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Communauté des investisseurs heureux (depuis 2010)

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Sondage 

Résultat du sondage :

Comment qualifieriez vous votre travail?


Mon travail est une passion / un bonheur

7% - 16
J’aime mon travail

36% - 83
Je travaille pour nourrir ma famille

34% - 77
Je travaille sous contrainte

14% - 33
Mon travail est un enfer

7% - 16

[+2]    #1 19/11/2017 23h53

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Une nouvelle file qui s’adresse peut-être au plus de 40 ans et en réponse aux nombreux posts de jeunes qui veulent être rentiers parce qu’ils ne peuvent pas faire le job de leurs rêves. Soit parce qu’ils n’ont pas la condition physique ou intellectuelle, ou parce qu’ils n’ont pas fait les bonnes études ou tout simplement que ça ne paye pas (instituteur par exemple ou animateur sportif, etc…).

On est tous d’accord je pense, y compris les jeunes concernés d’ailleurs qui ne sont pas naïfs, qu’on ne peut pas devenir rentier sans travailler sauf à hériter de papa, à gagner au loto ou de vivre en prison avec la peine capitale.

On est donc rarement rentier à 30 ans (il y en a sur le forum) à la sueur de son front. Le but n’est pas de définir le rentier, il y a d’autres files pour cela mais je prendrai la définition la plus large: avoir atteint son indépendance financière. Après qu’on conserve une activité ou pas, qu’il faille 5000€ ou 1000€ par mois, cela dépend de chacun.

Sur le forum il y a de nombreuses personnes qui entrent dans cette catégorie et qui ont réussi à atteindre cet objectif ou en sont très proches.

Je ne pense pas pourtant qu’ils ont tous fait le job de leurs rêves ou même qu’ils ont toujours aimé leur travail.
Je me souviens d’une pub du ministère du tourisme australien qui faisait un concours en 2011 je crois pour le plus beau job sur terre: tester tous les loisirs et plaisirs naturels que peut offrir l’Australie. Ça m’avait fait rêver à l’époque et j’avais presque rempli le dossier de candidature, mais finalement avait abandonné car je ne correspondais pas au profil: jeune, photogénique et sachant faire des vidéos sur YouTube.

Dans ce post j’aimerais surtout connaître la proportion de personnes qui sont satisfaites complètement de leur travail actuel ou juste avant d’être rentier. 

Si certains veulent parler de leurs expériences professionnelles et nous dire s’ils sont satisfaits de leur job et s’ils l’ont toujours été, peut-être aussi ce qu’ils ont fait pour trouver le job idéal pour eux, cela sera très intéressant je pense.

J’ai personnellement voté que je travaille pour nourrir ma famille. Et donc que je réfléchis pour trouver le job idéal. L’étape la plus difficile souvent est déjà de définir ce que serait pour nous le job idéal…  et les efforts / sacrifices que nous serions prêts à faire pour l’atteindre.

Mots-clés : carrière, métier, profession, succès, échec


Le train de la vie ne s'arrête jamais deux fois à la même gare.

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#2 20/11/2017 18h45

Membre (2017)
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C’est difficile de répondre car je suis passé par tous les stades ou presque.

Mon travail est une passion, c’est celui que j’ai choisi. Oui je l’aime et j’ai fait beaucoup de sacrifices : études, formations, beaucoup d’heures, peu de temps pour les loisirs, etc.
J’ai sacrifié pendant des années ma famille.

J’étais néanmoins épanoui durant plusieurs années. Depuis 2015, mon travail me sert à payer mes impôts, nourir ma famille et à régler mes factures. J’ai toujours été fourmi mais à partir de cette date, la gestion financière est devenue l’une de mes priorités. L’objectif est d’accumuler un capital pour pouvoir m’arrêter plus tôt que prévu, voir le plus tôt possible avant que mon travail devienne un enfer.

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#3 20/11/2017 20h52

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ENTJ

Bonjour,

Quelle différence faites vous entre travailler sous contrainte et travailler pour nourrir sa famille (ce qui est une…Contrainte) ?


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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#4 20/11/2017 21h03

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Bonsoir,

Mon travail est ma passion depuis 10 ans maintenant.
J’ai travaillé dans l’informatique puis la finance. Ensuite j’ai racheté une boîte. Depuis 10 ans, je suis enseignant et j’adore ce métier.
Peu d’heures (800 heures/an), le plaisir de transmettre un savoir, des relations avec la jeunesse , monter des projets en équipe.
Super!

En 1985, je vendais des HP vectra: 64 ko de mémoire vive, 10 MO de disque dur pour 20 000 francs! Une superbe aventure.
Puis la finance sur Paris: rencontrer Bérégovoy, faire du business avec Tapie ou Afflelou, négocier avec Borloo…pas mal non plus!
Puis ma boîte: exporter aux USA où aux EAU..

Mais il est peut être temps de changer. Partir à la découverte de nouvelles choses….

Mafo

Dernière modification par mafo (20/11/2017 21h09)

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#5 20/11/2017 21h05

Membre (2016)
Réputation :   22  

Pour ma part j’aime ce que je fais mais c’est tout de même une contrainte pour moi de travailler (en général)


"There is no way to Happiness, Happiness is the way.."

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#6 20/11/2017 21h14

Membre (2015)
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La question qu’on peut se poser : "si on recevait le même salaire en restant à la maison, est-ce qu’on quitterait son boulot ?".
Personnellement, ma réponse est sans équivoque !

Étant seule avec deux ado, je ne peux plus me reconvertir car mon travail est alimentaire et mon salaire unique nous est indispensable. Mais si j’avais encore été en couple, oui, j’aurais changé de voie.

Dans le sondage, 7, soit 5%, déclarent que leur travail est en enfer.Je trouve que c’est beaucoup et je les plains.
On ne s’éclate dejà pas à faire un boulot alimentaire alors un boulot infernal, la vie doit être difficile. Je compatis !

Dernière modification par Isild (21/11/2017 06h06)

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#7 20/11/2017 22h16

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Iqce a écrit :

Bonjour,

Quelle différence faites vous entre travailler sous contrainte et travailler pour nourrir sa famille (ce qui est une…Contrainte) ?

En effet. C’est une échelle. Disons que sous contrainte vous avez du mal à vous motiver le matin alors que pour nourrir sa famille, on ne fera pas des heures sup gratis mais on y va quand même le matin sans trop de difficulté.

Sous contrainte est plus difficile que « nourrir sa famille ».


Le train de la vie ne s'arrête jamais deux fois à la même gare.

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#8 20/11/2017 23h16

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J’ai pendant très longtemps fait un métier en cherchant:
Pas chiant/ Pas plus de 35h/ relativement bien payé.

Me foutant de l’intérêt du métier.
J’en ai fait pas mal de ce style et cela me convenait.

Avec l’idée d’être rentier d’ici 5ans j’ai obliqué.

Métier où je ne compte pas mes heures. Suis mal payé (par rapport à mes collègueàs. Stressant. Risqué (professionnellement parlant) mais dont je vois réellement l’utilité.

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#9 20/11/2017 23h39

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Je dois faire partie des rares personnes qui ont répondu à la question par "passion". Je travail dans l’informatique et j’ai la total liberté sur l’organisation de mon temps de travail.

Comme je le répète tout les jours à mes collègues qui me demande pourquoi j’arrive toujours avant eux et part toujours après eux, car je fais quelques choses qui me plait (et lire ce forum me prend pas mal de ce temps big_smile).

Si je pouvais vivre sans travailler alors je conserverais quand meme une activité professionnelle car c’est un passe temps plaisir, c’est enrichissant sur le plan intellectuel et en plus c’est rémunérateur.

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#10 21/11/2017 10h36

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Bonjour,

Mon métier actuel est "pour nourrir ma famille" et continuer d’avoir un bon niveau de vie et se permettre pas mal d’extra à 30 ans, mais clairement ce n’est pas vraiment ma formation initiale. Néanmoins, je suis arrivé dans ce type de métier un peu par chance, le domaine paye très bien, les heures sont correctes et le secteur recrute à tour de bras.

Ainsi, le jour où nos investissements seront libre de dettes (gros paliers d’ici 7, 13 et 18 ans), je songerait peut être à arrêter ou à me réorienter. D’ici là, c’est un un peu une contrainte (je n’y vais pas à reculons, mais si je peux faire juste ce qu’il faut ca me va) pour un bien.

Setanta

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#11 21/11/2017 10h56

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Personnellement, je suis satisfait de mon parcours. Je crois que je n’aurais jamais pu faire mieux que ce que j’ai. Mes critères de choix de métier : pas ou peu d’heures sup (disons max 40h/semaine) pour un cadre et pas de boite où on nous met la pression. La paie est l’élément décisionnelle centrale des différents postes que j’ai fait. Comme la relation avec mes collègues m’importent peu et que les projets "motivant" ne le sont pas vraiment pour moi, je peux changer de boite dès que j’en ai marre. Je suis un tir au flanc qui le dissimule en bâclant ce qui est sans importance et en accordant une attention toute particulière à mes primes.
En dehors de cela, c’est purement alimentaire et chaque euro de côté sert à m’affranchir de mon travail pour un jour faire autre chose.

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#12 21/11/2017 18h39

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Le parcourt et le travail actuel sont différent.
Mon travail actuel me conviens bien c’est un travail qui me plait. Je ne garanti pas que n’en serai pas lassé d’ici quelques années d’où une recherche de l’indépendance financière.
En revanche j’ai quelques regrets sur mon parcourt qui aurait pu être bien plus optimisé.
Mais s’il avait été optimisé avec mes connaissances actuelles je n’aurait pas fait les mêmes rencontres.
J’ai un master en enseignement des mathématiques qui ne me sert à rien puisque je n’ai enseigné qu’un an!

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#13 21/11/2017 18h45

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Bonsoir

Je me suis eclaté dans mon cursus scolaire
Je me suis eclaté dans mon parcours professionnel
Je me suis eclaté dans la gestion d’entreprise
Je m’éclate dans ma vie de rentier.

Chtirentier

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#14 21/11/2017 21h03

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Ce n’est sûrement pas un hasard et cela doit dépendre fortement de votre personnalité.

Comment expliquez-vous avoir tout réussi?
Est-ce surtout parce que vous aviez peu d’attentes ou d’exigences ou au contraire parce que vous avez réalisé tous vos objectifs (et dans ce cas avec quelles qualités/compétences) ou un mix des deux?


Le train de la vie ne s'arrête jamais deux fois à la même gare.

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[+2]    #15 21/11/2017 22h19

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INFP

Bon, après avoir failli voter pour le travail pour nourrir la famille, j’ai voté blanc.

Parce que c’est surtout pour nourrir ma famille, mais que parfois c’est génial ce que je fais, et parfois un enfer.
Actuellement là où je suis les deux à la fois!

Après, je sais ce que je voudrais faire (développer une activité de thérapeute holistique avec une affinité pour les méthodes d’origine chinoise, mais sans oeillières), et ces derniers temps justement la prévention du stress au travail est un sujet qui m’interpelle vraiment. Ce matin une employée là où je suis (une MAS pour polyhandicapés), me disait qu’elle avait développé des vertiges de Ménière à cause du stress. Mes symptômes persos depuis 15 jours sont perte de sommeil, réveil, ruminations, culpabilité, peurs profondes et doute croissant sur mes capacités, et quelques pensées paranoïdes sur ce que pensent mes collègues de moi. J’ai tranché en décidant de mettre fin à ce CDD qui m’était défavorable par rapport au contrat intérim le précédent…autrement dit je demande plus cher le prix de souffrir au taf.
Après, c’est dommage, car mon métier est un super enseignement humain permanent (je suis infirmier), mais par contre je suis désolé de voir combien il est méprisé par les pouvoirs publics, et je pense aussi par les propres personnes qui le pratiquent qui souffrent mais encaissent et continuent leurs sens du devoir sacrificiel, que je crois ô combien toxique et contribuant à perpétuer ce système de souffrance au travail.
D’ailleurs je suis assez étonné d’apprendre qu’en fait, beaucoup de jeunes diplômé(e)s veulent changer après deux trois ans de pratique: il y a un réel problème. Tout comme l’expression croissante de la souffrance des étudiants qui ne supportent plus la violence d’un système alors qu’au coeur de celui-ci il devrait y avoir le soin de l’autre.
Enfin bon, je vous raconte ma vie, mon boulot, mais voilà, c’est la réalité de ce que je vois.
Je ne parle même pas des AMP et aide-soignantes, qui se cassent le dos pour 1300 euros par mois, parfois traitées comme des esclaves, et pourtant ce sont souvent elles qui portent tout, bien plus que moi….elle sont les plus proches du patient (les infirmier-e-s sont phagocyté-e-s par l’administratif et la gestion de stocks de médocs, c’est passionnant!).
Je souhaite non pas être rentier, mais juste avoir un équilibre financier qui me permette de pouvoir investir ce que je veux créer, sachant que je n’en attends pas de rentabilité au départ, et aussi pouvoir me former.
Devenir heureux au travail devrait être le but de notre éducation, mais je doute que cela soit profondément le cas.
C’est pour cela que si mon fils en terminale ne sait pas encore trop ce qu’il veut, je n’ai aucune envie de l’écraser sous mes angoisses, et juste nous l’accompagnons y compris dans ce qu’il ne sait pas.
Et pour finir de répondre à la question, j’ai été très fidèle à la mémoire de ma mère en faisant le même métier qu’elle arrèta pour m’élever, par contre je suis peu fidèle à mes aspirations que je dois apprendre à reconnaître et à suivre mieux……j’apprends, j’apprends, de mes conditionnements!

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#16 22/11/2017 11h01

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INTJ

Anciennement passionné par un job ultra (trop) prenant et mal rémunéré (au vu de ce que la profession peut payer), j’ai changé pour un job qui me plait beaucoup moins, mais bien mieux rémunéré pour moins de temps, moins d’investissement personnel.

Par contre j’ai migré d’un statut salarié à un statut libéral, et je ne crois pas, contrairement à ce qu’on disait autrefois, que ce statut permette de gagner beaucoup plus, quand on voit l’empilement de protections et charges (cotisation retraite obligatoire, prévoyances, et bien sûr URSSAF etc…).

Je suis donc passé de Passion à Nourrir la famille.

Ca n’est pas toujours évident, c’est parfois même extrêmement frustrant, mais c’est un choix de vie dont je suis persuadé qu’il est payant à long terme.

Et comme beaucoup d’intervenants ici, l’objectif d’indépendance financière est un véritable objectif qui justifie beaucoup de sacrifices quotidiens. L’important c’est d’avoir l’objectif en ligne de mire, ca permet d’avancer (de se lever) chaque jour.

PS un peu hors sujet: Lausm, je vous rejoins et je vous plains. Il y a un job que je ne conseillerais jamais à mes enfants/proches, c’est bien infirmier. Un métier qui pourrait être fascinant, mais détruit par l’administration, et trop mal rémunéré au vu de ce qu’il exige. Les médecins souffrent des mêmes délires administratifs et des mêmes souffrances au travail mais sont au moins convenablement rémunérés.

Dernière modification par MisterVix (22/11/2017 11h03)


L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître (A. Dumas )

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#17 23/11/2017 00h38

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INFP

Eh oui, toujours le débat cornélien entre la passion et la raison.
Cela dit, je pense que pour vivre sa passion, avoir les moyens financiers pour n’est pas négligeable.

Merci pour le soutien à la profession infirmière!
Bon, ça va mieux, j’ai dénoué ma crise existentielle en une semaine (je m’améliore dans la cessation de la maltraitance de moi-même!)…….par chance j’ai rencontré des cadres là où je suis actuellement qui ont de l’intelligence (et aussi de la compassion et de l’humanité, mais je dirais que ça fait partie de ce que je qualifie "intelligence").
Du coup je négocie mon départ, mais aussi une éventuelle mission de remplacement prochaine…..où j’accepte de venir sans passer par l’intérim (qui leur coute 4 fois plus cher de salaire!), mais pas sans une petite indemnité journalière pour le déplacement (une heure aller)….j’apprends à me vendre!…mais comme j’ai dit, je ne veux plus me brader pour la souffrance au boulot…parfois le fric coule à flot pour des tas d’autres dépenses, donc faut payer le prix pour ce qui est nécessaire, et je suis nécessaire!
Mon ego du coup refrétille à nouveau, mais je sais que je dois m’atteler à continuer à construire le projet qui compte vraiment pour moi.
Pour ne pas me sentir prisonnier du boulot alimentaire.

Après, chaque expérience nous apprend quelque chose.
Passé d’une école d’audiovisuel, à infirmier, en ayant travaillé dans des milieux aussi divers qu’établissements pour handicapés, milieu carcéral (piquer le derrière d’un ponte de la French Connection ou donner ses médocs aux protagonistes de l’affaire Yann Piat c’est pas donné à tout le monde!), psychiatrie pure, service pour ados, visite à domicile, etc etc……est une vrai école humaine, en terme de relations, d’apprentissage sociologique, une vraie plongée dans la réalité de ce qu’est notre France et son tissu social.

Mon fils étant passé en deux semaines de: "peut-être veux-je travailler dans le son" à "peut-être les langues" (il est en terminale S), je lui dit que rien n’est fermé, qu’il choisira ce qu’il sent le mieux, qu’il peut changer si ça ne va pas, et de se former sur d’autres choses (il avait passé le brevet d’initiation au pilotage avec le collège, et je souhaite lui offrir quand les finances iront mieux, un stage pour continuer à se former), comme la musique qu’il investit de plus en plus, et tout ce qui peut le toucher, car tout centre d’intérèt peut devenir une activité en elle-même.
Et puis s’il doit bouger ailleurs qu’en France, on l’aidera, car je pense que l’avenir est international (mais bon, je suis français, sa mère italienne, mes grands parents polonais, c’est un peu génétique!), on l’aidera.

Mais je pense que l’on peut rendre son parcours intéressant même si les conditions ne sont pas optimales…question de regard sur la vie. Rien n’est jamais négatif, c’est ce qu’on en fait qui compte.

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#18 15/01/2018 10h49

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Pour répondre à la question du titre : non.

J’ai fait des études longues et pas reposantes (c’était pas le bagne non plus hein) puis je me suis expatrié pour accéder à un job qui me plait beaucoup point de vue technique et compétences. Ce qui me déplait depuis que j’ai commencé, c’est l’organisation et en particulier le fait de bosser pour des chefs qui voient leurs chiffres et qui se foutent de mes aspirations et compétences. J’aimerais apprendre des choses nouvelles et sortir de ma zone de confort de temps en temps mais ca n’arrive pas. Tout est lent, tout est formaté. J’ai même des amis qui se font réprimander parce qu’ils sont trop efficaces dans leur jobs et les objectifs d’équipes augmentent à cause d’eux. On marche sur la tête.
En plus je songe à rentrer en france mais je vois pas ce que je pourrais faire de lucratif dans le coin où je veux aller, donc je repousse.

Maintenant je vais au bureau parce que ca paye les factures mais le coeur n’y est pas.
À côté de ca je m’occupe de mes oignons. Je me forme à l’immobilier locatif pour faire grossir mon capital personnel et je commence une activité indépendante les soirs et weekends pour faire quelque chose avec des gens passionnés qui veulent m’aider à sortir de ma zone de confort, et si ca fonctionne comme prévu je pourrai injecter ce complément de revenu dans l’immobilier pour atteindre mes objectifs plus rapidement.

Ca fait beaucoup de choses à penser et beaucoup d’heures par semaine mais on fait tout ca en couple (sauf le salariat) donc c’est du temps que je passe avec ma femme. En plus j’ai remarqué depuis quelques années que mon humeur dépend énormément de ma charge de travail : plus je trime plus je suis happy.

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#19 15/01/2018 11h23

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Bonjour !

Pour moi aussi, la réponse se est non.

Quand j’étais petit, je voulais devenir Maître du Monde. Et je n’ai pas réussi à réaliser cette ambition professionnelle. C’est donc, globalement, un échec.


M07

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[+1]    #20 15/01/2018 11h47

Banni
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Martin04 a écrit :

Tout est lent, tout est formaté. J’ai même des amis qui se font réprimander parce qu’ils sont trop efficaces dans leur jobs et les objectifs d’équipes augmentent à cause d’eux. On marche sur la tête.

Il me semble que vos chefs ont bien raison en s’efforçant de préserver leur tranquillité et celle de leur troupes. Ce n’est jamais bon d’avoir un Stakhanov dans son équipe,  car, du coup, les autres passent pour des paresseux. Dans l’entreprise ou même dans la fonction publique, plus on en  fait, plus on vous en demande ; mieux vaut donc ne pas trop en faire pour ne pas se retrouver face à des objectifs intenables. Buller paisiblement dans son bureau en boursicotant, prendre un air affairé et important en marchant rapidement dans les couloirs, ne jamais dire non à son chef mais se hâter lentement pour exécuter ses ordres….voilà les clés d’une carrière réussie et reposante.

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#21 15/01/2018 12h30

Membre (2017)
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Bonjour,
Globalement,après 40 ans de carrière et 3 ans de retraite ma réponse est oui.
Bien sûr entre les rêves d’étudiant qui pousse a faire de longues études et la réalité du travail il y a tout un monde, mais il faut faire la part des choses. Je pense que mon parcours était la meilleure façon de gagner ma vie et celle de ma famille tout en ayant un bon équilibre personnel. si ce n’est les relations avec mes ex collègues .
Après l’arrêt de mon exercice , je n’ai aucun regret
Un philosophe a dit :" le bonheur c’est de désirer ce que l’on a déjà "

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#22 15/01/2018 12h30

Membre (2015)
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Stokes:
C’est pas faux et je regrette de ne pas avoir compris et accepté ce fait plus tôt. Mais comme dit, la carrière reposante ne m’intéresse pas pour l’instant.
Si la hiérarchie me mettait simplement sur un poste où je suis obligé de mouiller la chemise pour arriver au niveau de ceux qui ont plus d’expérience et s’en sortent en faisant le minimum d’efforts ca me conviendrait. Mais apparemment c’est pas possible non plus.

Dernière modification par Martin04 (15/01/2018 12h42)

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