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#226 07/09/2018 02h39

Membre (2016)
Réputation :   85  

https://channel.royalcast.com/boiron/#! … 20180906_1

Le lien vers le webcast semestriel.

JeromeLeivrek a écrit :

Marcel94 a écrit :

Enfin, excellente nouvelle, 9,5% du capital va être annulé ! Ce qui permet de compenser en grande partie la chute des résultats du fait de la relution (et de ses effets au niveau du BPA).

Hum, l’effet est relutif si et seulement si le prix de l’action est inférieur à sa valeur. Vous est sûr que c’est le cas ?

Jamais sur de rien … mais enfin les ratios VE/EPS, VE/FCF ne me semblent pas délirants.

La marge opérationnelle et la marge nette témoignent pour moi de l’existence d’un véritable moat (ce n’est qu’un avis ..).

Le ROE est historiquement très bon.

J’espere que Boiron reprendra la main sur les dérapages en matière de coûts observés ce semestre.

Le concert Boiron détiendra plus de 70% du capital post annulation.

Réponse au second semestre.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

Dernière modification par ilovevalue (07/09/2018 02h49)

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[+1]    #227 07/09/2018 09h55

Membre (2012)
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Réputation :   310  

Hello,
l’enjeu sur Boiron est de 3 ordres:
- trouver des relais de croissance hors de France: les USA semblent bien marcher, les autres pays connaissent des hauts et des bas,
- réaliser une opération de croissance externe pour augmenter la présence au niveau mondial mais les cibles sont chers,
-il faut des pathologies pour "bosster" le CA, pas de pathologies pas de grosses poussées du CA. Ainsi, le CA aux USA a bien progressé du fait de l’existence d’une pathologie.

Les produits Boiron sont pricés au max. Ils ne peuvent pas augmenter les prix.

A leur décharge, ils n’ont pas eu de chances cette année avec un recul des ventes en France pour des raisons qui se tiennent mais ce recul a lieu en même temps qu’un important programme d’investissement (qui semblait nécessaire: l’équipement était vieux),
des coûts logistiques plus élevés du fait de la pathologie aux USA.

Actualité à suivre: le déremboursement de l’homéopathie. Personnellement, je pense que cela serait des économies de bouts de chandelles et mettrait à mal un champion français.

Le départ de Christian Boiron: il reste au CA.

Cheers

Jeremy

Pas d’actions Boiron.

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#228 07/09/2018 18h21

Membre (2014)
Réputation :   43  

valeurbourse a écrit :

Bergamote a écrit :

La relution est mécanique si 1/PER > taux d’endettement après impôt.

Ben là j’ai pô compris.

Mathématiquement , vous n’augmentez pas le BPA en rachetant des actions dans tous les cas .

Non, pour que cela soit vrai  , il faut que :
1/PER *> taux d’endettement après impôt.

*le PER déterminé par le prix auquel les actions sont rachetés .

Dernière modification par Bergamote (07/09/2018 18h23)

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[+1]    #229 07/09/2018 19h50

Membre (2012)
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Réputation :   264  

Je tente de reformuler votre pensée :
1. 1/PER est en fait le taux de rendement implicite (c’est bien un taux, qui mesure la rentabilité de l’investissement)
2. Ce que vous appelez le taux d’endettement est (si j’ai bien compris votre pensée) le coût de la dette, donc également un taux.

Quand les rachats d’action se font à crédit, et que le taux de rendement implicite est inférieur au coût de la dette, alors en effet, le bénéfice par action peut baisser si la rentabilité intrinsèque n’augmente pas par rapport à l’année sur laquelle le bénéfice a été calculé. N’oubliez pas que les PER sont calculés à partir des bénéfices passés.
Mais, les rachats ne se font pas toujours à crédit…

Et d’autre part, ce n’est pas parce que le bénéfice baisse que vous n’enrichissez pas votre société en rachetant des actions. En effet, si la valeur intrinsèque est suffisamment supérieure au cours, elle peut encore après quelques années de pertes être au-dessus du cours d’achat. Regardez les biotechs.

Bref, je ne comprends toujours pas.

Dernière modification par valeurbourse (07/09/2018 19h56)

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[+1]    #230 07/09/2018 20h08

Membre (2013)
Réputation :   211  

Bergamote a écrit :

Non, pour que cela soit vrai  , il faut que :
1/PER *> taux d’endettement après impôt.

Et s’il n’y a pas d’endettement comme c’est le cas pour Boiron ?

Votre formule est un cas très particulier. Et finalement, le cas général est le suivant :

JL a écrit :

Hum, l’effet est relutif si et seulement si le prix de l’action est inférieur à sa valeur.

De plus, la décision d’annuler les actions ne change pas forcément grand-chose puisque d’après ce que j’ai compris, les achats se sont faits à un prix largement supérieur au cours actuel. Dans tous les cas, vu que les achats étaient déjà faits, il est très difficile d’y voir vraiment une bonne nouvelle. (Imaginons l’inverse, ils achètent à 71 et vendent à 61… Que pensez-vous du management ?)

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#231 07/09/2018 21h16

Membre (2014)
Réputation :   43  

valeurbourse a écrit :

Je tente de reformuler votre pensée :
1. 1/PER est en fait le taux de rendement implicite (c’est bien un taux, qui mesure la rentabilité de l’investissement)
2. Ce que vous appelez le taux d’endettement est (si j’ai bien compris votre pensée) le coût de la dette, donc également un taux.

Quand les rachats d’action se font à crédit, et que le taux de rendement implicite est inférieur au coût de la dette, alors en effet, le bénéfice par action peut baisser si la rentabilité intrinsèque n’augmente pas par rapport à l’année sur laquelle le bénéfice a été calculé. N’oubliez pas que les PER sont calculés à partir des bénéfices passés.
Mais, les rachats ne se font pas toujours à crédit…

Et d’autre part, ce n’est pas parce que le bénéfice baisse que vous n’enrichissez pas votre société en rachetant des actions. En effet, si la valeur intrinsèque est suffisamment supérieure au cours, elle peut encore après quelques années de pertes être au-dessus du cours d’achat. Regardez les biotechs.

Bref, je ne comprends toujours pas.

Vernimmen a écrit :

Le PER correspond à la valeur des actions divisée par le bénéfice net. L’inverse du PER correspond lui en fait au taux de rentabilité comptable instantané sur un investissement. Si une société vaut 100 avec un bénéfice net de 5, son PER est de 20. L’inverse de 20 est 5 % c’est le taux de rentabilité que l’on obtient en achetant pour 100 l’action alors que le résultat net qui revient à l’actionnaire est de 5.

Si la société rachète ses propres actions pour 100, elle réalise sur ce placement un taux de rentabilité comptable instantanée de 5 % et si elle peut s’endetter à 3 % après impôt pour ce faire, on voit qu’elle réalise une marge positive / un profit qui explique que dans ce cas de figure il y ait croissance du BPA.

Mais ceci est purement arithmétique et ne dépend que du PER et des taux d’intérêt après IS auxquels l’entreprise peut s’endetter, ce n’est pas preuve de création de valeur.

valeurbourse a écrit :

Quand les rachats d’action se font à crédit, et que le taux de rendement implicite est inférieur au coût de la dette, alors en effet, le bénéfice par action peut baisser si la rentabilité intrinsèque n’augmente pas par rapport à l’année sur laquelle le bénéfice a été calculé.

Tant que votre taux de rendement implicite "actualisé" est supérieur au taux d’endettement après IS, le BPA augmente (par rapport à la situation pré rachat).

valeurbourse a écrit :

Mais, les rachats ne se font pas toujours à crédit…

Si la dette nette est négative, vous prenez le taux des placements réalisés. Si Apple place sa tréso à moins de 5,2%, alors s’ils font des rachats d’actions, ils sont relutifs. wink

valeurbourse a écrit :

Et d’autre part, ce n’est pas parce que le bénéfice baisse que vous n’enrichissez pas votre société en rachetant des actions. En effet, si la valeur intrinsèque est suffisamment supérieure au cours, elle peut encore après quelques années de pertes être au-dessus du cours d’achat. Regardez les biotechs.

Wawawoum a écrit :

Votre formule est un cas très particulier.Et finalement, le cas général est le suivant :

JL a écrit :
Hum, l’effet est relutif si et seulement si le prix de l’action est inférieur à sa valeur.

Valeurbourse, on est tous les deux d’accord (mais moi pas avec Wawawoum) , c’est pour cela que j’ai commencé par écrire que "Relution et création de valeur n’ont rien à voir . " Trop souvent, on confond les deux.

Dernière modification par Bergamote (07/09/2018 21h18)

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#232 07/09/2018 22h05

Membre (2013)
Réputation :   211  

Bergamote a écrit :

c’est pour cela que j’ai commencé par écrire que "Relution et création de valeur n’ont rien à voir . " Trop souvent, on confond les deux.

Non, non, nous ne confondons rien du tout. Nous ne parlons pas ici de création de valeur mais de valeur intrinsèque de la société. Je n’ai pas parlé jusqu’ici de création de valeur, qui n’est pas forcément corrélé à des rachats d’actions (ce que vous embliez pourtant affirmer au départ…)

Notre propos en gros (et je pense pouvoir parler au nom de JL et valeurbourse): il y a création de valeur si les rachats se font à un prix inférieur à la valeur intrinsèque de la société.

Vous sembliez affirmer que c’était le cas pour Boiron, ce dont nous doutons. Le principal problème de la vision Vernimmen, c’est qu’elle est extrêmement décorrélée du business, car je vois mal le rapport entre le taux de placement de la trésorerie et la valeur du business.

Mettons que Boiron place sa trésorerie à 2%, cela voudrait dire que tout les rachats à un PER sous 50 est une bonne affaire et ce sans aucune considération du business (marges, risque de déremboursement). Franchement, je ne vois pas le rapport.

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#233 08/09/2018 08h07

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Wawawoum a écrit :

Notre propos en gros (et je pense pouvoir parler au nom de JL et valeurbourse): il y a création de valeur si les rachats se font à un prix inférieur à la valeur intrinsèque de la société.

On est d’accord là-dessus, mais pas sur la nature de votre propos, que le vôtre d’ailleurs Wawawoum, à savoir celui de votre post 230

Wawawoum a écrit :

Votre formule est un cas très particulier. Et finalement, le cas général est le suivant :

JL a écrit :

Hum, l’effet est relutif si et seulement si le prix de l’action est inférieur à sa valeur.

C’est bien ce post qui m’a fait réagir en rappelant que relution et création de valeur n’ont rien à voir . Et que , trop souvent, on confond les deux.

Wawawoum a écrit :

Vous sembliez affirmer que c’était le cas pour Boiron, ce dont nous doutons. Le principal problème de la vision Vernimmen, c’est qu’elle est extrêmement décorrélée du business, car je vois mal le rapport entre le taux de placement de la trésorerie et la valeur du business.

Relisez mon premier post, vous verrez que je n’ai pas émis d’opinion sur Boiron mais juste réagi au post de JL.

Ou avez-vous vu/lu qu’il y avait un rapport entre le taux de placement de la trésorerie et la valeur du business ?

Dernière modification par Bergamote (08/09/2018 09h32)

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#234 08/09/2018 11h31

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Bonjour,

Dans mon esprit, "relutif" signifie une "augmentation de la valeur par action". Mais c’est surement une vision restrictive car :

Vernimmen, Les Echos.fr a écrit :

Relutif
Se dit d’une opération (augmentation de capital, réduction de capital, croissance externe, …) ou d’un instrument (obligations convertibles, bons de souscription en actions, stock-option, …) qui va entraîner une augmentation, soit du contrôle des actionnaires actuels, soit du bénéfice par action, soit de la rentabilité de l’entreprise ou d’un autre paramètre jugé significatif. Relutif n’est pas nécessairement synonyme de création de valeur ou d’enrichissement. Son contraire est dilutif.

et

Vernimmen, Les Echos.fr a écrit :

Création de valeur
Résultat de la capacité de l’entreprise de réaliser un ou des investissements dont le taux de rentabilité s’avère être supérieur aux taux de rentabilité exigés (le coût moyen pondéré du capital) compte tenu du risque de l’investissement. La création de valeur est l’objectif rationnel de tout dirigeant de société. Cependant dans un monde concurrentiel, il est très difficile de trouver durablement des investissements qui rapportent plus que leur coût du capital compte tenu de leurs risques, car de telles opportunités attirent naturellement de nombreux candidats qui ont pour effet de faire baisser la rentabilité. Le travail de création de valeur est donc un travail sans fin, à recommencer en permanence.

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#235 08/09/2018 16h52

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Bergamote a écrit :

C’est bien ce post qui m’a fait réagir en rappelant que relution et création de valeur n’ont rien à voir . Et que , trop souvent, on confond les deux.

JL parle ne parle pas de "création de valeur" dans sa remarque initiale, mais de "valeur intrinsèque", vous dites la même chose.

JL a écrit :

Hum, l’effet est relutif si et seulement si le prix de l’action est inférieur à sa valeur (NDLR: sous entendu "intrinsèque", la valo du business quoi).

Bergamote a écrit :

Ou avez-vous vu/lu qu’il y avait un rapport entre le taux de placement de la trésorerie et la valeur du business ?

Ici (enfin je pense que c’est ce que vouliez dire, même si tout rachat d’action est relutif donc votre remarque n’a pas de sens. Enfin, pas que je comprenne)

Bergamote a écrit :

Si la dette nette est négative, vous prenez le taux des placements réalisés. Si Apple place sa tréso à moins de 5,2%, alors s’ils font des rachats d’actions, ils sont relutifs.

Le problème, c’est que tout rachat d’action est relutif et ce, quel que soit le taux de placement de la trésorerie… Du coup, je rejoins la remarque de JL sur le "relutif" et la "création de valeur".

Dernière modification par Wawawoum (08/09/2018 16h54)

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#236 08/09/2018 17h02

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Bergamote a écrit :

C’est bien ce post qui m’a fait réagir en rappelant que relution et création de valeur n’ont rien à voir . Et que , trop souvent, on confond les deux.

Tiens, c’est intéressant, parce que dans mon esprit, c’était plutôt lié (au niveau de l’actionnaire, cf plus bas). Peut-être à tort, il est vrai.

JL a écrit :

Dans mon esprit, "relutif" signifie une "augmentation de la valeur par action".

En fait, en me basant sur l’expérience (pas sur des définitions, je n’ai d’ailleurs même pas cherché de ce coté), j’ai l’impression (peut-être à tort également) que les définitions citées par JL sont en utilisant les termes "au niveau de la société". Mais on les utilise aussi au niveau de l’actionnaire. Un peu comme le bénéfice et le bénéfice "par action". On entend d’ailleurs régulièrement parler de "création de valeur POUR L’ACTIONNAIRE".

Et là (au niveau de l’actionnaire), j’aurais comme JL une vision plus restrictive de "relutif" (sa définition, en ajoutant éventuellement les 2 premiers exemples du Vernimmen, mais pas les suivants). J’ai toujours vu relutif (au niveau de l’actionnaire) surtout comme une augmentation de la participation de ce dernier (le reste va alors souvent de paire avec) et j’ai toujours vu la "création de valeur pour l’actionnaire" mentionné dans une opération comme quelque chose de proche.

Dernière modification par Mevo (08/09/2018 17h12)

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#237 08/09/2018 20h16

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Wawawoum a écrit :

Bergamote a écrit :

C’est bien ce post qui m’a fait réagir en rappelant que relution et création de valeur n’ont rien à voir . Et que , trop souvent, on confond les deux.

JL parle ne parle pas de "création de valeur" dans sa remarque initiale, mais de "valeur intrinsèque", vous dites la même chose.

JL a employé le terme relutif, qui qualifie souvent une augmentation du BPA.

Ma remarque visait donc simplement à dissocier la création de valeur (avec par exemple un rachat sous la valo intrinsèque), de cet effet relutif (augmentation du BPA) qui n’a rien à voir.

Wawawoum a écrit :

Bergamote a écrit :
Ou avez-vous vu/lu qu’il y avait un rapport entre le taux de placement de la trésorerie et la valeur du business ?

Ici (enfin je pense que c’est ce que vouliez dire, même si tout rachat d’action est relutif donc votre remarque n’a pas de sens. Enfin, pas que je comprenne)

Bergamote a écrit :
Si la dette nette est négative, vous prenez le taux des placements réalisés. Si Apple place sa tréso à moins de 5,2%, alors s’ils font des rachats d’actions, ils sont relutifs.

Le problème, c’est que tout rachat d’action est relutif et ce, quel que soit le taux de placement de la trésorerie… Du coup, je rejoins la remarque de JL sur le "relutif" et la "création de valeur".

Ce que je dis moi, c’est que tout rachat d’action n’est pas relutif, au sens où il n’accroît pas forcément le BPA.

Dernière modification par Bergamote (08/09/2018 20h18)

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[+1]    #238 19/09/2018 19h44

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Il y aura 17,6m d’actions post annulation, soit une capitalisation - au cours actuel de 59.30 € - d’environ 1.043m€

Au 30 juin 2018, la trésorerie nette s’élève à 181,27m€ (la diminution par rapport au 31 décembre 2017 s’explique principalement par le versement du dividende + la rachat des actions pour annulation).

On a donc une VE de 862,6 millions d’euros.

Si je prends le RO du S1 (35.38m€) et que je multiplie bêtement par 2, j’obtiens 70.76m€ soit un VE/RO de 12.

Pour le résultat net avec le même exercice on obtient VE/RN de 19.96.

Rien d’exceptionnel en somme si les résultats ne s’améliorent pas au S2. Historiquement, pourtant, c’est le S2 qui est meilleur.

Sur les 4 derniers exercices, le RO s’est élevé en moyenne à 131,34m€ (soit VE/ROC de 6.56).

Sur les 4 derniers exercices, le RN s’est élevé en moyenne à 79.73m€ (soit VE/RN de 10.81).

Si le S1 n’est qu’un accident de parcours, et que Boiron parvient à retrouver ses performances historiques, l’affaire pourrait ne pas être trop mauvaise.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#239 19/09/2018 21h01

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INTJ

Sur le dossier Boiron, et de l’homéopathie en France en général, il y a actuellement une forte incertitude politique, quelles que soient les analyses fondamentales, les chiffres, et les avis perso de chacun sur l’homéopathie, celle ci pourrait se voir  déremboursée.

En effet une tribune (de médecins) il y a quelques mois dénonçait la pratique des médecines dites parallèles par des médecins, permettant ainsi de se faire rembourser par la sécurité sociale des actes qui ne le sont normalement pas (par exemple traitement par médecin ostéopathe alors que l’ostéopathe non médecin n’est pas remboursé) ou le remboursement de substances ne répondant pas aux exigences scientifiques de l’evidence based medecine (80 millions d’Euros/an d’homéopathie remboursée, sans aucune preuve scientifique).

La situation est aujourd’hui très confuse. La bataille des deux clans fait rage, et est actuellement judiciarisée, et de nombreuses plaintes ordinalessont instruites.

La ministre nous a gratifié d’un magnifique "On n’a aucune preuve que ca fonctionne, mais tant que ça ne fait pas de mal je ne vois pas pourquoi on dérembourserait", tandis que des facultés se sont engagé précipitament en fermant leurs formations d’homéopathie.

Bref, on est dans le flou le plus total, et ce dossier Boiron devient donc fortement spéculatif, dans l’attente de la décision de poursuivre ou non le remboursement des médicaments issus de cette famille thérapeuthique.

SVP: Je ne lance pas un débat pour contre l’homéopathie, je ne rentre pas dans cette queurelle de clocher, je ne suis pas un vilain médecin fermé à tout ce qui n’est pas prêché par sa paroisse. Concentrons nous sur l’évolution financière de Boiron.

Ethique: Pas actionnaire Boiron. Pas de projet de le devenir.


L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître (A. Dumas )

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[+1]    #240 19/09/2018 21h47

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Le déremboursement pour Boiron n’est pas un problème, ils pourront augmenter leurs tarifs pour les croyants, comme c’est déjà le cas dans les pays ou la sécu ne rembourse pas le sucre à prix d’or.

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#241 21/09/2018 12h02

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C’est quand même marrant tout le débat qu’amène l’homéopathie. Comme dirait Coluche, je suis ’ni pour, ni contre, bien au contraire’.

Aujourd’hui, je dois dire que je ne me soigne quasiment jamais aves des granules. Néanmoins, ma mère m’a soigné ainsi que mes 3 soeurs jusqu’à nos 18 ans avec de l’homéopathie et ma foi, on s’en est plutôt bien sortis. J’ai pris mes premiers antibiotiques très tard, et j’étais étonné de leur puissant effet par rapport aux tubes de granules.

Cela dit, je pense en regardant ma mère qu’il y a une vraie clientèle pour cette médecine alternative, et Boiron est une marque de référence, donc la société, malgré les vents contraires du moment, vaut bien quelque chose et je m’y intéresse donc.

J’ai regardé les chiffres sur 7 ans et plus de 66% des profits annuels sont faits de juillet à décembre (second semestre donc). Si les cours continuent de baisser, ça peut être intéressant.

Si on part sur une légère décroissance des ventes pour l’année, à l’image du 1er semestre, et que je table sur environ 610 millions d’euros de ventes, et 110 à 115 millions de RO (35m sur S1 et 75m à 80m sur S2), avec encore un peu de cash cramé sur le second semestre (je retiens 150 millions de cash net), on a une valorisation de l’ordre de 8 au cours actuel (58,9). Ca me semble pas très cher mais je vais encore attendre un peu si je dois acheter quelques actions. A un cours de l’ordre de 50-55 euros, dossier à approfondir.

Non actionnaire mais intéressé.

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#242 26/09/2018 11h27

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Possible grand changement à venir sur les remboursements dans le PLSS2019 :


Un décret en CE décidera de la prise en charge ou non !

Edit: Impossible de faire un ordre Short sur IB, zut. J’étais prêt à faire un Ackman !

Dernière modification par chlorate (26/09/2018 14h10)

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#243 23/10/2018 13h01

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Je vois des boîtes Boiron chez le pharmacien et regarde les chiffres du 3eme trimestre, toujours en baisse comparé à l’année dernière :

avis financier Boiron a écrit :

• FAITS MARQUANTS DU TROISIÈME TRIMESTRE
Le chiffre d’affaires du troisième trimestre 2018 recule de 4,9% par rapport à 2017 (-4,4% à taux constant).

Cette diminution provient principalement de la France et de l’Italie. À l’inverse, les ventes progressent aux États-Unis.

Belle progression en Amérique du Nord mais ne représente que 12% de l’activité du groupe.

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#244 31/10/2018 19h42

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Annulation des actions auto-détenues actée (déclaration AMF.

Nous voilà relués :)

Toujours une excellente politique d’allocation du capital de la part de Christian Boiron qui - plutôt que de se perdre dans des acquisitions onéreuses - préfère racheter ses actions pour les annuler.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#245 27/11/2018 17h57

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Certains sont assez optimistes sur l’avenir de l’homéopathie.

Homeopathy Market Booming in Healthcare

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#246 25/01/2019 15h54

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Le chiffre d’affaires annuel a été publié hier soir.

Le chiffre d’affaires annuel s’élève à 604 212 milliers d’euros, en recul de 2,2 % par rapport à 2017 (- 0,8 % à taux
constant).
Compte tenu de cette évolution et en particulier de l’impact des investissements industriels, le résultat opérationnel
de 2018 sera inférieur à celui de 2017.

Plutôt encourageant, je m’attendais à un retrait du CA plus marqué.

Avec 10% du capital annulé en 2018, tous les indicateurs par actions devraient être en amélioration (sauf baisse du résultat opérationnel de plus de 10% mais je n’envisage pas une diminution de cette ampleur).

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#247 21/03/2019 15h50

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La voie est ouverte pour instruire des procédures de déremboursement de l’homéopathie.

Error

Si ce type de médicament passe en commission de transparence, ce sera vite réglé: pas d’efficacité prouvée autre que placebo, plus de remboursement.

Dernière modification par Trahcoh (21/03/2019 15h51)

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#248 22/03/2019 20h31

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INFP

Ce site a l’air assez à charge contre l’homéo.
Mais bon, c’est dans l’air du temps, faut dire.
Cela dit, ayant été à la CPAM pour une demande d’aide financière pour un reste à charge pour un patient migrant ayant eu une ordo pour un traitement d’affection cutané non remboursé ni substituable par un autre remboursable, j’ai appris que l’an passé, la CPAM aidait encore à payer les traitements remboursables quand le patient n’avait pas la CMU ou autre mutuelle et pas de moyens financiers suffisants, mais que depuis cette année, on n’aide plus ce qui n’est pas remboursable.

Autrement dit je ne m’en fais pas pour l’homéopathie, qui est souvent utilisée par des gens prêts à payer pour se soigner, contrairement à bien d’autres usagers de santé (patients avec une ALD remboursée à 100%, personnes âgées) qui sont plus conséquents en terme de consommation médicale non homéopathique. De plus, Boiron vend plein de produits qui sont des combinaisons de plusieurs médicaments homéopathiques, qui donc n’auraient pas été remboursés au départ (pas de molécule unique).
Donc sachant, suite à ma petite visite à la CPAM, que la tendance claire va aller vers un non-remboursement de plus en plus de médicaments conventionnels, si les gens ont le choix, je pense qu’ils iront plus facilement vers l’homéopathie, au vu de la confiance grandissante envers le circuit pharmaceutique classique, s’ils sont face à un choix de consommateur, car c’est bien de consommation de soin qu’il s’agit à ce stade, et non plus de prescription, car ils choisiront leur prescripteur. Ou choisiront ce qui se vend librement.

Lors de mon dernier remplacement, j’ai bénéficié grandement de la pharmacie blindée d’homéopathie que ma prédécesseuse que je remplaçait avait mise en place. Vu que je pouvais appeler 5 médecins sans qu’aucun ne se rende disponible avant plusieurs jours, ou que l’autre alternative était d’aller passer probablement de 3 à 5 heures aux urgences pour une seule personne, soigner avec des petites billes considérées inefficace a eu en tout cas la vertu de voir diminuer nombre de plaintes auxquelles j’étais confronté.

Et vu le monopole que s’est arrogé Boiron depuis plusieurs années, je ne pense pas qu’ils chuteront demain.
Je pense que la polémique n’est pas éteinte concernant l’efficacité de l’homéopathie, mais écoutant dans le coeur de mon boulot d’infirmier la perception réelle des gens de la façon dont ils sont soignés (là je fais de bilans de santé, poste d’observation très intéressant sur ce plan), la distance entre le discours des pouvoirs publics, et la réalité du vécu du citoyen, c’est, comment dire, quelque chose de l’ordre de la différence entre le jour et la nuit.
Et concernant ce qui relève des intentions de consommation de soin, j’aurais plus tendance à écouter ce que me dit le citoyen de ses intentions, que le discours que prône les pouvoirs publics.
Mais ce n’est que mon avis très subjectif, comme toujours.

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#249 22/03/2019 20h47

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Lausm a écrit :

Et concernant ce qui relève des intentions de consommation de soin, j’aurais plus tendance à écouter ce que me dit le citoyen de ses intentions, que le discours que prône les pouvoirs publics.
Mais ce n’est que mon avis très subjectif, comme toujours.

Je vous rejoins sur ce point. Mon humble expérience en la matière, c’est avec des chevaux de course, plus précisément l’élevage et les soins, confort qui vont avec. Pas des humains soit mais des mammifères sans effet placebo même si on m’a objecté le contraire…
Pas "croyant", ma femme m’a convaincu de le tester et d’observer les effets si effet. Et avec les chevaux à l’élevage, on en passe du temps à les observer.
Cela marche ! pas pour tous les sujets, certains sont réfractaires mais pour ceux chez qui cela fonctionne, c’est assez surprenant.
Après les accouchements beaucoup de "vieux de la vielle" dans le bovin l’utilise également et eux croyez moi, il le font pas pour l’air du temps.

J’en suis donc revenu, j’y croyais pas mais j’ai observé le contraire donc…

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#250 22/03/2019 21h02

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moovies a écrit :

Pas des humains soit mais des mammifères sans effet placebo même si on m’a objecté le contraire…

Normal d’objecter le contraire, vu que c’est faux.
L’effet placebo fonctionne aussi sur les animaux. Il fonctionne même sur quelqu’un qui sait qu’il ne prend pas un médicament (du genre: "avalez cette pilule, ce n’est pas un médicament, il ne va pas vous guérir")


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