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[-1]    #1 23/08/2018 21h59

Membre (2016)
Réputation :   1  

Bonjour,

J’aurais besoin de votre expérience s’il vous plait.

Je suis dans une situation assez délicate. Je ne travaille pas encore et mon père déménage. Je vais me retrouver à la rue dans peu de temps.

Heureusement, je dispose d’un petit budget hérité de ma maman avec lequel je ne veux surtout pas faire de bêtise et qui va me permettre de me trouver un logement (80000€ hors frais de notaire maximum).

Je suis face à un dilemme.

- 1ère possibilité: j’achète en région parisienne pour maximiser mes chances de trouver un travail décent.

Avec mon budget, le choix est très restreint…

J’ai trouvé un bien assez décoté à Chanteloup-les-vignes: 75000€ pour 47m² alors que les prix de la ville avoisine plutôt les 2500€/m² ( Prix m² Chanteloup-les-Vignes (78570) - Prix de l’immobilier | De Particulier à Particulier - PAP ).
La copropriété est constitué de deux petits immeubles de trois étages et compte une vingtaine de lots.

Points positifs:
- le prix au m²
- Paris est à 30 minutes
- je reste en région parisienne à proximité de mes amis
- l’immeuble est récent (2006)

Points négatifs:
- la zone laisse à désirer (la cité est juste à côté de l’immeuble)
- l’immeuble est légèrement dégradé (il y a eu du deal dans les parkings)
- la copropriété est mal gérée
- du fait de cette mauvaise gestion, les charges sont astronomiques (200€/mois).

Le syndicat vient de changer et s’occuperait actuellement de recouvrir les impayés (il n’y a pas de gros gros mauvais payeurs, c’est plutôt l’intégralité des copropriétaires qui paient en retard je dirais avec une moyenne d’un an d’arriéré).

Les copropriétaires ont acheté pour défiscaliser et tout le monde est en train de vendre. Pour l’instant, je n’ai pas l’impression que les travaux à réaliser et le paiement des charges soit une priorité ….

Je dirais donc qu’il y a donc à la fois du potentiel et à la fois un gros risque.

Je n’arrive pas vraiment à savoir vers quoi la copropriété se dirige.. Soit les copropriétaires bailleurs sont remplacés par des copropriétaires vivant sur place et se souciant déjà un peu plus de l’immeuble, payant leurs charges en temps et en heure et se retroussant les manches pour régler les problèmes existants. Soit la copropriété va continuer de couler petit à petit…

- ma seconde possibilité est de partir de la région parisienne et de m’installer en province. Avec mon budget, je peux trouver un petit bien en centre ville de Grenoble par exemple.
Mais je me tirerai alors une balle dans le pied pour le travail (j’ai déjà un petit trou sur mon CV qui ne joue pas en ma faveur), je m’éloignerai de mes amis et j’emménagerai dans une ville ou je ne connais personne.
Par contre, il n’y a plus vraiment ni risque ni potentiel pour le coup. Les prix avoisinent les 2000€- 2500€ du m² et les loyers sont faibles. Je doute que cela change durant les années qui viennent…

Pourriez-vous me donner votre avis s’il vous plait ? Je suis un peu perdu..

Dernière modification par apprentirentier (23/08/2018 22h03)

Mots-clés : chanteloup-les vignes, immobilier, risque

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#2 23/08/2018 22h08

Membre (2015)
Réputation :   198  

Bonsoir,

Pourquoi ne travaillez-vous pas en ce moment ?
Qu’avez-vous entrepris pour (re)trouver un emploi, et quels ont été les problèmes rencontrés ? (vous pouvez inverser le sens de la question !)

PS : il y a un gros besoin de MO en ce moment pour les vendanges.

Dernière modification par wulfram (23/08/2018 22h14)

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#3 23/08/2018 22h20

Membre (2016)
Réputation :   1  

Je n’ai rien entrepris pour trouver un emploi depuis la fin de mon master (que j’ai obtenu en 2016). C’est là que le bât blesse…
Un mélange de totale démotivation et de dépression je dirais….

Depuis que j’ai le couteau sous la gorge j’ai commencé à rechercher un emploi mais le monde du travail ne m’a pas attendu et il va falloir que je me fasse force.

Je sais que c’est dommage car avec un apport comme celui-ci et un crédit j’aurais pu acheter une petite folie…

Dernière modification par apprentirentier (23/08/2018 22h22)

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#4 23/08/2018 22h24

Membre (2015)
Réputation :   198  

Vous avez la réponse à votre question alors, ainsi que la première étape pour ce que vous souhaitiez apprendre en venant sur ce forum.
Fin 2017, déjà, il vous avait été conseillé de chercher activement du travail, conseil que vous n’avez pas suivi : apparemment votre "travail" ne serait pas assez rémunéré.
Et celui de ceux qui vous conseilleraient ici, l’est-il ?
Le "monde du travail" est toujours là, libre à vous de l’accepter ou trouver une autre solution à vos problèmes…

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#5 23/08/2018 22h45

Membre (2016)
Réputation :   1  

Je vous trouve dur dans vos propos.

Je viens ici demander un conseil sur une situation particulière, pas pour être jugé sur les mauvais choix de vie que j’ai pu faire.

De plus et je le répète, je suis actuellement en recherche d’emploi.

Cela solutionne-t-il miraculeusement mes problèmes ? Non.

Suis-je sur la bonne voie pour m’en sortir ? Je le pense.

Est-ce que ma situation serait meilleure si je m’étais réveillé plus tôt et que j’avais écouté vos conseils ? Oui, surement.

Sauf que la situation est ce qu’elle est aujourd’hui et que je dois faire avec.

Dernière modification par apprentirentier (23/08/2018 22h48)

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[+1]    #6 23/08/2018 23h42

Membre (2017)
Réputation :   32  

Bonjour,

Les points négatifs que vous soulevez sont pour moi rédhibitoires : deal dans l’immeuble, des charges de copro à 200 euros par mois, c’est énorme.
C’est une très mauvaise affaire.

Vous avez l’air d’être dans l,"urgence et être prêt à acheter n’importe quoi.
Vous dîtes avoir des amis, ils ne peuvent pas vous héberger, le temps que vous trouviez un travail.

Vous avez eu de la chance d’avoir donation d’une somme conséquente de votre maman ; faites en bon usage.
A votre place, je placerai cet argent sur une assurance vie.
Si vos amis ne peuvent pas vous héberger, essayez de trouver une colocation pas trop chère pendant 1 an ; payez 1 an d’avance les loyers au propriétaire pour le rassurer. Et pendant cette année, démenez vous pour trouver un travail

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[+2]    #7 24/08/2018 00h24

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Pour moi c’est une aberration d’acheter un logement avant d’avoir trouvé son boulot. Pour trouver du boulot, il faut être mobile. D’abord on trouve le boulot, après on se loge à proximité.

Une fois de plus votre mentalité qui transparaît dans vos posts est hallucinante : vous vous êtes enfin mis à chercher un boulot (2 ans après l’obtention de votre master !) parce que votre père va vous mettre à la rue. Vous continuez à faire la fine bouche sur le travail que vous seriez prêt à accepter, et vous continuez  à avoir des-a prioris stupides (D’après vous, aucun boulot intéressant à Grenoble ! 450 000 habitants à Grenoble en comptant l’agglomération, mais tout le monde est au chômage ou s’emmerde à mourir dans des boulots de … La province, vous la jugez de loin avec des aprioris débiles !).

Alors, c’est vrai que si vous n’achetez pas un logement, vous risquez de vous trouver à la rue, parce que l’alternative à être propriétaire, c’est louer, et pour louer sans emploi, c’est difficile.

C’est hallucinant aussi que nous nous disiez "peut-être que ça irait mieux si j’avais écouté vos conseils". Comme si on était les seuls à vous avoir donné ces conseils, et seulement en novembre 2017 ! Tout le monde autour de vous a dû vous dire de trouver rapidement un boulot, même de moindre qualité, car le trou sur le CV post-études est le pire qu’on peut imaginer pour chercher du boulot ensuite. Et vous avez fait la fine bouche, et vous avez traîné, malgré tout ce que tout le monde vous a dit ! Votre père fait enfin la seule chose possible pour vous faire enfin bouger : vous mettre à la rue.

Une fois de plus, vous trouvez nos propos trop durs. Ils ne sont pas durs : si tout le monde vous dit la même chose, c’est que c’est juste du bon sens, et que c’est la vérité. Avec vos 2 ans de perdus, ça fait vraiment tache sur votre CV.

A ce stade, je vous conseille vraiment de trouver un boulot alimentaire, même le pire qu’on puisse imaginer : équipier en fast-food, ouvrier du bâtiment, sortir les poubelles, n’importe quoi. Si possible en CDI, ça facilitera vos démarches (notamment louer). En fait, c’est à peu près la seule chose qui pourrait, ensuite, arriver à convaincre un employeur que vous valez vraiment quelque chose, que vous êtes "travailleur" comme vous disiez en novembre 2017. Un CV avec un trou de 2 ans post-études, c’est classement vertical. Le même avec des boulots alimentaires après le trou de 2 ans, on peut se dire "au moins ce garçon n’a pas peur du travail, ça vaut le coup de le rencontrer". Je dirais que c’est l’une des très rares solutions pour redresser la barre et redonner de la valeur à votre CV.
A propos, si vous n’êtes pas en forme physiquement, vous pouvez commencer tout de suite à vous remettre en forme (avec 1 heure de sport par jour par exemple), parce que sinon vous ne tiendrez pas sur un boulot alimentaire physique. 8 heures de boulot physique par jour, même en étant jeune, il y a intérêt à avoir la forme.

A part ça, si vous êtes en dépression, ça relève de la médecine et rien de ce qu’on vous dira ici ne pourra vous faire changer.

Enfin, si vraiment vous êtes décidé à acheter un logement, je vous dirai : achetez comme pour louer, donc avec la meilleure rentabilité locative potentielle. N’utilisez ce logement que comme base pour chercher du boulot, en cherchant n’importe où, sans critère géographique. Dès que vous avez ce boulot, louez un logement à proximité, et mettez en location votre logement précédent. Le logement vous évite d’être à la rue et n’est qu’un tremplin pour trouver du boulot ailleurs. Après déménagement pour vous rapprocher de votre boulot, ça vous fournira un petit revenu locatif. Ca me semble la solution la moins pire, maintenant que vous vous êtes enfoncé tout seul.

Alors oui, mes propos sont durs, mais je vous dirais la même chose si vous étiez un inconnu rencontré dans la rue, ou si vous étiez mon meilleur ami, ou si vous étiez mon frère. Car c’est la seule chose censée que je peux dire face à votre situation. C’était ça, ou le silence, que j’étais d’ailleurs vraiment tenté d’observer face à un cas aussi deséspérant qui ne semble jamais écouter ce qu’on lui dit, jamais relever la tête pour prendre sa vie en main, jamais sortir de son nuage pour vivre dans le monde au lieu de le regarder de loin en tordant la bouche parce que ce monde n’est pas assez bien pour lui. J’aurais pu ne rien dire. Dites-vous bien que si je vais me coucher 1/2 heure plus tard ce soir, c’est parce que je dépense du temps, de l’énergie, et que je puise dans mon expérience pour vous donner ces conseils. Je vous donne de mon temps, j’essaie de vous aider. En êtes-vous conscient ?

Vous préférez le secouage de puces, ou l’indifférence ? De toute façon, vous n’avez plus le choix, j’ai écrit ma diatribe donc c’est secouage de puces. Mais dites-vous quand même que, parmi vos amis et vos proches, qui ont dû vous tenir de nombreuses fois à peu près le même discours, l’indifférence finira peut-être par remplacer le secouage de puces. Ils auront alors perdu tout espoir de vous raisonner et de vous faire reprendre le sens des réalités. Vous serez alors tout seul dans le petit logement dont vous serez propriétaire, toujours au RSA, et vous passerez vos journées à jouer à la console (ou équivalent). C’est ce qui vous pend au nez si vous ne vous secouez pas enfin les puces !

Dernière modification par Bernard2K (24/08/2018 09h04)


Ce qu'il y a de bien avec les vacances, c'est que ça donne du temps pour travailler.

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#8 24/08/2018 00h38

Membre (2016)
Réputation :   1  

Je préfère le secouage de puces. Je vous remercie beaucoup d’avoir pris le temps pour me répondre. Je vais me coucher en méditant à tout cela. Je vais élargir mon champ de recherche et arrêter de faire la fine bouche de toute façon je n’ai plus le choix.

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#9 24/08/2018 03h10

Banni
Réputation :   12  

CLV, c’est un peu comme Trappes ou Mantes ou Grigny, cela a du mal à sortir de sa réputation et l’évolution du prix des biens sur ce genre de commune en pâti. Je n’investirais pas à CLV et encore moins dans votre situation.

La logique d’approche de votre problème vous est fort bien expliquée juste au-dessus, assez crûment par passages, mais avec clarté. Dites-vous que la plupart des jeunes diplômés sont confrontés à vos soucis et bien davantage (je pense à votre capital hérité).

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[+1]    #10 24/08/2018 09h41

Membre (2015)
Réputation :   21  

Les gens ne sont pas fait pareil…avoir peur de partir de la région parisienne pour se retrouver quelque part ou l’on ne connait personne..c’est la vie mon ami..si vous trouvez enfin un job, vous aurez aussi des contacts avec des gens inconnus à qui il faudra bien parler parce que travailler, c’est interagir..Par contre ne venez pas en province, nous sommes tous habillés de peaux de bêtes et nous marchons 20 km pour aller chercher l’eau au puits, ce n’est pas pour vous..D’un autre coté, Chanteloup les Vignes, est ce vraiment Paris?

Malheureusement, je vois beaucoup de jeunes en entretien pour des jobs dont cet état d’esprit transparait clairement. Je veux bien bosser mais sans me fouler et surtout etre bien payé..désolé mais ça ne marche pas comme ça. Ah j’oublie, ils sont tous au moins bilingue anglais, jusqu’à ce qu’on switch en anglais..
Bon assez tapé, comme cela a été dit, vous avez sans doute perdu tout le bénéfice de votre master sur le marché de l’emploi car tous les employeurs sensés verront très vite que vous ne vouliez pas bosser. Alors, il est sans doute recommandable d’oublier votre foutu diplôme et de trouver un job. Quand on dit que c’est difficile d’en trouver, certes, mais cela fut il beaucoup plus facile quand je suis rentré dans le marché de l’emploi en 97..vous serez surpris mais pas vraiment.

Seulement, je voulais bosser, et j’ai même bougé dans la grand ville inconnue, Paris, sans y connaitre une seule personne..quelle aventure.

Bref, commencez par le début, et forcez vous à trouver des emplois…a combien d’offres répondez vous? combien de candidatures spontanées, vous devriez passer votre temps à ça, visiter des salons pro, enfin vous bouger quoi….ça devrait etre le centre de vos préoccupations , et non chercher un appartement dans un immeuble à problème, avec seulement des incertitudes et pas de certitude.

Maintenant, c’est entre vos mains et honnetement, il ne fallait pas trop vous attendre à de la bienveillance avec votre post. Esperons que cela vous donnera un petit coup de boost…


Travaillant dans la finance d'entreprise, travaillant pour en sortir

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#11 24/08/2018 10h45

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Quelle est la spécialité de votre master ?
Avez vous regardé du côté des SSII, ce sont des boîtes qui recrutent beaucoup de jeunes diplômés.

Bon courage

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#12 24/08/2018 11h55

Membre (2016)
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La spécialité de mon master était le droit des affaires et plus précisément le droit de la concurrence et le droit des contrats.

Concernant Grenoble, mes propos ont du mal être interprété. Je n’ai jamais vécu à Paris. J’ai toujours vécu en région parisienne, à côté de Trappes justement. Je disais cela par pur pragmatisme: à Chanteloup-les-vignes, vous êtes à 30 minutes de Saint Lazare et à 40 de La Défense. Paris reste, malgré tout, le principal bassin d’emploi. Je suis conscient que le trou sur mon CV va énormément me desservir et c’est pour cela que je me disais que rester en région parisienne me faciliterait la tâche… Même si j’ai bien compris que je dois rester mobile dans tous les cas.

Je vous remercie de m’avoir répondu. Acheter à côté d’une cité avec du deal et des charges très fortes reste donc une mauvaise affaire, même si le prix du bien est très décoté comparé aux biens que l’on peut trouver à proximité.

Dernière modification par apprentirentier (24/08/2018 12h00)

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[+1]    #13 24/08/2018 12h03

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Je trouve beaucoup de bienveillance de la part des membres du forum sur votre étude de cas.
Mais, et avec votre permission

apprentierrentier a écrit :

Je préfère le secouage de puces. Je vous remercie beaucoup d’avoir pris le temps pour me répondre. Je vais me coucher en méditant à tout cela. Je vais élargir mon champ de recherche et arrêter de faire la fine bouche de toute façon je n’ai plus le choix.

je vais me permettre d’aller plus loin.

Il y a 9 mois, un membre du forum a écrit ceci:

trouvez donc qui a écrit ceci a écrit :

J’ai une licence en droit et un Master 2 en Droit des affaires spécialité Droit de la concurrence et des contrats.

Le problème est que je voulais faire du droit fiscal. J’ai eu la chance de décrocher un M2 en droit des affaires, ce qui est déjà pas rien quand on voit la galère que cela peut être. Mais, en pratique, si je veux être crédible aux yeux des employeurs pour faire du droit fiscal, il faudrait que je m’inscrive au CRFPA pour accéder à des stages (concours avocat= 1 an et demi à trimer et statut plus que précaire), voir que je me réinscrive en Master Droit fiscal à l’issue du concours. J’aurais également l’handicape de l’âge.

L’alternative serait de bosser en tant que juriste généraliste pour une banque, une assurance ou je ne serais-ce quel grand groupe. Mais, outre le fait qu’il va falloir se battre pour accéder à un de ces postes, je ne me vois pas passer mes prochaines années à faire quelque chose qui me plait moyennement, enfermé au vingtième étage d’une tour et être payé au lance pierre.

D’où mon idée de partir en voyage, ce qui aura au moins pour mérite de m’ouvrir l’esprit, de rencontrer du monde et, pourquoi pas, de trouver quelque chose de sympa à faire de ma vie.

Passer les prochaines années à trimer pour soit disant accéder au saint graal non merci, je vois surtout une multitude de gens aigris et stressés par leur travail, dépassant une fortune pour pouvoir vivre entassés toujours plus près des grands pôles d’emplois et gaspillant le peu qui leur reste à s’évertuer à afficher leurs classes sociales avec grosse berline et costumes ou à tout simplement surconsommer. Avec 5 semaines de vacances pour leur faire avaler la pilule. Alors, si, en plus, le boulot ne passionne pas…

Le fait qu’on nous vende du rêve depuis tout petit n’arrange pas les choses: "faites des études, vous aurez ce que vous voulez ou, à défaut, au moins un boulot sympa et bien payé…blablabla"

Enfin, tout cela s’écarte du sujet..

provenant de ce post, ce à quoi j’avais répondu ceci, auquel je n’avais pas eu de réponse. ( parenthèse, pour le trail, qui va au bélier ce week end?)

Visiblement, vous avez changé d’avis

Vous a écrit :

Il n’y a pas de question de fainéantise ou je ne sais quoi. Je suis travailleur et je me considère comme malin. Mes maigres expériences professionnelles ont toujours ravies mes divers employeurs. La société qui m’embauchera fera un très gros retour sur investissement. J’ai été en fac plusieurs années pour acquérir cela, pendant que d’autres du même âge travaille depuis déjà une décennie. Alors, 1500 net pour 35h en région parisienne, c’est niet et 2000 pour des journées de 10H encore moins.

Maintenant que vous êtes plus volontaire dans votre envie de travailler, et que vous avez trouvé un but " ne pas finir dans la rue" :

Si vous voulez une feuille de route:
- Reprendre des horaires de travailleur, allez à Pole emploi SUR PLACE, répondez aux offres potentielles, présentez vous aux recruteurs potentiels
- A défaut de vous servir de votre master, le niveau bac +5 permet au moins de pouvoir donner des cours particuliers. Plein d’organismes cherchent des niveaux post bac +3. Vous allez pouvoir faire le tour des agences autour de chez vous. J’étais payé dans les 18€/h pour du niveau terminal. Ça aura au moins le mérite de vous fournir des fiches de paie.
- et également faire des candidatures spontanées dans les secteurs qui peinent à recruter

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#14 24/08/2018 12h06

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Apprenti rentier ; si vous étiez mon fils : je vous dirai "ayez confiance en vous et qu’aucune situation n’est insurmontable "
Le trou de 2 ans de votre CV peut être caché en expliquant une histoire qui tient la route (projets personnels ; voyage à l"etranger…)

Pour trouver un emploi ; vous devez avant tout travailler votre psychologie ; votre savoir être. Faites appel à un bon coach ; qui saura vous redonner confiance en vous pour performer lors de vos entretiens

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#15 24/08/2018 12h09

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Les intervenants n’ont pas parlé que du deal et de la cité, mais aussi des charges de copro.

Jusqu’à présent, votre RSA était (probablement) votre argent de poche. Etre propriétaire d’un logement génère un paquet de charges : charges de copro,TF, TH (même si vous aurez probablement une exonération sur ces deux taxes tant que vous êtes au RSA), assurance, abonnement EDF, eau, abonnement téléphone/box… Calculez-le, pour vous assurer qu’il vous reste de quoi manger ! De ce point de vue, un petit appartement est mieux qu’un grand (moins de charges). Avez-vous besoin de 47 m² ? Dans l’optique de la meilleure rentabilité pour le louer meublé ensuite, et de maîtriser les charges, je pense qu’il faudrait viser plus petit (studio à T1, entre 14 et 30 m² environ) en veillant à ce que la TF de la commune ne soit pas trop élevée.

Dernière modification par Bernard2K (24/08/2018 12h12)


Ce qu'il y a de bien avec les vacances, c'est que ça donne du temps pour travailler.

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#16 24/08/2018 12h22

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Bonjour !

wulfram a écrit :

PS : il y a un gros besoin de MO en ce moment pour les vendanges.

Il y a un moment que la seule vigne qui reste à Chanteloup-les-Vignes est dans le nom de la commune.
Mais, AMHA, elle ne produit pas beaucoup…


M07

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#17 24/08/2018 12h49

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Après si vous voulez connaitre mon histoire, j’ai eu quelques troubles psychiatriques… J’ai fumé pendant 11 ans du cannabis et cela n’a pas été sans conséquence sur ma santé mentale.

Depuis 2 ans, je me suis complètement renfermé sur moi-même (j’ai joué 4000h aux jeux vidéos en 2 ans… on appelle cela un repli autistique) avec à la fin une consommation de 15 à 20 pétards par jour.

J’ai fini par complètement décompenser, dans le vrai sens du terme. J’ai fais ce que l’on appelle une bouffée délirante aiguë. J’ai été hospitalisé de force en hôpital psychiatrique cet été.

Aujourd’hui, je suis sur un fil: à droite la schizophrénie, à gauche la psychose maniaco-dépressive.

Là, je suis bien redescendu et je constate l’urgence de ma situation… Je veux juste prendre les bonnes décisions.

Le plus simple pour moi serait de me faire reconnaitre travailleur handicapé et de percevoir l’AAH mais ce n’est pas ce que je veux. Ma psychiatre pense que je peux m’intégrer, qu’il faut juste que je trouve ma voie…

Je suis d’accord avec elle. J’ai juste beaucoup de mal à trouver le courage le matin pour chercher un travail dans un domaine que je trouve intellectuellement intéressant mais qui ne me séduit pas plus que cela.
J’ai également beaucoup de mal à m’insérer dans un monde qui est en train de collapser. Notre économie n’est pas viable. Nous sommes tous en train de couler. Il faudrait 3 planètes si l’humanité entière vivait au rythme des français. Et je serai bientôt contraint de participer à ce massacre…

Je ne sais pas si vous vous rendez compte qu’il ne s’agit pas seulement de moi mais que tout un pan de notre jeunesse va mal. Croyez-moi, même mes amis qui sont parfaitement insérés sont blasés ou découragés par la situation….

Je vais finir agriculteur dans le Larzac vous allez voir.

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#18 24/08/2018 12h51

Banni
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apprentirentier a écrit :

Je vous remercie de m’avoir répondu. Acheter à côté d’une cité avec du deal et des charges très fortes reste donc une mauvaise affaire, même si le prix du bien est très décoté comparé aux biens que l’on peut trouver à proximité.

C’est le fait d’avoir cité CLV qui m’a surtout fait réagir. Loin de moi l’idée de vous faire la morale sur votre vision des choses. J’ai parfois eu la même, dans mes moments de détresse.

Le problème de CLV est un problème qui prend de l’ampleur, un problème national, un problème de société française. On ne parle plus que de cela dans certains milieux.

A CLV vous trouvez par endroit des voitures brûlées, des classes brûlées, des journées de scolarité boycottées parce que l’imam dit qu’il faut les boycotter (la théorie du genre excite bon nombre de penseurs différents). J’ai vécu, j’ai travaillé, dans ce qu’on appelle pudiquement "les quartiers". Mes parents y ont habité, un temps.

Pour anecdote, alors qu’ils vivaient de l’autre côté de la départementale qui sépare la ville en deux, le quartier paisible, le quartier bourgeois, dans la rue d’un ancien député de droite à l’écharpe blanche, tout se passait bien. Un bon quartier, sans grands soucis (une voiture volée en dix ans, une autre sur cale, la leur visitée, une brûlée un poil plus loin), enfin bon trois fois rien, où les gens s’entendaient bien. Ils ont décidé de vendre leur maison, parce qu’un jour ils n’ont plus vu les tours de la Défense pour cause de pic pollution et qu’ils ont commencé à respirer du dioxyde de carbone en trop grande quantité. Ce ne fut pas une partie de plaisir. Vente à perte d’un bien qu’ils avaient acheté à bas prix. Selon plusieurs agents immobiliers, ils leur arrivaient de proposer la vente sans citer CLV, parce que d’une rue frontière entre Andrésy et CLV, le bien situé à Andrésy se vendait entre 20 et 30 % plus cher. C’est pour cela que je vous ai dit ça. Bonne chance et courage, surtout !

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#19 24/08/2018 13h01

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@Jade : un "trou" de deux ans ne peut être "caché" aussi facilement ; un recruteur cherchera vraiment à savoir ce que la personne a réalisé pendant ce temps, et essayer de le remplir par le mot magique "voyage" ne suffit largement pas.
Pour avoir un "trou" (que je ne vois, en fait, pas comme tel) de bien plus de deux ans dans mon CV, en raison de séjours à l’étranger, j’ai souvent eu à parler de/expliquer ces années en entretien : différences perçues dans les pays traversés et préférences ("Quel endroit avez vous préféré, et pourquoi ?"), compétences acquises (linguistiques, comportementales, analytiques, … ), contacts conservés, pourquoi le retour en France, …
Plein de "points" à travers lesquels un recruteur peut non seulement vérifier la véracité de vos dires (j’ai rencontré un recruteur dont la famille venait d’une petite ville Turque absolument non touristique où j’étais passé !), mais aussi estimer l’engagement personnel durant ces années, et la cohérence de votre candidature.

@M07 : Effectivement, mon conseil ne venait qu’inconsciemment du nom de la ville, sur lequel vous avez apporté mon attention. Je pense que participer aux vendanges, même dans une autre région, serait profitable sur de nombreux aspects : retrouver des horaires de travail, se rendre compte que l’on peut être encore plus mal payé que les postes que l’on refuse, s’engager dans le travail en équipe, rencontrer des personnes pouvant offrir des opportunités futurs d’emplois dans des secteurs variés ; nombre de vendangeurs que j’ai pu rencontrer n’avaient pas cette activité comme source de revenue principales, mais étaient là pour partager un moment convivial, transpirer au grand air, manger sainement et, accessoirement, picoler sans modération.

@apprentirentier : si la seule réponse que vous trouvez à mon message précédent est que je suis "dur" dans mes propos, cela est un obstacle supplémentaire dans votre recherche d’emploi.
Comme souligné par Jade, c’est votre psychologie, votre approche aux problèmes, qui constituent une barrière à l’emploi et l’épanouissement, plus qu’un "trou" (qu’est-ce que je n’aime pas cette expression !) sur votre CV.

J’ai également beaucoup de mal à m’insérer dans un monde qui est en train de collapser. Notre économie n’est pas viable. Nous sommes tous en train de couler. Il faudrait 3 planètes si l’humanité entière vivait au rythme des français. Et je serai bientôt contraint de participer à ce massacre…

Je me sens obligé de répondre à ça : vous y participer déjà. Vous pensez que 4000H de jeux vidéos en deux ans est bon pour la planète ? Que ça ne consomme pas de ressources ? Et qu’avez-vous produit de bon pour la planète pendant ces 4000H ?! N’auriez-vous pas été moins destructeur pour la planète en travaillant, en ayant une valeur ajoutée pour l’environnement ?

Dernière modification par wulfram (24/08/2018 13h14)

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#20 24/08/2018 13h38

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apprentirentier a écrit :

Après si vous voulez connaitre mon histoire, j’ai eu quelques troubles psychiatriques…

Comme je disais plus haut, ça relève de la médecine et je ne suis pas compétent pour dire ce que vous devez faire ou non. J’ai écrit en supposant que vous étiez en pleine possession de vos moyens.

Juste pour info, je connais deux personnes qui ont des problèmes similaires.
- l’un ne travaille plus et ne fait quasiment rien
- l’autre a toujours travaillé au même endroit, même dans les pires moments. Son travail constitue pour lui un véritable "point d’ancrage". Il est en train de s’en sortir plutôt pas mal, en étant traité pour son addiction.
Comme quoi l’attitude vis à vis du travail, même en étant dans une situation psychologique "difficile", est très variable d’une personne à l’autre.

J’ai également beaucoup de mal à m’insérer dans un monde qui est en train de collapser. Notre économie n’est pas viable. Nous sommes tous en train de couler. Il faudrait 3 planètes si l’humanité entière vivait au rythme des français. Et je serai bientôt contraint de participer à ce massacre…

Je pense que vous avez une vision bien trop pessimiste, qui est sans doute liée à votre dépression. Non, le monde n’est pas en train de s’effondrer. Les soixante-huitards disaient déjà que le monde était en train de s’effondrer, et ils sont allé créer des communautés à la campagne en s’apprêtant à accueillir les hordes de citadins, qui ne manqueraient pas de quitter les villes en plein effondrement.
50 ans plus tard, le monde tient toujours debout (par contre, les communautés ont presque toutes périclité depuis longtemps). Le système n’est pas en train de s’effondrer, pas plus qu’il ne s’effondrait il y a 50 ans.
Par ailleurs, sur la question de l’environnement, c’est à chacun de faire quelque chose à ce sujet. Par exemple, aller habiter près de votre futur emploi vous permettra d’y aller en vélo ou en transport en commun. Quand vous aurez votre salaire, vous "voterez" aussi avec votre portefeuille. Allez-vous accumuler des gadgets produits en Chine, ou bien vivre un peu frugalement en mangeant bio ? C’est à chacun de faire un peu des choses bien dans son coin et dans sa vie, plutôt que de dire "tout est foutu".

Je ne sais pas si vous vous rendez compte qu’il ne s’agit pas seulement de moi mais que tout un pan de notre jeunesse va mal. Croyez-moi, même mes amis qui sont parfaitement insérés sont blasés ou découragés par la situation….

So what ? Qu’est-ce qu’ils préconisent ? Il faut bien vivre de toute façon, du mieux possible, malgré tout ce qui est moche !

Je vais finir agriculteur dans le Larzac vous allez voir.

Vous pouvez essayer quand vous voulez. Comme disait wulfram,si l’agriculture vous intéresse, vous devriez être en train de faire les vendanges. Il y a le système du Woofing qui permet de travailler de façon bénévole dans l’agriculture. Je l’ai fait il y a quelques années. Il y a aussi les jardins d’insertions, où des gens un peu dans votre cas travaillent en maraîchage.

Je peux vous dire une chose : on travaille très dur et on ne gagne pas grand chose. Une des rencontres marquantes que j’ai faite : deux agriculteurs qui faisaient "tout bien" : production de porcs noirs, en plein air, en bio. Transformation par eux-mêmes, pour faire de la charcuterie qu’ils vendaient en circuit direct. Bio et de qualité (donc se vend plus cher), transformation et commercialisation par eux-mêmes (donc ils gardent la plus-value au lieu de la faire confisquer par l’industrie agro-alimentaire) : logiquement, ça doit marcher, ce sont là les recettes du succès. Eh bien, les deux bossaient 80 heures par semaine et n’arrivaient pas à se payer au SMIC (loin de là). L’un des deux envisageait de reprendre un travail salarié en temps plein, tout en continuant à bosser sur l’exploitation 30 ou 40 heures par semaine, pour améliorer un peu sa situation ; parce qu’ils en étaient arrivé au constat que leur exploitation, même vertueuse à tous points de vue, nécessitait le boulot de deux personnes (et même plus) mais ne pouvait pas rémunérer correctement deux personnes.
Le maraîchage bio est peu rentable aussi ; les jardins d’insertion, suscités, sont sans doute une bonne chose pour les gens qui y travaillent car ça les oblige à se lever le matin et à remettre un peu d’ordre dans leur vie ; mais on ne peut pas dire qu’ils apprennent un métier d’avenir : que ce soit en tant que salarié ou à son compte,il est très difficile de vivre du maraîchage bio.

Donc, vous pouvez certes aller y voir pour vous en rendre compte par vous même, mais je peux déjà vous dire : non, l’herbe n’est pas plus verte dans le champ d’à côté.

Dernière modification par Bernard2K (24/08/2018 13h47)


Ce qu'il y a de bien avec les vacances, c'est que ça donne du temps pour travailler.

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[+1]    #21 24/08/2018 13h39

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Je n’ai rien produit de bon pour la planète, je me suis replié dans mon monde.

C’est le système qui n’est pas viable: une économie basée sur la croissance et la consommation, des inégalités croissantes, l’environnement en perdition…

Je vous retourne la question: vous qui travaillez et qui êtes parfaitement intégré, qu’avez vous produit de bon pour ce monde ? Êtes-vous agriculteur, policer, pompier, enseignant, médecin ? Ou alors défendez-vous les intérêts obscurs d’une entreprise dont le seul but avoué est de faire de l’argent ?

Pensez-vous que votre mode de vie est viable ? Pensez-vous que vous faites progresser le monde vers un "meilleur" ?

Vers quoi se dirige-t-on à votre avis ? Ne pensez-vous pas que nous sommes au bord du gouffre ?

Après, je suis conscient que ce ne sont pas des excuses pour ne rien faire. Mais, de mon point de vue, l’avenir n’est pas reluisant: famines à venir, déplacements massifs de populations, guerres, monté des extrémistes. Avez-vous lu les rapports du GIEC ?

Dernière modification par apprentirentier (24/08/2018 13h47)

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#22 24/08/2018 13h46

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apprentirentier traverse/a traversé une grave dépression. Pour un dépressif profond, les conseils du genre "secouez-vous" ont autant d’effet les exhortations à marcher destinées à un hémiplégique.

Évidemment, cela ne signifie pas qu’il ne faille rien faire, d’autant qu’apparemment, une vraie prise de conscience a commencé, mais le traitement relève d’abord de la psychiatrie; la première chose à faire selon moi pour @apprentirentier est de suivre les préconisations:
1° de sa psychiatre;
2° de ses proches qui le connaissent bien et qui n’ont pas perdu le contact avec lui;

xx° des gens intervenant sur un forum d’investissement (un forum regroupant des gens ayant traversé les mêmes difficultés serait peut-être plus profitable).

D’un autre côté, la situation devient préoccupante et je me permets donc à mon tour de faire ce que je viens de considérer avec scepticisme en vous donnant mon avis; primum non nocere: vous n’êtes visiblement pas encore assez "bien" pour vous lancer dans une démarche aussi angoissante que l’achat d’un appartement; par ailleurs, dans le cadre d’un crédit, le coût de l’assurance risque d’être prohibitif d’après vos antécédents de santé.

Il serait évidemment approprié de trouver un emploi pour des raisons financières mais aussi pour échapper à la spirale de la rumination et des pensées morbides. Évidemment, peut-être pas dans le droit des affaires eu égard aux difficultés dont vous faites part (mais je ne suis pas spécialiste). Peut-être un travail un peu répétitif mais rassurant, au moins dans un premier temps (distribution de prospectus ?). Éventuellement, ne pourriez-vous reprendre contact avec un de vos anciens employeurs, dont vous dites qu’ils n’ont eu qu’à se louer de vos services ?

Mais il est difficile d’en dire plus sans savoir dans quelle mesure votre état et le traitement associé affectent vos capacités intellectuelles et physiques (certains anti-dépresseurs peuvent avoir des effets secondaires).

Sans faire de la psychologie de comptoir, la mise en avant du péril d’effondrement n’est-elle pas une manière de rationaliser votre inaction ?

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#23 24/08/2018 13h50

Banni
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Ce genre de pensées, on peut les avoir à toutes les époques, pas utiles de remonter à la nuit des temps où l’homme ou son grand ancêtre n’était le maître de l’univers.

Je pense que l’avenir est à bâtir, que nous avons désormais toutes les informations qui nous disent ce qu’il est préférable de faire (alors que nos parents ne les avaient pas ou pas aussi précisément) et que par conséquent l’homme d’aujourd’hui a les moyens d’oeuvrer pour sauver son monde.

Le bouteille est toujours à moitié pleine ou à moitié vide, selon les individus, et ressasser des pensées qui vous font vider la bouteille à moitié vide…

Là encore, pas de morale de ma part. Je trouve d’ailleurs l’autre discours bien trop dur (encore que clair).

On a besoin de tout le monde, ça va prendre du temps, la planète n’est pas morte bien loin de là et les forces d’argent, comme aiment à les dépeindre les tenants d’un changement radical, peuvent tout aussi bien devenir ou redevenir des forces vives et positives, pour la planète notamment.

So, change your bottle or don’t drink no more -wink

Dernière modification par Lolaclark78 (24/08/2018 13h52)

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#24 24/08/2018 13h54

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Bonjour Apprentirentier,

Quelques réflexions :

1) Comme d’autres vous l’ont dit ici, il me semble préférable dans votre situation de donner la priorité à la recherche d’emploi plutôt qu’à l’acquisition d’un bien immobilier. Il me paraîtrait risqué d’acheter dans une zone que vous connaissez peu, où vous n’aurez pas forcément d’opportunités professionnelles et qui vous éloignerait peut-être de vos amis. Un projet d’acquisition immobilière me semble nécessiter une stabilité sur ces aspects, que vous n’avez pas encore aujourd’hui. Par ailleurs, "s’exiler" dans un endroit où on ne se plaît pas peut conduire à un certain mal-être (même s’il est évident que dans votre situation, il faudra aussi faire des concessions sur ce plan). Pour le moment, à votre place, je privilégierais donc la location.

2) Le "trou" dans le CV n’est un problème que si vous êtes exigeant sur l’emploi recherché. Ce sera beaucoup moins le cas si vous êtes flexible sur les pistes d’emplois, même si vous pouvez les trouver intellectuellement peu stimulants. D’après ce que je comprends de vos messages, la priorité me semble de trouver une certaine stabilité, et un emploi (même si ce n’est pas le job de vos rêves) peut y contribuer beaucoup : cela facilitera votre recherche de location, vous serez entouré de collègues, etc.

3) Toujours dans cette perspective de trouver une certaine stabilité et de s’intégrer, en parallèle de la recherche d’emploi (prioritaire), je vous conseille de vous intéresser au bénévolat (selon vos goûts et compétences) : je l’ai fait dans les périodes les plus compliquées de ma vie, et ça m’a beaucoup aidé sur tous les plans. Le Secours Populaire, le Secours Catholique, par exemple, proposent de nombreuses activités à leurs bénévoles : soutien scolaire, atelier informatique, cantine solidaire, etc. (dans la région parisienne, la demande est énorme). Parmi les avantages :
(a) ça vous permet de vous intégrer, de rencontrer des personnes sympathiques ;
(b) après chaque session de bénévolat on se sent bien (car utile à autrui) ;
(c) certaines activités sont stimulantes intellectuellement (soutien scolaire niveau Terminale, par exemple… j’avais oublié que le programme était aussi vaste…), et la transmission pédagogique (même, voire surtout, dans les petites classes) est un challenge intellectuel ;
(d) ça fait une ligne de plus sur le CV, qui peut un peu combler les "trous" et vous rendra sympathique auprès de certains employeurs ;
(e) ça peut déboucher sur des opportunités professionnelles : un exemple parmi d’autres, il y a une énorme demande de soutien scolaire dans la région parisienne (beaucoup de parents immigrés ne peuvent pas aider leurs enfants pour des raisons linguistiques mais veulent qu’ils réussissent). La suggestion d’Amoilyon me semble excellente, et je crois que les tarifs à Paris dépassent maintenant largement les 18€ par heure. Vous avez une bonne formation, c’est un immense atout !

4) Dans la vie on a heureusement droit à plusieurs chances. Les "accidents de la vie", comme ceux que vous avez traversés, touchent beaucoup de gens, d’une manière ou d’une autre. Quand on est dans une spirale négative, on a parfois l’impression qu’il n’y a qu’une seule voie, et qu’on ne peut pas en sortir. Mais des opportunités, des façons d’être heureux et de réussir, il y en a des centaines, des milliers ! Je vous conseille donc d’être flexible, ouvert aux opportunités, notamment dans la recherche d’emplois, et d’éliminer vos préjugés pessimistes. Vous pouvez même le voir comme un challenge intellectuel : engagez-vous sur un emploi donné, même s’il ne vous paraît pas idéal, et voyez ce que ça donne : dans le pire des cas, vous le quitterez, mais cela contribuera quand même à votre expérience, à votre apprentissage (et bien sûr vous aurez été payé, dans cette période). Il n’y a pas d’emploi honteux : ils sont tous utiles, et même ils sont nobles quand ils permettent de nourrir une famille. Je pense qu’il vous faut peut-être avoir un peu plus de bienveillance pour les travailleurs mais aussi pour vous-même, et surtout beaucoup plus d’optimisme !

5) Le Larzac est une région magnifique, il y a de la place pour tout le monde, et la générosité y est bien enracinée (les vieux hippies qui y vendent du fromage de chèvre n’ayant que perpétué le "plat du pauvre" des paysans d’antan). On s’y ressource et on y apprend la contemplation et le lien avec la nature. Et on peut y être (quasi) rentier avec un patrimoine très modeste. Donc le Larzac est bien une possibilité pour vous d’être heureux - juste une parmi des milliers qu’il vous revient de découvrir et d’essayer ;-)

Dernière modification par Scipion8 (24/08/2018 13h55)

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[+1]    #25 24/08/2018 13h59

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apprentirentier a écrit :

C’est le système qui n’est pas viable: une économie basée sur la croissance et la consommation, des inégalités croissantes, l’environnement en perdition…

Et nous sommes de plus en plus nombreux. (encore de la croissance !)
L’environnement, par contre, se porte très bien. C’est l’humanité qui à un problème avec l’environnement, pas le contraire.

Je vous retourne la question: vous qui travaillez et qui êtes parfaitement intégré, qu’avez vous produit de bon pour ce monde ? Êtes-vous agriculteur, policer, pompier, enseignant, médecin ? Ou alors défendez-vous les intérêts obscurs d’une entreprise dont le seul but avoué est de faire de l’argent ?

Je passe sur les stéréotypes de métiers "vertueux", mais pour répondre à votre première question je peux vous donner un exemple : il y a deux semaines, j’ai appris à une amie d’environs votre âge à faire du vélo. Jusque là, elle n’avait essayé qu’une fois dans sa vie, avec pour seul succès un nombre incalculable de bleus !

Pensez-vous que votre mode de vie est viable ? Pensez-vous que vous faites progresser le monde vers un "meilleur" ?

Je suis destiné à mourir, et ne peut donc me prononcer sur la "viabilité" (on dirait qu’on parle d’une machine !) de mon mode de vie, il est par contre évident que "mon monde" a été améliorée par la joie de mon amie, suite à son succès laborieux, qui s’est directement propagé à moi, et ne manquera pas de se propager aux personnes qu’elle rencontrera par la suite.

Vers quoi se dirige-t-on à votre avis ? Ne pensez-vous pas que nous sommes au bord du gouffre ?

Mon regard est actuellement dirigé vers mon écran qui, bien qu’au bord de la table, est fort éloigné de tous gouffres ! Ayant le vertige, j’évite au mieux ce genre de situations.

Après, je suis conscient que ce ne sont pas des excuses pour ne rien faire. Mais, de mon point de vue, l’avenir n’est pas reluisant: famines à venir, déplacements massifs de populations, guerres, monté des extrémistes. Avez-vous lu les rapports du GIEC ?

J’ai l’impression que vous avez l’impression que j’ai l’impression que tout va bien autour de moi, ou ailleurs. Ce n’est pas le cas. J’évite par contre de me cacher vers derrière de fausses excuses pour ne rien faire. (ie : ne pas travailler car ce serait participer à la destruction du monde !)

Dernière modification par wulfram (24/08/2018 14h11)

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