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#51 29/03/2018 16h45

Membre (2018)
Réputation :   0  

Au-delà des considérations de Nietzsche ou des réflexions sur le bonheur, il y a un autre facteur très simple : on voit ce qu’on a, on sait qu’on a pu l’atteindre, et on se dit "mais si j’ai réussi ça, je peux faire un pas de plus"… et on se retrouve à faire beaucoup de pas en plus! Il est très courant de pouvoir se dire qu’avec un petit effort supplémentaire on peut avoir mieux, alors autant le faire, non?

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#52 29/03/2018 17h04

Membre (2011)
Top 20 SIIC/REIT
Réputation :   238  

ENTP

Je résonnerais plutôt inversement.

Imaginons qu’on perdrait se trait de caractère, alors tout le monde se contenterait de peu, du minimum, voir à force moins que le minimum vital et on mourrait au moindre changement ou augmentation subite de nos besoins vitaux.

A l’inverse, l’homme qui en voulait toujours un peu plus ne s’est jamais reposé sur ses lauriers, il a donc été "sélectionné" dans le mécanisme de pression/sélection évolutif.

Je pense aussi que tout ça est lié au fonctionnement de nos réseaux de neurones. Ces circuits sont tels que petit à petit, une nouveauté positive entrainera moins de stimulation, poussant vers un retour à l’état de base. Sans ça, on peut imaginez que nos ancêtres trop content d’avoir tué un ours en sont mort béat d’admiration.

D’ailleurs il y a aussi une nuance. Après avoir tué un ours, ce mécanisme nous pousse à vouloir en tuer un autre quand on aura à nouveau faim. Cependant il ne nous pousse pas forcement à vouloir tuer un éléphant dans l’immédiat.

Au final, je dirais plutôt que le fais d’en vouloir toujours plus, survient surtout en réponse à une lassitude programmée des nouvelles choses.

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#53 29/03/2018 17h11

Membre (2012)
Réputation :   11  

Bonjour,

En plus de tout ce qui a déjà été dit sur le sujet de cette file, j’ajouterai :

Pour le marcheur, ce qui lui procure le plus de plaisir, ce n’est pas d’être au point d’arrivée, c’est de faire le chemin qui y mène.

Souvent, arrivé à son but, il a hâte de se définir un nouvel objectif pour pouvoir se remettre en marche.

Tout comme pour ce marcheur, certains d’entre nous doivent donc apprécier le parcours à réaliser pour obtenir un capital, puis repousse son montant afin que perdure le plaisir de le constituer.

Dernière modification par Whynot (30/03/2018 00h10)

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#54 31/03/2018 23h34

Membre (2015)
Réputation :   60  

AleaJactaEst a écrit :

A l’inverse, l’homme qui en voulait toujours un peu plus ne s’est jamais reposé sur ses lauriers, il a donc été "sélectionné" dans le mécanisme de pression/sélection évolutif.

Vous avez certainement raison. Et on peut étendre ce raisonnement à la gratitude  (qui peut être considéré comme l’opposé de l’avidité). Si le processus de sélection naturelle a conservé ce trait de la gratitude c’est qu’il a tout autant sa place dans la logique de survie.

Resterait donc à trouver le subtile équilibre entre l’avidité et la gratitude.

Et quand une personne est "très" avide c’est peut être cet équilibre qui est rompu.

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