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[+2]    #226 03/05/2017 02h07

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Dernière modification par TyrionLannister (Aujourd’hui 00h35)


A Lannister always pays his debt.

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#227 03/05/2017 08h19

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@TyrionLannister : avez vous lu Amusing Ourselves to Death de Neil Postman ? Il développe une thèse intéressante sur les media et leur influence sociale.

Je vous suis très largement dans votre analyse, et j’ajouterais que la retraite sans conditions de ressource a aussi fortement contribué à rompre le lien entre les générations.

En Chine, le contrat social fonctionne comme ça : les parents travaillent dur et mettent de l’argent de côté pour payer les études de l’enfant et lui acheter l’appartement qui lui sera nécessaire pour se marier. En retour, on attend de l’enfant qu’il aide financièrement ses parents lorsqu’ils seront trop âgés pour travailler, et les foyers multigénérationnels sont très courants.

Il y a donc une plus grande pression financière et sociale, mais elle a le mérite de responsabiliser très tôt et de rendre certaines choses inimaginables, comme les personnes âgées mourant dans la solitude ou lors des canicules chez nous.

Bien entendu, on me rétorquera que le système Français est formidable pour ceux qui ont eu des parents indignes/maltraitants etc.

Ce n’est pas faux, mais je doute que le système des retraites ait été validé pour de si belles raisons. La retraite par répartition a l’énorme avantage dans un système capitaliste de laisser disponible pour la consommation tout l’argent qui serait autrement épargné individuellement, de favoriser la mobilité géographique des travailleurs (qui ne sont plus contraints moralement de rester près de leurs parents).

Et de manière bidirectionnelle, les parents n’ont donc plus l’impératif de pousser la réussite de leurs enfants (un enfant chômeur ou médecin n’aura pas d’influence sur leur train de vie une fois retraité), et sont libres d’utiliser l’argent qu’ils auraient épargné pour ses études/logement etc… pour consommer à la place. Est-ce que cette libération pourrait aussi enlever quelques freins aux maltraitants etc ? Qui sait, toujours est-il que la vieille morale selon laquelle il faut prendre soin de ses enfants pour qu’ils prennent soin de soi-même dans la vieillesse n’a plus cours.

Le changement est bien visible avec la génération des baby boomers, dont une grande partie mourra sans laisser d’autre héritage qu’un monceau de babioles sans valeurs à leurs enfants.

Corrolaire : il n’y a tout simplement plus besoin d’avoir d’enfants. La réduction du taux de fertilité est souvent mise en corrélation avec le niveau d’éducation. C’est vrai pour partie (connaissance des moyens de contraception, réduction de la mortalité infantile etc) mais pour atteindre les niveaux anémiques observés dans les pays occidentaux et au Japon, il est nécessaire d’avoir un système de retraite. Les enfants ne sont plus une necessité, mais un "hobby" choisi.

Je pense que le modèle de retraite par répartition marcherait bien si on croit à une sorte de noblesse intrinsèque à l’espèce humaine : on lui permettrait donc via l’état providence de consacrer le fruit de ses efforts à créer, avoir des loisirs sains, et garder un lien avec ses aieux. En réalité, ça a plutôt favorisé l’achat de gadgets et consommation frivole style années 80s, et mamie maltraitée dans un EHPAD en déficit.

Si l’on combine cet aspect consommation délivrée de toute pensée pour l’avenir avec la tendance naturelle d’une société communiquant majoritairement par l’image immédiate, sans continuité, il est assez naturel d’observer un certain court-termisme et manque de motivation dans la population qui en a le privilège.

Dernière modification par doubletrouble (03/05/2017 08h23)


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#228 03/05/2017 09h34

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TyrionLannister a écrit :

La plupart de mes connaissances CSP+ qui sont encore en France se contentent souvent de dire que leur residence principale payée combinée a leur retraite secu/agirc/arcco sera bien suffisante.

J’avais donné mon point de vue sur le système de retraite par répartition à des CSP++ et j’ai vite été catalogué conspirationniste/fou/inculte … juste parce que j’avais comparé ce système à une chaine de Ponzi.
Aucun n’a pu me sortir un raisonnement logique ( du genre on va augmenter les cotisations, baisser les retraites … ), certains m’ont même sorti un argument massue : "de toutes les façons l’état sera là pour renflouer les caisses en cas e problème".

Si vous parlez de retraite par répartition, ils vous sortent "les employés d’Enron ont tout perdu", personne ne vous parlera du système Suisse ou d’autres modèles dont on pourrait s’inspirer.

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#229 03/05/2017 10h12

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doubletrouble a écrit :

Corrolaire : il n’y a tout simplement plus besoin d’avoir d’enfants. La réduction du taux de fertilité est souvent mise en corrélation avec le niveau d’éducation. C’est vrai pour partie (connaissance des moyens de contraception, réduction de la mortalité infantile etc) mais pour atteindre les niveaux anémiques observés dans les pays occidentaux et au Japon, il est nécessaire d’avoir un système de retraite. Les enfants ne sont plus une necessité, mais un "hobby" choisi.

C’est, je suppose l’explication de la natalité au états unis a 1,84 contre 1,99 en France en 2014? tongue

Sinon, effectivement, le système de répartition de retraite correspondait à un besoin post guerre (circulation des travailleurs, consommation, …), qui n’est plus forcément le besoin 50 ans plus tard.

Dernière modification par gunday (03/05/2017 10h12)

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#230 03/05/2017 10h42

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La natalité Française et US est largement portée par l’immigration Latinx et Africaine.


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#231 03/05/2017 12h11

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Donc le rapport avec la protection sociale est ?

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[+1]    #232 03/05/2017 13h38

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Ce sont des changements culturels qui s’effectuent sur un temps long. De même que certaines familles traditionnelles catholiques françaises/belges continuent d’avoir un nombre d’enfants supérieur à la moyenne, les immigrés fraichement arrivés de pays qui ont un taux de natalité supérieure (et pas de régime de retraite) ne changent pas soudainement :
http://www.immigration.interieur.gouv.f … ns_66_.pdf

En revanche, la natalité baisse pour les générations suivantes :
http://www.immigration.interieur.gouv.f … ondite.pdf

On peut donc en conclure que quelque chose dans l’environnement des pays occidentaux contribue activement à réduire la natalité…

On pourrait parler de coûts, mais en France l’école gratuite et les allocations familiales devraient au contraire encourager dans une certaine mesure la natalité. Il me paraît plus simple d’expliquer ce changement de mentalité par le fait qu’une population qui fait confiance à un régime de retraite de l’état ne souhaitera majoritairement pas avoir plus d’un ou deux enfants (voire zéro).

Dernière modification par doubletrouble (03/05/2017 13h45)


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#233 03/05/2017 14h15

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doubletrouble a écrit :

Il me paraît plus simple

Voilà juste ce que je voulais entendre.
Car moi il ne me paraît pas plus simple de faire une corrélation entre natalité et état providence.

Voilà, pas besoin de justificatif, les impressions suffisent.

Dernière modification par gunday (03/05/2017 14h15)

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#234 03/05/2017 14h34

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doubletrouble a écrit :

En Chine, le contrat social fonctionne comme ça : les parents travaillent dur et mettent de l’argent de côté pour payer les études de l’enfant et lui acheter l’appartement qui lui sera nécessaire pour se marier. En retour, on attend de l’enfant qu’il aide financièrement ses parents lorsqu’ils seront trop âgés pour travailler, et les foyers multigénérationnels sont très courants.

Il y a donc une plus grande pression financière et sociale, mais elle a le mérite de responsabiliser très tôt et de rendre certaines choses inimaginables, comme les personnes âgées mourant dans la solitude ou lors des canicules chez nous.

Un contrat social s’établit entre un peuple et un état, vous parlez à la limite de valeurs culturels.

Le contrat social en Chine depuis le début des années 90 est une promesse de prospérité pour l’état en échange de la paix social pour le peuple.

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#235 03/05/2017 15h10

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Gunday, vous êtes bien sévère avec moi.

S’il vous faut des credentials pour prendre au sérieux l’argumentaire d’un inconnu sur internet, vous pouvez vous référer à la recherche de Cigno et particulièrement ce paper :

Jointly determined saving and fertility behaviour: theory, and estimates for Germany, Italy, UK and USA

En googlant, ce paper accessible gratuitement est intéressant également :
http://users.econ.umn.edu/~lej/papers/r … socsec.pdf

Là où je diffère du consensus (en gros, la plupart des papiers préconisent de lier les pensions de retraites au nombre d’enfants pour que le système de retraite par répartition continue de fonctionner) c’est que je préfèrerais que ce système très coûteux soit remplacé par un programme d’assistance sous conditions de ressources.

@wiwil : vous avez tout à fait raison, c’est un abus de langage. Disons "pacte intergénérationel" peut-être ? Puisque contrairement à l’Europe, les générations sont interdépendantes.

Dernière modification par doubletrouble (03/05/2017 15h25)


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#236 03/05/2017 16h04

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doubletrouble a écrit :

Gunday, vous êtes bien sévère avec moi.

J’avoue, mais trop souvent, je vois des avis publié comme force de loi, et ça me gène.

Concrètement, j’ai également trouvé une source en FR
En résumé, la natalité est multi-factoriel, donc difficile de la relier avec une seule cause.

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[+3]    #237 05/05/2017 17h21

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TyrionLannister a écrit :

Je viens de relire cette file avec le sourire. Je rejoins complètement la notion de decadence qui a été développé dans les pages précédentes.

Le plus grand accélérateur de cette décadence est sans doute l’excès d’état providence. Ce n’est pas tant le fait "d’aider" les gens plus ou moins dans le besoin qui part d’un bon principe, que l’impact de cette assistance continue sur les mentalites. Par exemple, la retraite est un non-sujet pour beaucoup de gens en France dans la mesure ou les cotisations automatiques sont censées apporter une retraite confortable, meme si c’est de moins en moins vrai. La plupart de mes connaissances CSP+ qui sont encore en France se contentent souvent de dire que leur residence principale payée combinée a leur retraite secu/agirc/arcco sera bien suffisante. Le manque de besoin gênere un manque d’envie, qui génère a son tour un manque de curiosité qui alimente une paresse intellectuelle galopante.

Pour ma part, et desole si certains pourraient y voir une politisation de la file, elle l’était deja de toute facon, je pense que le besoin est le meilleur des moteurs: besoin de se loger, besoin de se nourrir, etc.  L’etat providence en supprimant de nombreux efforts nécessaires à accéder a nos besoins cree des paresseux et apres quelques annees les paresseux deviennent des imbeciles.

.

Bonjour,

Vous devriez venir plus souvent en France et surtout en région parisienne entre 19 et 20h : vous y constateriez que le réseau routier y est totalement saturé ainsi que les transports en commun. Sans doute y-a-t-il parmi ces voyageurs du soir des gens qui partent au restaurant ou au spectacle, mais l’immense majorité sort du travail. Pour beaucoup de nos concitoyens, salariés ou indépendants, les 35 heures ne sont qu’une durée légale que beaucoup dépassent, avec le plus souvent des heures gratuites données à l’employeur. Tous ces voyageurs du soir ont pourtant la certitude de toucher un jour une pension, ont accès à l’assurance-maladie et mangent plus qu’à leur faim. Pour autant, en dépit de ces filets de sécurité, le management par la peur fonctionne très bien dans notre pays : le spectre du licenciement, la perspective de de pas être augmenté, de voir son avancement arrêté ou d’être muté à 800km de chez soi, tout cela suffit à formater des employés très dociles qui donnent du gratuit et bien sûr ne font jamais grève.

Constater que les gens sont paresseux est une chose, mais il serait utile de se demander pourquoi ils le deviennent car personne ne naît paresseux. A toutes fins utiles, je peux vous livrer un éclairage personnel.

J’ai débuté comme fonctionnaire de catégorie A+ en 1986 en étant chargé d’une mission d’achat public. Je gagnais à cette époque 10220F par mois, salaire honorable même à Paris ; cela augmentait régulièrement avec les avancements d’échelon et les changements de grade, l’avancement étant quasi-automatique : les bons avancent l’année n-1, les moyens l’année n, les mauvais l’année n+1 et tout le monde est content.

La hiérarchie me fichait une paix royale : seule importait la consommation des budgets en fin d’année. Les conditions de travail était excellentes : déplacements en France en train 1ère classe ou en avion sans aucune restriction, déplacements à l’étranger autorisés sans trop de difficulté avec surclassement gratuit en classe "affaires" par Air France qui avait à cette époque le monopole des voyages aériens de la fonction publique, secrétaires en nombre prenant en charge tout le travail administratif, chauffeurs (des ouvriers d’état ou des militaires du contingent) pour les déplacements en région parisienne. De surcroît, la position d’acheteur public permettait d’agrémenter le quotidien : repas offerts par les fournisseurs dans d’excellentes tables au moins une fois par semaine souvent 2 ou 3, colis de champagne et foie gras en fin d’année, invitations à divers évènements sportifs (coupe du monde 1998). En cas de souci logistique (location de voiture, emprunt d’un taxi, hôtel excédant le forfait fonctionnaire), il était toujours possible de faire passer la note à un fournisseur.

En résumé, c’était la belle vie et j’étais comme un coq en pâte ; du coup quand on est bien au travail on fait pour le mieux et on ne compte pas ses heures ; je ne me souviens pas à  cette époque avoir quitté mon travail un seul jour avant 19h et cela me semblait tout-à-fait normal. Tout le monde y trouvait son compte : l’Etat qui recevait au jour dit les équipements correspondant à ses besoins , les fournisseurs qui réalisaient de belles marges, les agents publics qui accomplissaient un travail captivant. Beaucoup d’agents se sentaient si bien au travail qu’ils ne prenaient même pas la totalité de leurs congés.

Cela a duré 15 ans de la sorte. Les choses ont commencé à se gâter au début de ce siècle.

Les nouvelles technologies sont apparues : messagerie électronique, ordinateurs et téléphones portables, toutes choses qui ont favorisé insidieusement l’intrusion du professionnel dans la sphère privée.

Sous couvert de moralisation, les rapports avec les fournisseurs sont devenus bien plus rigides : plus question d’accepter le moindre cadeau ou repas sans risquer des poursuites. Du coup, les agents sont devenus plus tatillons et les fournisseurs plus méfiants, le moindre litige dans un contrat se terminant devant les juridictions administratives.

Les conditions de travail ont commencé à se dégrader, surtout pour les déplacements : train en seconde classe, mise en concurrence des transporteurs aériens pour les voyages à l’étranger, obligation de fournir des justificatifs hôteliers, blocage des forfaits à des niveaux indigents.

Les outils de gestion issus du secteur privé ont fait leur apparition : j’ai fini par passer la moitié de mon temps à remplir des tableaux expliquant ce que je faisais pendant l’autre moitié, celle où je ne remplissais pas de tableaux. Est apparue la gestion par objectifs, chaque agent, même en catégorie C, se voyant assigner des objectifs personnels par la hiérarchie, qui est devenue de plus en plus pesante et elle-même stressée. De l’atteinte ou de la non atteinte de ces objectifs, il résultait une modulation de primes allant de +100€/mois pour ceux qui s’épuisaient à la tâche jusqu’à -100€ pour les paresseux.

Une nouvelle étape de dégradation et d’aliénation est survenue en 2007, avec les réductions d’effectifs mises en oeuvre par Sarkozy : la charge de travail est demeurée inchangée quand les effectifs diminuaient comme une peau de chagrin. Certains agents ont choisi de se tuer à la tâche et de faire le travail de ceux qui n’étaient plus là ; j’en ai même connu qui achetaient une moto pour réduire leur temps de transport et faire davantage d’heures ; certains ont réussi à tenir ; d’autres ont connu des moments difficiles proches du "burn-out".

Dans le même temps, les salaires ont été gelés et l’avancement est devenu de plus en plus resserré faute de recrutements au pied de la pyramide.

C’est à ce moment là que j’ai préféré renoncer à toute nouvelle perspective d’avancement et décidé d’en faire le moins possible en attendant la retraite : petites courses pendant le temps de travail, demi-pression au café, boursicotage internet et autres distractions ludiques.

J’ai eu la chance d’être mis à la retraite anticipée il y a 3 ans et depuis, malgré la perte de revenus, je ne pense pas avoir connu un seul jour d’ennui ou de paresse, comme quoi c’est bien le travail, surtout quand il est aliénant, qui rend paresseux.

Dernière modification par stokes (05/05/2017 17h22)

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#238 05/05/2017 21h17

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Bonjour,

Il ne faut pas confondre presence et performance; le fait d’avoir une certaine amplitude horaire n’est pas incompatible avec un degre de fainéantise eleve. Les adeptes des nombreuses pauses cafe et cigarettes qui prennent 2h pour déjeuner et partent a 19h ne sont pas des modeles de productives, il arrive meme que ce soit ceux-ci qui bidouille leur note de frais et font prennent les articles de rentre scolaire dans le stock papeterie de leur entretprise. Cela me semble etre un mal bien francais. De nombreux pays dont les USA jugent les emplois de type cadre a la productive et l’atteinte d’objectifs et non a la presence.

La peur du licenciement me paraît un point intéressant, en particulier parce que la securite de l’emploi et le fameux CDI qui apparaissent comme un graal sont en realite une des raisons du chomage de masse en France.

Votre experience est interessante et leve un autre point sur lequel je m’interroge. Pourquoi tant de Francais considèrent leur emplois ou leur employeur comme une relation qui devrait durer 20 ou 40 ans. Il ne me parait pas choquant d’avoir plusieurs carrières et plusieurs employeurs durant nos annees d’activité.

Si un emploi est aliénant, plutot que d’y perdre sa sante en y restant ou que d’attendre de se voir montrer la porte, je me demande souvent pourquoi les gens ne se prennent pas en main pour trouver autre chose dans leur branche ou se former pour passer a quelquechose de complètement differents. J’en suis a 5 employeurs et 4 métiers differents. Ce qui a empeche mon aliénation c’est mon envie d’évolution professionnelle mais aussi de changement d’horizons.

Mon humble opinion est que le mythe du CDI pour le prive et le statut de fonctionnaire pour la fonction publique sont les causes de nombreux maux, pas uniquement un facteur alimentant le chomage mais egalement la depression nerveuse larvée ou chronique. Je constate a quel point de nombreux amis en CDI fonctionnaire perdent leur étincelle tout en s’accrochant a leur statut.

De mon cote je n’ai aucune securite de l’emploi, et ce n’est sans doute pas plus mal, cela force a se remettre en question et permet d’avancer d’une maniere a la fois plus efficace mais aussi plus épanouissante.

Pour revenir a ce thread mais egalement le message d’IH sur la peur, je suis convaincu que le melange de peur de paresse sont des facteurs important de cette decadence bien francaise. La france a de nombreux atout et de nombreux francais sont tres talentueux, il est juste bien triste qu’un tres grande partie de la population passe sont temps a se lamenter sur un verre a moitie vide quand nos voisins plus ou moins proches se félicitent d’un verre a moitie plein et travaillent sur l’opportunité de le remplir d’avantage. Parfois l’etat d’esprit est la seul difference entre l’échec et le succès.


T.


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[+1]    #239 05/05/2017 22h00

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TyrionLannister a écrit :

il est juste bien triste qu’un tres grande partie de la population passe sont temps a se lamenter sur un verre a moitie vide

Ce n’est pas justement ce que vous faites tout au long de votre post ? smile

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#240 05/05/2017 22h10

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Je ne pense pas que ce soit l’impression qu’il veuille donner.
Je me retrouve dans les propos de Tyrion. Lorsque j’ai commencé mon premier emploi dans un grand groupe international, j’étais fier et envisageais y rester des dizaines d’années, ayant un peu en exemple dans mon entourage des personnes ayant travaillé toutes leur vie avec succès dans la même entreprise.

J’ai vite déchanté lorsque j’ai demandé une mutation et que l’on m’a mis au placard. J’ai donc vite cherché et trouvé un travail dans la ville qui me plaisait et idem, j’avais l’ambition de "faire carrière".
Aujourd’hui je n’ai plus aucune admiration pour ce monde du travail et ce que faisaient nos ainés en s’investissant dans des entreprises avec un retour pécunnier et en considération n’est aujourd’hui plus aussi aisé et relève bien souvent de l’aliénation.

Les temps ont bien changé et il ne faut surtout pas hésiter à changer de crèmerie plutôt que de perdre de coûteuses années sans perspective d’évolution. Pour ce faire il ne faut pas avoir peur du changement et de repasser par une période d’essai. Tant pis pour les emprunts et la famille.


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#241 05/05/2017 22h45

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TyrionLannister a écrit :

Mon humble opinion est que le mythe du CDI pour le prive et le statut de fonctionnaire pour la fonction publique sont les causes de nombreux maux, pas uniquement un facteur alimentant le chomage mais egalement la depression nerveuse larvée ou chronique. Je constate a quel point de nombreux amis en CDI fonctionnaire perdent leur étincelle tout en s’accrochant a leur statut.

De mon cote je n’ai aucune securite de l’emploi, et ce n’est sans doute pas plus mal, cela force a se remettre en question et permet d’avancer d’une maniere a la fois plus efficace mais aussi plus épanouissante.

Pour les fonctionnaires souhaitant passer dans le privé, il y a un filet de sécurité : le congé sans solde, jusqu’à 5 ou 10 ans selon les corps et les statuts, permet de retrouver son emploi si le "pantouflage" tourne mal.

Ca c’est la théorie, mais la réalité diffère quelque peu : l’agent revenant du privé après un échec est le plus souvent réintégré sur un poste solde dont personne ne veut et suscite les railleries de ses collègues pendant pas mal de temps.

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[+1]    #242 05/05/2017 23h16

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En 30 ans de vie professionnelle, j’ai eu 4 métiers: l’informatique, la finance, chef d’entreprise puis enseignant.
J’espère changer encore dans les prochaines années.
je ne pense pas que le CDI ou le statut de fonctionnaire change en quoi que ce soit la motivation des gens. Je ne pense pas que les gens soient paresseux. Je crois qu’ils ne sont pas curieux surtout. Et pas imaginatifs. Et qu’ils ont peur!

Ce qui nous semble parfois de la paresse est surtout pour moi de la routine. On s’installe dans un pseudo confort, des habitudes d’où il est difficile de sortir. On a toujours les mêmes horaires, les mêmes trajets, le même cercle familial ou amical. La même émission de télé toutes les semaines.

ce n’est pas de la paresse, c’est de l’habitude. Et aussi de la peur.

On prend la voiture pour un petit trajet car à l’intérieur on se sent en sécurité. On est chez soi. Dehors, sur les trottoirs, ce sont les autres, les bandes, les étrangers, les mauvais , les méchants….

On s’enferme dans un demi sommeil. On se lève toujours à la même heure, on prend son café toujours au même endroit. On dort toujours du même côté du lit! quand j’étais marié, ma femme et moi changions de côté toutes les semaines! Histoire de découvrir l’autre de l’autre coté!

Nous vivons dans une société sans rêve. Notre unique espoir est de pouvoir consommer davantage: la dernière tablette, le dernier réfrigérateur classe A (alors que nous ignorons combien nous coûte l’électricité mais on l’a dit à la télé), la super BM qui vient de sortir avec entretien inclus.

Pour vivre, il nous faut recréer des rêves. Alors là oui nous aurons envie de bouger, de rencontrer les autres, de franchir les barrières.
Le rêve, ça peut être de monter son petit resto, de partir en stop en Guinée, de casser la gueule à son patron, peu importe!

On devrait apprendre à rêver. Comme on apprend les maths ou les sciences nat.

Mafo

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#243 05/05/2017 23h24

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Mafo, vous avez tout dit…

J’ai 28 ans … j’ai du faire 10 métiers différents : serveur , comis de cuisine , travail à la chaîne , vrp , conducteur fennwik, sécurité puis sécurité incendie , infirmier , immobilier …

Bref la curiosité ma permit d’évoluer et d’avoir des objectifs en permanence … Quand j’ai acquis un objectif , j’en recherche systématiquement un autre…

Bref je vis mes rêves et ne rêve pas ma vie…

Pour ça il faut s’en donner les moyens… ce que la plupart des gens ne font pas… normal ils sont conditionnés à la rate race … Après c’est un choix de vie.. il y en a qui arrive à ce faire violence d’autre moins … et pour pouvoir ce regarder dans le miroir , les moins audacieux vont critiquer les plus audacieux …

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#244 05/05/2017 23h27

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Vu du coté Canadien , probablement différent de la France

Les bureaux ferment généralement a 17H , a peu prés partout ou j’ai travaillé partir plus tard est plutot mal vu , cela signifie que l’on est incapable de s’organiser avec notre charge de travail et que notre efficacité est faiblarde.

Si vous avez passé plus de 2 ans dans la fonction publique , bonne chance pour vous trouver un emploi dans le privé, on considéreras que vous avez pris des plis de fonctionnaire et ce n’est pas trés bien vu.

Changer d’emploi de temps a autre est assez bien vu , préférable même a quelqu’un qui a toujours travaillé pour la même entreprise.

Je ne connais pas d’etudiant qui ne travaillent pas, quand bien même leur père serait président d’une multinationale et généralement pour une entreprise qui n’a rien a voir avec celle des parents.

Il est probablement plus facile de trouver un emploi coté Canadien, mais ce n’est pas si evident quand même, il y a quand même pas mal de chomeurs et bien des emplois au salaire minimum.

Vous pouvez vous faire mettre a la porte de façon rapide sans trop de justification , la protection d’emploi et plutot mince, d’un autre coté les employeurs n’hesitent pas a engager même pour une période temporaire.


La fidélité est souhaitable en amour , mais elle est une tare sur les marchés.

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[+1]    #245 06/05/2017 00h20

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INFP

Intéressante discussion et témoignages!

C’est marrant, ce truc de la peur: je ne travaille plus depuis Janvier, je vis sur ce que j’ai pu épargner, et la réserve s’amenuisant vient le moment de retourner au charbon……et aujourd’hui, je disais à ma compagne, après mon gentil rendez-vous chez Pôle Emploi, qu’en fait j’ai surtout peur d’avoir peur!
Mais douze ans assez seul dans mon statut de libéral m’ont rendu un peu autiste, et je dois briser une image de moi (peu favorable, mais c’est un conditionnement puissant en moi), pour oser y retourner.
Mais j’ai tellement pris de coup sur la gueule, fait virer pour avoir juste nommé un problème, accusé de trucs faux, bref, subi la violence professionnelle dans un métier (infirmier) censé être porteur de valeur humaine, que je peux néanmoins comprendre la peur.
Après, quelque part je suis content : en douze ans de libéral, je me suis accroché à des trucs pour me rassurer, mais j’ai eu peu d’espace pour faire ce que je voulais vraiment…Là ça se clarifie, et que ça se clarifie va m’aider à choisir ma route.
Après, je pense qu’effectivement, on a en France une culture de la sécurité.
Moi, je l’ai fort peu connue : déjà quand je cherchais des stages en relais 16-25, on me disait que j’étais trop qualifié pour en trouver. Sinon je n’avais pas d’expérience. Bref, j’étais trop ou pas assez, et c’est assez chiant comme identité pour trouver sa place!
Moi aussi j’ai eu plusieurs vies : j’ai fait des super boulots de vraie merde : trier les asticots pour la pèche (sans gants, c’est mieux pour l’immunité!), monter sur les cuves d’acide de la Grande Paroisse, puis agent de service hospitalier puissance deux (ça veut dire qu’on fait le boulot de l’aide soignante pour moins cher, à savoir mettre les mains dans le pipi caca), puis au final diplôme d’état d’infirmier.
Sans oublier une école d’audiovisuel dans une vie précédente.
Je ne crois pas au modèle de la carrière linéaire. C’était pour nos parents, et encore….mais mon père avait sa mère qui n’espérait que ça, qu’il soit employé aux PTT, pour avoir la sécurité de l’emploi.
Quand j’étais à l’hôpital, tout le monde flippait pour ses échelons. Moi, comme je n’en avais pas, je n’ai pas eu peur de perdre quoi que ce soit pour partir quand j’en ai eu marre de conditions de travail dégradées.
Et je pense que Stokes tape juste : en fait on a les moyens de bonnes conditions, mais en France on a un rapport psychologique au travail lié à la souffrance. Moi je ne comprends pas ça. Mais je l’ai vécu dans ma formation d’infirmier : c’était l’épreuve de force, si on supporte le stress, alors on est un bon. Jamais je n’ai voulu inculquer cela à un(e) stagiaire. On en a assez comme ça.
Je projette d’ailleurs pour plus tard d’en faire l’objet de mon travail : la prévention, le bien-être au travail, une meilleure présence.
Déjà, c’est dans la scolarité que ça s’exprime : plein de jours de vacances, mais des journées de cours avec des charges de boulot et des horaires parfois dément. On est dans le tout ou rien.
Les autres pays qui nous entourent ne se comportent pas comme ça.
Mais on a un rapport à la hiérarchie qui confine à la féodalité (je sais, j’en parle souvent, mais je pense que c’est vraiment encore très ancré en nous culturellement), on veut une structure qui nous dise quoi faire…même si c’est pour la rejeter. L’autonomie ça fait peur, pourtant il faudrait éduquer à cela, mais déjà au collège et lycée, je le vois pour mon fils, on éduque surtout à rester soumis à l’autorité. Cela ne stimule pas la créativité.
Bref, concernant l’état, je pense qu’on doit ne pas compter dessus, ceux qui le font en deviennent dépendant et perdent tout esprit d’initiative.
Après, tout projet original ne sera, je pense, jamais validé….toute aventure personnelle est une aventure personnelle. Il faut assumer d’être hors norme.
La norme, après tout, c’est une sorte de moyenne, et réduire ses extrèmes pour se cantonner dans un mouchoir de poche de moyenne, c’est juste réduire son existence pour ne pas froisser tous ceux qui font pareil….et de ça, on en crève. On préfère sabrer les gens créatifs qui produisent de la vraie valeur, que de les valoriser parce qu’on a peur qu’ils supplantent tout. Ce n’est pas avec ça qu’on va créer une société qui va être compétitive!
D’ailleurs, il faudrait revoir la notion de compétitivité. Mais plutôt le devenir dans la collaboration et la synergie…valoriser cela plus que la loi du plus fort. Avec cela on pourrait créer vraiment beaucoup beaucoup de valeur, et peut-être travailler moins, mais mieux, et donc pouvoir être heureux et au travail, et en dehors.
Je suis peut-être utopique, pourtant je pense que cette utopie là, tout le monde la voudrait, mais tout le monde est capable de s’y refuser faute de croire que ça pourrait marcher.
Je ne crois pas que les gens soient paresseux par nature, comme Stokes…l’inactivité est déprimante, on a besoin de faire de choses, et avec d’autres personnes.
Ce qui rend paresseux, c’est de n’avoir aucun espoir que faire des choses puisse nous rendre plus heureux, et que le travail soit perçu comme un monceau de souffrance à supporter, et que sa valeur ne soit pas reconnue.

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#246 06/05/2017 07h59

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En fait tout ça ce n’est que des impressions (les gens sont paresseux). Aucune étude ne le démontre et on a tous de nombreux contre exemples en tête, si on y réfléchit bien. (merci d’ailleurs à tous ceux qui en ont apporté sur cette file).

Un jour j’ai lu quelque chose qui m’a bien secoué:
On blâme chez les autres ce qu’on se reproche le plus à soi meme.

Les personnes qui sont de nature "positives et constructives" se posent-elles toutes ces questions sur une prétendue décadence?

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#247 07/05/2017 14h03

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stokes a écrit :

décidé d’en faire le moins possible en attendant la retraite : petites courses pendant le temps de travail, boursicotage internet et autres distractions ludiques.

Oui, tout comme moi, surfer sur le forum pendant les heures de bureau…


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#248 07/05/2017 16h03

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Lol ! Alors ce sont vos chefs qui sont paresseux ….si vous aviez un chef autoritaire et qui surveille bien ,vous n’auriez pas le temps pour les distractions …

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#249 07/05/2017 17h55

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Rien ne sert d’être un chef ni autoritaire, ni qui surveille.

Il est en revanche important de savoir mesurer le travail fourni par ses collaborateurs (mesurer n’est pas surveiller).


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#250 08/05/2017 21h29

Membre (2011)
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Une chose à faire comprendre à pas mal de chefs  (dont le mien)…

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