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#26 28/01/2017 00h12

Membre (2017)
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L’Etat est un actionnaire qui a des intérêts bien différents que la maximisation de la valeur pour l’actionnaire.
Le maintien de l’emploi coûte que coûte, le besoin de gros dividendes (quand il faudrait parfois investir), les manoeuvres électorales/politiques avec les syndicats, etc. Font que l’Etat n’est pas un actionnaire qui représente l’intérêt des autres actionnaires. Ce n’est pas non plus un actionnaire comparable à un fonds souverain.
On ne compte plus les parcours boursiers désastreux des entreprises où l’Etat est actionnaire. Toutefois, il y a quand même un avantage: l’intervention qui sauve de la faillite la société (Alstom, France telecom/Orange, Air France). Le directeur du FSI (aujourd’hui BPI investissement) m’a confié il y a quelques années que ce qui justifiait l’intervention de l’Etat pour sauver une société était le nombre de……cols blancs….(je me suis dit: de contribuables?…)
Ma stratégie est donc (à une exception prés) pour une société où l’Etat est actionnaire:
Short action, long obligation/convertible.

Quelle exception? CNP, que je porte structurellement (au lieu d’assurance vie de la CNP) pour la récurrence de ses cash flows  et de ses dividendes (premier revenu de la CDC), et sa valorisation raisonnable.

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#27 28/01/2017 14h37

Membre (2015)
Réputation :   238  

@GBL, vous avez tout à fait raison. Mais ça veut dire que les dits actionnaires minoritaires doivent se méfier d’une entreprise où l’état a des intérêts.

Or la présence de l’état au capital est souvent vue comme une garantie par les petits porteurs

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#28 28/01/2017 17h17

Membre (2012)
Réputation :   123  

Savoir si l’Etat qui dirige en partie une société est une bonne chose ou non, revient à se demander si l’Etat sait bien gérer en général. J’ai mon opinion mais la phrase précédente est à la discrétion de chacun.


Portefeuille : >12% de TRI sur 10ans | "Je peux être rentier à vie, à condition de mourir l'année prochaine :)"

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#29 31/01/2017 22h45

Banni
Réputation :   284  

GoodbyLenine a écrit :

Je ne suis pas d’accord avec votre conclusion, stokes : ce ne sont nullement les décisions de gestion de leur portefeuille par des agents de l’APE qui a fait plonger la valeur de EDF ou Areva (par exemple), et donc la valeur du portefeuille de l’APE. Ce ne sont pas plus ces agents qui ont décidé de constituer/conserver ces positions. Bien souvent, l’Etat a d’autres motivations  que sa qualité d’actionnaire pour prendre des décisions qui impactent lourdement ces sociétés (et ça doit aussi figurer dans ce rapport de la cour des comptes). Il arrive même que ces motivations soient pertinentes (du point de vue de l’intérêt général, que l’Etat est sensé défendre) … même si elles ne conduisent pas l’Etat à faire des choix dans l’intérêt des actionnaires minoritaires.

Il y avait une pointe d’humour dans ma contribution qui n’était pas forcément à prendre au 1er degré.

L’APE n’est en effet pas responsable des entrées et sorties du portefeuille qui sont du ressort du politique ; en revanche, ce sont bien les représentants du Trésor, puis de l’APE, qui siègent dans les conseils d’administration. Au vu des déboires récents d’AREVA, des désastres plus anciens de la sidérurgie (Usinor Sacilor), de l’informatique (Bull), de l’électronique grand public (Thomson) et même des télécoms, on peut quand même avoir quelques doutes sur la manière dont la tutelle étatique a été exercée. Je pense notamment à des opérations de croissance externes onéreuses voulues par des PDG d’entreprises publiques davantage pour satisfaire leur égo que pour atteindre la fameuse taille critique qu’ils mettaient en avant à tort et à travers.

Le plus amusant dans ce rapport de la Cour des Comptes, c’est l’inventaire des participations de l’Etat recensées en annexe de la page 161 à 171…10 pages de tableaux quand même. On y apprend sans surprise que la propriété publique est très présente dans le secteur de la défense ainsi que dans celui de l’énergie, mais elle va aussi se nicher dans des endroits où on ne s’attend pas forcément à l’y trouver : le casino d’Aix les Bains, les mines de nickel d’Eramet, les forages de la CGG (une sacrée bonne affaire pour l’Etat !), les grands chantiers de la Technip, les papiers recyclés de la PAPREC, les téléskis de la Compagnie des Alpes, les satellites d’Eutelsat, les semences de Limagrain, les chantiers d’Eiffage, les fonderies de Farinia, les robots de Gorgé, les volailles, lapins et cochons du groupe Grimaud, les réseaux sociaux de Viadéo, les autobus de la Transdev….et j’en oublie.

En fin de compte, tout cela est quand même rassurant : en dépit des vagues de privatisations menées par Chirac, Balladur et Jospin, l’Etat reste présent dans quasiment tous les secteurs de la vie économique. Dit autrement, la France c’est un peu l’URSS, mais une URSS qui aurait réussi.

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#30 11/06/2017 16h28

Membre (2016)
Réputation :   11  

Personnellement, je trouve que la présence de l’état dans les entreprises cotées qui rendent un service à l’usager (les utilities: EDF, Engie, ex GDF, Orange, sans doute la Poste demain), est un boulet pour ces entreprises. L’état y est actionnaire, mais a aussi la volonté de cadenasser leur activité pour ne surtout pas peser sur le porte-monnaie du contribuable électeur, au risque d’affaiblir ces entreprises!
S’agissant d’Orange, il y a eu la valse des présidents parachutés par le pouvoir, mais sans réelle compétence sur le sujet. On a ainsi vu le désastre provoqué par les passages de M Bon, Th Breton et D Lombard.
Sans parler des parachutages de pure complaisance, comme Christine Albanel, ancienne ministre de la culture et de la communication, qui rejoint Orange en 2010.
Et que dire du rapprochement avec Bouygues, dont l’échec est grandement imputable à Bercy et au futur président de la république qui ont mis des conditions en sachant certainement qu’elles seraient jugées inacceptables par Bouygues!

Par contre, Flavius écrit :

Flavius a écrit :

Toutefois, il y a quand même un avantage: l’intervention qui sauve de la faillite la société (Alstom, France telecom/Orange, Air France).

J’aimerais beaucoup qu’il explique en quoi l’état a sauvé Orange de la faillite?
Compte-tenu des multiples taxes imposées sur le secteur, et des dividendes perçus par l’état : Orange est plutôt une vache à lait pour l’état et n’a jamais été en situation de faillite!

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#31 13/06/2017 16h54

Membre (2012)
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Il y a aussi Safran où l’état est actionnaire à hauteur de 14 %. Belle entreprise néanmoins. Je ne suis pas actionnaire malheureusement.

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#32 27/03/2020 09h53

Membre (2014)
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Bonjour,

Lu sur le site Les Echos Investir ce matin :

L’Etat français va demander aux entreprises dont il est actionnaire de ne pas verser de dividendes par "solidarité" en ces temps d’épidémie de coronavirus, a annoncé vendredi la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.

"Je comprends la démarche de la CFDT et avec Bruno Le Maire( ndlr, le ministre de l’Economie), nous pensons que, pour commencer, pour les entreprises où l’Etat est actionnaire, même minoritaire, on va leur demander de ne pas verser de dividendes en tout cas à des particuliers, à des individus", a-t-elle dit sur CNews en réponse à une question sur la demande de la confédération syndicale de suspendre le versement des dividendes cette année.

L’Etat va pousser les entreprises dont il est actionnaire à ne pas verser de dividendes - Pénicaud

La subtilité est dans le "en tout cas à des particuliers, à des individus".

Serait-ce juridiquement possible que ces sociétés puissent continuer à verser des dividendes à l’Etat (et aux investisseurs institutionnels ?) et pas aux particuliers ?

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[+1]    #33 27/03/2020 10h17

Membre (2015)
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J’en doute fortement !? On aurait donc des actions temporairement privées de droit au dividende ? Il faudrait que la résolution soit votée en Assemblée Générale, mais ce genre de « discrimination » entre actionnaires pourrait-il être légalement autorisé / valable ? Je vais essayer de jeter un œil dans le code de commerce civil à ce sujet. L’État se priverait également du PFU de 30% sur les dividendes, une ressource fiscale non négligeable…

Modification à 11h57 :

Après quelques recherches, l’article 1844-1 du Code civil semble assez clair sur ce point :

Legifrance (Article 1844-1) a écrit :

La part de chaque associé dans les bénéfices et sa contribution aux pertes se déterminent à proportion de sa part dans le capital social et la part de l’associé qui n’a apporté que son industrie est égale à celle de l’associé qui a le moins apporté, le tout sauf clause contraire.
Toutefois, la stipulation attribuant à un associé la totalité du profit procuré par la société ou l’exonérant de la totalité des pertes, celle excluant un associé totalement du profit ou mettant à sa charge la totalité des pertes sont réputées non écrites.

Si un expert / professionnel du droit de passage sur le forum peut éventuellement nous donner un avis ?

Dernière modification par delta (27/03/2020 11h57)

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#34 27/03/2020 15h43

Membre (2014)
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Les textes de loi, ça ce modifie. Une petite taxe exceptionnelle de solidarité de 70% sur les dividendes, et c’est réglé.

En plus, ça ferait oublier aux gauchistes qu’on a oublié d’acheter des masques FFP2 pour leurs parents fragiles..

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#35 27/03/2020 16h10

Membre (2011)
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ENTP

Suis-je le seul à trouver la demande de "non versement" des dividendes au mieux démagogique ?

Si l’entreprise ne verse pas son dividende, alors il restera dans la trésorerie et l’état ne percevra pas d’impôts. Ca ne sera qu’un décalage dans le temps.

Quid pour les entreprises avec holding (mère-fille) dont la dette est portée par la société mère ? on fera un prêt de liquidité plutôt qu’un dividende ?

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#36 27/03/2020 16h18

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Il y  aurait un projet de loi incitatif qui, grosso modo, interdirait aux entreprises aidées de verser un dividende.
Je ne sais pas ce que recouvre le mot incitatif.

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#37 27/03/2020 16h21

Membre (2017)
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Je trouve aussi cette annonce complétement démagogique, et surtout uniquement politique en terme de communication. Un peu de buzz pour parler d’autre chose que la gestion de la crise.

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#38 27/03/2020 16h24

Membre (2019)
Réputation :   32  

INTJ

C’est complètement démagogique mais aussi éminemment politique! Malheureusement c’est un inconvénient récurrent lorsque l’on investi aux côtés de l’état actionnaire.
Ils devraient faire confiance à chaque entreprise pour évaluer leurs bilan, leurs perspectives, et prendre les décisions qui en découlent. Les autres actionnaires ne devraient pas être spoliés au motif que leurs déclarations ne sont pas reprises instantanément par tous les médias.
Comment l’état peut mettre dans le pot commun de cette déclaration des entreprises sur lesquelles l’impact de la crise actuelle n’a rien à voir? Ne devraient ils pas considérer que FDJ ou Orange, par exemple, seront moins impactés qu’ADP?
Cela ne dérangeait pas l’état qu’EDF paie un dividende bien supérieur à son FCF d’un côté alors qu’il s’endettait de l’autre.
L’état ne s’imagine pas une seconde qu’il existe peut être des gens qui ont compris que leur système de retraite est une arnaque pyramidale à grande échelle (j’assume mes propos!) et qui comptent plus sur les dividendes que leurs rapportent les actions qu’ils ont acquises année après année avec l’argent que leur a laissé l’état?
Si l’état veut être seul maitre à bord, qu’il nationalise, mais qu’il n’essaie plus de se faire passer pour l’entité libérale et pro-entreprenariat qu’il n’est pas.

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[+1]    #39 27/03/2020 16h30

Membre (2016)
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@Froidevaux @delta

Je ne suis pas juriste mais il n’existe à ma connaissance que des cas limitativement prévus par la loi pour faire exception au principe d’égalité entre les actionnaires, et sous conditions :
- une prime de maximum 10% du montant du dividende si 2 ans de détention au nominatif pur
- les conditions préférentielles pour l’actionnariat salarié (décote à l’achat d’actions sous réserve de ne pas excéder un plafond chaque année, selon les conventions collectives applicables)
- certaines augmentations de capital

Par ailleurs les particuliers détiennent rarement une part substantielle de la capitalisation boursière des grosses capitalisations, cela n’aurait qu’un intérêt très limité pour l’État de créer un tel clivage.

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#40 27/03/2020 16h41

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Une des (nombreuses) conséquences d’une interdiction de versement de dividendes pourrait avoir un impact négatif sur les salariés, que l’Etat semble pourtant chercher à défendre.

Si une entreprise bénéficiaire ne distribue pas de dividende, cela augmente ses capitaux propres. Ceux-ci étant pris en compte pour le calcul de la participation (sauf accord spécifique permettant de la calculer autrement que via la formule légale, mais nécessairement d’une manière plus avantageuse à celle-ci), en minorant le montant de l’enveloppe à verser.

On pourrait voir un bel effet ciseaux sur la participation versée en 2021 au titre de 2020.

Pour rappel, la formule "simple" : 1/2 * (bénéfice net fiscal - 0.05*capitaux propres) * (masse salariale / valeur ajoutée)

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#41 27/03/2020 17h00

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Trahcoh a écrit :

Les textes de loi, ça ce modifie. Une petite taxe exceptionnelle de solidarité de 70% sur les dividendes, et c’est réglé.

Vous avez raison, mais un texte de loi, cela peut aussi se contourner habilement. Certaines entreprises sont passées maîtres dans l’art de l’optimisation fiscale. D’ailleurs, plutôt que de verser un dividende, des entreprises du CAC40 / SBF120 feraient mieux de lancer un programme de rachat d’actions, d’un montant équivalent, vu les faibles ratios de valorisation actuels.

Fourmi a écrit :

Par ailleurs les particuliers détiennent rarement une part substantielle de la capitalisation boursière des grosses capitalisations, cela n’aurait qu’un intérêt très limité pour l’État de créer un tel clivage.

Je suis d’accord avec vous sur la première partie de votre message. En revanche, si l’Etat se permet cela (inégalité de traitement entre actionnaires), ce serait envoyer un signal très négatif aux investisseurs particuliers ("les petits porteurs"), alors qu’il essaye en parallèle de promouvoir l’investissement en actions et de rediriger l’épargne des Français vers les marchés financiers.

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#42 27/03/2020 17h01

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@Wulfram
Oui enfin, le montant d’une hypothétique participation me semble être une préoccupation très secondaire. Aujourd’hui, les principales préoccupations sont (me semble t-il) que les entreprises survivent, qu’elles licencient le moins de monde possible et qu’elles se relancent quand les conditions le permettront. Le reste…

starlord72 a écrit :

Je trouve aussi cette annonce complétement démagogique, et surtout uniquement politique en terme de communication. Un peu de buzz pour parler d’autre chose que la gestion de la crise.

Démagogique peut être. Politique, complètement. mais est-ce un gros mot? Ça ne me choquerait pas plus que ça que le raisonnement suivant soit appliqué : déclaration pour ’acheter’ un petit bout de paix sociale, pour éviter (à nouveau) ou au moins minimiser la probabilité d’apparition de mouvements sociaux dont on n’aura sans doute pas besoin dans quelques mois…

Dernière modification par carignan99 (27/03/2020 17h20)

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[+1]    #43 27/03/2020 17h32

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INTJ

Bonjour,

Un effet de bord amusant de "l’interdiction" (désincitation ?) de verser des dividendes, est que les entreprises concernées pourraient faire des rachats d’actions pour le même montant que le dividende (avec l’avantage que c’est tout de même moins médiatisé en général).

Ce qui, ironie du sort, serait opportun alors que les cours sont déprimés. Bref l’Etat inciterait indirectement à la bonne gestion, ce qui serait croustillant, n’est ce pas ? :-D

Bon week end à tous

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#44 27/03/2020 18h51

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INTJ

… ou sous forme de remboursement de capital.
Mais ne surestimons pas la naïveté des cabinets des ministères. Ils savent faire preuve d’une inventivité sans limite lorsqu’il s’agit de prélever de nouveaux impôts, par exemple, donc je ne me fais pas d’illusion sur le fait que s’ils veulent une loi contraignante sur l’allocation des bénéfices vers les capitaux propres par exemple, ils le feront.

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#45 27/03/2020 19h18

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Je me demande si on vit bien sur la même planète. :-)

Quand on regarde les entreprises dans lesquelles l’Etat est actionnaire, c’est de toute façon un acte de bonne gestion que de ne pas verser de dividendes ou de les diminuer fortement.

Pénalisées par la chute du trafic aérien : ADP, Airbus, Safran, Thales.

Historiquement endettée et chroniquement déficitaire en terme de flux de trésorerie libre : EDF.

Entreprise cyclique et endettée qui allait déjà mal avant le coronavirus : Renault.

Même la Française des Jeux est touchée, avec 50% de mises en moins durant le confinement.

Il reste Orange qui devrait être résiliente.

Donc à part pour cette dernière, que la communication soit démagogique ou non, croyez-moi, cela devrait être le cadet de vos soucis…

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