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[+2]    #1 08/10/2015 18h37

Membre (2010)
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Je viens de lire un passionnant Case Study sur GE rédigé par Trian Capital, la firme d’investissement de Nelson Peltz, un investisseur activiste réputé qui a investi $2,5B dans GE.

Comme il n’y avait pas de sujet sur GE, je vous livre mes notes suite à cette lecture.

-
$125Mds de revenus, $20Mds d’Ebitda

La répartition de l’EBITDA:
•    1/3 dans les turbines (45% PDM au niveau mondial dans les turbines à gaz)
•    Un quart : moteurs d’avion (70% de PDM)
•    17% de matériel médical (32% PDM dans imagerie médicale)
•    15% matériel utilisé dans le Oil & Gas
•    6% trains / transports

Le groupe dispose d’un carnet de commandes correspondant à 240% de ses revenus 2014.
Une croissance organique de 6% par an sur la dernière décennie.

80% du résultat opérationnel sont issus des services (maintenance, assistance,…)= stabilité, récurrence, contrats long terme, clients captifs, cela se traduit par une marge opérationnelle élevée (32%), un chiffre en augmentation sur 10 ans.

Le segment de la vente d’équipements connaît l’exact chemin inverse, l’érosion de la marge est continue. Elle a été inférieure à 5% en 2014.

---

Un parcours récent peu en adéquation avec sa réussite passée.

L’entreprise, et l’action GE, ont été des superstars pendant le mandat de Jack Welch (1981-2001), l’un des plus célèbres managers d’Amérique. Sur ces deux décennies, l’action a progressé de 20% par an, une performance remarquable.

Aujourd’hui :
•    Le prix de l’action est inférieur à 35% au niveau de 2001
•    Les bénéfices par action ont cru de 1% par an depuis 2004, notablement en dessous de ses pairs
•    Le dividende est 25% au-dessous de ses niveaux de 2008
•    La rentabilité s’est bien tassée

Des explications ?

Une grosse dépendance aux services financiers (jusqu’à la moitié des bénéfices) et qui masquent les opérations. Ce modèle a atteint ses limites lors de la crise de 2008. Aujourd’hui, GE capital n’a pas l’échelle d’une grande banque de détail, ce qui implique un coût du capital plus élevé. En outre, la croissance est moindre alors que les activités opérationnelles sont, elles, en croissance et plus rentables.

De plus, GE est reconnu comme un établissement systémique, ce qui ajoute des contraintes réglementaires et immobilise du capital supplémentaire.

Une allocation de capital mitigée, notamment dans la pertinence, et le prix, des acquisitions.

-
"Faire du neuf avec du vieux"

Le PDG Jeff Immelt est en place depuis le départ de Welch.

Sous sa direction, le management a décidé, depuis le printemps 2015,  de revoir sa copie en :
•    diminuant fortement la taille des services financiers (Objectifs de 10% des bénéfices seulement à horizon 2018).
•    se focalisant sur ses activités industrielles, notamment celles où la place de leadership de GE est incontestable (au passage c’est exactement ce qui avait fait la réussite de GE pendant l’ère Welch : "on ne reste dans un business que si on est #1 ou 2").

De nombreuses opérations de cessions d’actifs et de spinoffs ont eu lieu ces derniers mois :
•    GE Plastics
•    NBC Universal
•    Genworth
•    GE Capital retail bank, Antares, synchrony financial, real estate….

L’objectif de cession est de $200Mds.

Se concentrer sur le core business et continuer le plan de réductions des dépenses devraient contribuer à l’augmentation des marges.

Le management a annoncé rendre du capital aux actionnaires, l’équivalent de $85Mds, dont $55Mds en rachats d’actions, soit 20% de la capitalisation actuelle.
A noter que le rendement du dividende actuel est de 3,5%.

-
En termes de valorisation GE s’échange à 14X les bénéfices 2015 estimés, avec intégration d’Alstom, et deux fois sa book value. Les hypothèses de valorisation sont bien entendu à affiner.
Ce n’est sans doute pas l’opportunité d’une vie mais les choses sont en train de bouger.

Le leadership dans les moteurs d’avions, les turbines, et l’imagerie médicale (qui n’a jamais vu les belles machines de GE Healthcare dans un hôpital ?) se confirme sur le terrain et assure une fondation solide pour les contrats de maintenance.
La dynamique des ventes et profits n’est pas forcément évidente à prévoir car les nouvelles installations ne sont pas aussi profitables que les contrats de maintenance associés – ce qui peut créer des soubresauts dans les résultats, un peu comme chez Rolls Royce.

GE est un mastodonte, ce qui implique un certain niveau de complexité.

Certains d’entre vous auront peut-être un avis complémentaire ?

Transparence : je ne suis pas actionnaire de GE et ne compte pas le devenir à court terme.

Mots-clés : alstom, general electric, restructuration

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#2 08/10/2015 21h45

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Merci spiny pour la création de cette file.

Le document et le résumé que vous en avez fait sont très intéressants et cette valeur "universelle" n’était pas du tout dans mon radar.

Effectivement, je n’avais pas perçu que GE tournait progressivement le dos à l’époque "GE Capital" - GE Capital ? Wikipédia et que cela va transformer profondément la société.

Le document présente une thèse assez séduisante pour laisser penser que GE pourrait sortir d’hibernation. C’est un mastodonte. Le document décrit assez bien pourquoi il est très gras et trop complexe.

Je ne connais pas trop Nelson Peltz mais cela donne envie de creuser car si GE arrive à se "remettre en course" le résultat peut être très intéressant.

Je n’ai pas d’avis sur Jeff Immelt. A priori il était aux commandes pendant toute cette phase d’hibernation. Est-ce qu’il a subi la stratégie "GE Capital" ?

Cet article The end of GE Capital indique que c’est Jack Welsh qui en a fait la vache à lait de GE pendant les années 1990.

Personnellement, je pense que même si les banques ont réussi à être au coeur du système, les technologies internet n’ont pas fini de créer des disruptions et que la bataille pour les marges ne fait que commencer.

Je trouve donc que le pari d’abandonner "GE Capital" a dû être une décision difficile à prendre pour GE (ce qui expliquerait les 7 ans depuis la crise de 2008 avant de prendre cette décision) mais qu’une telle décision pourrait s’avérer être un coup de maître en terme de stratégie.

Est-ce que Jeff Immelt est la bonne personne pour cette transformation ? Le document indique que les SG&A sont très élevés chez GE et qu’ils vont les réduire mais pourtant il est à la tête du dispositif depuis déjà 15 ans.

un point qui me semble étrange dans le doc est l’insistance sur le fait que GE devrait faire plus de leverage sur sa dette.

Dernière modification par tikou (08/10/2015 21h47)

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#3 09/10/2015 08h52

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Ce sont de bonnes questions tikou.

Je suis également dubitatif sur le fait que le même manager aux commandes depuis 15 ans puissent changer totalement de stratégie, qui plus est dans une entreprise de cette taille et avec autant de métiers différents.
Si GE arrive à implémenter le programme prévu, ce sera une très belle réussite et Immelt aura bien mérité ses galons. Pour l’instant on ne peut pas dire que ce soit le cas.

tikou a écrit :

un point qui me semble étrange dans le doc est l’insistance sur le fait que GE devrait faire plus de leverage sur sa dette.

Je trouve que c’est un des points les plus intéressants et les plus intelligents de ce dossier.

Le nouveau GE, une fois débarrassé de ses activités financières aura d’une part dérisqué son bilan et d’autre part levé beaucoup de capital.

Avec un bilan plus solide et la très grande majorité de ses revenus qui proviennent d’activités récurrentes, sécurisées sur de longues durées, ce serait une faute professionnelle que de ne pas s’endetter plus. Reste à savoir dans quel but…

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#4 09/10/2015 10h26

sergio8000
Invité

Lorsque les liquidités sont abondantes, s’endetter est en effet une très bonne idée pour une société si mature avec beaucoup de récurrence. Ils auraient bien aimé le faire en 2008, mais ils ne pouvaient pas… Comme vous le savez sans doute, ils ont dû faire appel à Buffett et ses taux d’usure à l’époque. Prendre les liquidités lorsqu’elles sont là et pas chères me semble donc une très bonne idée - ensuite, il convient évidemment de les utiliser avec parcimonie.

 

#5 13/09/2016 10h07

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Une acquisition "credit negative" selon Moodys, le reste du texte en s’inscrivant sur leur site et en téléchargeant le Moodys credit outlook hebdomadaire.

General Electric’s Planned Acquisition of 3D Printing Companies Is Credit Negative
Last Tuesday, General Electric Company (A1 stable) said that it plans to acquire 3D printing (additive manufacturing) companies Arcam AB (unrated) and SLM Solutions Group AG (unrated) via public tender offers for a total price of $1.4 billion. Although strategically sound, the planned acquisitions are credit negative because the price is a high purchase multiple and will further reduce the company’s already- depleted cash balances.

The acquisitions are modest given GE’s more than $115 billion of annual revenue, but will consume about 14% of the company’s industrial cash and cash equivalents, and they come at a very rich price (10x revenue and about a 39% premium to the target copanies’ recent stock prices) when GE’s capital has already been thinning. Moreover, we do not expect the new business to generate meaningful returns for several years[…]

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#6 13/09/2016 21h03

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C’est bien beau de dire que c’est credit négative mais les 2 boîtes rachetées ont un savoir faire quasi unique (et complémentaire) en 3D printing de matière complexes comme le titane et peuvent complèter l’offre des divisions aerospace de GE. un P/E de 10 pour une boîte comme Arcam, c’est loin être déconnant quand on considère le potentiel de croissance du secteur. Rien que sur le titane, leur spécialité, ça pourrait être du x50 d’ici 2025 (prothèses sur mesure). En gros, les prothèses actuelles (forgées) vont être remplacées par le 3D print.

En plus c’est un domaine qui est en train exploser en terme d’applications.

Je ne suis pas en mesure d’analyser la synergie, mais c’est un cas où celle ci pourrait être très forte.
Or sur un domaine comme celui ci, il n’y aura que quelques vainqueurs sur la cinquantaine actuelle.

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#7 13/09/2016 21h58

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Je ne connais pas ces boîtes ni le dossier, juste un point : ce n’est pas un PE de 10 mais bien un CA (revenues) x 10 ce qui rend l’acquisition coûteuse. Un peu comme si Apple était à vendre 2,2k Mds (2 trillions), juste pour avoir un ordre de grandeur, je sais que ces sociétés ne sont pas comparables.

Je suppose que c’est le tarif pour les Unicorn / Licornes, mais 1400 millions de USD pour deux boîtes prometteuses me semble légèrement élevé à première vue.

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#8 14/09/2016 10h10

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Désolé, j’avais lu trop vite.

Il reste que c’est un marché en train d’exploser. 11B$ en 2015, 27 B$ prévu en 2019 selon PwC.

PwC study reveals growth in industrial 3D printing - 3D Printing Industry

74% de croissance en 2013,
47% en 2017 pour l’impression métallique.

3ders.org - Wohlers Report 2016 reveals $1 billion growth in 3D printing industry | 3D Printer News & 3D Printing News

Je ne connais pas bien l’autre, mais Arcam est un acteur important de la  filière impression des poudres, qui est le secteur à destination des industriels. Les deux autres filières, fusion des plastiques et cires/résines thermosettables étant plutôt respectivement à destination du grand public et de choses comme la joaillerie.

l’enjeu des prothèses implantables (hanche, genoux..) est probablement le plus important rapidement, et GE a une activité importante dans le médical. Mais l’impact à + long terme sur la production de pièces complexes en métal exotique est encore plus gros. Un des examples est la production d’aubes et pales de turbines en alliages de nickel où le 3D printing permet déjà la production de pièces impossibles à faire avec une autre technologie (canals de refroidissement à formes arbitraires) tout en divisant le coût de la pièce par 2 ou 3.

Or si le marché grand public a commencé à se regrouper (3D systems, ultimaker), cette consolidation commence juste pour les acteurs industriels. Donc, les premières boîtes coûtent forcément cher.

Dans ces conditions, et sous réserve que GE ait fait ses devoirs, le prix ne me parait donc pas absurde.

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#9 02/06/2017 11h05

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Le cours du conglomérat industriel s’est replié dernièrement, alors que la cession en 2015/2016 de GE Capital, recentrant la société sur ses activités industrielles, avait été bien accueillie :


Le rendement sur dividende approche les 3,5% ; une chose plutôt rare pour une entreprise de cette taille et qualité.

Évidemment, vu sa taille et complexité, la société est très difficile à appréhender, mais on peut noter que la majorité du CA ne vient pas de la vente d’équipements, mais des services :



Les activités sont diverses, mais les plus rentables sont celles liées à l’aviation et aux turbines :


La guidance 2017 :


Au cours actuel on est donc à 16,8 fois les profits 2017. Rien d’extraordinaire, mais on cite souvent la valorisation des marchés boursiers qui serait "démesurée", alors qu’en réalité, les multiples de valorisation de plusieurs leaders mondiaux comme General Electric, IBM ou ExxonMobil sont "raisonnables".

Trian Capital, le fonds activiste cité en début de cette discussion est toujours actionnaire.

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#10 02/06/2017 11h39

Modérateur (2014)
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Bonjour,

Mi-mai il a été question de craintes de coupe de dividende et effectivement une certaine défiance du "marché" de ce fait ce qui a entraîné la baisse depuis 15 jours et sans doute sous-jacente de celle depuis le début d’année avec des résultats qui n’ont pas convaincus.

Deutsche Bank slaps a shocking sell rating on GE, says dividend is at risk

GE’s weak cash flow has become worse in recent quarters … The company appears to be operating relatively ’close to the line’ in terms of sufficient cash generation to continue to fund such a robust dividend and share repurchase program

De nombreuses publications sur SA ont également suivi.
General Electric: Guidance Cut Imminent - General Electric Company (NYSE:GE) | Seeking Alpha
General Electric: What’s Really Driving The Decline - General Electric Company (NYSE:GE) | Seeking Alpha

Autre news récente la commission européenne a validé le rachat de Baker Hugues.

Encor une fois, on voit une société qui change un peu ses business et axes de développement et le "marché" est impatient de ces changements


"Never argue with an idiot. They will drag you down to their level and beat you with experience" Mark Twain

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#11 12/06/2017 13h50

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Peut-être un catalyseur pour l’avenir, le CEO de GE passe la main après 16 ans à sa tête :

General Electric (NYSE:GE) has unveiled a management shakeup in which John Flannery will succeed Jeff Immelt as its chairman and chief executive after 16 years at the helm.

Flannery, head of GE Healthcare and a three-decade veteran at the conglomerate, will replace Immelt as of Aug. 1 in the CEO role, and at the start of next year in the chairman spot.

"There is no better person to lead GE than John Flannery," said Jack Brennan, GE’s lead independent director.

Who will head GE Healthcare? Kieran Murphy, current CEO of GE Healthcare Life Sciences.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#12 12/06/2017 15h20

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Après 16 ans et un mauvais bilan :

(Agefi-Dow Jones)--
NEW YORK De toutes les entreprises faisant partie de l’indice Dow Jones Industrial Average depuis le 7 septembre 2001, date à laquelle Jeffrey Immelt est devenu directeur général de General Electric (GE), le conglomérat industriel américain a de loin accusé la plus mauvaise performance boursière et est l’un des deux seuls titres à avoir décliné. L’action GE a chuté de 29,6% depuis que Jeff Immelt a pris les rênes du groupe, tandis que AT&T (T), qui affiche la deuxième plus mauvaise performance de l’indice DJIA, a perdu 5,4%. Dans le même temps, l’indice phare de la Bourse de New York a progressé de 121,5% et la meilleure performance du DJIA, McDonald’s (MCD), a vu son cours de Bourse bondir de 405,6%. GE a cédé des actifs pour une valeur de 198 milliards de dollars depuis qu’il a annoncé son projet de retrait de GE Capital et de recentrage sur les métiers industriels en avril 2015. Le titre gagne 3% lundi en préouverture à Wall Street, après l’annonce du départ de son PDG. Depuis le début de l’année, l’action GE accuse une baisse de 11,6%.

-Tomi Kilgore, MarketWatch (Version française Valérie Venck) ed: MYJ

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#13 26/06/2017 22h12

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Pour une fois des analystes passent positifs [avant que la hausse n’ait lieu ?] :

Barron’s a écrit :

General Electric is our new Top Pick, replacing Honeywell International (HON). Portfolio simplification, outsized cost-out, improving cash flow dynamics, and a successful integration of Baker Hughes (BHI) remain key drivers of GE stock. The announcement that long-time CEO Jeff Immelt will be stepping down on August 1 was an important step for GE, as it became increasingly clear that GE needed a new direction. New CEO John Flannery will be taking a deep look at the portfolio to determine if changes need to be made (they do, we think). This, combined with a bottom-quartile valuation, significant cost-out program, better cash generation, accretion from BHI, and a top-decile dividend yield continue to make GE one of the most compelling stories in our universe. Bears point to an unrealistic earnings ramp through 2018 and weak FCF generation, but we believe the cash deficit is largely explainable given structural changes in the business and cyclical headwinds from new product introductions. Even bearish expectations support a nice earnings ramp and we see forecasts as too low.

Source : General Electric: Wait, One Analyst Made It His Top Pick?!?! - Barron’s

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#14 26/06/2017 22h59

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ISTJ

Il y a une quinzaine d’années (à vérifier), j’avais été surpris par la stratégie de GE qui visait à se séparer d’activité purement industrielles au profit d’activités de type "financière". Nous avons vécus alors, des années folles, croissance de ces activités, financiarisation à l’excès de l’économie, jusqu’à voir exploser la super nova des sub-primes.

Aujourd’hui GE se recentre sur les métiers industriels et se sépare d’un certain nombre d’activité dites financières.

Je n’ai rien pour étayer ce sentiment, mais, j’aurais tendance à faire confiance aux stratèges de GE, et y voir une anticipation d’une future croissance mondiale forte, tirée cette fois ci par la technologie, l’innovation dans le secteur plutôt délaissé de de l’industrie.

J’essaie de déceler cette tendance à travers le comportement des matières premières de type "métaux".

Nous avons eu un grand cycle tiré par les technologies de l’information (Bulle de TMT), un grand cycle tiré par les valeurs financières (Bulle de sub-primes), une forte revalorisation de l’immobilier d’entreprise, donc maintenant pourquoi pas un cycle tiré par les valeurs industrielles.

A+
Zeb


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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#15 08/08/2017 21h39

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Bonjour,
Finalement à 16 de PER prévisionnel c’est à peu près équivalent à la valorisation actuelle de siemens.
GE est il vraiment plus attractif ?
GE cote proche de son plus bas sur 52 semaines et le marché espère beaucoup du changement de CEO et du recentrage d’activité alors que siemens est davantage en "croisiere"… ?

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#16 09/08/2017 11h25

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INTJ

Le 16 fois les profits de General Electric correspond normalement à des profits de bas de cycle, à cause des difficultés de l’activité pétrolière.

Cela dit, après le récent sell-off, Siemens n’a pas l’air si cher en effet et a l’avantage d’être éligible au PEA pour ceux qui sont en phase de constitution d’un capital et avec un gros TMI.

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#17 09/08/2017 16h02

Membre (2014)
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GE en mouvement vers la région des grands lacs d’Afrique. Article La Tribune Afrique

Une belle opportunité pour entraîner Baker Hugues (fraîchement fusionné ; BHGE) dans son sillon !


Who’s the more foolish, the fool or the fool who follows him?

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#18 15/08/2017 00h37

Banni
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Buffett ne pense pas comme vous…..

Warren Buffett a soldé sa participation dans General Electric

personnellement, je n’en pense rien: GE est un mastodonte difficile à cerner

Dernière modification par vonfleck (15/08/2017 00h39)

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#19 15/08/2017 09h46

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INTJ

Vu la taille de la position ($250 M si je ne me trompe pas), ce n’est pas probablement pas Warren Buffett qui a pris la décision mais plutôt Todd Combs ou Ted Weschler.

Je ne comprends pas que les médias continuent à présenter ce type de mouvements comme relevant de Warren Buffett alors qu’il a déjà précisé maintes fois qu’il ne gérait plus que les très gros mouvements (comme celui récent sur IBM).

Concernant GE, je ne crois pas que ce soit tant sa taille qui pose question, mais simplement la tendance future des investissements autour du pétrole, auquel GE, malgré sa diversité, est exposé.

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[+2]    #20 07/09/2017 20h17

Banni
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Cela ne s’arrange pas pour le mastodonte…..

General Electric Co. (GE)  declined more than 2% on Thursday after analysts at JPMorgan maintained their underweight rating and $22 price target, though warned that the company’s outlook is even worse than it previously thought. Analysts at the firm believe that the company is tight on cash.

ECHO BOURSE: General Electric n’est toujours pas un placement acceptable pour JPMorgan
DowJones le 07/09/2017 à 22:13
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Article lu 1 fois
NEW YORK (Agefi-Dow Jones)--L’action General Electric (GE) a touché jeudi son plus bas niveau depuis le début 2015 à Wall Street, à 23,83 dollars, après que JPMorgan a réaffirmé son opinion négative sur le conglomérat industriel dans une note intitulée "C’est pire que ce que nous pensions". L’analyste de la banque a confirmé sa recommandation à "sous-performance" et retient un objectif de 22 dollars sur le titre, soit un niveau inférieur de 12% au cours actuel. JPMorgan considère que GE est "limité en cash", et que, si le dividende devrait être préservé "pour l’instant", le programme de rachats d’actions est pour sa part "fongible". L’analyste souligne également que sa vision négative sur le titre traduit "un ajustement à la réalité" plus qu’un problème de cycle, alors que la faiblesse structurelle de l’activité dans l’énergie de GE, le rebond moins important qu’attendu dans le pétrole, le gaz et les transports et des problèmes potentiels liés aux ajustements comptables en normes GAAP mettent en péril les anticipations actuelles de bénéfice. La banque considère désormais qu’à 24 dollars, le titre se trouve à un plafond plutôt qu’à un plancher et qu’il constituerait un investissement acceptable en terme de valeur intrinsèque, autour de 20 dollars. L’action du géant industriel américain a perdu plus de 3,6% à 24 dollars jeudi en clôture à Wall Street, accusant désormais un recul de plus de 24% depuis le début de l’année.
-Thomas Gryta, The Wall Street Journal (Version française Jérôme Batteau) ed : CLE

Je ne detiens aucune action GE sur l’ensemble de mes comptes

Dernière modification par vonfleck (07/09/2017 22h16)

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[+1 / -4]    #21 08/09/2017 08h40

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Par esprit contrariant, et devant la forte baisse depuis des mois de GE, et qui s’accélère encore, et qui est encore plus marquée pour un acheteur en euro, je viens de passer un ordre d’achat "au marché" de 461 titres (un peu plus de 9 K€), visible en ce moment sur le carnet d’ordre d’Euronext Paris (mnémonique GNE).

Dès l’ouverture d’Euronext à 9h, je deviendrai donc actionnaire, à environ 19,80€.
C’est évidemment un achat de long terme, avec éventuellement renforcement dans quelque temps.

L’avenir dira si c’est un bon investissement, mais d’ores et déjà, je sais que je paie l’action GE environ 25% moins cher que ce que ce cher IH a payé il y a quelques semaines, excatement comme je l’avais fait avec HSBC il y a deux ans (cf. file HSBC) …

IH ne fait pas toujours de mauvais choix de stock picking: HSBC comme GE sont de bonnes entreprises sur le long terme, mais IH a le don pour les acheter trop tôt et trop cher.

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[+2]    #22 08/09/2017 10h18

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INTJ

9 k€ c’est rien du tout vu la taille de votre patrimoine Parisien : mais une bonne occasion de me citer dans votre message, spécialement en gras…

Je vous donne la martingale : si j’achète un titre qui monte, vous ne dîtes rien. Si j’achète un titre qui baisse de plus de 25%, dites que vous l’achetez à ce moment-ci et s’il remonte, ne manquez pas de mettre à jour la discussion pour rappeler combien vous êtes brillant et moi idiot.

Franchement, ça n’a aucun sens, comme je l’avais montré dans un graphique posté sur la file de mon portefeuille :


Mais bon, si ça vous amuse et amuse la galerie en même temps, libre à vous après tout.

Maintenant, au cours actuel + avec la parité EUR/USD, je pense en effet que le couple rendement/risque est très favorable pour investir dans GE.

Même chose pour Howard Hughes d’ailleurs.

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#23 08/09/2017 10h50

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@IH:
Deux points et deux seuls sont incontestables dans votre post:

- avec 9 K€ seulement, je ne serai pas ruiné même si le cours continue de s’effondrer. Mais vu la liquidité limitée sur Euronext Paris (GE est bien plus liquide sur le NYSE, évidemment), je ne pouvais pas raisonnablement passer un ordre plus grand, quand c’est au marché. D’ailleurs l’ordre s’est exécuté à 19,90€ et non 19,80€ comme je le pensais. Mais bon, l’écart n’est que de 0,5%.

- personne (ni moi ni vous) ne savons si GE est un bon achat à ce prix, car personne ne peut raisonnablement prédire les résultats (ne serait-ce que ceux de 2017 et 2018) d’une entreprise aussi complexe et avec autant de métiers.
C’est donc forcément un choix spéculatif de ma part, bien plus spéculatif qu’acheter une foncière dont le CA et le résultat net EPRA (c’est-à-dire récurrent) 2018 est quasiment déjà connu à 5% près, pour les foncières qui ont font signer des baux fermes long terme à la grande majorité de leurs locataires.

MAIS
j’ai quand même mis pas mal de chances de mon côté, en achetant après une forte baisse (en soi, cela n’est pas suffisant) qui a surtout eu le mérite de baisser fortement les ratios de valorisation sur la base des résultats attendus par les analystes en 2018 (ça vaut ce que ça vaut …),
contrairement à vous qui aviez acheté sur des ratios plutôt élevés à moyens, ce qui m’avait d’ailleurs surpris à l’époque et je vous l’avais d’ailleurs alors dit publiquement sur ce forum.

C’est donc le principal reproche (amical) que je vous fais: pourquoi, dans le cas de HSBC et GE,  ne pas attendre une valo plus raisonnable (a fortiori quand pour GE le dollar, au moment de votre achat, était quasiment à un plus haut de 8 ans)? quitte à rater l’achat si le cours ne baisse davantage et donc devoir acheter une autre valeur?

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#24 08/09/2017 11h08

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Bonjour Parisien,

Pour quelle raison préférez-vous acheter GE sur Euronext Paris, alors que le titre est beaucoup plus liquide sur le NYSE, qui est sa place de cotation principale ?

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#25 08/09/2017 11h12

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Bonjour,

J’imagine que cela est pour ne pas être lié au change USD/EUR, potentiellement pour le mettre sur un PEA afin de ne pas avoir de frottement.

Pour ma part je suis trop exposé au dollar et avec l’époque Trump on peut se poser des questions memes si forcément le change doit se resentir en partie sur l’action sur la place Parisienne.

Bon WE à tous
Xavier


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