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#76 30/09/2017 15h27

Membre (2011)
Réputation :   63  

J’ai donc fait des simulations sur rendementlocatif.com (compte premium), avec des valeurs correspondant à mon cas (bien à 50000 € financé à 110%). J’ai utilisé les taux à 10, 20 et 30 ans que je vous ai cités plus haut. Je ne reporte pas ici le TRI car il ne nous apprend jamais grand chose : plus le crédit est long et plus le TRI est élevé, et dès que le cash-flow est positif le TRI est infini (notez au passage que le TRI sur rendementlocatif.com correspond bien à ce que je proposais, en désaccord avec certains, où seul l’apport est pris en compte et non le prix du bien, afin de considérer le levier bancaire). Mon calcul porte donc uniquement sur la VAN, en fonction du taux d’actualisation (selon le rendement que je peux espérer de mon épargne).
Le scenario est une revente à 10 ans dans tous les cas (ce point n’était pas modifiable), ce qui permettra de se rendre compte de l’impact d’une revente prématurée en cas de crédit long.

Voici les résultats (en orange les variables sur lesquelles j’ai joué, en vert les cas les plus favorables):


Dans le premier tableau, vous noterez que le point de rentabilité maximal se déplace selon le taux de rendement de l’épargne (taux d’actualisation). Dès 7% de rendement sur ses placements financiers, le crédit à 30 ans est avantageux (le surplus de liquidités généré par le cashflow plus important étant ainsi placé au taux de 7%). Dans mon cas, je pense que 7% est un rendement que je peux raisonnablement espérer, ainsi ce résultat tend à m’orienter vers un crédit de 30 ans.

Autre point que j’ai voulu vérifier, dans le deuxième tableau : à partir de quand un crédit long est "trop cher" par rapport à un crédit plus court. J’ai augmenté le taux du crédit à 30 ans, par étapes, jusqu’à obtenir une courbe descendante, en gardant un taux d’actualisation de 7%. Comme vous pouvez le voir, lorsque le spread 20-30 ans est de 1.39%-2.2%, le prêt à 30 ans devient effectivement "trop cher". Dans mon cas, avec les taux qu’on me propose (tableau 1), le spread de taux n’est pas suffisamment élevé pour rendre le prêt à 30 ans trop cher (avec l’hypothèse du taux d’actualisation à 7% et plus).

Cette simulation, je crois, répond à mes propres interrogations et pourra peut-être répondre à celle d’autres personnes. N’hésitez pas si vous avez des objections à formuler par rapport à mes hypothèses et raisonnements.

Dernière modification par Golliwogg (01/10/2017 08h52)


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[+1]    #77 30/09/2017 18h01

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Et justement, quels sont vos objectifs? Vous construire un patrimoine en vue d’y vivre plus tard? De tirer un revenu locatif sur le long terme? D’envisager une belle plus valu à 5 ans, 10 ans, 20 ans? D’utiliser le levier fiscal? etc.

Ce sont des distinctions dont je n’ai jamais tellement compris l’intérêt. Je pense que nous tous ici avons le même objectif : augmenter son patrimoine. On peut avoir chacun des biais qui nous portent à préférer une forme ou une autre de capital mais au final la seul chose qui compte c’est combien on a à l’arrivée

Sans comptez le ton péremptoire que vous adoptez, je suis navré que vous ne voyez pas l’intérêt de ce genre de distinction.

Oui, nous voulons tous faire progresser notre patrimoine.

La vraie question, c’est 1) de combien et 2) à quel horizon - bref, quels sont les objectifs. Ce qui va orienter (je ne dis pas déterminer notez bien) vos choix d’investissement. A commencer tout bêtement par le niveau de risque que vous êtes prêt à supporter.

Si c’est un investissement pour vous constituer un premier capital très rapidement à partir de pas grand-chose (moins de 10k€ p/ex.), vous privilégierez des investissements très risqués. Pour ma part, création de ma société (je recherchai du +50% à +100% par an pour mes petites économies). L’immobilier ne convenait pas vs cet objectif (je n’ai ni le flair ni l’expertise pour obtenir ce genre de rendement dans l’immobilier).

Un investissement immo. pour le louer puis y vivre à votre retraite ? Nous serons nombreux à privilégier une zone d’habitat qui nous conviens, quitte à sacrifier de la rentabilité locative brute.

Investissement immo. pour une plus-value rapide à 3-5 ans ? J’imagine qu’on chercherait une zone à fort potentiel (en fonction de votre flair, future ligne de tram, ville à l’économie et à l’économie dynamiques etc.)

Faire jouer le levier fiscal ? Pour défiscaliser des avoirs en raison de l’ex ISF – IFI, une propriété rurale est une excellente piste (mais pas la seule). Pour faire baisser son IR rapidement et de façon très significative – le Malraux par ex. (ou autres)

On peut multiplier les exemples à l’infini et en revenir au même point : vos objectifs orientent vos choix d’investissement. Mais bon, ce n’est peut-être que moi…

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#78 30/09/2017 18h26

Membre (2011)
Réputation :   63  

Désolé pour le ton péremptoire, ce n’était pas mon intention. Mes je réitère mes propos, tous les exemples que vous donnez peuvent se réduire au choix d’un rapport rendement/risque, ceux qui se rapportent à la durée ne me semblent pas rationnels.

La vraie question, c’est 1) de combien et 2) à quel horizon

Je pense qu’on répondrait tous ainsi :
De combien : le plus possible
A quel horizon : le plus vite possible
Pour moi, la seule vraie question c’est quel risque est-on prêt à prendre pour avoir du rendement, en fonction de sa situation du moment ou à venir.

Si c’est un investissement pour vous constituer un premier capital très rapidement à partir de pas grand-chose (moins de 10k€ p/ex.), vous privilégierez des investissements très risqués. Pour ma part, création de ma société (je recherchai du +50% à +100% par an pour mes petites économies). L’immobilier ne convenait pas vs cet objectif (je n’ai ni le flair ni l’expertise pour obtenir ce genre de rendement dans l’immobilier).

Vous décidez qu’avec un patrimoine faible, un risque élevé est la chose à faire, comme un coup de poker ou jouer au loto. C’est effectivement un choix qui se tient.

Un investissement immo. pour le louer puis y vivre à votre retraite ? Nous serons nombreux à privilégier une zone d’habitat qui nous conviens, quitte à sacrifier de la rentabilité locative brute.

L’approche la plus rationnelle serait de faire l’investissement le plus rentable pendant la phase d’épargne, puis la retraite venue, d’acheter le bien dans lequel on veut vivre. Bien sûr, je n’exclue pas qu’on puisse avoir un coup de coeur tel qu’on ne soit pas sûr de retrouver un tel bien 15 ans plus tard, et qu’on préfère l’acheter dès maintenant quitte à sacrifier la rentabilité. Mais c’est un choix qui se paye.

Investissement immo. pour une plus-value rapide à 3-5 ans ? J’imagine qu’on chercherait une zone à fort potentiel (en fonction de votre flair, future ligne de tram, ville à l’économie et à l’économie dynamiques etc.)

C’est là que je ne comprends pas l’intérêt de "faire une plus-value rapide à 3-5 ans". On veut tous faire une plus value la plus forte et la plus rapide possible. La seule question c’est "quel risque est-on prêt à prendre pour cela".

Faire jouer le levier fiscal ?

Ce n’est pas un objectif en soi. On fait du levier fiscal pour augmenter la rentabilité globale. On ne cherche pas à payer moins d’impôt si on gagne moins d’argent au final !


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#79 30/09/2017 20h08

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Golliwogg a écrit :

Si c’est un investissement pour vous constituer un premier capital très rapidement à partir de pas grand-chose (moins de 10k€ p/ex.), vous privilégierez des investissements très risqués. Pour ma part, création de ma société (je recherchai du +50% à +100% par an pour mes petites économies). L’immobilier ne convenait pas vs cet objectif (je n’ai ni le flair ni l’expertise pour obtenir ce genre de rendement dans l’immobilier).

Vous décidez qu’avec un patrimoine faible, un risque élevé est la chose à faire, comme un coup de poker ou jouer au loto. C’est effectivement un choix qui se tient.

Vous avez lu trop vite et raté le ’rapidement’ - il me semble en effet que vouloir se constituer un premier capital significatif rapidement à partir de pas grand chose suppose des choix risqués. Ce n’est pas un livret A qui va permettre de faire du 50 à 100% annuel! Mais si vous connaissez un moyen de le faire sur un horizon court à risque faible, je suis preneur.

Golliwogg a écrit :

Investissement immo. pour une plus-value rapide à 3-5 ans ? J’imagine qu’on chercherait une zone à fort potentiel (en fonction de votre flair, future ligne de tram, ville à l’économie et à l’économie dynamiques etc.)

C’est là que je ne comprends pas l’intérêt de "faire une plus-value rapide à 3-5 ans". On veut tous faire une plus value la plus forte et la plus rapide possible. La seule question c’est "quel risque est-on prêt à prendre pour cela".

Non, tout le monde ne cherche pas à faire une plus-value immobilière la plus forte et la plus rapide possible. Pour certains, la plus-value sera secondaire, la rentabilité locative prioritaire. D’autres les deux etc.

Golliwogg a écrit :

Faire jouer le levier fiscal ?

Ce n’est pas un objectif en soi. On fait du levier fiscal pour augmenter la rentabilité globale. On ne cherche pas à payer moins d’impôt si on gagne moins d’argent au final !

A nouveau, vous êtes inutilement péremptoire. Oui, le levier fiscal permet d’augmenter la rentabilité globale d’un projet. Mais aussi d’augmenter son disponible en payant moins d’impôts. Si vous croyez que ça ne puisse pas être dans certains cas le levier prioritaire dans les choix d’investissement, vous vous trompez. Ça peut d’ailleurs aller jusqu’aux cas de certains investissements immobiliers qui sont justement faits pour ’perdre’ de l’argent. C’est un grand classique de l’immobilier rural, via les déficits fonciers (+ évidemment si besoin est de transformer le patrimoine personnel en outil professionnel, pour des raisons fiscales évidentes)

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#80 30/09/2017 21h12

Membre (2011)
Réputation :   63  

Vous avez lu trop vite et raté le ’rapidement’ - il me semble en effet que vouloir se constituer un premier capital significatif rapidement à partir de pas grand chose suppose des choix risqués. Ce n’est pas un livret A qui va permettre de faire du 50 à 100% annuel! Mais si vous connaissez un moyen de le faire sur un horizon court à risque faible, je suis preneur.

On s’est peut-être mal compris mais j’ai dit que j’étais d’accord avec vous : dans certaines situations, on peut être prêt à accepter un risque important pour un rendement important (et rapide, mais "rapide" et "important" sont synonymes, quand on parle de rendement).

C’est là que je ne comprends pas l’intérêt de "faire une plus-value rapide à 3-5 ans". On veut tous faire une plus value la plus forte et la plus rapide possible. La seule question c’est "quel risque est-on prêt à prendre pour cela".

Non, tout le monde ne cherche pas à faire une plus-value immobilière la plus forte et la plus rapide possible. Pour certains, la plus-value sera secondaire, la rentabilité locative prioritaire. D’autres les deux etc.

Pardon, je m’étais mal exprimé, je voulais dire "avoir un rendement total le plus important possible", plus-value ET rendement locatif compris, bien entendu. L’arbitrage entre plus-value et rentabilité locative me semble tout à fait artificiel, au même titre que l’arbitrage entre dividendes et plus-value pour les actions.

Si vous croyez que ça ne puisse pas être dans certains cas le levier prioritaire dans les choix d’investissement, vous vous trompez. Ça peut d’ailleurs aller jusqu’aux cas de certains investissements immobiliers qui sont justement faits pour ’perdre’ de l’argent. C’est un grand classique de l’immobilier rural, via les déficits fonciers (+ évidemment si besoin est de transformer le patrimoine personnel en outil professionnel, pour des raisons fiscales évidentes)

Certes, je ne connais pas le sujet en profondeur. Mais tout de même, si l’on fait un choix pour artificiellement "perdre" de l’argent, c’est forcément pour en gagner d’un autre côté, sinon y a un truc qui cloche…


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#81 30/09/2017 22h19

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Golliwogg a écrit :

Certes, je ne connais pas le sujet en profondeur. Mais tout de même, si l’on fait un choix pour artificiellement "perdre" de l’argent, c’est forcément pour en gagner d’un autre côté, sinon y a un truc qui cloche…

Je maintiens que le levier fiscal est un paramètre à prendre en compte et qui dans certains cas peut devenir prioritaire dans les arbitrages. Le ’certains cas’ est important - j’essaye d’être nuancé parce que tirer des généralités sur la base d’une supposée ’rationalité’ économique me laisse circonspect.

Ceci étant posé, on est bien d’accord ; ’perdre’ de l’argent suppose qu’on en retire un gain plus élevé. Ces cas sont assez particuliers mais sans doute pas si rares que ça.

Ce sera par exemple le cas d’entrepreneurs qui ont gagné un peu de sous à la revente de leurs parts ou plus simplement de n’importe quel ménage/personne qui se retrouve pour la première fois de sa vie à 41% de TMI (ce qui fait réfléchir:)! liste non exhaustive

’Perdre’ de l’argent en flux annuels permet de gagner via la défiscalisation de sommes qui auraient été autrement imposées (réduction d’impôts).
La visée patrimoniale peut aussi compter pour beaucoup, par ex. (en vrac) : acquérir un joli bien en Malraux pour y vivre à terme … tout en bénéficiant d’un système très généreux sur le plan de la défiscalisation (Le Malraux n’étant pas franchement réputé pour ses taux de rentabilité extraordinaires…), transformer son patrimoine perso. en immobilier rural professionnel (i.e. problématiques d’ISF) et y investir à perte pendant plusieurs années en espérant une plus-value raisonnable à moyen ou long terme (pour soi ou pour des problématiques de succession) etc.

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#82 11/11/2017 01h09

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Bernard2K, je dois finalement vous donner raison : le dossier a été refusé par l’organisme de caution pour un prêt à 30 ans (cela aurait néanmoins été probablement possible si on avait décidé de faire une hypothèque à la place), on s’est donc rabattus sur 25 ans. Ce n’est pas encore signé mais on a au moins l’accord de principe pour l’obtention du crédit.


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#83 09/01/2018 17h35

Membre (2011)
Réputation :   63  

Appartement acheté, je suis un peu empêtré dans les travaux ; ça n’est pas très compliqué mais je ne suis pas bricoleur. Enfin je continue de penser que l’affaire n’était pas mauvaise.

Je suis actuellement en train de regarder pour une résidence principale avec ma compagne. Un bien nous plaît, mais son montant, 438000 (si la négociation est acceptée) va nous obliger à un apport assez conséquent (au moins 140000), étant donné le plafond d’endettement généralement accepté. Dans tous les scenarii que je fais, même avec une mensualité inférieure à une location, je perds de l’argent par rapport à une location (en terme de patrimoine acquis une fois le crédit remboursé). Et cela à cause de l’apport conséquent que nous serions obligé de sortir, et qui feront autant de revenus mobiliers en moins.
L’endettement bancaire me ferait devenir plus riche tant que je n’ai pas (ou peu) d’apport à fournir. Mais les biens qui permettraient de ne pas avoir d’apport à fournir ne nous intéressent pas (nous avons des goûts de luxe :-) ).
Y a-t-il selon vous d’autres éléments à prendre en compte dans la balance ? J’avoue que je suis un peu perdu.


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