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#76 09/04/2018 10h58

Membre (2018)
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Bonjour,

Je suis nouveau sur ce forum que je découvre en fait après la lecture du livre de Fructis que j’ai trouvé via Amazon.

Je suis freelance depuis 1 an (TNS / EURL), et je commence seulement a bien gagner ma vie et épargner. Je n’ai pour l’instant rien en place à part un PEA, car je n’avais pas beaucoup d’épargne et j’étais trop occupé avec ma startup.

Je me pose donc la question: comment adapter cette stratégie à mon cas, sachant que j’ai (je crois) la possibilité d’investir via mon entreprise (avant IS/cotisations sociales/IR? donc levier presque x2) et qu’il existe en plus certains dispositifs (contrat Madelin…)

Je n’ai pas encore lu toutes les pages de ce topic donc n’hésitez pas a me dire si le sujet a deja été abordé.

J’ai fait un post de présentation ici avec plus de détails sur ma situation et mes questions: Info - Forums des investisseurs heureux

Avez vous des conseils à me donner?

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#77 09/04/2018 12h54

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HerQuLe a écrit :

j’ai (je crois) la possibilité d’investir via mon entreprise (avant IS/cotisations sociales/IR? donc levier presque x2)

C’est un peu une fausse impression : vous pourrez certes investir une somme environ 2 fois plus élevée …. mais le jour où vous récupérerez les fonds, vous constaterez que l’IS/cotisations/IR vous prend à ce moment environ la moitié des bénéfices dégagés ainsi.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#78 09/04/2018 19h03

Membre (2018)
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Si par ex j’ai 10k avant IS, ce qui me donnerait 5k en pouvoir d’achat net apres IR en cas de rémunération.

Investis a 5% pendant 10 ans via la boite:
- Somme finale avec interets composés: 16k
- IS: 2.5k (? a voir si le calcul est bon)
- Apres IS: 13.5k
- Rémunération: 9.5k
- Cotisations sociales: 3.5k
- IR: 3k
- Final: 6.5k
(avec beaucoup d’arrondis)

Investis a 5% pendant 10 ans en perso:
- Somme finale avec interets composés: 8k
- Plus value: 3k
- Imposition sur les gains… il doit rester plus ou moins 7k au final selon la fiscalité j’imagine

Bon en effet, j’ai peut être pas tout bien calculé, mais c’est vrai que a première vue mon idée n’a pas l’air si géniale que ça… Vous confirmez a la louche ces calculs?

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#79 10/04/2018 05h54

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INTJ

Aussi, les capitaux sont difficiles à débloquer, les fonds proposés sous-performent quasiment toujours (sic) et les cascades de frais de gestion et d’administration sont impressionnantes lorsqu’on les met bout à bout. Personnellement, j’avais fait un PEE avec abondement maxi (x3 il me semble), une fois tout déduit j’ai récupéré des cacahuètes. J’aurais eu bien mieux en distribuant (même avec TMI élevé et IS à 33%) et en achetant un ETF capitalisant dans une AV ou sur un bête CTO. Le vrai gagnant, c’est le banquier.

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#80 12/04/2018 23h02

Membre (2011)
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HerQuLe a écrit :

- Somme finale avec interets composés: 16k
- IS: 2.5k (? a voir si le calcul est bon)

Vous ne paierez d’IS que sur les bénéfices de l’opération, pas sur la somme totale récupérée, soit un peu moins de 1k€ dans votre exemple.
Donc finalement votre idée se défend.

Dernière modification par Ben7 (12/04/2018 23h04)

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#81 24/04/2018 15h35

Membre (2016)
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Bonjour à tous,
Ma situation est la suivante :
Je suis gérant majoritaire (99,99% des parts sociales) de SARL, disposant de :
- Capital de 50 K€ (apports en numéraire & apports en nature)
- compte courant d’associés (CCA) à 120 K€
=> (50K+120K = 170K * 10% => 17 K€ de dividendes versés non soumis à charges sociales des travailleurs non-salariés (TNS))
- Trésorerie globale : 230 K€ dont 100 K€ de CAT qui ne rapportent guère et 50 K€ de parts sociales de ma banque

Je me questionne sur :
1/ L’opportunité de conserver un montant de compte courant d’associés (CCA) aussi élevé.
Ce CCA élevé me permet d’éviter les charges sociales sur dividendes (estimées à +/- 40%), mais en même temps m’empêche de sortir la somme pour investir à titre personnel comme bon me semble.
J’ai essayé de poser quelques chiffres, mais j’avoue avoir quelques doutes sur mes calculs:
* Le CCA (sans aucune convention de compte courant) est aujourd’hui rémunéré dans la limite d’un taux de référence (CGI art. 39-I-3°), qui est en 2018 d’environ 1,65% brut, et tend a priori à baisser d’année en année.
Donc 120K*1,65% =1980€ d’intérets bruts, sur lesquels j’appliquerai le PFU (30%), soit 1980*0,7 = 1386€ d’intérêts nets nets.
* La non cotisation aux charges sociales sur dividendes (~40%) est estimée à (120K*10%)*40% = 4800€
donc chaque année, en conservant 120K€ en CCA, le "gain" (dont la non cotisation sur charges sociales) est de 1386+4800 = 6186€ (soit 5,15% des 120K).

Mes calculs vous semblent-ils cohérent ? si oui, l’opportunité de garder un montant élevé de CCA me semble justifiée, d’autant que le volet ’placement de trésorerie’ pour ma SARL en exploitant ce CCA n’est pas optimisé.

2/ Pour le placement de ma trésorerie sur des supports d’investissement divers (mobilier/immobilier), je dois modifier l’objet social de la société.
Mon expert comptable me préconise de rajouter en complément de mon objet social actuel un objet de type "Achat/vente de placements mobiliers et placements immobiliers". Qu’en pensez-vous? N’est-ce pas trop générique?
Ce sera (en tout cas dans un premier temps) un objet social secondaire, mais j’avoue ne pas savoir comment faire pour distinguer principal/secondaire. Des avis?

3/ Un CGPI me conseillait également (si mon ambition est de diminuer drastiquement mes activités pro) de transformer ma SARL en SASU.
Je n’ai pas aujourd’hui fait ce choix, mais j’ai pour principe de ne jamais dire ’jamais’  ;-)…

Un de mes blocages actuels sur le placement (potentiellement du Moyen/long terme) de la trésorerie de ma SARL est que je ne sais pas ce qu’il advient des placements mobiliers/immobiliers, lorsqu’on doit transformer la forme juridique de la société. Est-ce un acte d’Achat/revente (impliquant donc des frais sur ces transactions), ou un simple ’transfert’ de fonds (donc sans frais particuliers liés à ces fonds)?
Ce qui me mets notamment le doute (mais ici, Stéphane évoque l’objet social….):

Stéphane dans [url=https://www.investisseurs-heureux.fr/p226408#p226408 a écrit :

Aspects](2/2) Devenir rentier avec son EURL (ou autre) : utiliser la trésorerie comme rente ?[/url] juridiques : une modification de l’objet social de la société est nécessaire. Cela ne présente pas d’inconvénient au plan fiscal si votre société est déjà entièrement liquide. A défaut, une telle modification de l’objet à pour conséquence de rendre imposable l’ensemble des plus-values latentes de tous les éléments d’actifs, ainsi que tous les profits latents et bénéfices en sursis d’imposition.

CGI article 221,2 et 221 bis

Pour les courageux qui sont allés jusqu’au bout de cette lecture, félicitations et j’espère lire bientôt vos avis éclairés.


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[+2]    #82 24/04/2018 16h27

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Dav26 a écrit :

2/ Pour le placement de ma trésorerie sur des supports d’investissement divers (mobilier/immobilier), je dois modifier l’objet social de la société.

Si vous faites ça directement dans la SARL, quatre points :
- Si vous souhaitez appréhender les gains à titre personnel, ça passera par la case cotisations sociales  (via dividendes soumis aux cotisations sociales si vous êtes au taquet des 10%),
- Ça pourrait gêner une éventuelle vente (future) ou reprise de votre société,
- Tous ces placements resteront la propriété de la SARL, pas la vôtre (donc fiscalité de sortie importante),
- En principe (d’autres plus calés que moi pourrons élaborer sur ce point), vous n’allez avoir accès qu’à un ensemble limité de de supports financiers. Une plus large palette serait disponible dans le cadre d’une holding patrimoniale (contrats de capitalisation par ex.).

Dans une optique patrimoniale (si c’est votre objectif), avez-vous envisagé de créer une société holding à laquelle vous apporteriez les parts de votre SARL (en report d’imposition)? Puis la SARL remonterait des dividendes tous les ans (régime mère-fille par ex.) pour venir ’nourrir’ un PTF mobilier et/ou autres investissements . Juste une option/idée, à regarder si votre objectif est patrimonial (long terme).

Dav26 a écrit :

3/ Un CGPI me conseillait également (si mon ambition est de diminuer drastiquement mes activités pro) de transformer ma SARL en SASU.
Je n’ai pas aujourd’hui fait ce choix, mais j’ai pour principe de ne jamais dire ’jamais’  ;-)…

Pour ma part (situation similaire à la vôtre), je m’y suis toujours refusé. Par principe d’abord (TNS est un choix de vie pour moi - mais ça, c’est très personnel) et aussi tout bêtement parce que dans ma situation personnelle, les coûts supplémentaires (en particulier cotisations sociales et coût commissaire aux comptes) ’effaceraient’ les gains fiscaux d’une sortie en dividendes. Mais ce calcul doit être fait au cas par cas (nb de parts, TMI, envie ou pas de cotiser à la retraite TNS etc.).

Sans compter que ça chatouille depuis longtemps le législateur de faire passer les mandataires sociaux de SAS au même régime que les gérants majoritaires de SARL (cotisations sur dividendes). Le risque est donc une évolution de la réglementation et finalement de se retrouver avec une structure plus onéreuse qu’une SARL mais avec les mêmes règles sur les dividendes…!

Dernière modification par carignan99 (24/04/2018 16h56)

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#83 24/04/2018 17h19

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Je comprends parfaitement votre situation.
Étant aussi gérant de SARL avec une "belle" trésorerie (360K€ pour 500k€ de CA) avec une partie en CAT et une partie en compte courant qui ne rapporte pas grand chose.

Nos pistes:
- nous avons constamment augmenté nos capital social ( aujourd’hui proche des 200k€) pour augmenter cette tranche de 10% exonéré. De plus cela donne plus confiance à nos partenaire, il est vrais qu’il est plus agréable pour un partenaire étranger et même local de travailler avec une SARL avec un capital social correct plutôt qu’avec une SARL à 1€.
- nous négocions sur la plupart des factures des escomptes fournisseurs plus important pour paiement comptant (suivant 4% sous 10jours), dit autrement, nous sommes finalement notre propre banque, cet escompte nous rapporte annuellement entre 4K et 6K.

Après je pense qu’il n’y a pas de formule miracle…bien malheureusement, nous sommes trop petit pour créer une forme de Holding (trop de frais, et d’incertitude sur la pérennité des rentré d’argent)…


c’est quand la mer se retire que l’on voit ceux qui se baignent nus…

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#84 24/04/2018 17h20

Membre (2016)
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* J’ai bien conscience que ’ces placements resteront la propriété de la SARL’, mais force est de constater (pour le bien de la SARL) que vus les montants, j’ai du mal à me dire que ça ne rapporte rien (ou presque).
Le placement de la trésorerie de la SARL (y compris le montant de CCA placé) serait un CA nécessaire pour me verser une rémunération (et/ou des dividendes), dans le cas où mes autres activités professionnelles venaient à s’estomper (si rémunération, me permettant d’avoir une protection sociale et conserver mes droits à retraite).
* Je n’ai pas creusé l’option de holding patrimonial, mais j’ai cru lire que si la holding n’avait qu’un dessein de limitation de fiscalité, alors on pouvait être sur la "liste rouge" des contrôleurs des impôts. Je souhaite éviter cela…
Je ne vois pas encore ce que ça m’apporte (notamment la récupération à titre perso de revenus sur la holding), mais je dois creuser, en faisant attention aux coûts additionnels qu’une nouvelle structure engendrerait.
Si d’autres ont des retours d’expérience ou des conseils à donner sur ce sujet (soit sur ce fil, soit sur le fil dédié aux holdings patrimoniales), cela intéressera sans doute la communauté.


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[+1]    #85 24/04/2018 17h29

Membre (2017)
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Bonjour

1) personnellement je garderais aussi le CCA si vous n’avez pas besoin d’argent perso grâce à la possibilité de se verser les dividendes sans charges sociales. Mais aussi parce que la fiscalité de sarl à l’is et plus légère que celle perso à l’ir.
La solution est donc d’optimiser cette trésorerie en la capitalisant au sein de la sarl.
-Usufruit SCPI
-Compte titre personne morale avec des fonds certes pas garanti mais peu volatile comme H2o adagio ou autres en espérant un rendement de 3/4% annualisé.
-contrat capitalisation fonds euros aussi si on veut plus de garanti en capital (mais cela est différent du contrat capitalisation perso , il y  des pénalités si sortie avant 4 ans donc horizon un peu plus long)

C’est ce que j’applique à titre perso.

2) je n’avais pas changé l’objet pour ma part mais mon objet social était vaste au départ.

3) idem on m’avait aussi orienté vers le changement SARL SAS mais j’avais pas vu de gros avantages dans mon cas et surtout l’incertitude Macron, du changement RSI,…

Dernière modification par Bike69 (24/04/2018 17h33)

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#86 24/04/2018 17h38

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@Gilles6688:
"- nous avons constamment augmenté nos capital social ( aujourd’hui proche des 200k€) pour augmenter cette tranche de 10% exonéré."
=> l’option de mettre des fonds en CCA dans cette même optique me semble plus flexible, plutôt qu’une augmentation du capital. Je parle en tout cas dans le cas de ma structure qui n’a pas un CA à la hauteur du votre.
"- nous négocions sur la plupart des factures des escomptes fournisseurs plus important pour paiement comptant"
=> pas applicable à ma SARL qui n’a quasi pas de fournisseur…
"nous sommes trop petit pour créer une forme de Holding (trop de frais, et d’incertitude sur la pérennité des rentré d’argent)…"
=> avez-vous chiffré le coût d’une constitution de holding?

Autre question: n’avez-vous pas dans l’idée également d’investir votre trésorerie sur des placements plus rémunérateurs?

@Bike69:
C’est justement du fait des incertitudes qui règnent malheureusement dans notre beau pays que je souhaite m’assurer de ce qu’il advient des placements mobiliers/immobiliers, lorsqu’on doit transformer la forme juridique de la société (mon point 3/).
Puis-je vous demander l’objet social de votre SARL? y a t’il une notion d’objet principal/secondaire?

Dernière modification par Dav26 (24/04/2018 17h50)


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#87 24/04/2018 17h52

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Dav26 a écrit :

@Bike69:
Puis-je vous demander votre objet social? y a t’il une notion d’objet principal/secondaire?

L’objet termine par " et plus généralement toutes opérations industrielles, commerciales, financières compatibles avec cet objet , s’y rapportent et contribuent à sa réalisation"

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#88 24/04/2018 17h54

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Dav26 a écrit :

* Je n’ai pas creusé l’option de holding patrimonial, mais j’ai cru lire que si la holding n’avait qu’un dessein de limitation de fiscalité, alors on pouvait être sur la "liste rouge" des contrôleurs des impôts. Je souhaite éviter cela…

Oui, j’ai moi même ’commis’ quelques billets là dessus, sur ce forum.
Pour ma part, mes objectifs sont clairs : restructuration de mon patrimoine (permet de réinvestir dans d’autres activités, dont de l’achat d’immobilier professionnel via une SCI qui sera sous la holding) + motif économique, en permettant justement de ’placer’ la trésorerie de la société, ce qui est très difficile dans le cadre d’une SARL d’exploitation (ce n’est pas son objet + très limitatif en termes de supports possibles).

Bref, des motifs légitimes et qui vont conduire à des réinvestissements.
Et le montage ne permet pas d’éluder l’impôt puisque une PV imposable est constatée au moment de l’apport à la holding (imposable, en report) et un jour ou l’autre, cette dernière distribuera des dividendes, qui passeront par la case PS/IR ou PFU.

Dav26 a écrit :

Je ne vois pas encore ce que ça m’apporte (notamment la récupération à titre perso de revenus sur la holding), mais je dois creuser, en faisant attention aux coûts additionnels qu’une nouvelle structure engendrerait.

Juste pour être clair et au préalable : mes commentaires n’étaient en aucun cas une incitation à monter une holding ou autre (je ne suis pas CGP ni n’ai une vue d’ensemble de votre situation … ni l’expertise pour me prononcer dessus) - juste une piste à creuser.

En faisant remonter votre trésorerie (via distribution de dividendes) vers une structure ad hoc (par ex. : une SC à l’IS), vous n’avez plus le problème du seuil limitatif de 10% pour vous verser des dividendes. Ça ouvre par ailleurs plus de perspectives en termes de supports financiers (PTF mobiliers) ou immobiliers, très limités dans le cadre d’une SARL d’exploitation.

Et effectivement il faut faire gaffe aux coûts. Pour ma part, je fait ce type de montage début mai. Je n’ai pas les coûts finaux mais à la louche :
- Frais de constitution = de l’ordre de 4-500€
- Comptable = de l’ordre de 1200€ p/an (il y aura la sarl + une sci en dessous)
- Avocat (rédaction des statuts, formalités) = de l’ordre de 2-3k€ (difficile à isoler de façon claire - il y en a pour plus mais ça comprend pas mal d’autres choses dont résolution d’un truc un peu boueux sur mon régime mat. + constitution d’une SCI + conseils juridiques sur d’autres points).

La façon dont je le vois : me constituer une sorte de mini-fonds de pension privé. Au sein d’une enveloppe adaptée et capitalisante, dont je ne paierai la fiscalité que plus tard, à mon rythme et selon mes besoins.

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#89 24/04/2018 18h20

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Dav26, au moins une partie des cotisations sociales vous générera des droits qui ont une valeur (dont vous n’avez tenu aucun compte dans vos calculs), à savoir les cotisations retraite (de base et complémentaire). Ceci fait serieusement diminuer les 5.15% évoqués…


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#90 25/04/2018 09h44

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J’ai tenté d’estimer la valeur des droits sur les cotisations retraite (de base et complémentaire) dans le cas où mon CCA était faible et donc que les dividendes (ou rémunération) versés étaient largement soumis à ces cotisations.
Dans un contexte de SARL, en reprenant les dividendes moyens que la SARL me verse ces dernières années (et donc que je considère pour mes calculs soumis à cotisations sociales) et mon niveau moyen de rémunération, je constate que l’impact est moindre sur le nombre de points de régime de base obtenu, et j’estime la valeur des points supplémentaires acquis au régime complémentaire à 290€ brut / an (donc chaque année de retraite, ~290€ brut obtenu).
@ GBL: Je ne sais pas trop comment "exploiter" cette valeur vis à vis de mon calcul initial; si vous avez une idée, je suis preneur.
Cordialement.

Dernière modification par Dav26 (25/04/2018 12h44)


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[+1]    #91 25/04/2018 09h58

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=> avez-vous chiffré le coût d’une constitution de holding?

Nous avions commencé a chiffrer ce montage, mais bien trop compliqué et surtout trop lourd à gérer pour notre petite structure.
Je pense que annuellement cela peut couter environ 4000€ (Bilan Holding+commissaire au compte) et surtout il ne faut pas oublier que la holding doit être "animatrice" donc essayer de constamment investir. Ce n’est pas que les frais qui nous on stoppé dans notre démarche, mais plutôt la lourdeur administrative, de plus étant actionnaire à 50/50 avec une autre personne de ma famille, nous aurions du créer 2 holdings…

Autre question: n’avez-vous pas dans l’idée également d’investir votre trésorerie sur des placements plus rémunérateurs?

Nous avons toujours eu cette gestion pour avoir une grande flexibilité d’achat et une rapidité pour pouvoir faire des "couts", nous sommes en B2B, donc faisant beaucoup d’achat/revente, nous avons beaucoup de mouvement de trésorerie, et puis rien ne rémunère mieux que le travail!wink


c’est quand la mer se retire que l’on voit ceux qui se baignent nus…

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#92 15/06/2018 22h21

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Bonjour,

Est-il possible pour une société d’acquérir de l’usufruit de parts de SCPI (à crédit) si l’objet de ladite société ne mentionne rien d’autre que l’activité pure et simple de la société ?

Merci.

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#93 16/06/2018 17h20

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Pour moi : "à crédit" = non
Mais vous pouvez le faire avec votre trésorerie excédentaire, c’est alors considéré comme un acte de gestion "normal".


Mes portefeuilles : SCPI en usufruit, crowdlending

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#94 06/10/2018 20h35

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Bonjour à tous,

Lors de la clôture de la société, comment cela se passe pour les actions et SCPI (pleine propriété) achetées ?
    - Faut il les revendre pour transférer les liquidités de la société vers le compte personnel via un dividende (/ boni de liquidation) ?
    - Y a-t-il un moyen de transférer les titres/SCPI directement de la société vers le particulier, moyennant impôt évidemment ?

Parce que si le statut de société permet d’investir l’excès de trésorerie dans des actions tout en évitant de payer un maximum d’impôt, se pose la question de la fin de la structure ? Et ce n’est que vaguement évoqué dans cette file.

Par exemple, dans la société nous disposons d’un excès de liquidité, donc pour cela on l’investit dans une action X (plusieurs dans la réalités, mais là c’est pour l’exemple), cette action X perd 50% de sa valeur au moment de la clôture (clôture pour X raison). Finalement, on a raté notre coup si on doit revendre l’action si la société ne doit être constituée que de liquidité/trésorerie pour la clôture.

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#95 14/11/2018 22h22

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Les points de Jeff33 m’intéressent également.

Bike69 a écrit :

Bonjour

1) personnellement je garderais aussi le CCA si vous n’avez pas besoin d’argent perso grâce à la possibilité de se verser les dividendes sans charges sociales. Mais aussi parce que la fiscalité de sarl à l’is et plus légère que celle perso à l’ir.
La solution est donc d’optimiser cette trésorerie en la capitalisant au sein de la sarl.
-Usufruit SCPI
-Compte titre personne morale avec des fonds certes pas garanti mais peu volatile comme H2o adagio ou autres en espérant un rendement de 3/4% annualisé.
-contrat capitalisation fonds euros aussi si on veut plus de garanti en capital (mais cela est différent du contrat capitalisation perso , il y  des pénalités si sortie avant 4 ans donc horizon un peu plus long)

C’est ce que j’applique à titre perso.

2) je n’avais pas changé l’objet pour ma part mais mon objet social était vaste au départ.

Je me remets sur ce sujet pour ma SARL.

Mon objet social est également large (d’ailleurs assez proche de celui de Bike69). Il termine par " … et plus généralement, toutes opérations commerciales, industrielles, financières, mobilières ou immobilières, se rattachant directement ou indirectement à l’objet spécifié ci-dessus ou à tout autre objet similaire ou annexe."
Donc ma société me semble également éligible en l’état aux placements cités plus haut.

Questions à Bike69 (ou autres contributeurs si expérience en la matière): auprès de quels organismes avez-vous ouvert ces contrats (compte titres et contrat de capitalisation) si vous les jugez de qualité, et les fonds euros sur contrat de capitalisation pro sont-ils aussi (peu mais mieux que les CAT par ex. en ce moment) que les fonds euros sur Ass. Vie par ex. ?

Dernière modification par Dav26 (14/11/2018 22h25)


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[+1]    #96 15/11/2018 07h20

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Bonjour

-Compte titre personne morale chez Fortuneo.
Tout est accessible en ligne, pas de droit de garde , un ensemble de fonds assez prudent à 0% de frais d’entrée  comme h2o adagio (durée recommandée 1 à 2 ans) mais aussi de très nombreux fonds connus comme Sextant Grand Large, M&G optimal income…..
Capital non garanti mais ça peut booster la trésorerie.

-Contrat capitalisation, j’en avais ouvert un chez un CGP , les taux sont identiques à ceux perso , il y a juste cette pénalité de sortir avant 4 ans.
Mais j’imagine qu’on doit pouvoir trouver un contrat capitalisation personne morale en ligne ?

-Usufruit SCPI , là aussi CGP en fonction des disponibilités

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#97 02/12/2018 22h00

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Concernant l’usufruit SCPI, vous aviez pris la nue prop à titre perso ?

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#98 21/12/2018 22h35

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dfranck a écrit :

Concernant l’usufruit SCPI, vous aviez pris la nue prop à titre perso ?

Certaines oui et d’autres non

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#99 23/12/2018 12h14

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dfranck a écrit :

Concernant l’usufruit SCPI, vous aviez pris la nue prop à titre perso ?

Deux CGPI m’ont recommandé de ne pas démembrer la même SCPI entre l’entreprise d’exploitation (usufruit) et le dirigeant (NP) pour éviter tout risque de requalification d’ABS.

En revanche, si la société d’exploitation achète l’usufruit d’une SCPI A, et que le dirigeant achète la NP d’une SCPI B, aucun risque de requalification.


Mes portefeuilles : SCPI en usufruit, crowdlending

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Favoris 1    #100 23/12/2018 14h25

Banni
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Ce n’est pas tant sur le risque de requalification d’ABS mais plus sur un intérêt comptable et fiscal.
Acheter l’US et la NP revient en fait à acheter directement la PP…

Un montage efficient à privilégier  pour l’utilisation du cash d’une société d’exploitation est notamment pour des TMI >30% et en phase de constitution de patrimoine et sécurisation de la transmission.
Pour avoir fait ce montage avec un Expert comptable , CGPI j’en suis très satisfait :

Création d’un SCI à l’IS ou même SCP à l’IS
Apport en compte courant du cash de la société d’exploitation
Achat d’usufruit de SCPI en cash sur 5 ou 10 ans
Achat de SCPI en pleine propriété à crédit dont l’annuité est payée par le cash-flows dégagé par la SCPI en US

Après extinction de l’US, le cashflow devient négatif et il faut apporter du compte courant pour équilibrer ou encore mieux, reacheter de l’US en cash avec le compte courant.
Ce placement est une machine à cash, le TRI est monstrueux mais l’ingénierie est complexe au vue des paramètres et.demande vraiment un expert.

Pour l’utilisation du cash de la société d’exploitation on peut aussi diversifier en :

- rémunérant le compte courant avec le taux légal pour éviter une réintégration fiscale et payer de l’IS dessus
- investissant au travers d’un CTO entreprise
- investissant en produits structurés surtout maintenant en phase de repli boursier
- achetant des œuvres d’art d’artistes vivants et en les amortissant comptablement : il faut les exposer dans l’entreprise

- utiliser la poche de PERP pour placer et défiscaliser

Dernière modification par Noyl (23/12/2018 14h26)

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