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#1 04/05/2011 12h34

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bonjour,

nous sommes quelques-uns dans le forum à bosser dans la fonction publique, Prefon a le mérite d’exister, certes, mais faut-il le recommander ?

Pour ma part, je n’y suis pas mais je vais rencontrer un conseiller dans une semaine pour simulation plus précise, en attendant :

Retraite complémentaire pour fonctionnaires Préfon-Retraite


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#2 04/05/2011 13h18

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hello !

je n’y suis pas mais je pense souscrire au minimum pour prendre date pour moi et ma femme (pacs )

même en cas de séparation elle continuera de bénéficier des droits préfon.

après d’un point de vue purement comptable ça ne doit pas être fabuleux mais ça a l’avantage d’être totalement économe "cérébralement" parlant  et relativement sûr

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[-1]    #3 04/05/2011 14h28

Membre (2011)
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C’est la plus nulle comme d’ailleurs tout ce qui touche à la fonction publique : MAIF la plus chère, MGEN celle qui rembourse le moins bien etc…

J’avais fait une étude sur la PREFON pour le syndicat d’enseignants dont je suis un des dirigeants.
A la PREFON, seule l’assurance décès est intéressante.

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#4 04/05/2011 14h29

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hum, lisez Préfon : stop ou encore ? avant de souscrire.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#5 04/05/2011 15h53

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Je complète un peu, puisquej’avais fais l’étude il y a 4 ou 5 ans, à une époque où il y avait assez peu de monde sur l’assurance dépendance.

On peut consulter sur le comparatif de monassurance.com : En matière d’assurance dépendance, la PREFON est mentionnée sur les 46 contrats analysés….à la 46ième place, ce qui n’est pas pour m’étonner.

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#6 14/05/2011 21h55

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En tout cas moi je viens d’envoyer ma lettre pour faire stopper les prélèvements.
Savoir si j’ai eu raison ou pas …ben je verrai dans 20-30 ans
mais comme j’essaie de prendre mes finances en main j’ai du mal à "donner" un peu de mon salaire sans être capable de comprendre ce que l’on me promet.

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#7 28/01/2012 17h08

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un petit up, vu le nombre d’agents de la fonction publique parmi les nouveaux venus, dont je souhaite la bienvenue !


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#8 01/03/2012 16h45

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Pour ma part ayant 35 ans et étant bien parti pour prendre une retraite à 67 ans (à moins que j’arrive à devenir rentier avant wink ) j’ai du mal à accepter de cotiser 32 ans sans pouvoir toucher à mon placement, et à la fin ne même pas pouvoir sortir de ce placement en capital …

Pour notre retraite ma conjointe et moi avons donc privilégié l’achat de scpi à crédit …on verra dans 32 ans quelle était l’option la plus judicieuse …

et un bonjour à tous les collègues fonctionnaires du forum !

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#9 01/03/2012 17h09

Membre (2011)
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La MGEN est très chère - surtout pour un célibataire gagnant correctement sa vie - parce que la cotisation est un % du salaire (c’est le principe d’une mutuelle certes) - et parce qu’elle couvre le versement de 100% du salaire en cas de maladie de longue maladie (1 an).

D’où ma résiliation après une inscription "naturelle".


Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave…   Friedrich Nietzsche.

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#10 01/03/2012 18h04

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Concernant Prefon, il me semble avoir entendu sur BFM vers 2010 qu’ils auraient dû revaloriser les pensions servies par rapport à l’inflation, conformément aux engagements contractuels, et plusieurs mois après la date normale ça n’était toujours pas fait, par faute de moyens. Mais je n’ai pas suivi l’affaire après.

Cela me semble tout de même intéressant sur les limites des contrats théoriquement indexés.

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[+1]    #11 01/03/2012 19h44

Membre (2011)
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Bonjour
   Je ne pense pas que Préfon ait contractuellement l’obligation de servir une pension indexée sur l’inflation.
   Prefon a augmenté 0,4% le point de service pour 2011
   L’explication que donne prefon est la norme de solvabilité II n’est pas encore appliquée en 2011

   Préfon a en caisse des vielles obligations qui sont comptabilisées aux prix d’achat. Alors qu’économiquement  en raison de la baisse des taux elle valent plus cher. D’autre part les obligations on un rendement qui baisse.
  Donc le régime n’est pas équilibré selon la norme comptable actuelle

  Quand le norme solvabilité II sera appliquée le régime sera bénéficiaire.

  La Préfon avait demandé un dérogation en attendant la norme solvabilité II qui lui a été signifié tardivement un refus ce qui l’a empêché de réaliser les plus-values a temps.
  Début 2011 un pool d’assureur a constitué une provision technique de 150 a 200 million euro pour assurer l’équilibre comptable en attendant l’application de la norme solvabilité II.
  cordialement
Hervé

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[+1]    #12 01/03/2012 22h46

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Le principal problème de cette formule, c’est bien la sortie en rente obligatoire, c’est-à-dire l’aliénation définitive du capital constitué, contre rente future !

Comme pour le PERP ou la "retraite Madelin", j’y vois un gigantesque "piège à fric", une prison à vie, sans sortie possible en cas de mauvaise gestion ou d’inflation galopante.

Je préfère, et de loin, la constitution d’un vrai patrimoine (action, obligation, immobilier), libre de toutes contraintes de sortie ou d’arbitrage.

Il sera toujours temps de convertir une partie de ce patrimoine en rente viagère, lorsque le besoin s’en fera sentir : vous en saurez un peu plus sur votre état de santé, sur le taux de rente  alors proposé, et sur l’inflation que vous aurez à subir pour vos vieux jours !

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#13 01/03/2012 23h07

Membre (2011)
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stephane a écrit :

Comme pour le PERP ou la "retraite Madelin", j’y vois un gigantesque "piège à fric", une prison à vie, sans sortie possible en cas de mauvaise gestion ou d’inflation galopante.

N’est-ce pas du principe même de la retraite par répartition dont vous parlez?…

Et la pension primaire de retraite par répartition protège-t-elle mieux de l’inflation, elle? Après tout, la revalorisation est soumise il me semble au bon vouloir du "gestionnaire" public, et donc peut-être à un intérêt électoral. Finalement, la capacité d’une catégorie sociale à influencer par son vote la décision d’indexation (disons "indexation électorale") n’est-elle pas liée à un pouvoir sur le marché électoral? De la même façon que la capacité de générer de la marge (et ainsi de suivre l’inflation, cf topic sur les valeurs dites de rendement) est liée pour une entreprise à son pouvoir de marché ("pricing-power").

Et question basique : ces retraites complémentaires genre Prefon sont-elles des retraites par répartition, par capitalisation, ou autre chose, ou un peu de tout? (puisqu’elles placent sur des obligations? ou des sortes de tontines?…)

Dernière modification par placementapapa31 (01/03/2012 23h08)

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#14 02/03/2012 00h36

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La Préfon est un système de retraite par capitalisation, qui n’a rien d’obligatoire pour les fonctionnaires.

Il ne faut pas tout mélanger : retraite par répartition (cotisations obligatoires), retraite par capitalisation (cotisations facultatives), et sortie en rente obligatoire (conséquence ultime de ces deux systèmes d’épargne).

Ce qui me fait fuir n’est pas d’aliéner un capital contre une rente viagère. Ce qui est effrayant avec le Préfon, le PERP ou la retraite Madelin, est que ce choix est déjà fait, de manière irréversible, dès la phase de constitution du capital.

Je trouve préférable de pouvoir le faire plus tard, en fonction des besoins, de l’état de santé et des conditions financières et économiques du moment, et de conserver, tout au long de la phase d’épargne, la possibilité de choisir tel ou tel support d’investissement, et d’arbitrer si nécessaire.

Dernière modification par stephane (02/03/2012 09h15)

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#15 02/03/2012 10h30

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Le principe de la retraite complémentaire est au final relativement proche du rachat de trimestre.
C’est couteux, et au final, pas sûr que ça rapporte quelque chose.

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#16 02/03/2012 19h21

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Bonjour
  Pour moi le système Préfon est une protection contre soi-même justement parce que on ne peut pas récupérer le capital.
  Ce qui évite la tentation de faire des placements risqués ou évites la tentation de prêter pour aider sous la pression de sa famille par exemple.
  C’est de l’argent bloqué pour la retraite.
  Cela ne veut pas dire que je mise tout sur ce système.
  C’est aussi une protection pour mon épouse au cas ou je décède elle ne pourras pas dans sa grande générosité se dépouiller pour des enfants un peu pressants. (Mes enfants ne le sont pas…)
cordialement
Hervé

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#17 03/03/2012 10h19

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MichelPlatini a écrit :

La MGEN est très chère - surtout pour un célibataire gagnant correctement sa vie - parce que la cotisation est un % du salaire (c’est le principe d’une mutuelle certes) - et parce qu’elle couvre le versement de 100% du salaire en cas de maladie de longue maladie (1 an).

D’où ma résiliation après une inscription "naturelle".

Vous avez eu tout à fait raison de quitter la MGEN : non seulement elle est chère ( 91.84€ par mois en ce qui me concerne) mais en plus, sous couvert d’un discours basé sur la responsabilité médicale, elle rembourse très mal. Quand vous êtes dans une région chère où aucun spécialiste ne respecte les tarifs réglementés, la MGEN est une véritable catastrophe. Mais bien sûr, en s’adressant à son cher public d’enseignants, peu prompt à prendre des initiatives individuelles, et formaté 100% Education Nationale, elle vivra sa vie encore fort longtemps.

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[+1]    #18 03/03/2012 10h32

Membre (2011)
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Et pour vous répondre sur la MAIF, dont ma remarque n’a pas semblé vous plaire puisque vous avez cru bon de me retirer un point, je vous invite à consulter les comparatifs de la presse spécialisée.
Je maintien qu’elle est très chère, surtout si vous n’avez pas un comportement accidentogène.

Elle est peut être intéressante pour quelqu’un qui a deux ou trois accidents par an et qui compte bien amortir ses cotisations par des remboursements réguliers, mais pour un père de famille sans sinistre depuis 30 ans, je trouve là aussi que la solidaritè à ses limites. Même si je partage l’opinion que surtaxer automatiquement les jeunes conducteurs sous pretexte qu’ils sont jeunes conducteurs, comme cela se pratique régulièrement dans la plupart des compagnies privées, est assez scandaleux.

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#19 03/03/2012 13h57

Kiceca
Invité

La Maif est effectivement chère… Jusqu’au jour ou…

Fils de professeur et adherent filiaMaif j’ai été victime des inondations exceptionnelles en 2003 suite a la rupture des digues du Rhône à Arles. Bilan près de 23000 euros de remboursés rubis sur l’ongle sans avoir besoin de faire l’avance de trésorerie. Aucun problème pour faire jouer l’assurance, disposer d’un expert dans ces circonstances exeptionnelles et une disponibilité qui mérite d’être saluée.

En somme le prix de la tranquillité et de la sérénité….

N’ayant pas la mémoire courte je resterai sociétaire à vie.

Quant au propos de Patrick qui semble penser que la Maif n’est intéressante pour celui qui a deux ou trois accidents par an, je ne vais pas entrer dans une polémique mais je n’en pense pas moins…

Pour finir, faut il tout ramener à une question de prix ? Je suis parfois agacé par ces gens qui s’imaginent qu’ils sont plus intelligents que les autres parce qu’ils savent payer moins cher un bien ou un service…

Dernière modification par Kiceca (04/03/2012 06h09)

 

[+1]    #20 03/03/2012 22h03

Membre (2012)
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Je vous livre mon expérience avec la Maif :

Je n’ai plus la possibilité d’être adhérent à la maif, j’ai donc basculé sur filia-maif la version pour les non-fonctionnaires ou pour les enfants des fonctionnaires. Filia-maif est gérée par les mêmes personnes et les mêmes réseaux que maif avec les mêmes valeurs.

Elle est chère indéniablement, mais comme le dit Kiceca, elle couvre sans barguigner en cas de problèmes, là où d’autres assureurs (axa par exemple) font tout ce qu’ils peuvent pour s’exonérer de leur responsabilité. J’ai eu un cambriolage, un vol de véhicule et un dégât des eaux pris en charge sans embrouille aucune.

Le personnel est en général aimable et respectueux des assurés/adhérents et illustre bien les valeurs mutualistes tout comme l’absence de surprime pour les jeunes conducteurs dont j’ai bénéficié en son temps et dont j’espère bien que mes enfants bénéficieront un jour.

Ne serait-ce que pour la tranquilité d’esprit que me procure la maif - qui est ce que je recherche dans une assurance - j’accepte de payer plus cher, en toute connaissance de cause. Le reste est une cerise que j’apprécie.

Que d’autres recherchent avant tout la tarification la moins chère relève d’un autre choix, tout aussi légitime mais qui ressemble beaucoup à la discussion sur ce forum entre free et d’autres opérateurs. Pour ma part je ne considère pas qu’on puisse appliquer les mêmes critères à l’assurance de biens et surtout de personnes qu’à des services de téléphonie.

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#21 04/03/2012 16h41

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A Patrick

La MAIF n’est pas le choix le moins cher, mais toutes mes connaissances qui ont eu un sinistre ont loué sa compréhension, rapidité de remboursement et absence de mauvais esprit.
Comme dit Altius, rien que pour cela - la tranquilité d’esprit, je souscris.

PJ pour info : un extrait du Stratégor - qui explique sa structure de coûts et son positionnement

Stratégor a écrit :

Mini – cas : La MAIF
En 1934, un groupe d’instituteurs, en rébellion contre les prix et les conditions pratiqués à leur égard par les compagnies d’assurances traditionnelles, décide de créer un système d’assurance de risque automobile mutualisé à l’échelon de leur profession. Ainsi naît la MAIF, Mutuelle d’Assurance des Instituteurs de France. Pendant de longues années, la MAIF va offrir à ses sociétaires les contrats d’assurance automobile proposant les meilleures couvertures de risques à des prix inférieurs à ceux de la concurrence et obtenir les taux de satisfaction clients les plus élevés de la profession. La MAIF a ensuite progressivement développé de nouveaux champs d’activité (assurance de personnes, produits financiers, services, etc.) Elle est aujourd’hui un des principaux acteurs de l’assurance de particuliers en France.

En se focalisant sur la cible des instituteurs, la MAIF va se doter rapidement d’un avantage de coût. Les coûts d’une compagnie d’assurances sont constitués pour l’essentiel par les coûts des sinistres qu’elle va être appelée à couvrir, auxquels se rajoutent des coûts de commercialisation et de gestion. Le montant de la prime d’assurance, c’est-à-dire le prix que paye l’assuré pour être couvert, doit permettre de couvrir ces coûts et de dégager une marge. Les caractéristiques sociales de ses sociétaires (ses clients), notamment l’homogénéité de leurs comportements et styles de vie, va permettre à la MAIF d’avoir des taux de sinistres très inférieurs à la moyenne de la profession, bien que les couvertures de risques soient supérieures dans ses contrats. Du fait de leur haut niveau d’éducation, de leur engagement historique dans la diffusion de valeurs éthiques et morales, les instituteurs montrent un sens de la responsabilité supérieur à la moyenne, se traduisant par des fréquences d’accidents plus faibles et des pratiques délictueuses (fraudes à l’assurance) ou anti - solidaires sensiblement plus rares. Par ailleurs, les caractéristiques socioprofessionnelles des instituteurs (niveau de revenu moyen, style de vie, etc.…) ont abouti à un portefeuille de biens assurés relativement standard (peu de voitures de grand luxe ou de possessions de très grande valeur) ce qui limite le montant moyen des sinistres et permet en outre de réduire le niveau d’incertitude entourant les risques assurés. Ainsi, le portefeuille de la MAIF se caractérise par une plus grande prévisibilité que le portefeuille de risques assurés par les compagnies classiques, ce qui contribue encore à faire baisser le coût de l’assurance.

De plus, la MAIF a su rassembler ses sociétaires en un groupe d’affinité, autour d’un projet social allant bien au-delà de la traditionnelle relation assureur / assuré. Dans la logique mutualiste, le sociétaire est engagé dans la vie de sa mutuelle, il est à la fois client et actionnaire, consommateur et acteur. Or, la MAIF a su mettre en œuvre, plus que tout autre, la participation de ses adhérents. Près de 750 d’entre eux (élus bénévoles) interviennent en tant que représentants de l’intérêt des sociétaires  dans la conception des produits, l’accompagnement des équipes de terrain, dans la médiation, etc., ce qui réduit d’autant les coûts administratifs. Par ailleurs, la confiance faite au client, qui résulte de cette logique mutualiste, permet des remboursements supérieurs à la moyenne tout en réduisant le coût de traitement des sinistres (contrôle de la réalité des dommages déclarés). Elle se traduit par une grande fidélité du sociétariat (taux de résiliation d’environ 1 % contre 12 % de la profession) et peu de litiges sur le montant des remboursements (taux de recours très faible). La forte proximité de la MAIF avec le monde de l’éducation nationale et le fait qu’elle s’adresse à une « cible » parfaitement identifiée permet également de réduire les coûts de conquête des nouveaux sociétaires puisque tout nouvel instituteur se voit automatiquement proposer par ses collègues une adhésion à la MAIF dès sa prise de fonction. Combiné avec le fort taux de fidélisation des sociétaires, ceci se traduit par des coûts de commercialisation et de gestion beaucoup plus faibles que ceux des assureurs traditionnels. Des stratégies comparables à celle de la MAIF existent ailleurs dans le monde. USAA, la mutuelle des militaires américains, dont le modèle est proche, est considérée comme la compagnie d’assurance la plus performante des États-Unis. Elle a en particulier développé toute une gamme de services spécifiques autour des moments clés de la vie d’un militaire : engagement, mobilisation, changement d’affectation, etc. Elle se caractérise également par un très fort attachement de son sociétariat et par des niveaux de sinistralité inférieurs à la moyenne.

Mais la MAIF n’est plus réservée aujourd’hui aux seuls instituteurs. Elle s’est ouverte progressivement à l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale, aux enfants des sociétaires, aux personnels des secteurs associatif et culturel et même à « tous ceux qui partagent ses valeurs », entre autres via la création de Filia-MAIF. Depuis plusieurs années, les concentrations dans le monde de l’assurance l’ont amenée à afficher une volonté de croissance plus soutenue, ce qui l’a conduite vers cette ouverture. Le défi pour la MAIF est donc de gérer ce développement et l’évolution de son sociétariat d’origine vers plus d’hétérogénéité, tout en parvenant à conserver les points forts du modèle qui lui a si bien réussi jusqu’à ce jour.

Edit Webmaster : merci d’utiliser les balises de citation, quote


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#22 04/04/2012 07h55

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J’ai malheureusement souscrit à prefon par l’intermédiaire de LaPoste.
Six ans de cotisations à 74 euros par mois.
Arrivé à 65 ans je souhaite prendre ma retraite : impossible d’avoir une explication de la part de prefon. Appels, courriers, recommandés, ils s’en fichent !

Ils refusent de verser une retraite qu’ils estiment annuellement à environ 128 euros (dans 40 ans, à 105 ans, je récupère ma mise, mais sans intérêt) et veulent reverser le capital.
Par contre, le mécanisme de prélèvement fonctionne à la perfection : ils continuent toujours à vouloir prélever sur mon compte.

Avec l’inflation, j’ai perdu de l’argent.

PREFON : à EVITER !

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#23 04/04/2012 08h17

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Monsieur Pujol
  Je comprend votre désappointement.
   On ne vous a pas dit que  la préfon ne verse pas de pension si la somme a verser est inférieur a 40 euro par mois en 2009. Mais fait un versement en capital.
   Donc vous n’avez qu’un solution demander la liquidation et ils vous verseront un capital.
    Vous pourrez noter que l’assurance vieillesse CNAV fait la même chose quand la pension est trop faible: versement d’un capital.
 
   Bonne retraite
Hervé

notice de la préfon

Toutefois, seules les rentes dont les quittances d’arrérages sont supérieures ou égales à la valeur mentionnée à l’article A.160-2 du Code des assurances sont émises (soit 40 euros mensuels au 1er septembre 2009). Si ce minimum n’est pas atteint, l’affilié ou ses ayant droit reçoivent un versement unique représentant la valeur totale des points inscrits au compte, déterminée à partir du prix d’acquisition du point en vigueur au jour de la liquidation.

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#24 09/04/2012 11h05

Membre (2012)
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Merci pour votre réponse.

Le sens de mon message n’a peut-être pas été bien compris.

1. La notice Prefon que vous présentez n’est certainement pas celle que j’ai eue. Je dispose d’un CONTRAT dont les clauses sont différentes. Prefon veut bien évidemment appliquer des clauses telles que celle que vous citez, mais qui ont été écrites après la conclusion de mon CONTRAT.

2. Si je n’ai rien contre le fait de toucher un capital, je m’insurge par contre contre l’opacité de son mode de calcul : impossibilité de connaitre les valeurs du point, de son évolution, du nombre de points attribués, etc.

Conclusion : un simple calcul de ce que rapporterait un placement sur un livret d’épargne montre que la rentabilité serait bien supérieure, et surtout que la difficulté à toucher son capital serait bien moindre !

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#25 03/11/2013 20h34

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Bonjour

Etant vacataire dans l’enseignement supérieur public (IUT), j’ai appris la semaine dernière que je pouvais cotiser à Prefon retraite.
j’ai regardé le site mais ce n’est pas très clair pour le moment (sous réserve de mieux creuser le sujet).
L’un d’entre vous est il affilié à ce régime?
Que pouvez vous me dire là dessus?

Merci par avance
Mafo

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