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[+1]    #1 30/03/2012 19h44

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Un petit texte philosophique et perturbant ?

Patrick VIVERET a écrit :

Sortir des logiques de peur

Car la grande difficulté de l’homme, quel que soit l’état de la technique à un moment donné, a toujours été le désamour et la peur. C’est par peur de l’avenir et par peur d’autrui que humains accumulent de la richesse ou du pouvoir au détriment d’autres, placés ainsi artificiellement en situation de pénurie. Dans nos sociétés contemporaines obsédées par la compétitivité, la peur de la vieillesse et de la mort conduit à un formidable accaparement mondial de richesses à travers le financement, via les fonds de pension, de la retraite des personnes âgées d’Occident singulièrement des États-Unis. Les centaines de milliards de dollars du déficit américain qui ont alimenté la croissance de Wall Street ces dernières années viennent en grande partie de cette ponction sur la richesse mondiale.
Nous l’avons dit: nos sociétés sont malades, au sens propre et pas seulement figuré, de la formidable angoisse que génèrent le discours économique et le discours médical dominants, dont le point commun est de considérer la vie  comme un combat et la mort comme un échec. Les humains qui adhèrent à une telle vision sont naturellement conduits à passer l’essentiel de leur existence à se droguer de multiples manières pour tenter d’oublier une histoire qui les condamne à la solitude et au non-sens. Tous ne jettent pas leur dévolu sur des drogues dures, ni même sur des substances reconnues comme toxiques, tels le tabac, l’alcool ou les tranquillisants; certains se droguent aussi à l’argent, au travail ou au pouvoir…
C’est donc à une véritable entreprise de désintoxication qu’il nous faut nous atteler, et, comme toute entreprise de ce genre, elle n’est possible que si un mieux-vivre est possible. C’est pourquoi l’art de vivre, la capacité à surmonter la peur et le développement de logiques de coopération constituent les axes majeurs d’un projet  politique pour le siècle, un projet qui prendra la forme vision et d’une stratégie positives de la mondialité.

Source : Pourquoi ça ne va pas plus mal ?

Dernière modification par MichelPlatini (30/03/2012 19h45)


Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave…   Friedrich Nietzsche.

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[+1]    #2 31/03/2012 15h16

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On a tous notre raison d’accumuler de l’argent, la mienne a toujours était la peur de la perte de ma liberté, la peur de devenir un robot qui lutte toute la journée pour avoir un toit et de quoi manger sans espoir d’amélioration de ma condition dans l’avenir. Je connais des gens dans cette situation mais ils ont la force de ne pas se poser autant de questions improductives que moi. Si j’avais été pauvre, je n’aurais pas fait d’enfant (en France du moins), j’aurais travailler assez pour me payer quelques billets d’avion en charter et serais allé vivre autour du monde toujours près à partir vers d’autres horizons. Je ne suis pas un grand combattant mais si on me prive de ma liberté je n’ai plus peur de rien, je tenterais tout quitte à mourir pour trouver une issue, jamais je ne me soumettrais à qui que ce soit. Contrairement aux idées reçues je pense qu’un rentier est + dans l’être que dans l’avoir, pour beaucoup l’argent est un outil et pas une religion, comme je lis dans pas mal de commentaires ici le but ce n’est pas d’avoir 1 million mais l’indépendance finançière.

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#3 31/03/2012 19h40

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La peur de la mort pousse l’homme vers la religion, pas vers l’argent…  C’est la nature propre de l’homme qui le pousse à l’argent (pouvoir, domination…) Avant il fallait être le plus fort, aujourd’hui il faut être le plus riche.


Left the Rat Race in 2013

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[+1]    #4 02/04/2012 10h43

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Patrick VIVERET a écrit :

Car la grande difficulté de l’homme, quel que soit l’état de la technique à un moment donné, a toujours été le désamour et la peur. C’est par peur de l’avenir et par peur d’autrui que humains accumulent de la richesse ou du pouvoir au détriment d’autres, placés ainsi artificiellement en situation de pénurie.

Je suis particulièrement choqué par ce passage. La cause est que cette donnée est en opposition violente avec ce que m’enseigne la vie.
Souhaitant vivre davantage de mes productions potagères, la première question qui se pose, comment passer les mois entre octobre et mai?
Car dans ma région, il n’y a pas de production du sol (ou très peu) entre ses 2 dates.
Le stockage de ressource, apparait donc être le seul moyen pour continuer à se nourrir pendant les 6 mois morts.
Car sauf erreur de ma part, l’humain n’hiberne pas, et doit se nourrir durant les 12 mois de l’année.
Donc en stockant, des ressources, je spolie d’autre être humains?
Dans ce cas, le simple fait de vivre, et de manger quotidiennement est un acte de spoliation!

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#5 02/04/2012 11h32

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L’homme n’a pas changé depuis 160.000 ans, sont inquiétude étais de se nourrir, de nourrir sa famille, son groupe; de s’assurer de la survie du groupe et de l’espèce. Pour cela il stockait de la nourriture, ensuite il a développé des stratégies pour améliorer les chances de survies de l’espèce et de chasseur cueilleur, il est devenu agriculteur avec des stocks à gérer jusqu’à la prochaine récolte, parfois il avait des excédents qu’il échangeait contre des biens dont il ne disposait pas, c’est le troc, mais le troc ne satisfaisait pas les 2 parties ainsi est né la monnaie, représenté par un produit rare et dont la valeur était reconnu par tous par exemples des coquillages et bien plus tard l’or.
Mais la crainte du lendemain subsiste toujours malgré la hausse généralisée du niveau de vie.
Cette angoisse croît en période d’incertitude, la crise économique actuelle accroit l’épargne, mise en réserve pour faire face à un futur incertain.
L’angoisse du futur, le manque de confiance dans l’état providence fait que l’homme cherche à se prémunir, à être indépendant face aux incertitudes et cette indépendance dans notre société est représenté par l’argent.
L’investisseur heureux est l’homme qui a acquis son indépendance et qui c’est prémuni contre l’angoisse généré par un futur incertain.
Le boulimique lui ne sera jamais heureux et voudras toujours plus accumuler.

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#6 02/04/2012 12h19

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gunday a écrit :

Patrick VIVERET a écrit :

Car la grande difficulté de l’homme, quel que soit l’état de la technique à un moment donné, a toujours été le désamour et la peur. C’est par peur de l’avenir et par peur d’autrui que humains accumulent de la richesse ou du pouvoir au détriment d’autres, placés ainsi artificiellement en situation de pénurie.

Je suis particulièrement choqué par ce passage. La cause est que cette donnée est en opposition violente avec ce que m’enseigne la vie.
Souhaitant vivre davantage de mes productions potagères, la première question qui se pose, comment passer les mois entre octobre et mai?
Car dans ma région, il n’y a pas de production du sol (ou très peu) entre ses 2 dates.
Le stockage de ressource, apparait donc être le seul moyen pour continuer à se nourrir pendant les 6 mois morts.
Car sauf erreur de ma part, l’humain n’hiberne pas, et doit se nourrir durant les 12 mois de l’année.
Donc en stockant, des ressources, je spolie d’autre être humains?
Dans ce cas, le simple fait de vivre, et de manger quotidiennement est un acte de spoliation!

Quand on prend le cas de dirigeants du CAC qui se goinfrent (cf Jaffré) - et cet argent sera uniquement thésaurisé - et eût été mieux utilisé par l’entreprise à travers une hausse générale des salaires - on trouve une pertinence à ce paragraphe.


Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave…   Friedrich Nietzsche.

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#7 04/04/2012 09h20

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MichelPlatini a écrit :

Quand on prend le cas de dirigeants du CAC qui se goinfrent (cf Jaffré) - et cet argent sera uniquement thésaurisé - et eût été mieux utilisé par l’entreprise à travers une hausse générale des salaires - on trouve une pertinence à ce paragraphe.

Sauf que les patrons du CAC40, sont une minorité.
Pour l’exercice, disons qu’ils sont 6.500 dans leur cas en France.
Avec 65Millions de français, ils ne représentent que 0,01% des hommes.

Donc utiliser le terme homme pour représenter une partie de la population qui représente 1 pour 10.000 est simplement inadapté.
Donc de mon point de vue, il y a bien une sorte d’attaque contre la prévoyance humaine, dans ce texte, et une éloge de l’hyper consommation (et des crédit à la consommation inhérent).

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#8 29/04/2012 08h01

Membre (2011)
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A mon avis, les patrons du CAC40 doivent être une quarantaine.
Maintenant, ils ne s’agit que d’une illustration - extrême - de la cupidité devenue finalité de bon nombre d’individus.

Si détenir un million d’Euro peut être pertinent à titre de prévoyance - vouloir en détenir 2 ou 10 alors que l’on détient déjà le premier million - devient AMHA de la cupidité, laquelle s’explique alors par la peur de la grande faucheuse.


Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave…   Friedrich Nietzsche.

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