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[+6]    #1 07/09/2017 18h48

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Si un membre de la famille décède, c’est très dur à vivre pour les autres, mais cela n’entraine généralement pas de grosse catastrophe financière:
- si c’est un enfant, le revenu perdu par la famille est nul, donc pas de conséquence financière négative pour les survivants
- et si c’est un adulte qui travaille, il a généralement une assurance-décès de par son travail (salarié ou TNS), qui va grosso modo remplacer le revenu qu’apportait cet adulte
(Exception: si c’est une femme ou un homme au foyer, il n’y aura certes pas de salaire perdu, mais des tâches assurées gratuitement par le décédé, comme la garde et le soin des enfants devront être assurées en partie par des tiers, qu’il faudra rémunérer).

Ma question ici porte sur une autre situation où les conséquences financières peuvent être beaucoup plus redoutables, à savoir l’invalidité permanente, qui :
- entraine une incapacité de travail totale ou partielle, donc une baisse ou une disparition des revenus futurs
- et dans les cas les plus graves, la nécessité d’une tierce personne pour assister la personne invalide,

Les coûts et manques à gagner peuvent donc aller jusqu’à 5 K€/mois voire davantage, sur 60 ans ou bien plus (cas d’un enfant).
Or la Sécu ne prend pas à sa charge ces dépenses considérables et verse au mieux une allocation d’invalidité  faible, voire nulle: 810€/mois pour un adulte de laquelle on déduit tous les revenus que l’adulte a par ailleurs (salaire s’il en a, revenus de son épargne, …).

Les assureurs ne versent souvent rien non plus, car l’invalidité n’est pas toujours assurée, dans de nombreux cas comme:
- l’enfant pas encore scolarisé
- l’enfant scolarisé, mais bénéficiaire non pas d’une assurance scolaire complète (que je ne conseille d’ailleurs pas à cause de son coût et surtout des trous de couverture et de plafonds de couverture pas assez élevés) mais du volet responsabilité civile (RC) de l’assurance mulrisque habitation de ses parents. Cette RC est la seule à être obligatoire pour les enfants scolarisées, mais elle protège les autres enfants si l’enfant est responsable, mais pas l’enfant lui-même
- la femme au foyer
- le salarié entre deux emplois (s’il est en période d’emploi, il bénéficie grâce à son entreprise d’une couverture collective invalidité-décès généralement suffisante).

Exemple typique: le jeune adulte qui a fini ses études et cherche un emploi, et victime pendant cette période d’un grave accident le rendant grabataire et non imputable à un tiers solvable.

On peut énumérer aussi toutes sortes d’assurances inutiles ou couvrant une partie seulement des sinistres, comme:
- l’assurance auto, qui ne protège qu’en cas d’accident automobile
- l’assurance fournie par les cartes de crédit haut de gamme, qui ne couvre généralement que les trajets avion ou train

Enfin l’assurance dite GAV (garantie accidents de la vie) a été créée il y a une douzaine d’années pour répondre parfaitement au risque invalidité, en ce sens qu’elle couvre une famille en permanence, quelle que soit - ou presque - la cause de l’invalidité,  sauf dans les domaines couverts par d’autres assurances (comme accident du travail, accident de la route, etc).

Pour autant, je n’ai jamais été convaincu de souscrire une GAV tellement les conditions générales sont peu claires, ou quand elles sont claires, trop à l’avantage de l’assureur. Par exemple, il est quasi impossible de savoir à l’avance, si vous êtes victime d’un accident conduisant à une invalidité à 66%, quel sera le montant précis de la rente mensuelle qui vous sera versée.

J’ai quand même été un temps inquiet de ne pas avoir assuré financièrement le risque d’invalidité de mes enfants ou de leur mère au foyer. Je ne le suis plus maintenant, mais uniquement parce que mon  patrimoine actuel peut supporter un risque pouvant atteindre 2 M€.

Et vous :
- assurez-vous ce risque et alors comment?  Si c’est par une GAV, êtes-vous satisfait de ses caractéristiques (conditions générales)?
- et si vous n’êtes pas assuré, pourquoi (à part: l’accident n’arrive qu’aux autres)?

Mots-clés : assurance, incapacité de travail, invalidité

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#2 07/09/2017 19h12

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Question intéressante que je me suis posé. J’ai conclu à la souscription à une GAV car je n’ai pas trouvé mieux. Elle est à la MAIF mais, clairement, je ne préfère pas penser à ce qui se passerait dans ce cas car je pense que ce serait naturellement très compliqué. Je pense que les rentes d’assurances restent faibles et, comme vous, je n’ai pas bien appréhendé les cas de figures.

En fait, je "fait confiance" à l’assureur…

Adrien

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#3 07/09/2017 19h27

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Excellente question.

Je ne détaillerai pas le contrat par manque de temps mais ma compagne et moi avons souscrit à « Praxis Solutions » de la MAIF.

Ce contrat répondait à 2 problématiques nous concernant : un complément de couverture médicale lors d’un long séjour en Amérique du Nord et le risque d’accident lors de la pratique de randonnée en haute montagne (où les conséquences d’une chute sont soit mortelles - soit des blessures très graves et probablement incapacitantes).

Il était à l’époque supérieur à ce que proposait Axa, de base. Je n’avais pas poussé les recherches plus loin, les minima que j’attendais étant atteints. En sachant que ce contrat ne devait servir qu’à compléter l’existant (par example, des revenus du capital pérennes ou d’autres assurances).

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#4 07/09/2017 20h30

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Bonsoir Adrien,
J’ai malheureusement une certaine expérience et connaissance du sujet.
Permettez moi de vous faire remarquer que votre approche est très théorique et émane à priori et heureusement de quelqu’un qui n’est pas concerné (n’entendez pas ma remarque comme un reproche). On ne l’est d’ailleurs que très rarement sauf lorsque ça vous tombe dessus.

D’une manière générale, il faudrait distinguer les invalidités consécutives à un accident, à la maladie, à l’invalidité de naissance.
Si assuré, l’accident offre la meilleure couverture de ces risques (pardonnez moi d’écrire aussi froidement)

Il existe en fait un assez grand nombre d’aides financières liées au handicap et à l’invalidité, l’essentiel ne se limitant pas à l’AAH elle même très insuffisante.
Il faut aussi tenir compte de la PCH (prestation de compensation du handicap) qui finance tout ou partie des aides techniques et humaines. J’avais rédigé il y  a trois ans une synthèse validée par les services sociaux de la MDPH de mon département que je tiens à disposition de ceux que cela pourrait intéresser.

Cela dit : c’est toujours insuffisant -vraiment- et traumatisant bien au delà au delà du drame personnel (le parcours du combattant devant les "travailleurs du médico social" peut être un enfer, il y a trop de gens mièvres d’une bêtise crasse dans ce milieu, les bons s’y épuisent ; les voix mièvres me reviennent aux oreilles, si vous saviez ce que j’ai du ronger mon frein *).
Insuffisant car le mécanisme de solidarité a une vision qui me paraît piteuse de ce que doit être la vie d’une personne invalide. Une aide 24h sur 24 est quasiment in-finançable et pourtant parfois voire souvent nécessaire.
5000 euros : ce n’est rien en terme de coûts si handicap grave, tout coûte très cher, toujours aides humaines et aides techniques, avec des restes à charges parfois (souvent) importants.

Alors quoi ? Mieux vaut une assurance privée solide que pas d’assurance du tout, mais qui a l’idée d’assurer son bébé, un enfant ? C’est très peu convenable, non ?
Et surtout, qui assure plus de 5000 euros par mois, somme déjà insuffisante pour les adaptations sérieuses, un bon accompagnement, offrir confort de vie acceptable qui a l’heure actuelle est essentiellement confié à la famille ou a des salariés en temps partiel (handicap et invalidité de durent pas que 35h par semaine) ?

Ne pas oublier non plus que les aides liées à la solidarité sont récupérables, éventuellement soumises à ressource et qu’il vaut alors mieux prévoir des capitaux ou rente vraiment très élevés. Je doute que quelqu’un y pense et le fasse.

*Ces parcours traumatisants et inhumains que personne n’imagine, la connerie de certains travailleurs du médico social  bien portants, rien ne peut nous en préserver… pas la moindre assurance…

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[+1]    #5 07/09/2017 21h05

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Kapitall a écrit :

Je ne détaillerai pas le contrat par manque de temps mais ma compagne et moi avons souscrit à « Praxis Solutions » de la MAIF.

Ce contrat répondait à 2 problématiques nous concernant : un complément de couverture médicale lors d’un long séjour en Amérique du Nord et le risque d’accident lors de la pratique de randonnée en haute montagne (où les conséquences d’une chute sont soit mortelles - soit des blessures très graves et probablement incapacitantes).

Bonsoir,
Les frais de recherches du contrat Praxis se limitent à 7700€, ce qui, en fonction des circonstances et du pays, peut être faible. A titre de comparaison, la garantie de la FFCAM couvre jusqu’à 30 000€.
Cdt

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#6 07/09/2017 22h25

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@Alpins: désolé,mais votre remarque est à côté de la plaque.
Peu importe que l’assurance recherche en montage soit plafonnée à 7700€ ou 30.000€. Car les plus gros enjeux financiers ne sont pas là.
Si vous êtes victime, à 20 ans, d’un accident grave entrainant une invalidité totale + l’assistance permanente (24h/24) d’une tierce personne, cela pourrait vous coûter, si vous survivez jusqu’à 70 ou 80 ans, jusqu’à 5 M€.

Vu ce montant, il n’est pas du tout sûr que votre couverture GAV soit suffisante, ou toute autre assurance, car c’est souvent plafonné à bien plus bas.

Moralité: si vous prenez une assurance:
- vérifiez que le plafond est de 5 M€ pas moins (sauf si vous n’avez pas d’enfant à charge et que vous-même et votre épouse avaient plus de 50 ans: donc éventuelle période d’invalidité pas trop longue, rendant acceptable un plafond plus bas),
- et acceptez de payer  une prime plus élevée en conséquence

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#7 07/09/2017 22h51

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Avec ma femme nous avons souscrit il y a quelques années un contrat GAV.
Début 2017 j’ai été victime d’un AVC.
Nous croyions pouvoir bénéficier du contrat dans ce cas de figure (notamment pour faire garder les enfants pendant mon hospitalisation) mais il nous a été répondu que pour pouvoir faire jouer le contrat, le fait déclencheur devait être une "cause extérieure". Et que le caillot en question n’en était pas une.
Bref comme d’habitude les assureurs sont toujours très forts quand il s’agit de ne pas payer.

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#8 07/09/2017 23h11

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INTJ

Sujet intéressant, vaste, et malheureusement extrêmement obscure (ce qui en dit long à mon avis sur les "bonnes intentions" des assureurs).

Pour ma part j’ai souscrit auprès d’un organisme de prévoyance à une rente pour mon épouse en cas de décès, de 2 200€/ mois. Il est amusant de voir les entourloupes et paraphrases que font les assureurs pour ne pas dire que cette rente n’est pas "viagère" comme ils l’appellent à l’oral, mais limitée à l’âge de la retraite, ce qui néanmoins me convient.

Le vrais soucis est effectivement le handicap, puisque étant nettement le plus gros revenu familial, ma cessation brutale d’activité mettrait un sacré coup à la famille ( je pense aujourd’hui aux emprunts, mais dans quelques années les études des enfants). Si à cette perte nette de revenus se rajoute 5 000€/mois de frais supplémentaires… C’est ingérable.

J’ai un proche qui fait de l’aide à la personne auprès d’une personne âgée fortunée qui est ainsi maintenue à domicile. On parle de 4 emplois smics pour se relayer auprès d’elle en journée 7j/7, plus des étudiants qui viennent dormir la nuit à côté d’elle. On est largement au dessus des 12k€/ mois (charges patronales incluses) sans tenir compte des aides techniques (aménagement, portage de repas etc…).

Pour l’invalidité, j’attire votre attention sur le fait que le barème sécurité sociale (sur lequel se basent de nombreuses assurances) est loin d’être généreux. Ainsi pas mal de clauses stipulent que telle ou telle garantie ne vaut que pour une invalidité supérieure à x %. Ainsi vous pouvez ne plus être en mesure d’exercer votre métier mais ne pas être considéré comme en invalidité aux yeux de la sécurité sociale, et donc de votre assureur.
Par exemple la perte d’un doigt vous "vaut" une invalidité à 5%, ce qui ne vous donne droit à rien. Mais si vous êtes chirurgien, couturier professionnel, mannequin main ou que sais-je, vous perdrez votre emplois.
La survenue d’une épilepsie vous écarte des métiers de conducteurs d’engins ou des jobs de nuit, des métiers dans la sécurité (aérienne, nucléaire etc). Mais l’épilepsie n’est pas une invalidité.
Pourrez vous alors vous reconvertir vers un job aussi rémunérateur?

La solution consiste en des barèmes d’Incapacité Professionnelle, proposés par des assureurs spécialisés dans un domaine (ca existe dans mon domaine, la médecine), qui prend en compte la perte de votre job et non l’invalidité au barème sécu. Elle existe pour les prêts immobiliers, et les prévoyances.

Edit:
Eureka 38, vous n’imaginez pas le nombre de patients dans des situations catastrophiques que les assureurs essayent d’éconduire au moment de passer à la caisse. Je ne connais pas votre contrat, mais mon expérience est qu’il ne faut pas les lacher si vous êtes dans votre droit, ils finissent souvent par payer si le sujet est flou, sauf si vous leur avez donné un joker (genre vous étiez hypertendu, ne leur aviez pas dit dans le dossier de souscription, et avez commis la bêtise de leur transmettre un compte rendu médical de votre hospitalisation. Là vous êtes cuit).

Dernière modification par MisterVix (07/09/2017 23h18)


L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître (A. Dumas )

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#9 08/09/2017 07h26

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@MisterVix
Le problème étant également que la sécurité sociale n’intervient qu’à partir de 66% d’invalidité pour la pension.
Ensuite en fonction de la catégorie d’invalidité ( peut exercer un autre emploie, ne peux plus exercer, besoin de l’aide d’un tiers) la pension oscille entre 30 et 50% de vos 10 meilleurs années de revenus (plafonné au pass).
Au maximum en catégorie 3 vous aurez 2.5k€ brut /mois.
Les contrats gav interviennent souvent à 5 ou 30% d’invalidité.

@eureka38
Normalement les prestations d’assistance sont dissociées de l’indemnisation pour l’invalidité. J’ai des connaissances qui ont bénéficié d’aide ménagère via leur gav suite à des pépins dont l’origine n’est pas extérieur et qui n’a entraîné aucune invalidité.


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[+1]    #10 08/09/2017 08h26

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parisien a écrit :

@Alpins: désolé,mais votre remarque est à côté de la plaque.
Peu importe que l’assurance recherche en montage soit plafonnée à 7700€ ou 30.000€. Car les plus gros enjeux financiers ne sont pas là.

Bonjour,
Les plus gros enjeux financiers peuvent effectivement être dans les conséquences. Mais, bien souvent, les gens négligent les coûts  des secours, sans se rendre compte des sommes en jeu. C’est simplement ce que je voulais signaler dans mon message à Kapitall. Je vous laisse méditer cet exemple.
Cdt

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#11 08/09/2017 09h16

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Je pense que les sommes en jeu sont quasiment inassurables à un coût supportable pour l’assuré.

Quelqu’un à des montants pour assurer 100 000 euros par an ?

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[+1]    #12 08/09/2017 09h38

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Range19 a écrit :

Je pense que les sommes en jeu sont quasiment inassurables à un coût supportable pour l’assuré.

Pas forcément.
Une assurance invalidité avec un plafond de 5 M€ et excluant les activités à fort risque comme:
- les sports dangereux, parapente, alpinisme, etc. qui peuvent être couverts à part, avec une surprime et un plafond spécifique plus bas
- les professions dangereuses, qui sont couverts par les assurances professionnelles
- les séquelles de guerre civile, étrangère et attentats, qui ne sont jamais couverts par des assurances, mais le cas échéant indemnisés par l’Etat français
ne devrait en principe pas avoir un coût excessif.

Car le montant est très élevé (5 M€) mais sa probabilité d’occurence est extrêmement faible: il faudrait que l’assuré devienne grabataire (invalidité totale, définitive, impossibilité d’exercer la moindre activité et nécessité de la présence constante d’une tierce personne), qu’il soit jeune au moment de l’accident et qu’il meurt très vieux (alors qu’une telle invalidité réduit d’habitude fortement l’espérance de vie).

Cela dit, je n’ai pas trouvé une telle assurance avec un plafond aussi élevé en France (mais je n’ai pas fait de recherche exhaustive), alors qu’on en trouve facilement au Royaume-Uni ou en Amérique du Nord.

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#13 08/09/2017 15h29

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Bonjour,

Je vous ai remercie d’avoir lancé un nouveau sujet ô combien nébuleux et pourtant tellement important. Même si je ne partage pas votre vision des choses sur tous les points, m.erci pour le nombre de sujets de qualité démarré dernièrement.

Sur les assurances, j’avoue que je ne me souvient plus des plafonds de mon contrat GAV, mais il était meilleur que le précédent Praxis de la MAIF.

A l’heure actuelle, nous sommes chez Pacifica (== Crédit Agricole) pour un coût de 31,45€ / mois. En plus du plafond (je vais rechercher ce soir si j’ai le temps) le point intéressant qui m’avais fait tilter à l’époque est que ce contrat prenait en compte les accidents de la vie à titre perso mais aussi pro. Et ma femme étant TNS, ce point est important.

Mais je vais chercher et je vous mettrais les détails à titre indicatif.

NB: au-delà de l’aspect GAV, j’ai fait le tour de toutes nos assurances l’année passée et je pense que beaucoup de personnes négligent cet aspect du fait de sa complexité / opacité. Mais pourtant, l’année passé nous avons gagné entre 100 et 200€ / mois tout en ayant des contrats avec plus de garanties. (merci la loi Hamon pour les particuliers notamment)

Setanta

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[+2]    #14 11/09/2017 12h56

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Je reviens vers vous avec les détails promis, ca tombe bien j’avais la Praxis de la MAIF avant et depuis 2016 j’ai la GAV Pacifica (Crédit Agricole). On peut comparer (plus ou moins sur les mêmes bases):

Praxis solutions (GAV MAIF) :
Intitulé : L’assurance corporelle de la vie quotidienne et des loisirs
Cotisations personnelle en 2016 : 136,76€ / an soit 11,39€ / mois
Assurés : 3 personnes (2 adultes + 1 enfant)

Conditions générales, risques et rentes etc:
Le contrat vous protège en cas d’accident corporel :
- dans le cadre de la vie privée
- à l’occasion d’activités culturelles, artistiques, sportives, de loisirs
- à l’occasion d’activité scolaires, universitaires ou parascolaires des enfants
- en cas d’activité professionnelles énumérée à l’article 6 des statuts de la MAIF (trouvés ici, ma femme (dirigeante) ne pourrait pas prétendre à cela donc)
- en cas d’accident médical (avec assistance juridique inclue). Attention certaines maladies ne sont pas inclues.

Si l’accident engage la responsabilité d’un tiers, il y a uniquement une assistance juridique pour faire valoir vos droits auprès du tiers et de son assureur.

Les parties non inclues sont classiques (ex: en cas de guerre, suicide etc. et hors voiture).

Si vous êtes "victime indirecte" de l’accident, vous devez avoir une ITT intiale d’au moins 90 jours (écrit en petit …). Pas de limite en cas de victime directe.
La perte de revenus maximum comblée est de 15000€ / mois, vous pouvez avoir une aide à domicile et une assistance au déplacement (pas de détails chiffrés) mais cette garantie s’arrête en cas de décès.

Attention cela ne s’applique pas aux accidents hors de France et DOM-TOM.

En cas d’incapacité permanente, vous recevez une indemnité si le taux d’incapacité est supérieur à 4% (<70 ans) ou 9% (>70 ans).
Ainsi pour les chiffres 2016, si votre taux IP est de 5% et que vous avez 30 ans, l’indemnité est de 4710€.

Il y a pas mal d’autres chiffres en terme de préjudice esthétique  (minimum 4 sur 7) etc. mais ce ne sont pas des chiffres importants.

En cas de décès:
Les garanties s’appliquent suite au décès ayant suite à l’accident. Dans les autres cas, (notamment maladies type cardio-vasculaire), il n’y a rien.
Les services d’aide à la personne pour vos proche sont pris en charge jusqu’à 1 600€.
3 entretiens de soutien psychologique sont inclus pour les victimes indirecte (vos proches).

Capital décès de 5000€
Frais funéraires : 3300€
Perte de revenus si le décès concerne le bénéficiaire principal : remplacement de la perte des revenus pour la famille du SMIC annuel jusqu’à maximum 180 000€ / an.
Attention, si le conjoint survivant travail, sont déduit ses propres revenus de sa part du complément.
En terme de durée, cela va jusqu’au 29 ans de enfants. Pour le conjoint, la durée n’est pas très clair.

Autres dispositions:
Frais de sauvetage et de recherche de vie humaine : 7 700€
Principe de non cumul des indemnités: la MAIF déduit tout ce que vous (ou vos proches) pourriez toucher d’autres organismes (Sécu, mutuelle complémentaire etc.)

Attention: en cas d’accident causé par un tiers, il n’y a pas grand chose ou presque. La MAIF aide par contre à discuter avec l’assureur du tiers (assitance juridique).

Garantie des accidents de la vie (Pacifica - Crédit Agricole) :
Intitulé :GAV
Cotisations personnelle en 2016 : 377,40€ / an soit 31,45€ / mois
Assurés : 3 personnes (2 adultes + 1 enfant)

Conditions générales, risques et rentes etc:
La partie chiffres est bien plus lisible :
Type                                      Plafond
- accidents médicaux : 2M€
- Attentats, infractions ou agressions : 2M€
- Accidents de la vie privée : 2M€
- Catas. naturelles / technologiques : 2M€
- Assistance de la vie quotidienne + juridique inclus
- Coup de pouce hospitalisation: 1 800€ (versement de 30€/jours jusqu’à 60jours par an, par évènement et par assuré).
- Accidents professionnelles : 2M€ (c’est notamment à titre personnel très important, ma femme (gérante) est couverte lors de ses activités pro).

Pour les enfants de moins de 26 ans :
Type                                      Plafond
- RC : 10M€
- Sauvegarde de vos droits : 7 102€
- Dommage aux biens (par enfants / évènement) : 200€
- Vol (limité à 1 fois / an) : 100 €
- Frais de soins et transport (par évènement) : 30 000 €
- Optique et dentaire (par appareil) : 500 €
- Prothèse auditive ou orthopédique (par appareil) : 1 000€

Tous ces maximums sont atteints dès lors que le taux de déficit fonctionnel atteint 1% (mieux que MAIF) pour les enfants, 5% (= MAIF) pour les autres ou alors le décès.
L’assitance et le "coup de pouce hospit." sont acquis même en dessous de ce seuil.
A noter qu’en cas de préjudice esthétique supérieur à 4 sur 7 alors, les indemnités sont dûes.

Les prestations d’urgence sont inclues en cas d’accident (soutien pratique + recherche médecin), à l’étranger aussi (rapatriement sanitaire + accompagnement  + prise en charge complémentaire des frais médicaux étrangers) et en cas de décès (rapatriement du corps + aide à l’organisation des obsèques).

Le coup de pouce hospit inclu dès le 2ème jour d’immobilisation ou d’hospitalisation:
- l’assistance aux enfants
- aide ménagère, livraison de médicaments à domicile, garde des animaux de compagnies, présence et séjour à l’hotel d’un proche, garde-malade, services à domiciles etc.

L’assurance comprends aussi la partie scolaire pour les dommages ques vos enfants effectuent.

Si je devais en retirer une conclusion, la MAIF semble mieux indemniser en cas d’accident si vous êtes victime ou victime indirecte en terme de complément de revenu.
Pacifica ne parle pas de victime indirecte, mais par contre prend beaucoup mieux en charge les enfants car le seuil minimum est de 1% et non 5% pour tout le monde à la MAIF.
Idem les maximums indemnisés semble beaucoup plus élevés chez Pacifica mais la comparaison est difficile car la MAIF a tendance à parler en rente.

Enfin, le coût n’est effectivement pas le même entre les deux non plus, d’où sûrement les différences de plafonds notamment, mais en tant que dirigeant vous êtes couverts sur la partie revenu chez Pacifica alors que non chez MAIF.

Bref, pas évident. Je continue à penser que ce sujet est sous-estimé par la majorité des gens.

Setanta

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#15 11/09/2017 13h36

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A ce stade, je n’ai pas d’assurance de ce type pour ma famille. C’est peut-être une erreur mais j’ai toujours eu du mal avec le business modèle des assureurs, surtout dans le cas où les clauses du contrat ne sont pas claires.

Un tel accident de la vie peut clairement avoir un effet patrimonial dévastateur et changer non seulement la vie de l’accidenté mais la vie de ses proches. Dans un tel cas, l’argent peut permettre d’alléger les difficultés matérielles.

Ayant un patrimoine important (~2M€) si un accident très invalidant m’arrivait aujourd’hui à moi (par opposition à ma femme ou à mes enfants), je réfléchirais sérieusement à l’euthanasie pour couper ce coût matériel et moral. J’en ai d’ailleurs déjà parlé avec ma femme même si elle ne comprends pas encore bien mon raisonnement. Je me pose même cette question pour ma "fin de vie" plutôt que de devenir un légume dans une maison de retraite..

Si l’accident arrive à ma femme ou à mes enfants, je ferai mes calculs et me remettrai si besoin à travailler plus sérieusement pour qu’on puisse vivre cela au mieux.

Mais bon j’avoue ne pas avoir fait de calcul là dessus et être dans une situation patrimoniale plutôt très confortable.

Dernière modification par tikou (11/09/2017 13h37)

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#16 11/09/2017 13h45

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Ces deux contrats GAV, comme tous les autres GAV du marché français, sont très mauvais, pour les raisons suivantes:

- impossible de savoir à l’avance combien vous allez toucher si tel ou tel sinistre se produit.

Ce n’est pas comme les assurances décès-invalidité d’entreprises couvrant les salariés et leurs familles, où on sait que si le salarié décède, la famille aura par ex. un capital égal à 2 ans de salaire brut + une rente pour le conjoint de par ex. 20% du salaire du salarié, versée jusqu’à l’âge de 60 ans + une rente pour chaque enfant de par ex. 10% du salaire, versée jusqu’à l’âge de 25 ans.

A l’inverse, les GAV indemnisent principalement sous forme de remboursement de frais (par exemple, prise en charge du coût d’un répétiteur si un enfant accidenté ne peut temporairement pas aller à l’école, avec une limite de durée et un plafond de coût).
Du coup, on ne sait pas vraiment combien sera versé si l’enfant a par ex. un accident l’amputant définitivement de ses 2 jambes (et donc amoindrissant notablement ses perspectives de carrière et de salaire futurs)  et l’envoyant pour 1 an en hospitalisation puis rééducation.

Les plafonds d’indemnisation indiqués (2 M€ ci-dessus) sont là surtout pour impressionner le futur assuré et l’inciter à signer, mais l’assureur s’arrangera presque toujours pour verser beaucoup beaucoup moins,en profitant des Conditions générales qu’il a habilement rédigées.

Et à mon avis, l’assureur va léser la famille désemparée après le décès ou l’invalidité d’un de ses membres et seules les familles les plus décidées auront un peu mieux, mais elles devront au préalable se battre devant les tribunaux pour obtenir tous leurs droits.

Bref, joyeuse perspective: après l’accident, l’invalidité ou le décès d’un proche, on aura le choix entre être lésé ou se battre des années devant les tribunaux …


Cela risque infiniment moins d’arriver avec les contrats  invalidité-décès des salariés d’entreprises : ils sont très précis, forçant ainsi l’assureur à payer ce qu’il doit, car il sait qu’il perdra à coup sûr devant les tribunaux.

- quasi impossible de comparer deux GAV entre elles et donc de les mettre en concurrence, à cause du manque de clarté et de comparabilité de leurs Conditions générales

Dernière modification par parisien (11/09/2017 13h55)

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#17 11/09/2017 14h04

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parisien a écrit :

[b]Ces deux contrats GAV, comme tous les autres GAV du marché français, sont très mauvais, pour les raisons suivantes:

[…]

Cela risque infiniment moins d’arriver avec les contrats  invalidité-décès des salariés d’entreprises : ils sont très précis, forçant ainsi l’assureur à payer ce qu’il doit, car il sait qu’il perdra à coup sûr devant les tribunaux.

Certes, j’apportais juste des données un peu plus chiffrées pour la discussion, le plus transparent possible.

Par ailleurs, cela dépend de chacun, mais l’assurance décès de mon employeur au Luxembourg ne couvre pas ma femme ni mes enfants, uniquement moi même.
L’assurance décès de ma femme en tant que dirigeante est pour le coup de quelques euros par mois, mais le capital est de 40k€…

parisien a écrit :

- quasi impossible de comparer deux GAV entre elles et donc de les mettre en concurrence, à cause du manque de clarté et de comparabilité de leurs Conditions générales

Nous sommes bien d’accord, mais je pars du principe que pour 35€/mois j’ai quelque chose derrière qui est mieux que rien.
J’ai principalement changé de MAIF pour Pacifica non tant pour les plafonds affichés que pour les minimaux pour les enfants et le fait que ma femme est aussi couverte pour ses activités pro à contrario de la MAIF.
A minima pour la partie urgence, les deux avancent les fonds et vous aident sur la base sans regarder la partie accident.

Setanta

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#18 11/09/2017 14h43

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Sujet intéressant, notamment les détails de coût et couvertures associées.
J’hésite depuis de nombreuses années à souscrire à ce genre d’assurance, mais j’ai toujours l’impression que ca fait doublon avec mon assurance invalidité/décès via mon entreprise (je suis salarié).
En revanche, je souscrit tous les ans à une assurance scolaire pour mes enfants, faible coût mais très faible couverture aussi.
J’ai récemment été relancé par ma banque pour une assurance GAV avec 1 formule haut de gamme proposant une prise en charge dès 1% d’invalidité.
Je n’ai pas tranché pour l’instant.


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#19 11/09/2017 15h15

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Je préfère fortement quand une assurance décès et invalidité est de type purement forfaitaire, qui verse par exemple 500 K€ si décès de l’un des deux parents.

Pourquoi? parce que c’est clair, net et précis et connu à l’avance; pas de risque de litige avec l’assureur en cas de survenance du décès. Et peu importe si le préjudice pour le conjoint survivant et les enfants sera inférieur ou supérieur à 500 K€.

A l’inverse, les GAV en France sont en partie ou totalement de type indemnitaire: on regarde préjudice par préjudice  ce que le sinistre (accident ou décès) occasionne (par exemple, l’invalidité de l’enfant a d’abord entrainé une hospitalisation, d’où cours ratés donc on paie des leçons particulières) et on indemnise à chaque fois en conséquence, mais avec un plafond - générament bas - fixé à l’avance.

On voit bien qu’il y aura forcément là une part d’arbitraire dont l’assureur profitera au dépens de l’assuré, car le premier est plus fort et a une expérience du sujet incomparablement meilleure.

De plus, les préjudices les plus graves sur la durée (jusqu’à plusieurs décennies) se produisent en cas d’invalidité:
- manque à gagner sur les revenus futurs du fait de l’invalidité (montant énorme pour un jeune)
- et surcoûts notamment si besoin d’aide d’une tierce personne
sont très mal indemnisés, alors que les gadgets (comme le coût des leçons particulières, plafonnés à 6 mois maximuml et à 2000€ maximum) sont mieux indemnisés, bien qu’ils (ou plutôt parce qu’ils) représentent des montants bien plus faibles.

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#20 11/09/2017 15h57

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A mon avis, les meilleurs assurance décès et invalidité sont les ADE en contrat Groupe.
Cette assurance exclut en effet les enfants, mais pour les adultes ayant un prêt immobilier constitue un moyen d’être assuré contre ces risques.
C’est pourquoi je recommande une quotité de 100% par tête et une assurance Groupe (vs Individuel) lors d’un prêt.

Dernière modification par niceday (11/09/2017 15h58)

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#21 11/09/2017 15h59

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parisien a écrit :

On voit bien qu’il y aura forcément là une part d’arbitraire dont l’assureur profitera au dépens de l’assuré, car le premier est plus fort et a une expérience du sujet incomparablement meilleure.

De plus, les préjudices les plus graves sur la durée (jusqu’à plusieurs décennies) se produisent en cas d’invalidité:
- manque à gagner sur les revenus futurs du fait de l’invalidité (montant énorme pour un jeune)

Exact. C’est bien pour cela que j’ai changé. 1% d’invalidité pour l’enfant est à mon sens plus protecteur que 5% et le plafonds de 10M€ est plus clair pour moi que les tableaux de rente difficile à calculer.

En ce sens, je pense qu’il est important (en fonction de la situation de chacun) de coupler les assurances et de ne pas rester sur une seule.

Setanta

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#22 11/09/2017 17h03

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Setanta a écrit :

C’est bien pour cela que j’ai changé. 1% d’invalidité pour l’enfant est à mon sens plus protecteur que 5%.

En quoi cela pourrait être nettement mieux?
Votre nouveau contrat fait un versement en cas d’invalidité au taux de 1% contrairement à votre ancien contrat qui n’aurait rien versé, MAIS probablement le versement du nouveau contrat est assez symbolique dans ce cas de ce taux de 1%, car c’est considéré, à tort ou à raison, comme une très faible invalidité.

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#23 11/09/2017 17h46

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En ce qui concerne Praxis de la MAIF que j’ai, il faut faire très attention qu’en cas d’invalidité le forfait taux d’invaliditéxValeur du point pour un age donné, indemnise l’invalidité ET les pertes de revenus futurs (à ne pas confondre avec le cas du décès à part quelques pages plus loin dans les CG).

Je vous laisse regarder le tableau dans les CG, mais pour peu que vous ayez un salaire correct, qui baissera (ou disparaitra) à la suite de l’accident, c’est très très peu.
Et ca c’est assez pénalisant sur ce contrat, ce qui me fait reflechir à partir chez Pacifica. C’est certes indemnitaires, mais les baremes en terme de compensation de revenu en droit commun sont quand même bien plus genereux que le forfait MAIF.
Après c’est vrai qu’il faudra surement batailler avec l’assureur pour qu’il applique tel ou tel bareme le moment venu.

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#24 12/09/2017 14h50

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parisien a écrit :

Setanta a écrit :

C’est bien pour cela que j’ai changé. 1% d’invalidité pour l’enfant est à mon sens plus protecteur que 5%.

En quoi cela pourrait être nettement mieux?
Votre nouveau contrat fait un versement en cas d’invalidité au taux de 1% contrairement à votre ancien contrat qui n’aurait rien versé, MAIS probablement le versement du nouveau contrat est assez symbolique dans ce cas de ce taux de 1%, car c’est considéré, à tort ou à raison, comme une très faible invalidité.

La MAIF ne discutera rien en dessous de 5% d’IP alors que pour les enfants Pacifica discute à partir 1%, à titre personnel, je trouve cela mieux.

Il faudrait que je relise le détails afin de voir quel calcul s’appliquerai pour 1%.

Setanta

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[+1]    #25 21/09/2017 21h51

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INTJ

Ce qui me dérange beaucoup dans les contrats GAV et autres assurances tout prêts, c’est qu’ils comportent des tas d’assurances qui ne sont pas importantes et brouillent le message.

Exemple d’un contrat type "TEMPO" qui couvre les dommages corporels pour un enfant responsable de son accident (c’est à dire qu’on ne fait pas jouer la RCP d’un tiers responsable) pour seulement 19€/an, certes:

On cumule en vrac:
* Un capital Invalidité ACCIDENT (maladie souvent exclue, toujours moins bien assurée), qui offre un capital par multiple de l’invalidité SS:
6-15% 30k€* le taux d’invalidité
16-35% 45k€ etc…
* Des compléments de ce que votre mutuelle ne prend pas en charge (jusque 15k€/an), les frais de chambre particulière en hospitalisation, les prothèses dentaires…
*Bris/perte de lunettes
* Cours de rattrapage scolaire en cas d’absence
*Assurance instruments de musique…

C’est idiot. On brouille le message. Que m’importe de payer 1000€ le dépassement d’honoraire du spécialiste X ou 2000€ une prothèse dentaire. Nous pouvons assurer celà avec nôtre matelas de sécurité que tout bon IH entretient.
Seul le capital invalidité est vraiment intéressant, c’est une somme nette versée, que vous pouvez utiliser pour ce que vous voulez (un spécialiste ou des dents!)

Je rejoins Parisien lorsqu’il dit que seul un capital, dont le montant et les conditions sont clairement définis sur le contrat, a de la valeur.


L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître (A. Dumas )

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