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#26 21/12/2017 12h50

Membre (2014)
Réputation :   13  

ohennequin a écrit :

Dans le cas d’un immeuble avec beaucoup de travaux, une SCI a l’IS est fortement déconseillée, d’une part a cause de la faible déductibilité de ces travaux, ainsi que a cause de la PV confiscatoire en cas de revente.

Il y aurait quoi alors comme solution qui correspondrait mieux?

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#27 21/12/2017 12h54

Membre (2017)
Réputation :   14  

Dans un cas comme celui-ci, on peut espérer une rentabilité assez forte, donc soit SCI a l’IR soit en nom propre.
Ou du LMNP (donc en direct). En fait a peu près tout sauf ce qui est a l’IS .

A+

Ohe

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#28 21/12/2017 13h18

Membre (2014)
Réputation :   13  

Ok.. je demandais ça par rapport à ma situation et visiblement faire du meublé dans une société sans se faire allumer sur la plus value c’est mission impossible.. ou alors en amortissant le bien sur la plus longue duree possible?

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#29 21/12/2017 15h13

Membre (2017)
Réputation :   14  

Je dirais que non, l’amortissement se fera sur le prix d’achat (donc faible), mais surtout la plus-value sera forcement énorme.

Or comme celle-ci est taxable a l’IS, (33% actuellement, et peut-être 25% plus tard), ça fait toujours mal a la récupération du capital en cas de revente.

Vous achetez 100K un vieux bâtiment, vous faites 300K de travaux, et le bien est estimé a 500K au final.

A la revente, les travaux n’étant pas pris en compte, la PV sera de 500-100+amortissement.
Admettons un amortissement sur 30 ans, au bout de 10 ans il y aurait 33.333 déjà fait.

La PV serait donc de 433.333€, taxé a 33.3%, soit 144.444,33€ d’IS.

Dans le même cas, pour un immeuble acheté a 500K et revendu 10 ans plus tard au même prix, la PV serait de 500K-500K+166.666, soit pour un IS a 33.3% un impôt de 55.555€

A+

Ohe

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#30 21/12/2017 15h34

Membre (2014)
Réputation :   13  

Ca fait mal.. en fouillant je suis tombé sur un site qui avait l’air de dire que l’amortissement du bien était une option non obligatoire du coup sur des biens à forte plus value ca pourrait être bien.

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#31 21/12/2017 15h51

Membre (2017)
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Je ne suis pas sur, mais il me semble que l’amortissement est obligatoire dans une société.

Mais quoi qu’il arrive, le défaut des société a l’IS (SCI, SARL, …) est sur le calcul de la PV, peut importe l’amortissement.

Un bien acheté 500 et revendu 500 => PV nulle donc impôt nul
Un bien acheté 100 et revendu 500 => PV de 400 donc impôt de 133.

L’amortissement est même quasi négligeable dans ces cas la.

L’immobilier ne devant plus faire des bonds énormes ces prochaines années (en tout cas pas comme ces 15-20 dernières années), une SCI a l’IS a un intérêt.

Mais dans les cas a fortes PV (via des travaux par exemple), elle n’est définitivement pas un bon outil (tout du moins a mon avis, et sauf cas particulier).

A+

Ohe

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#32 21/12/2017 20h49

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@Range19 : j’ai bien cité le Pinel comme une solution en location nue. LMNP au réel ou Pinel me semblent les dispositifs fiscaux les mieux adaptés à ce cas.

@Bre : vous ramenez mes conseils à votre cas, mais je donnais ces conseils spécifiquement à jumo38, car dans son cas les travaux ne seraient pas déductibles des revenus fonciers. Un seul cas à la fois SVP.


Ce qu'il y a de bien avec les vacances, c'est que ça donne du temps pour travailler.

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#33 21/12/2017 22h05

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J’ai passé une partie de l’après midi avec mon (ancien) expert-comptable pour discuter de mon cas.

Donc je vous confirme que la meilleure option dans mon cas est le LMNP réel. Avec l’amortissement des travaux, j’arriverai à fortement maitriser l’impact des revenus locatifs sur mon IR. Par contre au bout d’une quinzaine d’année, l’amortissement des travaux restant et du bâti ne suffira plus et là l’impact des loyers sur l’IR sera plus importante, trop… D’où l’option de vendre ces biens à ce moment là (en espérant un plus-value au passage) ou bien de racheter de l’ancien pour faire du deficit foncier mais bon la question se reposera 2 ou 3 ans plus tard.

SCI IS permet d’encore mieux limiter l’impact des loyers sur l’IR mais plus-value confiscatoire monstrueuse en cas de revente… Donc assez dissuasif, sauf si 100% sûr de ne pas avoir besoin de vendre.

A voir avec les banques mais une variante possible dans mon cas (salaire confortable, IR important et du cash dispo) serait de faire du LMNP au réel mais un prêt infine avec apport de 100 000€ et emprunt de 350 000€ (peut être un peu juste, les banques exigent dans les 30% d’apport). Nantissement sur une assurance vie de 350 000€ sur 20 ans (environ 1500€ / mois). L’intéret étant que les intérets du pret infine sont plus important qu’un pret amortissable (et constant pendant toute la durée). Donc j’augmente mes charges et diminue un peu plus mon IR et je profite des abattements sur les futur retraits de l’assurance vies au bout de qq années. Au bout des 15 premières années, l’impact des loyers sur l’IR augmente du fait de la baisse du montant des amortissements mais je peux compenser avec les intérets de l’assurance vie (dans la limite des abattements). A la 20ème année, j’ai le choix de conserver l’assurance vie et de vendre le bien (en espérant un plus-value) pour rembourser la banque ou bien je conserve le bien et je rembourse la banque avec l’assurance vie (il devrait rester qq intérêts supplémentaires pour moi). Si je travaille encore à ce moment là, j’arrête et je vis des loyers de mes biens, mon IR sera en forte baisse du fait de l’arrêt de mon activité salariale. J’obtiens aussi une double capitalisation à la fois sur le bien immobilier et sur une assurance vie, d’où une diversification intéressante. Un point négatif c’est que je bloque complètement mon cash actuel mais c’est de l’argent dont je n’ai absolument pas l’utilité aujourd’hui…

Cela vous parait réaliste ?

Dernière modification par jumo38 (21/12/2017 22h08)

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#34 22/12/2017 07h39

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Bonjour,

bien d’accord avec tout ce que vous a dit l’expert-comptable.

Le prêt in-fine : semble un peu moins facile à obtenir ; apport plus important ; assurance-vie maison de la banque donc avec frais (même s’il est possible théoriquement de nantir un contrat pris ailleurs, les banquiers insistent souvent, et c’est compréhensible, pour vendeur leur produit) ; rendement futur de l’ AV non connu.
N’oubliez pas que des dépenses supplémentaires (ici les intérêts) ne vous font jamais un gain net d’impôt ! Si vous dépensez 1000 € de plus, ça vous fait une économie d’impôt de 472 €/an (avec une TMI de 30 %), reste 528 € à charge ! Si les intérêts de l’AV compensent cette perte, tant mieux, mais le feront-ils toujours ?

En tout cas, le prêt in fine a été discuté de nombreuses fois sur le forum, faites des recherches.


Ce qu'il y a de bien avec les vacances, c'est que ça donne du temps pour travailler.

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#35 22/12/2017 11h25

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On est bien d’accord que le prêt in fine ne présente pas que des avantages, loin de là…

Effectivement pour les dépenses supplémentaires liées aux intérêts plus important sur le prêt in fine, c’est juste la moitié qui viendra en déduction de l’IR dans mon cas. L’avantage certain que j’y vois, c’est que le montant annuel des intérêts pour le prêt in fine restera constant sur 20 ans. Donc l’impact sur l’IR sera lissé, là où avec un prêt amortissable la part des intérêts baisse au fil du temps et donc atténue de moins en moins l’IR.

Disons que le cumul baisse du montant des intérêts pour un prêt amortissable et baisse des charges amortissables liées aux travaux au bout de 15 années fait qu’à cette échéance, le bien devient très peu rentable à cause de la pression fiscale. J’ai volontairement simplifié en ne prenant en compte aucunes revalorisations des loyers au cours du temps…

Les rendements futurs de l’AV sont inconnus à horizon 20 ans…
N’ayant pas besoin du cash flow généré par les loyers, je peux sans problèmes mettre plus que nécessaire mensuellement sur l’assurance vie. De toute façon, le minimum sera de placer mensuellement une somme d’argent qui permettrait de remboursement le capital du prêt au bout de 20 ans SANS tenir compte des intérêt de l’assurance vie. Si il y a des intérêts (forcement un peu), ce sera du bonus…

Les risques sont à mon sens limités vu qu’il y a possibilité de rembourser le capital de 2 façons : vente du bien ou capital accumulé sur assurance vie. Après il peut très bien se produire un effondrement du marché de l’immobilier (effacement complet de la plus-value latente réalisé à l’achat + de l’augmentation annuel du prix de l’immobilier) ET un effondrement des marchés financiers. Mais c’est finalement peut être moins risqué que de tout miser sur le bien immobilier seul.

Je continue bien entendu de parcourir le forum, y compris sur les prêts in fine…
En l’espace de quelques jours j’ai l’impression que la courbe d’apprentissage est exponentielle
C’est une mine d’informations inépuisable ^^
Ca fait plaisir d’avoir des retours objectifs d’investisseurs expérimentés en tout cas.

Dernière modification par jumo38 (22/12/2017 11h26)

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#36 22/12/2017 12h14

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Bonjour,
J’ai au fil du temps utilisé plusieurs montages sans, avec et en mixant prêt in fine/prêt amortissable . Je n’ai jamais eu de problème avec ma banque pour nantir un contrat extérieur.
Par contre, sur des horizons courts (maxi 12 ans), rien ne s’est jamais passé comme prévu y compris avec une hypothèse de départ de rendement faibles.
L’erreur (pas vraiment en fait) a été à l’époque (en 2001 pour la première expérience) de mixer des fonds euros et unités de compte avec des gadins réguliers que l’on oublie étrangement dès que ça va mieux. Sauf que les gadins ont toujours eu lieu dans mon cas dans la période où je devais rembourser. (genre 20% de capitaux manquants).

Dernièrement, les supports investis sur le contrat adossé au prêt me plaisent tellement que je n’ai pas osé le solder pour rembourser ; j’ai râclé les fonds de tiroir pour payer 100%. Vous noterez que bien que prudent dans mes montages, les surprises ont jalonné mon parcours.

Je trouve qu’il y a beaucoup d’avantages objectifs au prêt in fine parmi lesquels un gain important en cas d’invalidité ou décès si le prêt est lui même bien assuré. Sur le très long terme (20 à 25 ans) ça a encore plus de sens. La prime est déductible des revenus fonciers ; avec l’enveloppe détenue en assurance vie, ça peut être un moyen de se constituer un patrimoine et une rente tout en ayant une bonne couverture prévoyance.

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#37 26/12/2017 21h46

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Merci pour votre retour d’expérience.
Et en ne mixant pas fonds euros et UC (uniquement placement en fond euros), auriez vous eu moins de surprises ? L’idée que je veux exposer au banquier c’est d’avoir un versement mensuel sur l’AV qui au bout des 20 ans couvrirait le remboursement du capital (sans tenir compte des intérêts). Et le reliquat du cash flow + un peu d’epargne mensuelle perso en UC. Donc risque maitrisé car le capital serait remboursé via les versements sur les fonds euro (meme si peu performant) et eventuellement un petit bonus via les versements sur les UC.

Quand vous parlez de prime déductible des revenus fonciers, c’est à propose de l’invalidité ?

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#38 27/12/2017 14h42

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Les assurances ADI (assurance décès invalidité) liées au prêt se déduisent des revenus fonciers, contrairement à celles d’un contrat prévoyance classique pris à titre personnel.

J’aurais effectivement eu moins de surprises si j’avais opté pour un fond euros mais surprises tout de même, les taux servis ont sensiblement diminué sur la période. Vous me direz que c’était vrai aussi des taux du crédit mais il a fallu le renégocier ; ce qui prend du temps, à un coût, et il aurait fallu le faire 3 fois.

Votre solution est bien plus sûre.

Dernière modification par Range19 (27/12/2017 14h43)

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#39 27/12/2017 15h21

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Peut etre ai-je mal compris votre montage mais je suis surpris de votre affirmation que 30% placé en av suffise au nantissement de 100% du prêt? Les versements mensuels ne sont qu’une promesse après tout.

Petite experience : J’ai souscrit un infine en 2007. Il fallait 60% du montant du prêt (c’était le minimum imposé par la banque). J’ai placé 40% sur le fond euro et 60 en uc  (actions Europe, Amérique, asie). En 10 ans, l’av est arrivée à 105% du montant du prêt ce qui couvre les prélèvements sociaux aussi. Ces performances plutôt correctes ne sont plus d’actualité car j’ai réouvert une seconde av il y a 2 ans et la valorisation actuelle est de +2% en 2 ans avec la même répartition.

Le prêt in fine était une bonne solution pour éviter de payer de l’ISF. Par contre, ça n’est plus le cas avec l’ifi puisque la valorisation du bien sera progressive même si la totalité du prêt reste à rembourser.

De même, si votre bien est en meublé, il me semble avoir lu sur le site qu’en cas de décès, le montant de l’emprunt que vous n’aurez pas à rembourser est considéré comme une recette exceptionnelle, donc taxable.

N’oubliez pas non plus que votre endettement restera constant pour votre banquier ce qui peut être pénalisant si vous souhaitez faire d’autres projets.


Faire et laisser dire

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#40 27/12/2017 16h37

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J’imagine que toutes les banques n’ont pas les mêmes pratiques et qu’elles sont sujettes à évolution mais aussi à étude de dossiers personnels.

Mon premier emprunt immobilier in fine était adossé à un contrat d’assurance vie ouvert pour la circonstance avec 7500 euros (montant emprunté 10 fois supérieur).
Quelques années plus tard, ma banque se satisfaisait pour un nouveau prêt in fine de l’adossement d’un contrat d’AV sur lequel il y avait 22% du montant emprunté.

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#41 28/12/2017 22h18

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Range19 a écrit :

J’imagine que toutes les banques n’ont pas les mêmes pratiques et qu’elles sont sujettes à évolution mais aussi à étude de dossiers personnels.

Mon premier emprunt immobilier in fine était adossé à un contrat d’assurance vie ouvert pour la circonstance avec 7500 euros (montant emprunté 10 fois supérieur).
Quelques années plus tard, ma banque se satisfaisait pour un nouveau prêt in fine de l’adossement d’un contrat d’AV sur lequel il y avait 22% du montant emprunté.

Toutes les banques n’ont sans doute pas les même pratiques et au sein d’une même banque c’est un peu (bcp) à la tête du client ^^. Au départ, ma banque était un peu réticente mais quand j’ai mis en avant le fait qu’une autre banque était OK pour me suivre et que mon épargne partirait également du coup, ils ont un peu revu leur position sur la question…

lachignolecorse a écrit :

Peut etre ai-je mal compris votre montage mais je suis surpris de votre affirmation que 30% placé en av suffise au nantissement de 100% du prêt? Les versements mensuels ne sont qu’une promesse après tout.

Petite experience : J’ai souscrit un infine en 2007. Il fallait 60% du montant du prêt (c’était le minimum imposé par la banque). J’ai placé 40% sur le fond euro et 60 en uc  (actions Europe, Amérique, asie). En 10 ans, l’av est arrivée à 105% du montant du prêt ce qui couvre les prélèvements sociaux aussi. Ces performances plutôt correctes ne sont plus d’actualité car j’ai réouvert une seconde av il y a 2 ans et la valorisation actuelle est de +2% en 2 ans avec la même répartition.

Le prêt in fine était une bonne solution pour éviter de payer de l’ISF. Par contre, ça n’est plus le cas avec l’ifi puisque la valorisation du bien sera progressive même si la totalité du prêt reste à rembourser.

De même, si votre bien est en meublé, il me semble avoir lu sur le site qu’en cas de décès, le montant de l’emprunt que vous n’aurez pas à rembourser est considéré comme une recette exceptionnelle, donc taxable.

N’oubliez pas non plus que votre endettement restera constant pour votre banquier ce qui peut être pénalisant si vous souhaitez faire d’autres projets.

Ma banque en tout cas "exige" que 30% de la somme empruntée soit apporté initialement en apport sur une AV. Les 70% restant au nantissement pour atteindre le même capital que celui emprunté à l’issue de la durée du prêt provenant des versements mensuels effectués à partir des revenus locatifs. Par rapport au coté promesse des versements, j’imagine qu’ils doivent pouvoir rendre cela obligatoire contractuellement ? (à creuser). En tout cas, personnellement je ne m’amuserai pas à ne pas faire de versements chaque mois sur l’AV.

Le prêt in fine reste tout de même une solution intéressante niveau fiscal : la part des intérêts (plus élevée qu’un pret amortissable) sera constante sur toute la durée du prêt et viendra un peu atténuer la baisse des amortissements liés aux travaux. En plus ça permet une capitalisation forcée sur un autre support que l’immobilier. Dans mon cas par exemple, avec un prêt amortissable j’arrive une exonération d’impôts sur les revenus locatifs pendant 5 ans environ. Alors que j’atteins les 10 ans avec un pret in fine (simulations www.rendementlocatif.com).

Par rapport à l’endettement, c’est similaire au prêt amortissable vu que l’échéance mensuelle de remboursement du prêt amortissable restera la même sur toute la durée du prêt. En effet la part des intérêts baisse mais la part du remboursement du capital augmente au fil du temps mais on paiera toujours la même chose chaque mois

Dernière modification par jumo38 (28/12/2017 22h35)

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#42 04/01/2018 12h34

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Petit update suite à une réflexion durant les fêtes…
J’ai tenu compte de vos remarques par rapport à la taille des logements et je suis entrain de tester une nouvelle approche.

Plutôt que de faire 3 appartements meublé (T2, T3, T3), je pourrai partir sur une grande colocation très bonne qualité en termes d’équipements et de prestations de 8 chambres pour un public de jeunes travailleurs plutôt qu’étudiants.

Le prix global des travaux est un peu plus faible (1 seule grande cusine plutôt que 3 moyennes, 1 seule grosse source de chauffage plutôt que 3 plus petites, moins de murs séparateurs, pas de séparation du le jardin….). Néanmoins je conserve l’idée de pouvoir faire 3 appartements à moyen ou long terme si je décide de changer d’avis d’ici qq années (meublé classique) ou pour pouvoir vendre à la découpe : donc 3 compteurs, réseaux d’eaux et d’evacuation séparés, prévus aux bons endroits … (il faudra "juste" ajouter une cuisine equipée dans chaque appart, une source de chauffage, …). Une première estimation travaux de 180 000€ a été faite.

RENTABILITÉ DU BIEN
- Prix achat : 240 000 € + frais de notaire (7%) = 257 000 €
- Travaux aménagement estimé : 180 000 €
- Prévisions des loyers : 4000 € en location meublé
- Taux de vacance envisagé : négligeable
- Taxe foncière : 3600 €
- Assurance PNO : environ 45€/mois
- Entretiens, réparations : peu les premières années
- Rentabilité brute : + de 11%
- Rentabilité nette (avec fiscalité) : 8%

CASH FLOW
- Montant des loyers : 4000€/mois
- Simulation de crédit sur 20 ans : 2000€/mois
- Taxe foncière : 3600€/an soit 300€/mois
- Assurance PNO : 45€/mois
=> Cash Flow net net (avec fiscalité) = 1100€ / mois les 15 premières années (merci les amortissements ^^)

Cette simulation me plait bcp plus que les premières…

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#43 04/01/2018 13h22

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Colocation avec huit chambres? Très compliqué à gerer je pense, sans parler du fait de trouver des candidats… la colocation en moyenne fait deux trois ou,quatre chambres… sans parler du fait que pour huit personnes il vous faut au moins trois toilettes et au moins trois salle de bains minimum …

Peu être faire deux colocation de 4 chambres ? Avec chacun deux salle bains et deux toilettes qui pourront evetuellement etre divisé en deux petit apparts si besoins ?


Objectif retraite 2030 —-> J-3756

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#44 04/01/2018 18h30

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J’étudie effectivement un seule grosse coloc versus 2 de taille moyenne (plutôt 3 + 5 si je veux conserver la répartition future T2+T3+T4). Après si je vise juste une revente potentielle, rien ne m’interdis une répartition différente genre 2 T5. Mais en version location meublée, j’imagine que j’aurai du mal à positionner ces 2 grands apparts de 100m2…

Dans la version coloc 8 chambres, il est prévu 3 salles de bains + 1 salle d’eau (dans une des chambres) + 3 toilettes séparés. Je dois sans problèmes pouvoir mettre un 4eme WC et à la rigueur transformer la salle d’eau en véritable salle de bains. Donc au final 1 sdb + 1 WC séparé pour 2 personnes. Ca me parait pas mal niveau confort.

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#45 04/01/2018 19h05

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Sur la coloc, vous devriez lire :
Loi Alur : colocation, bail solidaire et baux individuels…

En gros :
- baux individuels : chaque chambre doit faire 14 m² minimum et avoir un point d’eau. En fait c’est chaque "espace privatif", qui peut donc être par exemple chambre + placard + mini salle d’eau, qui doit faire 14 m² minimum ; la chambre elle-même devant faire 9 m² minimum.
- bail collectif : là vous n’avez pas cette obligation, mais vous devez faire un avenant signé de tous (y compris les cautionnaires éventuels) à chaque entrée/sorte : à 8 c’est la galère.

Si vous partez sur les baux individuels, je vous conseille de faire quasiment des mini-studios, avec pour chacun une petite salle d’eau et une micro-kitchenette et un compteur élec.

Dernière modification par Bernard2K (04/01/2018 19h07)


Ce qu'il y a de bien avec les vacances, c'est que ça donne du temps pour travailler.

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#46 04/01/2018 20h31

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jumo38 a écrit :

Petit update suite à une réflexion durant les fêtes…
J’ai tenu compte de vos remarques par rapport à la taille des logements et je suis entrain de tester une nouvelle approche.

Plutôt que de faire 3 appartements meublé (T2, T3, T3), je pourrai partir sur une grande colocation très bonne qualité en termes d’équipements et de prestations de 8 chambres pour un public de jeunes travailleurs plutôt qu’étudiants.

Le prix global des travaux est un peu plus faible (1 seule grande cusine plutôt que 3 moyennes, 1 seule grosse source de chauffage plutôt que 3 plus petites, moins de murs séparateurs, pas de séparation du le jardin….). Néanmoins je conserve l’idée de pouvoir faire 3 appartements à moyen ou long terme si je décide de changer d’avis d’ici qq années (meublé classique) ou pour pouvoir vendre à la découpe : donc 3 compteurs, réseaux d’eaux et d’evacuation séparés, prévus aux bons endroits … (il faudra "juste" ajouter une cuisine equipée dans chaque appart, une source de chauffage, …). Une première estimation travaux de 180 000€ a été faite.

RENTABILITÉ DU BIEN
- Prix achat : 240 000 € + frais de notaire (7%) = 257 000 €
- Travaux aménagement estimé : 180 000 €
- Prévisions des loyers : 4000 € en location meublé
- Taux de vacance envisagé : négligeable
- Taxe foncière : 3600 €
- Assurance PNO : environ 45€/mois
- Entretiens, réparations : peu les premières années
- Rentabilité brute : + de 11%
- Rentabilité nette (avec fiscalité) : 8%

CASH FLOW
- Montant des loyers : 4000€/mois
- Simulation de crédit sur 20 ans : 2000€/mois
- Taxe foncière : 3600€/an soit 300€/mois
- Assurance PNO : 45€/mois
=> Cash Flow net net (avec fiscalité) = 1100€ / mois les 15 premières années (merci les amortissements ^^)

Cette simulation me plait bcp plus que les premières…

Bonjour.

Franchement, quand je vois votre salaire , vos connaissances sur les travaux avec les rénovations que vous avez fait ( je serai curieux dans savoir plus sur la grange smile )
Vous pouvez trouver mieux.
C’est un projet ou vous devez créer beaucoup de chose , avec sans doute beaucoup d’imprévu .. vous n’avez pas beaucoup de marge de manoeuvre egalement.

Il faut penser à la gestion également, en colocation cela demande en général beaucoup plus de temps et d’argent pendant la durée des baux ( travaux ect )
Et maintenant c’est une activité qui est très encadré.

Vous chercher plusieurs plan pour optimiser, c’est bien vous continuer à vous faire de l’expérience car vous creuser.

Personnellement, je passerai mon tour.

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#47 05/01/2018 00h21

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Bernard2K a écrit :

Sur la coloc, vous devriez lire :
Loi Alur : colocation, bail solidaire et baux individuels…

En gros :
- baux individuels : chaque chambre doit faire 14 m² minimum et avoir un point d’eau. En fait c’est chaque "espace privatif", qui peut donc être par exemple chambre + placard + mini salle d’eau, qui doit faire 14 m² minimum ; la chambre elle-même devant faire 9 m² minimum.
- bail collectif : là vous n’avez pas cette obligation, mais vous devez faire un avenant signé de tous (y compris les cautionnaires éventuels) à chaque entrée/sorte : à 8 c’est la galère.

Si vous partez sur les baux individuels, je vous conseille de faire quasiment des mini-studios, avec pour chacun une petite salle d’eau et une micro-kitchenette et un compteur élec.

Thks pour le lien !

Je viens de regarder à l’instant la vidéo de Yann Darwin qui traite justement des baux individuels et collectifs dans le cadre de la colocation. Refaire les contrats à chaque entrée/sortie c’est ce qu’il trouve le plus contraignant pour le bail collectif. De base chaque chambre était prévue avec une superficie de minimum 12m2. Donc je devrai pouvoir grappiller sans pbs qq m2 pour arriver à 14m2.

Pour les salles de bains, j’aurai la possibilité de faire un espace salle de bain sas/tampon entre 2 chambres avec accès depuis chacune des chambres (en prévoyant un mécanisme de verrouillage intérieur pour ne pas se retrouver nez à nez avec l’autre coloc ^^) ou bien salle d’eau privative pour chaque chambre mais plus petite…

cricri77700 a écrit :

Bonjour.

Franchement, quand je vois votre salaire , vos connaissances sur les travaux avec les rénovations que vous avez fait ( je serai curieux dans savoir plus sur la grange smile ) Vous pouvez trouver mieux.

C’est un projet ou vous devez créer beaucoup de chose , avec sans doute beaucoup d’imprévu .. vous n’avez pas beaucoup de marge de manoeuvre egalement.

Bonsoir,
Pour la grange vous parlez de ma RP ou des autres rénovations auxquels j’ai participé ?
Je pense aussi qu’il est possible de trouver mieux… Pour mon 1er investissement je m’étais fixé quelques contraintes supplémentaires que juste la rentabilité pure. Une opération rentable bien entendu (c’est la base quand meme ^^) mais aussi une opération ambitieuse : un bien situé dans ma ville que je connais bien, un emplacement central dans celle-ci, un bien plutôt grand pour avoir une latitude dans la division en plus petites surfaces et surtout avec bcp de travaux lourds (vu que j’ai un gout prononcé pour la rénovation + impact fiscalité).

cricri77700 a écrit :

Il faut penser à la gestion également, en colocation cela demande en général beaucoup plus de temps et d’argent pendant la durée des baux ( travaux ect )
Et maintenant c’est une activité qui est très encadré.

Vous chercher plusieurs plan pour optimiser, c’est bien vous continuer à vous faire de l’expérience car vous creuser..

Coté gestion d’une colocation, j’avais des échos assez contradictoires en fait. Comme vous, certains qui évoquent une lourdeur de gestion d’un coté. Et de l’autre, d’autres qui disent qu’une fois que c’est mis en place la coloc tourne toute seule (si un colocataire part, il y a souvent des connaissances d’un autre colocataire qui se portent candidat pour y entrer d’où une faible vacance locative). Je creuse encore toutes les différentes options possibles..

cricri77700 a écrit :

Personnellement, je passerai mon tour.

Avant celui-ci, j’ai passé mon tour sur plusieurs biens qui ne remplissaient pas les critères que je m’étais fixé. Mais difficile de passer mon tour sur ce coup là pour 2 raisons. Ce type de biens est relativement rare dans ma commune. La plupart du temps il faudra casser bcp d’aménagements pour obtenir une surface nue comme celle-ci. La structure poteau/poutre porteuse du bâtiment offre une infinité de possibilité pour créer des volumes (aucuns murs porteurs dans + de 200m2). Mon oeil habitué aux rénovations voit très bien le rendu final que cela pourrait avoir. Je n’arrive juste pas à trouver le matching optimale entre la rentabilité de l’opération et la transformation du batiment. Mais peut être qu’il n’y en pas…

Dernière modification par jumo38 (05/01/2018 00h52)

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