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[+4]    #1 31/03/2017 23h34

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La société :
La Compagnie des Eaux de Royan, aussi dénommée "EAUX DE ROYAN" ou "CER" est une société spécialisée dans l’assainissement des eaux usées et la distribution d’eau potable. Son siège sociale est situé à Vaux-sur-Mer, à proximité de Royan.

Quelques chiffres :
Côtée sur le marché libre et donc soumise à une réglementation bien moins stricte que les sociétés côtés sur les différents marchés réglementés, il est assez compliqué de trouver des informations et données chiffrées sur la compagnie. Néanmoins :

. le capital de la société se composé de seulement 179200 actions. Cela réprésente, au cours du jour (126€), une capitalisation de 22,579 millions d’euros.
. le capital est détenu à hauteur de 76,36% par la SAUR, et à 8,09% par la Société des Eaux de la Presqu’ile Guérandaise. Le flottant s’élève donc à seulement 15,55%.
. le bénéfice net 2015 (publié en 2016) s’est élevé à 1,721 million d’euros, soit un BNA de 9,60€.
. le dividende versé au titre de l’année 2015 (en 2016) s’est élevé à 9,60€/titre, soit la totalité du bénéfice net enregistré. Le rendement était alors de 7,68%.
. À la clôture de l’exercice 2015, le PER était de 13,02.

. le cours du titre est aujourd’hui à des niveaux sensiblement équivalent à ce qu’il était en 2004 (126€ contre 130€). Une certaine volatilité existe néanmoins.
. depuis 2005, le rendement du dividende distribué s’est toujours situé entre 7,4% et 16,9% pour les extrêmes, avec une prépondérance pour une zone allant de 7,4% à 9,6%.
. le nombre d’actions en circulation est stable depuis (au moins) fin 2012.

La côtation du titre :
Comme indiqué ci-dessous, la société est côté à Paris, sur le Marché Libre. Sa liquidité est très faible, au mieux quelques titres échangés quotidiennement, au pire aucun pendant plusieurs jours… de ce fait, le titre ne côté qu’à l’occasion du fixing du matin (9h - 9h05) et de celui de l’après midi (15h -15h05). Hors de ces plages horaires, il est impossible d’acheter ou de vendre les EAUX DE ROYAN.

Mon "analyse" toute personnelle :
. la CER peut avoir un intérêt certains pour quiconque recherche du rendement (>7,4% depuis plus de douze ans).
. l’illiquidité du titre ainsi la côtation au fixing en font, selon moi, un titre à conserver sur du long terme. Si l’on ajoute à cela son rendement très intéressant, il s’agit même d’une action pouvant se reposer tranquillement en fond de portefeuille.
. les services offerts par la société restent plutôt indépendants de la conjoncture économique, qui ne joue bien heureusement pas sur les besoins et la consommation de l’eau potable. Je pense donc (avi totalement personnel !) qu’elle peut être une bonne valeur "défensive" en cas de chute des marchés.
. son faible flottant l’expose à un possible rachat (OPR) par son actionnaire majoritaire (la SAUR) en vue d’une sortie de la cote. Cet argument peut jouer en faveur de l’achat du titre. Néanmoins, il était déjà évoqué en 2008… sans que rien ne se soit passé depuis à ce niveau là. Tout reste donc possible, mais à quelle échéance ? Mystère et boule de gnome ! (oui, j’ai bien écris "gnome" au lieu de "gomme"… un jeu de mot qui vient de je ne sais où).
. la possession de ce titre serait, au vu de ses caractéristiques (illiquidité, fixing, marché libre, …), plutôt réservée aux investisseurs ne craignant pas de prendre quelques risques.

Décharge AMF / déontologie :
. tout ceci ne représente en rien un conseil ou une incitation à acheter/vendre le titre EAUX DE ROYAN.
. je suis actionnaire des EAUX DE ROYAN depuis début 2017, pour un total de 12 titres au PRU de 123,49€.

Mots-clés : assainissement, cer, eaux de royan, saur, service aux collectivités


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#2 01/04/2017 10h57

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Bonjour,

j’ai suivi le même raisonnement que vous et acheté un peu de cette valeur atypique et peu connue. Je souhaitais trouver une ou plusieurs valeurs type "services aux collectivités" mais dans l’ensemble celles-ci sont très fortement endettées, peu rentables et le dividende fortement insécurisé….

Rien de tout cela sur Eaux de Royan, et le thème de l’eau me parait porteur, car c’est une denrée rare sur notre planète, constituée en très grande partie d’eau mais salée !

Donc j’ai franchi le pas en fin d’année dernière, mais il faut être très prudent sur les ordres d’achat car comme vous l’indiquez la cotation se fait au fixing et carnet d’ordre est famélique.

De plus la communication est très succincte, marché libre oblige.

A réserver à des investisseurs de long terme et patients (pour les achats ou ventes).

Petit avantage, vu la capitalisation pas de TTF !

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#3 01/04/2017 11h16

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Pour rebondir sur les ordres, le "cumul" illiquidité / fixing impose de passer des ordres "à la limite" sur cette valeur, et surtout pas d’ordres "au marché". Le risque serait alors grand de largement surpayer ses titres.

Je recherche moi aussi d’autres "petites" sociétés de services (aux collectivités ou aux particuliers) ne dépendant pas ou prou de la conjoncture économique. De bonnes candidates au titre de "valeurs de fond de portefeuille" en quelques sortes.


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#4 01/04/2017 11h47

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Bonjour,

Ayant repéré cette valeur dans le portefeuille de Vonfleck, je la suis également. De plus je connais un peu ce domaine de part ma formation, je vous rejoins sur vos appréciations du secteur. Filiale de la SAUR, c’est rassurant.

j’ai 2 freins sur l’investissement :

1- je la trouve un peu sur évaluée car le cours à progressé sans aucune raison sauf erreur de ma part ; peut être juste le fait que Vonfleck en ai fait état ? Les volumes sont très réduits.

2- plus important, je sais que tout est lié à la qualité de la ressource ; je n’ai pas d’infos à travailler, vous imaginez bien que si la ressource venait à être polluée ce serait catastrophique ; il me faudrait un rapport d’hydrogéologue récent…
Sur leur site je ne vois que des documents comptables :


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#5 01/04/2017 11h50

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Historiquement le titre évolue entre 100 et 130 euros. Je dirai donc qu’on est quasiment au plus haut de la fourchette, et qu’il vaut mieux attendre de revenir vers les 100 euro avant d’entrer sur ce titre. Le dividende semble relativement stable sur les dernières années, mais en effet il n’est très peu liquide : parfois 1 semaine sans échange !

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#6 01/04/2017 11h54

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Les volumes échangés sont très faibles.
Ca veut dire que lorsqu’on passe un ordre d’achat, même à cours limité, on prend le risque que les achats soient étalés sur plusieurs jours et de payer les frais de courtage à chaque fois (je débute en Bourse et c’est vrai que je fais très attention à ces frais qui peuvent vite devenir conséquents lors d’investissements de petites sommes).

Dernière modification par Isild (01/04/2017 11h55)

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#7 01/04/2017 12h26

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@Iqce
Les volumes sont clairement très faibles. Cela s’explique probablement par le fait que le flottant (15,55% du capital) représente moins de 27800 actions (!).
Pour ce qui est de la qualité de l’eau fournie, c’est une évidence. C’est l’un des risques à investir sur cette valeur. Vous faites bien de le signaler.

@Naphto
Il se pourrait bien effectivement que le cours soit en haut de la douchette comme vous dites. Mais sa faible liquidité, la structure de son capital et son niveau de dividende permettent, je pense, d’acheter au prix actuel (ou du moins sur les 120€). En cas de baisse (qui arrivera peut-être… ou peut-être pas) ce serait alors l’occasion de renforcer à "bon" prix.

@Isild
C’est l’un des risque de l’ordre "à la limite". Néanmoins cela vous permet de décider de la somme maximale que vous allez engager dans votre ordre.
Si vous achetez 20 titres "au marché", que le cours est de 120€, que les premiers vendeurs sont à 125€ pour 5 actions, 130€ pour 5 autres et 140€ pour 10 autres, vous allez acheter ces 20 actions… mais à des cours auxquels vous ne seriez sûrement montée.
Si vous souhaitez commencer avec 4/5 titres, cela devrait pouvoir passer avec un ordre "à la limite".


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#8 01/04/2017 14h06

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en ce qui concerne l’augmentation du cours, si l’on regarde les années antérieures on s’aperçoit que le cours monte avant le dividende (détachement fin juin) et rechute après. Donc pour les investisseurs intéressés il vaut mieux peut être attendre début juillet….

On a un peu le même phénomène sur les Caisses régionales de Crédit Agricole.

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#9 01/04/2017 14h10

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Bonjour, je suis aussi actionnaire à petite échelle puisque je détiens 4 actions à un PRU de 109.14 €.
J’ai acheté cette action pour le dividende régulier  et généreux comme cela été évoqué ci-dessus mais aussi parce qu’elle est peu sensible aux variations du CAC.

Je travaille dans le domaine de l’eau et pour moi le risque d’une telle société c’est de perdre un gros contrat puisque les sociétés comme Véolia Eau / Suez / SAUR ont généralement des contrats d’affermage. La perte d’un contrat sur une grosse société a peu d’incidence mais sur une société de cette taille, ça pourrait être pénalisant.

Pour ce qui a été mentionné ci-dessus par Iqce, je pense que vous allez un peu loin en demandant le rapport d’un hydro. Ces experts sont souvent experts sur le papier (bien payés par ailleurs) car il est difficile de savoir ce qui se passe dans le sous-sol et la définition des aires d’alimentation de captage ou des périmètres de protection est souvent farfelue et ne protège pas totalement la ressource. Tout dépend du type de traitement (simple ou complexe) et du type de ressource (superficielle ou souterraine). Sur un traitement complexe, une pollution aura peu ou pas d’impact sur la qualité de l’eau alors que sur une simple désinfection, toute pollution importante sera néfaste. Si vous voulez vérifier la qualité de l’eau distribuée vous pouvez toujours aller sur le site de l’ARS.

Un autre problème est la difficulté à trouver des informations sur les contrats des eaux de ROYAN et leur durée …

Enfin, d’un point de vue graphique, c’est bien orienté puisque la résistance à 124,98 €, datant de juin 2013, vient de céder cette semaine avec accu/distri en hausse.



En conclusion, une action de fond de portefeuille qui ne doit pas représenter une taille trop importante de votre PEA OU CT.


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#10 01/04/2017 14h26

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Bonjour

J’avais repéré ce titre il y a quelques temps déjà.

Mais je n’ai jamais donné suite, à cause d’un risque trop souvent ignoré : celui du non renouvèlement d’une concession. C’est déjà arrivé, partiellement, il y a quelques années (en 2010 pour la commune de Royan). Et ça n’apparait jamais dans les publications de l’entreprise (quand on y réfléchit, c’est assez logique, ils ne vont communiquer des éléments négatifs pour eux).

Le risque est partiellement politique ; par exemple un maire nouvellement élu décide de faire reprendre la gestion de l’eau par sa commune ; ou un concurrent devient moins-disant sur le prochain appel d’offres.

D’ailleurs, certaines associations écolo-alterno-anarco-politico-etc. militent fortement contre la gestion de services publics par des entreprises privées.

Bref, c’est ce risque qui m’a poussé à m’abstenir.

Et aussi les nominations au conseil d’administration ont de forts relents de relationnel/copinage.

Et tout ceci montre les limites d’une analyse purement financière.

Dernière modification par M07 (01/04/2017 14h32)


M07

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#11 01/04/2017 14h31

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Max, pour le coup je ne peux pas vous rejoindre sur le coté généralement farfelu des rapports des hydrogéologues ; croyez bien par exemple que lorsque vous avez un puit sur une ressource qui sert non seulement à l’AEP mais également au médical sur de la ZIAF, on regarde la chose d’assez prés (cf Laboratoires Aguettants par exemple car en parler c’est bien, être concret c’est mieux). A l’opposé vous avez les puits dans la nappe du Rhône où l’on se garde bien de chercher les polluants que l’on risque d’y trouver (hors listes ARS).
Par contre effectivement suivant qui paye quoi…OK je l’ai vu. Mais justement cela se voit.
Après en fonction de la ressource (que l’on imagine guère superficielle non ?), de la consistance du sous sol (quitte à se référer aux cartes géologiques du secteur) et de la planification aux alentours des périmètres, on va quand même se faire une idée assez réaliste, enfin ça n’engage que moi bien entendu.

Dommage que vous n’ayez pas d’ infos sur les contrats d’affermage (passation reconduction) car c’est une très bonne observation.

Dernière modification par Iqce (01/04/2017 14h32)


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#12 01/04/2017 15h27

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M07 a écrit :

Mais je n’ai jamais donné suite, à cause d’un risque trop souvent ignoré : celui du non renouvèlement d’une concession. C’est déjà arrivé, partiellement, il y a quelques années (en 2010 pour la commune de Royan). Et ça n’apparait jamais dans les publications de l’entreprise (quand on y réfléchit, c’est assez logique, ils ne vont communiquer des éléments négatifs pour eux).

C’est effectivement un risque que de voir la société perdre une concession. Néanmoins la chose inverse peut aussi se produire. La société peut parfaitement "gagner" d’autres communes.

"M07 a écrit :

Le risque est partiellement politique ; par exemple un maire nouvellement élu décide de faire reprendre la gestion de l’eau par sa commune ; ou un concurrent devient moins-disant sur le prochain appel d’offres.

Pour faire reprendre la gestion de l’eau en régie il faut tout de même quelques moyens, ne serait-ce que pour le traitement de l’eau. Cela demande d’importants investissements, ce qui n’est pas forcément évident alors que les collectivités territoriales se serrent de plus en plus la ceinture.
Pour ce qui est de se faire "chiper" la concession par un concurrent moins cher, encore faut-il que celui-ci respecte le cahier des charges établi. Là encore le prix ne fait pas tout.

Je vous rejoins néanmoins sur le fait qu’il est particulièrement difficile de trouver des infos sur la société, ce qui peut mener à penser tôt et son contraire. C’est l’un des points faibles du dossier.
Après, le dividende élevé est aussi l’une des contre-partie à ces différents risques. D’ailleurs, aucune société n’est sans risque. Tout dépends au final de risques que sont prêts à accepter chaque investisseur.


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#13 01/04/2017 15h52

Banni
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Bonjour,

Une question de béotien : la remontée du niveau de la mer pourrait-elle avoir des répercussions sur les captages d’eau douce de la société ses Eaux de Royan ?

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#14 01/04/2017 17h08

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@Stokes
Excellente question… j’imagine que la question a du être réfléchie par les premiers intéressés, à savoir les dirigeants de la CER.

Sinon, quelques infos glanées sur les EAUX DE ROYAN :

agglo-royan.fr a écrit :

La gestion des réseaux et des unités de traitement a été déléguée à la Compagnie des Eaux de Royan (CER).
La CARA reste propriétaire des ouvrages. Le contrat d’affermage a été signé, après mise en concurrence, le 19 août 2006 entre la CER et la CARA pour une durée de 12 ans. Il prendra donc fin le 18 août 2018.
source

Le contrat d’affermage d’origine avec l’Agglo de Royan va donc jusqu’à l’été prochain. Je suppose que des négociations sont entamées afin de le prolonger.

Le raport annuel 2015 (et même remontant jusque 2011) de la Communauté d’Aglomérations Royan Atlantique (CARA) pour l’assainissement collectif et non collectif est accessible ici.
Il contient notamment un bilan financier en lien direct avec les activités de la CER.


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#15 01/04/2017 17h17

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Et de plus :
        Cour administrative d’appel, 3ème chambre (formation à 3), 01/07/2013, 12BX00425, Inédit au recueil Lebon | Legifrance


Il faut voir le contrat d’origine : prévoit il une clause de reconduction ? Sinon c’est mise en concurrence avec application du Code des Marchés Publics sans doute. Donc possibilité que la CER perde ce contrat.

Dernière modification par Iqce (01/04/2017 17h22)


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#16 01/04/2017 18h47

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S’agissant de leur contrat principal (le seul ?), je pense qu’en cas de mise en concurrence la société saura proposer une offre capable de s’imposer face à ses concurrents ; il vaut mieux revoir ses gains à la baisse et continuer d’exister que de ne plus avoir d’activité du tout.


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#17 01/04/2017 19h09

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Pour faire reprendre la gestion de l’eau en régie il faut tout de même quelques moyens, ne serait-ce que pour le traitement de l’eau. Cela demande d’importants investissements, ce qui n’est pas forcément évident alors que les collectivités territoriales se serrent de plus en plus la ceinture.
Pour ce qui est de se faire "chiper" la concession par un concurrent moins cher, encore faut-il que celui-ci respecte le cahier des charges établi. Là encore le prix ne fait pas tout.

Comme cela a été dit plus bas, les collectivités sont propriétaires des installations. Je travaille dans un service d’eau qui est passé en régie. Il faut d’abord une volonté politique avec souvent l’intervention d’un bureau d’études spécialisé pour faire une étude comparative entre poursuivre en dsp ou passer en régie. Il faut aussi des moyens humains mais la plupart du temps, les anciens employés décident conserver leur poste car en cas de passage en régie, il y a obligation de reprendre le personnel.

Cette discussion est intéressante car elle a permis de soulever les points forts et les points faibles de cette société.


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#18 01/04/2017 19h31

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Je partage votre point de vue ; il me semble d’ailleurs que de plus en plus de collectivités optent pour la régie ? De plus si effectivement tout n’est pas dans le prix, le lien que j’ai posté plus haut montre que la CER à un véritable concurrent avec de réelles compétences. La CER semble plutôt être l’outsider que le favoris ?
J’ai trouvé une liste des ressources sur le net ; par contre le distingo ne me semblait pas possible pour différencier ce qui relève de la CER et des autres. J’en retiens simplement que la ressource est multiple sans doute et qu’il ne faut pas s’attarder sur ce point.


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#19 01/04/2017 21h40

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Apparemment c’est cyclique la mode des régies ! A vrai dire, il y a quelques années, la plupart des sociétés fermières se "gavaient" parce qu’il n’y avait pas vraiment de mis en concurrence et parfois même par d’objectifs en terme de performance (rendement de réseau). AUjourd’hui, la concurence est plus rude et cela se matérialise parfois par des baisses de prix importantes (- 30 % par exemple).

Cependant, la mise en régie pose un problème aux élus car ils sont directement visés en cas de problèmes et que la gestion d’un service "efficace" dans la fonction publique territoriale est un autre cheval de bataille.

Il y a certaines collectivités qui passent en régie mais pour moi sont des fausses régies car elles sous-traitent une grosse partie de leur activité. Pour ma part je ne suis pas manichéen et je suis pour le meilleur rapport qualité/prix pour le consommateur.

Dernière modification par max52 (02/04/2017 14h06)


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#20 02/04/2017 12h32

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max52 a écrit :

Cependant, la mise en régie pose un problème aux élus car ils sont directement visés en cas de problèmes et que la gestion d’un service "efficace" dans la fonction publique territoriale est un autre cheval de bataille.

Il y a certaines collectivités qui passent en régie mais pour moi sont des fausses régies car elles sous-traitent une grosse partie de leur activité. Pour ma part je suis manichéen et je suis pour le meilleur rapport qualité/prix pour le consommateur.

Il n’ a pas de fausse régie mais service effectué en régie avec prestations de service. Quand aux élus, ils ont leur rivé sur le prix de l’eau dans leur collectivités quelque soit soit le mode d’exécution du service public de l’eau (et je les côtoie tous les jours …)

Je vous rejoins sur le fond :
- la réorganisation des collectivités locales (augmentation de la taille et de la population) et le fait qu’elles vont être compétentes en "eau & assainissement" au plus tard en 2020 font que le modèle de la régie tend à se développer.
- le corollaire est que les DSP sont moins nombreuses, mieux suivies (fini les délégataires qui se goinfrent en n’exécutant que partiellement leur partie du contrat) et que ces même contrats sont nettement moins bien margés.

il a donc 2 facteurs qui peuvent peser sur CER :
- non renouvellement de la DSP en 2018 --> aie
- renouvellement de la DSP avec renégociation du contenu et du mode rémunération du délégataire --> marges orientées à la baisse.

Autant , les gros délégataires peuvent aller chercher de la marge à l’international, autant pour un prestataire local cela va être plus compliqué.

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#21 02/04/2017 13h40

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De mon point de vu :

Le rendement et la performance du titre à long terme rémunèrent ils le risque d’illiquidité ?

A+
Zeb


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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#22 02/04/2017 14h06

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ptithom59 a écrit :

Il n’ a pas de fausse régie mais service effectué en régie avec prestations de service. Quand aux élus, ils ont leur rivé sur le prix de l’eau dans leur collectivités quelque soit soit le mode d’exécution du service public de l’eau (et je les côtoie tous les jours …)

Quand je parlais de fausse régie, j’aurais dû employer les guillemets. Pour moi, il est peu intéressant de faire croire au consommateur que l’on est en régie et au final de tout sous-traiter.

La loi NOTRE va modifier profondément l’organisation des services d’eau. Je ne suis pas persuadé que cela sera au profit du consommateur. En effet, de part ma propre expérience d’appui technique aux collectivités, beaucoup de petites communes géraient leur eau à moindre frais, avec des élus bénévoles et / ou employés communaux. Désormais soit ça sera des DSP ou transférer à un gros service et pour le coup les économies d’échelle, je n’y crois pas.

La CER peut aussi faire l’objet d’une OPR de la SAUR. Pour l’instant, la configuration graphique ne plaide pas pour une configuration baissière, bien au contraire.

Je pense qu’en 2006, les mises en concurrence étaient déjà d’actualité, les abus sont plutôt antérieurs.

Pour autant, l’absence d’informations et les inconnues quand au renouvellement du contrat sont aussi à prendre en compte.


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#23 03/04/2017 17h54

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À la lecture des "velleités" de Veolia à remporter des marchés sur la côte Atlantique afin de s’implanter plus en profondeur sur ce secteur géographique, mais aussi du fait que le contrat d’affermage avec la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique arrive à son terme dans moins d’un an et demi, le risque commençait à m’apparaitre un peu trop grand.

Je reste sur mon analyse, à savoir que c’est une valeur que je pense être très intéressante sur le long terme… à condition de passer sans embûches la date du 18 août 2018 (fin du contrat d’affermage avec la CARA). Le court terme rendant le long terme très incertain, j’ai décidé de sortir de la société.

Je n’exclue clairement pas d’y rentrer de nouveau si des informations claires, précises et positives devaient être annoncées sur le devenir de ce contrat.

Peut-être aurais-je dû ouvrir ce sujet avant de récemment me renforcer sur ce titre. Cela m’aurait évité ce petit aller/retour qui reste pour moi sans conséquence financièrement parlant. Néanmoins c’est une expérience formatrice, qui m’amène même à adapter ma stratégie sur ce type de sociétés peu liquides et à très faible capitalisation (plus d’explications sur le sujet dédié à mon portefeuille).


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#24 03/04/2017 18h27

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Sur le long terme, bof  .

Ca fait des années que j’ai le titre en portefeuille, à un PRU de 144 €  ;-)
depuis 2010/2011, pile poil lorsque la société à perdu le gros contrat  des eaux à Royan justement.

Depuis elle a baissée et elle vivote. Certes, pour ce Pru  j’ai touché un peu plus de 47 € de dividendes par titres en 7 ans, mais elle me donne l’impression d’une caisse vide qui n’évolue pas et dont les actifs restant servent à alimenter en dividende l’actionnaire principal (la SAUR) et par voie de conséquence moi.

Elle était citée en exemple pour son gros rendement, tout comme Pages jaunes, puis à perdu ce contrat et les dividendes mirobolants.


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#25 03/04/2017 18h42

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À environ 110/120€ l’action je pense qu’en l’état actuel des choses, cela peut être intéressant. En cas de perte de la concession de la CARA l’année prochaine, les choses seraient bien évidement différentes.

Après, quand je parle d’un intérêt sur le long terme, je parle dans le sens où le dividende est relativement élevé depuis des années. Personnellement que le cours vivote ne me dérange pas du moment que le dividende est maintenu. Au contraire, une volatilité réduite n’est pas pour me déplaire.
Bien sûr, cela dépends ensuite du point de vue de chacun, et ce que j’avance est totalement discutable, je l’admet.


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