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Encore un krach sur les marchés actions…


L'occasion de renforcer sur les valeurs de qualité

65% - 1097
J'attends le rebond, je revends tt et fini la bourse

2% - 35
Je suis liquide, je suis serein

12% - 202
BX4 depuis les 3800 sur le CAC, je suis riche

2% - 42
Je suis en vacances, je ne vois pas le crack

3% - 65
A fond sur les valeurs de Rdt, miam, miam

14% - 242

#3976 17/10/2017 09h28

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Bonjour,

La mesure concerne un type de pays bien particulier: Libye, Soudan, Syrie, Irak, Iran, Yémen et Somalie

Source

Bien à vous,


Bien à vous, Dooffy

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#3977 17/10/2017 15h30

Membre (2017)
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Concernant les small européennes, je trouve que cet article apporte des éléments intérressants sur les niveaux de valorisation

Depuis 2012, le parcours des small caps est impressionnant, son indice de référence (CAC Small 90 NR) a été multiplié par près de 2,5. Le mouvement connait même une très nette accélération depuis fin 2015. Dès lors, la question légitime du potentiel résiduel de la classe d’actifs se pose. Nous allons revenir dans cette note sur les éléments structurels qui expliquent la surperformance du segment et tenter de démontrer qu’elle peut perdurer.

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[+3]    #3978 20/10/2017 18h33

Banni
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Et ici un intéressant article d’ODDO pour "commémorer" le krach de 1987, il y a 30 ans pile poil…..c’était mon premier gros bouillon….d’autres ont suivi !

Oddo a écrit :

Nous fêtons cette année l’anniversaire du krach d’octobre 1987. Pour ceux qui n’étaient pas là à l’époque, ou dont la mémoire commence à flancher (deux populations distinctes et néanmoins croissantes) rappelons les faits. Portées par un climat d’euphorie économique, les actions américaines ont fortement progressé dans les années 80. Avant que le krach n’intervienne, le S&P 500 avait pratiquement triplé entre 1980 et 1987. Le 19 octobre 1988, l’indice américain corrige brutalement et perd 22,6% en clôture. C’est à ce jour la plus forte baisse enregistrée sur le S&P 500.

Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui se demandent si les marchés d’actions ne sont pas dans un contexte similaire à celui de 1987. Nous sortons d’une décennie de hausse quasi-ininterrompue des indices, les valorisations sont tendues et si on ne peut pas parler d’euphorie économique, on peut tout de même évoquer un optimisme ambiant en ce qui concerne les perspectives de croissance, à la fois micro et macro-économiques.

Il existe cependant une différence fondamentale entre 1987 et 2017 : le marché obligataire. A l’époque, le krach boursier avait été précédé d’un krach obligataire. Entre le mois de janvier et le mois d’octobre, le rendement du T-bond 10 ans était passé de 7% à plus de 10%. En termes de prix, cela correspond à une baisse de 25% des cours de l’emprunt d’état ! Cela est colossal. La remontée des rendements avait été particulièrement aigüe à partir du mois de septembre. C’était l’époque glorieuse du MATIF, le marché à terme des instruments financiers, qui cotait les contrats à terme sur l’emprunt d’état 10 ans à la criée. Plusieurs fois, le MATIF avait dû s’arrêter à cause des « limit-downs », la baisse des prix sur le contrat dépassant la limite quotidienne autorisée. En cette année 1987, on avait donc une divergence massive entre un marché actions qui ne cessait de monter et un marché obligataire dont les prix ne cessaient de baisser (le prix d’une obligation baisse quand son rendement monte). La relation entre le prix des actions et des obligations est complexe ; on ne peut certainement pas parler de corrélation entre les deux. Il faudrait plutôt parler de co-intégration, encore que ce terme statistique ferait hurler les puristes. Disons que ces deux actifs sont liés par une relation élastique qui leur permet d’évoluer librement dans leur coin jusqu’à un certain point. Quand l’élastique est trop tendu, la force de rappel joue alors à les rapprocher. C’est ce qui s’est passé le 19 octobre 1987. Ce jour-là, le prix des actions a baissé et celui des obligations a remonté. Le rendement du T-bond est tombé de 10,2% à 8,7% soit une baisse de 150 points de base en l’espace de quelques séances.

Aujourd’hui, nous ne voyons pas que cet élastique mystérieux qui relie le marché des actions au marché obligataire soit spécialement tendu. Les valorisations des actions sont élevées, certes, mais celles du marché des emprunts d’état le sont tout autant, sinon davantage. Rappelons que le rendement du T-bond 10 ans est 2,4% ; celui du Bund 10 ans est 0,4%. En 1987, le retour de l’inflation constituait la principale menace économique. Aujourd’hui, c’est plutôt le spectre de la déflation qui nous hante. Ceux qui prédisent le retour de l’inflation n’ont cessé de se tromper. Mais même les montres en panne donnent l’heure exacte deux fois par jour. Un jour ou l’autre, les taux finiront bien par monter, c’est sûr. Mais quand ? Quand l’inflation reviendra, pardi ! Et nous retombons sur le débat qui agite aujourd’hui la communauté financière et académique : pourquoi l’inflation américaine, mais aussi européenne, suisse, japonaise, bref l’inflation mondiale, (à l’exception notable du Royaume-Uni pour cause de Brexit) est-elle si faible ?
Ce n’est qu’un phénomène transitoire, nous dit Janet Yellen, la Présidente de la Fed. Attendez-un peu, et en 2018, l’inflation repartira. La baisse du chômage fera monter les salaires, tandis que sur le marché des biens et services, la hausse de la demande fera monter les prix.
Eh bien pas si sûr, nous dit sa collègue de la Fed, Lael Brainard. Avec d’autres, comme Larry Summers, Lael Brainard pense que la courbe de Phillips, cette relation empirique qui fait le lien entre le taux de chômage et l’inflation, a un sérieux plomb dans l’aile. Des facteurs structurels, démographie, technologie, voire d’autres forces qui nous échappent encore, changent radicalement la donne : l’inflation est faible et le restera.
Vous n’y êtes pas du tout, rétorque Claudio Borio, le chef économiste de la Banque des Règlements Internationaux. La faiblesse de l’inflation n’est que le fruit de la politique monétaire inconséquente menée par les banques centrales depuis des années. Le « Quantitative Easing » et la politique de taux zéro conduisent à des distorsions sur le prix des actifs, qui à terme pèsent sur les choix d’investissement et le prix des biens et services.

A en juger par la courbe des taux et les contrats de futures, les investisseurs penchent plutôt pour la thèse de Lael Brainard. Ils estiment que la faiblesse de l’inflation se poursuivra et contraindra la Fed à repousser la hausse des taux. On verra bien ce qui se passera, mais l’histoire récente plaide plutôt en faveur de Lael Brainard. La Fed et les autres banques centrales ont constamment surévalué le risque inflationniste. Pour notre part, nous restons prudemment optimistes. A ce stade, il ne nous semble pas utile de prendre un risque de duration important. Même si la thèse d’une inflation structurellement faible est avérée, qu’y a-t-il à gagner à acheter de l’emprunt d’état 10 ans ? Inversement, imaginons que Janet Yellen finisse par avoir raison et que l’inflation, hors énergie et alimentation, revienne aux alentours de 2,0% (contre 1,5% actuellement), nous ne pensons pas que cela suffira à faire tanguer les indices boursiers. Au contraire, le retour à une inflation standard peut être vu comme le signe d’une bonne santé de l’économie.

On se souvient de 1987, parce que le choc a été violent ce jour-là, mais finalement, les conséquences en furent minimes, tant sur le plan économique que financier. Le S&P retrouva ses niveaux initiaux en moins de deux ans et l’économie n’en garda aucune séquelle sérieuse. Rien à voir avec 2007.

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[+1]    #3979 20/10/2017 22h29

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Dans le même thème que Stokes, un édito de M Fiorentino qui était trader en 1987, et qui donne une vision plus "de terrain", complémentaire de l’approche analytique ci dessus.


Vidéo YouTube

J’aime beaucoup aussi la description de P Lynch du krach, alors qu’il était en vacances à l’étranger, et qui semble incapable de prendre une décision tant les choses vont vite et fort (et que lui n’a que des points téléphoniques épisodiques, imaginez la dégringolade entre deux appels, un jour où le marché se prend les pieds dans le tapis de -22% !).

Quoi qu’il en soit, je trouve que le concept de "krach boursier seul", de purge sans conséquence majeure sur l’économie dite réelle, est vachement sympathique.


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[+2]    #3980 20/10/2017 23h06

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Bon, moi je n’étais pas trader, juste fonctionnaire débutant  et à l’époque pas encore paresseux. Pour autant, je me souviens bien de cette période : attirés par la bourse comme les mouches par le miel, les gogos se précipitaient pour profiter des premières privatisations, ce que sa Suffisance Balladur, ministre des finances en 1987, désignait par "actionnariat populaire". Appâtés par des perspectives de gains rapides et faciles, les boursicoteurs en herbe se mettaient à acheter tout et n’importe quoi et se prenaient pour des investisseurs avisés après avoir lu 2 ou 3 numéros du Journal des Finances ou de la Vie Française. Ajoutons à cela que le gouvernement Chirac se réclamait d’un libéralisme assumé, dans le prolongement de l’oeuvre de Reagan et Thatcher, et laissait se développer l’idée fallacieuse selon laquelle la bourse finissait toujours par enrichir ceux qui y plaçaient leurs pauvres économies.

Le compartiment le plus spéculatif était alors le second marché, compartiment dédié principalement aux grosses PME en développement où les valorisations par le PER atteignaient des niveaux stratosphériques bien supérieurs à ceux du CAC40. Des quarterons d’analystes au costume sombre et à la mine sentencieuse venaient expliquer que tout cela était bien normal, car les perspectives des entreprises du second marché étaient bien meilleures que celles des "blue chips" du CAC40.

Je n’avais à l’époque que 4 ou 5 lignes parmi lesquelles Marine Wendel et Club Méditerranée ; mon modeste portefeuille avait subi un brave bouillon de 25 ou 30%, mais je me suis bien gardé de vendre quoi que ce soit, faisant mien l’adage de mes parents et grands-parents : "on n"a rien perdu tant qu’on n’a pas vendu". On a continuer à baisser un peu jusqu’à mi-janvier environ, puis le marché a grappillé ses pertes séance après séance de sorte que le CAC 40 a retrouvé son niveau ante krach fin 2008. Globalement, 2008 et 2009 ont été d’excellents crus boursiers. En revanche, le second marché s’est effondré comme un soufflet et bien peu de valeurs de ce compartiment ont réussi à combler leurs pertes.

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#3981 20/10/2017 23h54

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Je me rappelle bien aussi de cette période, mais dés le mois d’Avril/Mai 1988, tout avait été rattrapé. C’était l’époque ou l’on parlait de "Golden Boys",  J’avais fait une stage chez l’agent de change Auboyneau 
et je me souviens bien que certains des employés qui avaient beaucoup perdu, avaient tout récupéré dés le début du mois de Mai 1988.

Dernière modification par Miguel (21/10/2017 01h42)


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[+1]    #3982 21/10/2017 00h12

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Une victime collatérale aura été Catherine Deneuve :

letemps.ch a écrit :

Catherine Deneuve aurait mieux fait de réfléchir

Sur la vague d’engouement pour la privatisation, l’actrice consent à promouvoir les actions de la Compagnie financière de Suez. Le krach boursier du 19 octobre 1987 transformera le slogan incitateur du spot en stigmate

Catherine Deneuve aurait mieux fait de réfléchir


Dif tor heh smusma

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[+3]    #3983 21/10/2017 12h53

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Bonjour,

Dans ce même article, je lis aussi :

"Dans Le Monde du 11 novembre, Plantu caricature Edouard Balladur dans sa chaise à porteurs tel Louis XVI, devant le cours de bourse de Suez en chute libre"

Et je me dis que Le Monde se trompait une fois de plus : le scénario n’était pas celui de  "Louis le raccourci" mais plutôt celui de la régence, quelques soixante ans plus tôt, lorsque les bourgeois cupides mais pas très malins se précipitaient pour souscrire aux actions émises par la Compagnie des Indes, dirigée par le véreux banquier écossais Law, qui jouait à l’époque le rôle de Balladur….dans le rôle de Catherine Deneuve, officiait le disgracieux mais célèbre bossu de la rue Quincampoix, qui poussait l’obligeance jusqu’à prêter son dos aux souscripteurs pour y apposer leur signature sur les titres de la Compagnie des Indes !

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#3984 21/10/2017 13h19

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Bonjour !

stokes a écrit :

bossu de la rue Quincampoix, qui poussait l’obligeance jusqu’à prêter son dos…

Juste un petit détail : il ne prêtait pas son dos, mais le louait.


M07

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#3985 21/10/2017 13h49

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Mea maxima culpa ! J’avais surestimé l’altruisme du Bossu.

L’une, Catherine Deneuve, comme l’autre, le Bossu, ont donc loué leur personne à 270 ans d’intervalle pour le bien respectif de la Compagnie des Indes puis de la Compagnie de Suez.

On pourrait disserter à l’infini sur les avantages et charmes comparatifs du Bossu ou de Catherine Deneuve, mais, dans les 2 cas, l’affaire s’est mal terminée pour les souscripteurs.

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[+1]    #3986 21/10/2017 14h06

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Re !

stokes a écrit :

On pourrait disserter à l’infini sur les avantages et charmes comparatifs du Bossu ou de Catherine Deneuve

C’est assez similaire à leurs investissements : présents dans les deux cas, mais (les bosses) étaient positionné(e)s différemment.
Le contraste, c’est que les investissements étaient mal placés, contrairement aux bosses.


M07

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#3987 21/10/2017 15h44

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Oui ! et il a d’ailleurs fait fortune !
Souvenir nostalgique de mes premiers achats des années 80 : Duménil Leblé et Câbles de Lyon


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#3988 08/11/2017 11h14

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doubletrouble a écrit :

Toutes ces réponses sont intéressantes mais nulle part je ne vois mentionné la masse monétaire. C’est cet aspect là qui me paraît le plus déterminant, dans le sens où maintenir les indices à leurs niveaux actuels et soutenir leur progression requiert un rythme soutenu de croissance de la masse monétaire. Tant que l’Europe et le Japon font tourner la planche à billet, tout va bien, mais si l’Europe stoppe son programme de QE…

D’autre part, tout n’est pas surévalué, il y a pas mal d’actions individuelles qui a -20% YoY sont déjà en bear markets. Pour travailler dans l’informatique, je considère que le secteur qui va se ramasser le plus durement sera la tech. Beaucoup trop de hot money injectée dans des entreprises franchement artificielles (j’ai déjà mentionné Theranos, j’attend avec délectation l’implosion d’Uber, la soudaine "peur" d’Amazon vis à vis du retail me paraît totalement surjouée, Tesla risque fort de décevoir même si personnellement j’aime bien Musk et sa démesure…). nVidia est propulsé par la bulle Bitcoins et la spéculation de naifs sur l’intelligence artificielle, Apple sort des produits de moins en moins inspirés, et je ne parle pas de Snapchat…

Au final les boîtes du secteur qui me semblent les plus solides sont à mon grand désarroi Google et Facebook, que j’abhorre. Elles font plus ou moins déjà partie du military-industrial complex US et se sont positionnées de manière très intelligente sur le marché de l’information.

Très bon post et concernant Scnapchat, nous en sommes quasiment à -39 % depuis l’introduction en bourse qu’il faut évidemment comparer au +9 % du S&P 500 depuis mars 2017 (IPO de Snap inc). Donc en prenant un bête tracker le 8 mars on aurait 109 $ actuellement et on a environ 61,4 $…


Parrain pédago pour Bourso, Binck et Bourse Directe. Meduse Paris :)

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[+3]    #3989 11/11/2017 14h06

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Un excellent document très riche sur l’immense pari de la suppression de la volatilité qui est en train de se jouer sur les marchés.

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#3990 11/11/2017 17h25

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Très intéressant en effet. Ce papier a toute sa place dans la file du VIX.
On comprend pourquoi IB a coupé drastiquement les marges sur les produits VIX.

On constate tous que le trade short volatility est gagnant depuis plusieurs années et encore maintenant que ce soit mon portefeuille en 2017 ou les résultats de Miguel sur les options principalement en vendant des puts (ce qui correspond à shorter le VIX comme l’explique l’article).

Quelques intervenants comme Mistervix font intuitivement la même analyse que Artemis Capital Management mais on le voit avec un problème de timing.

Intéressant à suivre dans tous les cas. Le prochain krach sera la ruine des produits et stratégies short VIX (dont les ETFs short VIX apparemment qui seront littéralement annihilés, le marché n’étant déjà aujourd’hui pas assez liquide pour supporter les mouvements de re balancement si un krach survenait aujourd’hui, pas assez de contrats VIX court terme à racheter).

Le risque sur ces produits est donc très élevé mais le timing comme toujours est inconnu. En attendant le krach qui enrichira ceux qui sont long VIX et ruinera ceux qui sont court, les positions short VIX peuvent encore longtemps vous enrichir.

L’auteur met toutefois une limite temporelle sur 2018-2020.
Je le note dans un coin, si pas de krach en 2019, je passe long VIX en 2020! ;-)


Le train de la vie ne s'arrête jamais deux fois à la même gare.

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#3991 12/11/2017 00h14

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Ceux qui sont longs VIX seront peut être ruinés avant d’avoir eu le temps de devenir riches, en fait.

Pour le reste je partage totalement votre analyse.

Malheureusement le marché peut "être déraisonnable " plus longtemps que l’investisseur individuel ne peut rester solvable.


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[+1]    #3992 14/11/2017 07h00

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Une liste des plus grosses bulles potentielles actuellement par Alberto Gallo (Algebris Investments). Les actions FAANG (GAFA + Netflix), le bitcoin et le short VIX figurent en bonne place…

J’aime bien l’idée d’ajouter l’observation de comportements irrationnels des acheteurs (facilement reconnaissables) à une analyse de la valorisation (toujours difficile).

Dernière modification par Scipion8 (14/11/2017 07h04)

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#3993 14/11/2017 10h42

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Question technique que je me pose depuis quelques mois d’ailleurs , sans trouver de réponse claire. Quid de l’éventualité d’un short squeeze sur les dérivés du VIX ?

Le VIX lui même peut spiker, son évolution est totalement sans rapport avec l’activité de trading VIX, mais les dérivés qui le suivent déjà de façon imparfaite peuvent rencontrer des gros problèmes de liquidité, vu le short interest. Du coup je me demande :
1: Si short squeeze cela signifie que les dérivés pourraient se decorreler fortement de leur sous jascent, ce qui me semble aberrant.

2: Liquidité. En cas de squeeze je me demande si on pourra vraiment déboucler les positions à leur valeur théorique. Je crains en fait des spreads très larges, surtout sur options.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.


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#3994 14/11/2017 16h48

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C’est possible pour les spread, mais le VIX se résolvant en cash et non en titre, on n’aura pas un short squeeze. Et s’il n’y a pas de borne haute (je crois), il faut être motivé pour aller au-delà de 60-80.

A mon avis dès que le VIX futur va passer au dessus du VIX spot de stress (disons 25-30), il y aura des vendeurs. J’avais regardé le VIX 6 mois lors de la crise de 2008, il n’était pas très élevé relativement au spot (25-30 de mémoire quand le VIX était au-dessus de 40, mais à vérifier).

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#3995 24/11/2017 23h00

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« La survalorisation boursière saute aux yeux »

Michel Aglietta estime que les marchés d’actions sont trop valorisés, quelle que soit la méthode retenue. La situation est risquée car la croissance continue de la dette crée une situation explosive.

La suite ici : Les Echos Investir -« La survalorisation boursière saute aux yeux »

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#3996 25/11/2017 01h40

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Ce qui saute aux yeux c’est surtout parmi les analystes de marché l’abondance de commentaires baissiers quand le marché baisse , puis de commentaires haussiers des que le marché monte quelques jours d’affilés. La crédibilité ne se joue que sur l’instant apparemment.

"L’économie est inséparable de la parole oraculaire. L’art de ne dire ni oui ni non. " P Bruckner.

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#3997 25/11/2017 05h15

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@MisterVix,
Je confirme vos doutes sur la liquidité de certains dérivés du VIX. En effet, j’ai eu du mal à vendre des turbos de CB sur le VIX-future, il y a quelques mois, pour quelques malheureux k€.
J’avais même été obligé de mettre un prix (légèrement) inférieur à celui résultant du calcul simple entre le prix d’exercice et le cours du VIX-future. Cela avait entraîné chez moi des doutes sur le comportement de CB, bien que les écarts aient été trop faibles pour parler de décorrélation entre produit et sous-jacent.


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[+1]    #3998 08/12/2017 12h14

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Goldman Sachs prévoit une correction importante des marchés boursiers à moyen terme (article en anglais).

Ils regardent la performance historique d’un portefeuille "60/40", constitué à 60% d’actions US (S&P500) et à 40% d’obligations du Trésor US.

Ce portefeuille affiche la période de croissance la plus longue sans correction de plus de 10% depuis 1929. Espérons que la correction à venir sera moins violente (la croissance de la valorisation du portefeuille dans les années 1920, jusqu’en 1929, était particulièrement forte : +19% par an contre "seulement" +11% par an pendant la phase haussière actuelle).

Dernière modification par Scipion8 (08/12/2017 12h14)

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#3999 08/12/2017 12h43

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Voici une analyse qui vaut ce qu’elle vaut mais ne se démode pas:

Vidéo YouTube


Parrainage BOURSORAMA code : LIKA0507 - BforBank YYXC - TOTAL ENERGIE : 112210350

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#4000 08/12/2017 12h58

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C’est drôle car lorsqu’on suit GS ou d’autres dans leurs perspectives, on s’y perd.
GS, le 21 nov sort un papier "2018 US Equity Outlook: Rational Exuberance".
Je ne peux mettre en ligne ce papier mais voici les quelques points :
- The bull market will continue in 2018
Le marché equity US devrait rester en hausse
- Tax reform and strong economic growth drive our improved profit Outlook
Les drivers positifs sont la réforme de taxe aux US et de meilleurs perspectives de croissance que le consensus.
- Extended profit cycle will support a rising US equity market through 2020
Perspectives GS +20% S&P en 3 ans

Désolé pour ceux moins à l’aise en anglais, un Google traduction peut aider. Je ne voudrais pas déformer pour simplifier ce qui est écrit, en le traduisant moins même.

GS a écrit :

Strategies: We recommend three twists on growth: (1) "Secular growth stocks" where revenues are forecast to rise by more than 10% annually for several years without excessive valuations; (2) Firms investing for the future by consistently redirecting Cash Flow from Operations back into the company through capex and R&D; and (3) Stocks with a high potential to be acquired given the likely rise in M&A activity in 2018.

GS a écrit :

The bull market for US stocks will continue in 2018. Our “rational exuberance” reflects our forecast of above-trend US and global economic growth, low inflation, low albeit slowly rising interest rates, and underlying corporate profits boosted by pending corporate tax reform likely to be adopted by early next year. Assuming tax reform passes, we forecast S&P 500 adjusted EPS will jump by 14% to $150 in 2018. Equity investors will be rewarded as the index advances by 11% to 2850 at year-end 2018 and delivers a total return of 13% including the 2% dividend yield. However, we expect the S&P 500 index would fall by 5% to 2450 in the near term if tax reform fails to occur.





GS a écrit :

Rational exuberance” in our view means US stocks should continue to climb and fund managers should remain long, but preferably with a hedge in recognition that a drawdown will eventually occur along the path to a higher market level.

GS a écrit :

Our forecast for the S&P 500 index to generate an 11% price return in 2018 would rank in the 50th percentile of annual returns since 1930

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