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#176 12/03/2017 14h24

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Mevo a écrit :

Mais est-ce que ça remet pour autant la "règle" totalement en cause ?

Votre message m’avait laissé penser que votre règle était: c’est à la forme qu’on détermine le "je m’en foutisme" du candidat. Ce en quoi je ne crois pas, et j’ai illustré par un exemple.

Ps: je ne doute pas que la plupart des lettres de motivation qui une une forme affreuse ont aussi un fond médiocre, on est d’accord.

Dernière modification par nor (12/03/2017 14h34)

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#177 12/03/2017 14h48

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Mevo a écrit :

EDIT: Wulfram, ne mélange-t-on pas un peu tout là ? Entre conjuguer n’importe comment, avoir des phrases grammaticalement fausses et une langue qui "évolue", il y a un monde. Vous êtes pour une mesure de simplification qui serait de mettre "é" partout où la phonétique y ressemble ? Evolution ? Pourquoi pas, c’est une idée.
é bé cé vré ke cé + facile !

Je ne dis pas que je suis pour, relisez-moi : je dis bien que ce genre d’écriture ne m’est pas agréable.
Il faut par contre être réaliste et accepter que la tendance est à la simplification, et ce dans de nombreux domaines, dont… l’écriture !
Si aujourd’hui, effectivement, cette simplification est loin d’être codifiée et utilisée majoritairement par des personnes n’attachant que peu d’importance aux fondements de notre langue (entraînant les erreurs que vous soulignez à juste titre), il ne me parait pas improbable que l’on se retrouve un jour à écrire avec des "é" un peu partout… ça ne m’enchante guère, mais c’est dans la logique des choses ! (la mienne en tout cas)
Tout comme l’évolution des anglicismes dans le langage courant, faisant également couler beaucoup d’encre, je ne vois pas ce qui pourrait empêcher un nombre important de personnes de modifier celle-ci sous un autre angle.
Les différents flux migratoires participent également à cette évolution ; rares doivent être les migrants souhaitant étudier le pourquoi du choix d’un point-virgule dans une phrase de Proust. Pourquoi étudier le subjonctif plus-que-parfait quand, à de rares exceptions, il n’est pas plus utilisé dans la communication non littéraire ?

Dernière modification par wulfram (12/03/2017 14h49)

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#178 12/03/2017 20h27

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wulfram a écrit :

la tendance est à la simplification, et ce dans de nombreux domaines

Je ne suis pas trop sûr de ça. En tout cas ça n’est pas de cette façon que je perçois les choses, mais alors pas du tout. Il y a bien une simplification SUPPOSEE dans un tas de domaines, mais quant à ce que ce soit le cas effectif …

Si l’idée est de simplifier le seul domaine où l’éventuelle complexité a réellement une utilité, je trouve cela bien dommage. Quant au subjonctif plus-que-parfait, cette capacité récurrente à trouver l’exemple qui frôle l’absurde par rapport à la discussion, continue de me bluffer (je ne parle pas que de vous, et aucunement méchamment, qu’on s’entende bien)

Dernière modification par Mevo (12/03/2017 20h37)

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#179 12/03/2017 22h03

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Simplification ou "efficacité" ?

J’ai connu un dirigeant qui cultivait le temps "oh mon précieux…", notamment dans tous les échanges de mail.
Jamais un bonjour, jamais un remerciement et autant de fautes d’orthographe que possible (toute relecture étant time-consuming et donc nuisible à l’efficience).

Très loin de la question du style sms, du subjonctif, etc…mais discutable quand même…isn’t it ?

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#180 13/03/2017 00h55

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Mevo a écrit :

cette capacité récurrente à trouver l’exemple qui frôle l’absurde par rapport à la discussion, continue de me bluffer

En réponse à Crown.


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[+1]    #181 13/03/2017 13h33

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ZeBonder a écrit :

Ce que je déteste c’est les gens/jeunes qui sont esclaves de leur smartphone, impossible de mener une discussion avec eux sans qu’ils consultent leurs téléphones au moindre bip ou à la moindre vibration.
D’autres ont carrément délocalisé une partie de leur cerveau dans leur smartphone, ne savent ni lire une carte ni "réfléchir" par eux-même.

Là, ce n’est pas une question d’age.
Qui ici connait encore les numéros de téléphone ?
Perso, je suis réduit à moi, Madame, fixe des parents, les autres sont dans la mémoire en silicium.

Quand à lire une carte ou réfléchir, j’ai appris il y a une 15 d’années que là c’est une question d’envie.
Si pas d’envie, ni de curiosité : pas d’apprentissage.

InvestisseurHeureux a écrit :

Justement, c’est bien là le problème, ce qui était une paresse ou une facilité devient endogène, et probablement d’autant plus quand cela arrive pendant l’adolescence.

Ce qui est impressionnant, c’est que c’est un phénomène global, et pas uniquement adolescent!
La nomophobie toucherait 53% des utilisateurs d’un téléphone (étude de 2008 par laUK Post Officeen ).

InvestisseurHeureux a écrit :

L’avenir dira si c’est un changement de paradigme où si nous sommes comme les babyloniens ou grecs, qui se plaignaient déjà de la jeunesse à l’époque : "La jeunesse d’aujourd’hui est pourrie jusqu’aux tréfonds, mauvaise, irréligieuse et paresseuse. Elle ne sera jamais comme la jeunesse du passé et sera incapable de préserver notre civilisation."

Ce qui est inquiétant, c’est qu’ils n’y ont pas survécu! wink

loulou75015 a écrit :

Je ne suis pourtant pas loin d’un millénium (né en 1986)

Vous êtes un Y, puisque cette génération est estimé de 1980 à 1999.
Quand à l’alternant mal rasé, dites vous que c’est un style à la mode! wink
Après à voir dans quel contexte il est arrivé dans votre entreprise!
Pour me souvenir de ma formation post-bac, certains stages étaient peu valorisants.
Par exemple, faire un stage photocopie à un bac+4 en ayant la promesse (des profs ou des recruteurs) d’un stage génial.

nor a écrit :

Dans quoi baigne un enfant/un jeune en construction aujourd’hui ? Dans un bain d’informations contradictoires qui mène à la désillusion.

Ce qu’on consomme ? attention, c’est bourré de produits chimiques/d’ondes et ça tue à petit feu. Et vous détruisez l’environnement… Et vous mettez dans la misère des paysans de l’autre bout du monde… et…

La religion? attention, il y a des prêtres pédophiles… Et la science nous montre bien que tout ça c’est du pipo… Et le luxe du Vatican… Et ça mène au terrorisme… et…

La politique? regardez tous ces scandales…

Trouver un travail? si c’est pour enrichir les puissants qui se moquent bien de mon existence…

Et quelle est la différence avec la génération précédente ?
Je suis né, c’était la crise, après, ce fut une autre crise, puis une autre, une autre, encore une, etc.
Pour la pollution, le DDT est suspecté d’être cancérigène depuis 1962 (publication d’un livre à charge), et interdit en France en 1971.
Donc c’était déjà connu!
Pour la crise pétrolière, elle date de 1973, avec la fin des 30 Glorieuses et du plein emploi.
Pourtant la génération X est différents de la Y, qui est différentes de la Z, …

Pour finir, c’est aussi aux parents de filtrer, de décortiquer et de planifier le champ d’information pour les enfants.
Typiquement, je ne suis pas convaincu que jeter les enfants dans l’océan soit la meilleure méthode pour apprendre à nager. wink
Alors pourquoi le faire avec l’océan d’information ?

wulfram a écrit :

Je ne dis pas que je suis pour, relisez-moi : je dis bien que ce genre d’écriture ne m’est pas agréable.
Il faut par contre être réaliste et accepter que la tendance est à la simplification, et ce dans de nombreux domaines, dont… l’écriture !

La simplification ne signifie pas faire des erreurs.
Personnellement, j’ai toujours du mal avec le français.
Donc pour résoudre, je fait un effort en faisant des phrase courtes.
Ainsi j’ai moins de risque de faire des fautes.
Concrètement, pourquoi simplifier les règles, quand je peux simplifier l’utilisation de celle ci ?

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#182 13/03/2017 14h33

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gunday a écrit :

Et quelle est la différence avec la génération précédente ?
Je suis né, c’était la crise, après, ce fut une autre crise, puis une autre, une autre, encore une, etc.
Pour la pollution, le DDT est suspecté d’être cancérigène depuis 1962 (publication d’un livre à charge), et interdit en France en 1971.
Donc c’était déjà connu!

J’ai l’impression que c’est l’exposition à cette profusion d’information qui nous étourdit. Et je pense peut-être à tort que les générations précédentes étaient beaucoup moins exposées durant leur jeunesse (nombre d’heure passées devant un écran, par exemple, autour 3h/jour pour les enfants).
Comme vous le dites si bien, il faut apprendre à nager dans cet océan !

Il y a aussi une autre suggestion, du psychiatre Boris Cyrulnik : plus on remonte dans le temps, plus la société était dangereuse (guerres, pauvreté, etc.) et l’entreprise était synonyme de sécurité. A l’inverse plus on avance dans la modernité, plus il y a une perception que la société devient sure, on a moins ce besoin de chercher la stabilité en se faisant embaucher (on va donc moins se plier en 4 pour décrocher le job, en quelques sortes).

Dernière modification par nor (13/03/2017 14h35)

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#183 13/03/2017 15h17

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nor a écrit :

Et je pense peut-être à tort que les générations précédentes étaient beaucoup moins exposées durant leur jeunesse (nombre d’heure passées devant un écran, par exemple, autour 3h/jour pour les enfants).
Comme vous le dites si bien, il faut apprendre à nager dans cet océan !

La génération des Y a été pas mal biberonné au club Dorothée, qui d’après wiki : "ira jusqu’à occuper près d’une trentaine d’heures de programme hebdomadaire". Soit plus de 4h/jour.
Auparavant, la génération X était également touché, avec des émissions tels Récré A2 (diffusé environ 10h/semaine).
Donc cela fait 40 ans que la télé touche les générations précédentes (même si la multiplication des écrans joue en effet catalyseur)

Donc pas sûr que tout mettre sur le dos de la télé soit un argument suffisant!
Bientôt on va voir arriver le poncif sur les jeux vidéos créé des terroristes (avec l’exemple bien connu de counter strike, dans lequel tuer les otages ne fait gagner des points que chez les journalistes)

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#184 13/03/2017 16h46

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Le nombre d’heure devant écran est probablement bien supérieur de nos jours. (je ne parle pas du nombre hebdomadaire d’heures de programmes pour enfants)
Mais mon propos visait surtout la prégnance des infos "negatives" sur la population, que j’imagine moins grande autrefois.
Il n’est pas question ici de "tout mettre sur le dos de" mais de chercher des pistes de réponse à la question : pourquoi les jeunes d’aujourd’hui semblent paresseux.

Dernière modification par nor (13/03/2017 16h48)

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#185 13/03/2017 16h52

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Pour partager, car cette discussion me fait penser à cette vidéo :
Ep16 La Dent d’Or - Assurons-nous bien du fait avant de nous inquiéter de la cause - YouTube (excellente chaîne par ailleurs).

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#186 13/03/2017 21h30

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nor a écrit :

pourquoi les jeunes d’aujourd’hui semblent paresseux.

et à nouveau ce cliché…

Relisez bien les messages précédents;  vous verrez que je ne suis pas le seul à penser que c’est plutôt votre impression que la réalité (et je ne suis pas jeune).


Iuva te et caelum te iuvabit

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[+6]    #187 13/03/2017 21h34

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Bonsoir

je me permets d’intervenir car je vois que la discussion prend un tour générationnel.

J’ai récemment eu une discussion avec l’oncle de mon compagnon à ce sujet.

Il a un peu moins de 70ans, il a passé sa vie à travailler (il était électricien de métier, il a du commencer  travailler vers 14 ans, à la fin, il avait sa propre boite).
Lors de notre discussion, justement, il déplorait le manque d’envie de travailler des personnes jeunes qu’il a pu rencontrer sur sa fin de carrière (en apprenti ou lorsqu’il a voulu embaucher un employé). Du coup, il avait aussi ce discours un peu cliché de "les jeunes d’aujourd’hui ne veulent plus travailler".

Alors, je me suis permis de lui faire part de ma propre expérience. Je suis de la génération Y (du début, étant née en 81).

N’en déplaise à certains, je ne suis pas accro à mon smartphone. D’ailleurs, j’en ai un seulement depuis un mois et c’est uniquement pour prendre des photos de ma fille qui vient de naitre et pouvoir les envoyer à ma famille proche. Sinon, je serais resté à mon ancien téléphone (un wiko acheté 32€ au supermarché et qui avait une batterie qui avait l’audace de tenir plus d’une journée :-)  ).

A la base, je suis quelqu’un qui s’investit dans ce que je fais. Donc dans mon travail aussi.

Maintenant, de nombreuses déconvenues m’ont amenées à voir les choses un peu différemment.

Dans mon premier travail à la banque, je suis arrivée dans une agence bancaire complètement sinistrée. Pendant 4 ans, on a accumulé galère sur galère, surtout des problèmes d’absence de personnel. Il fut un temps où j’assurais mon poste plus celui de 2 autres personnes. Je peux clairement vous dire que les 35h, je les faisais plutôt en 3 jours qu’en une semaine (bien sur, aucune heure sup ne m’a été payé hein, faut pas exagéré quand même! Je n’ai même pas eu un "merci" qui pourtant, lui, ne coute rien….).
Lorsque je suis partie en vacances, tous mes dossiers sont restés sur mon bureau, notamment des dossiers de projets immobilier. On m’avait assuré qu’ils seraient traités pendant mes congés. Bizarrement, je les ai trouvé à l’endroit exact où je les avais laissé en partant 3 semaines plus tôt. Je vous laisse imaginer le retour des clients que j’ai eu.
Lorsque l’agence a enfin retrouvé un fonctionnement normal, j’ai été convoqué par mon N+3 (ça faisait 2 jours que nous étions au complet). Je me suis fais incendié car j’étais dernière au classement interne des commerciaux de mon niveau! J’ai eu droit à un petit suivi personnalisé avec remontée des chiffres de production chaque jour pendant quelques temps après ça + des notations abominables. Il n’a jamais été fait mention ne serait-ce qu’une fois des difficultés rencontrées, ni du travail que j’avais accompli "en plus". Pourtant, mon chef était au courant, puisqu’il recevait des mails envoyés à 20h le soir alors que l’agence fermait à 17h45….

Depuis, j’ai changé d’orientation. Je travaille désormais pour une association. Je pensais y trouver quelque chose de différent. Au final, ce n’est pas le cas.

Je vous passe le temps perdu à faire des réunions en groupe de travail pour travailler sur des sujets qui ne voient jamais le jour (le dernier groupe de travail auquel j’ai participé n’a pas fait de réunion depuis juin l’année dernière, je ne sais même pas s’il est encore considéré comme actif au sein de l’association)…..

Lorsque je suis arrivée, j’ai également fait pleins de propositions par rapport à un domaine d’expertise que je suis une des seuls à avoir dans l’association. Aucun retour. On m’a même demandé de me mettre dans la commission afférente, mais je n’étais pas conviée aux réunions sur ce thème (cherchez l’erreur?!?)….. Bon, désormais, je ne fais plus partie de la commission…. au moins, comme ça, je sais pourquoi je ne vais pas aux réunions :-)

Chaque fois qu’on fait remonté une difficulté, en proposant des pistes d’amélioration, on se fait taxer de "raleuses"…..

Des exemples comme ça, j’en ai des dizaines.

Du coup, l’année dernière, pour la première fois j’ai dit non quand on m’a demandé de faire du travail "en plus".
Bizarrement, je suis aussi devenue moins coulante vis à vis des heures sup non payées. Parfois, le travail n’est pas fait mais tant pis.
Je sais, ça parait horrible dit comme ça. Personnellement, je trouve ça complètement con. Ca heurte mon coté "perfectionniste" dans le travail. Et j’avoue que j’ai beaucoup de mal à laisser du travail en retard sur mon bureau. En quelque sorte, je me force à le faire.

Mais clairement, au bout d’un moment, je me dis que mon patron a les salariés qu’il mérite. Il ne faut pas demander aux gens de s’impliquer, si l’implication aboutit systématiquement …. à rien.

Et puis, au final, qu’est-ce que j’y perd? Et bien pas grand chose. J’ai toujours la même paie à la fin du mois (oui, on est augmenté à l’ancienneté et quand la valeur du point est revue….).
Je ne m’inscrirais plus dans aucun groupe de travail, au moins, j’arrêterais du perdre du temps (ça me permettra de rattraper le travail qui traine sur mon bureau tongue )…. Par contre, clairement, je suis un peu moins à l’aise dans mon boulot car je dois plus souvent justifié mon retard. Mais au final, ça passe.

Alors, oui, je fais peut être partie des "paresseux", mais en même temps ce n’est pas ma nature profonde….. les circonstances font que j’ai choisi de consacrer moins d’énergie à mon travail et plus à ma vie perso… tant pis si je suis moins bien vue qu’avant par mon supérieur….. car clairement j’y trouve plus de satisfaction et de motivation….

Bref, ce n’est que mon exemple, il n’a pas vocation à être universel. C’est juste un témoignage qui peut, peut être, faire voir un peu les choses d’un autre point de vue.


Le matin tu as 2 choix: soit tu retournes te coucher et tu continues de rêver soit tu te lèves et tu vas réaliser tes rêves

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[+1]    #188 13/03/2017 21h53

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Même constat qu’Elodie (Y 1982).

Des déconvenues au boulot dans lequel je m’investissais à fond. Zéro marge de décision (à bac+12…) et des bâtons dans les roues par une administration bureaucratique qui n’a aucune idée de mon job, pas le quart de mes années d’études ou d’heures hebdomadaires.

Pire que tout selon moi pour notre génération et différence majeure avec la génération précédente : Le prix de l’immobilier et la conviction que nous ne toucherons pas les retraites pour lesquelles on cotise aujourd’hui.

Résultat : je change. Job moins intéressant. Temps de travail divisé par deux. Revenu multiplié par trois voir quatre.

Ma conclusion : La société  est absurde et je quitte la rat race. C’est mieux pour moi, mais pas certain que la société au sens large y gagne


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#189 13/03/2017 21h54

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Dez67 a écrit :

et à nouveau ce cliché…

Décidément c’est dure d’intervenir ici sans passer pour un colporteur de "cliché" ou de "poncifs".
Pour ma part, si je me suis mal exprimé je résume :
C’est un fait que beaucoup ont l’impression que les jeunes sont paresseux. Il existe donc un phénomène (pas forcément majoritaire chez les jeunes, mais significatif) que certains assimilent à de la paresse mais qui, je crois, peut avoir d’autres explications qu’un simple vice. Ce sont ces pistes d’explication qui m’intéressent.

Et Elodie vient de nous fournir une nouvelle piste avec son témoignage très intéressant.
Il y a là une sorte de désillusion : la valeur "travail" ne paye pas toujours.

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#190 13/03/2017 22h10

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MisterVix a écrit :

nous ne toucherons pas les retraites pour lesquelles on cotise aujourd’hui.

MisterVix, il y a éventuellement un problème avec cette vision: Vous ne cotisez pas pour vous, mais bel et bien pour les retraités actuels (potentiellement ceux qui vous traitent de "paresseux", lol).

C’est la différence entre retraite par "répartition" et par "capitalisation".

Dez67, vous êtes un peu injuste avec Nor, il a dit qu’ils semblaient l’être, pas qu’ils l’étaient…

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#191 13/03/2017 22h20

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Mevo, merci je sais bien ce qu’est une retraite par répartition, mais le deal pour la génération Baby Boomers c’était que leur tour viendrait, ce qui n’est vraisemblablement pas notre cas.

En outre la courbe de démographie n’est pas favorable à ce système de retraite.

Je précise enfin que je ne me suis jamais fait traiter de fainéant et n’ai pas particulièrement à me plaindre de ma situation. Simplement je ressens un gros gap generationnel dans notre rapport au travail et la génération 35 heures et club Dorothee ne fournit pas une explication complète de cette évolution.


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#192 13/03/2017 22h36

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MisterVix a écrit :

En outre la courbe de démographie n’est pas favorable à ce système de retraite.

C’est certain. Ce "système" est potentiellement surtout dû à la seconde guerre mondiale qui est passée par là. En parlant de ça, il est vrai que c’est absolument démentiel de voir à quel point le monde a changé depuis 1945, et encore plus ces 30 dernières années avec l’informatique, internet, la téléphonie mobile …

Il est vrai qu’il y a potentiellement quelque chose de différent au niveau du rapport au travail. Les plus anciens ont plus cette mentalité "il faut travailler" qui s’est ensuite un peu perdue. Je ne sais pas d’où ça vient, peut-être un monde plus difficile auparavant, alors que les plus jeunes n’ont jamais connu la guerre ni de près, ni de loin (hormis à la télé), ont toujours vu des supermarchés avec des rayons remplis, bénéficient tout de même d’une certaine protection sociale, etc …

J’en sais rien, et ce "débat" quant à savoir si les "jeunes" sont fainéants ou pas est-il réellement constructif ? A chacun de voir, mais je vais tâcher de m’arrêter là pour ma part.

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#193 13/03/2017 22h47

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MisterVix a écrit :

je ressens un gros gap generationnel dans notre rapport au travail et la génération 35 heures et club Dorothee ne fournit pas une explication complète de cette évolution.

ça tombe bien, personne n’a dit ça ici ! ou alors j’ai raté un truc.

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[+3]    #194 13/03/2017 22h55

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J’ai A-DO-RE le post de Elodie01. Je suis de la même génération (1988).

Je me retrouve dans son expérience, je me suis toujours investi dans absolument tout ce que je fais depuis que j’ai eu de gros soucis de santé. J’ai personnellement un bac+3 dans lequel j’ai toujours été major de promo en sortant très peu et en travaillant souvent tard le soir.

Malheureusement, mes parents n’ayant pas les moyens de me financer un logement sur Paris, j’ai du stopper à cette licence générale sans aucune valeur sur le marché du travail (mais vraiment aucune).

Je me suis mis en tête de travailler le plus possible, accumuler pour pouvoir reprendre mes études et passer en master pour un bac+5 et un bac+8, mon rêve de l’époque (que j’ai abandonné par la suite.)

J’ai fait tout un tas de petits boulots, Mcdo, abattoir de volaille, imprimerie centre d’aide par le travail…
Avant de finalement atterrir dans un laboratoire de contrôle qualité pour une laiterie. Pour info cette laiterie m’avait recalé pour des mesures de ph car j’en avais fait dans le cadre de biochimie et pas dans le cadre de l’agroalimentaire (ceux qui comprennent, oui, vous pouvez rire). Finalement, après avoir contacté plusieurs de mes camarades qui avaient systématiquement refusé ce poste, ils sont revenus vers moi.

J’ai maitrisé l’ensemble des postes, je faisais plus d’heure que mes collègues, je ne râlais pas contrairement à nombre de mes collègues.

Finalement, au bout de 4 mois, la RH avait enfin trouvé un profil idéal. On m’a donc demandé de former la dite personne avant de me faire remercier. Évidemment, avec son profil idéal, cette personne a rapidement trouvé un autre poste ailleurs et s’en est allée.

Moi j’ai continué et je me  suis retrouvé opérateur de conditionnement puis conducteur de ligne dans une grande entreprise pharma. Au bout de 6 mois, je n’en pouvais plus des missions d’interim de 3 jours puis, plus rien pendant deux semaines, j’ai envoyé un nombre important de CV (entre 200 et 250) dans toutes les boites pharma et j’ai été recruté en CDI dans l’une d’entre elles.

Évidemment, le salaire était ridicule, mais j’étais en CDI. Seulement, voilà, à force de voir des démissions, on finit par se poser des questions. Et on se dit que peut être faire 2, 3, 4h sup par jour sans qu’elles ne soient payé, ce n’est pas terrible. On se dit que ouais, c’est moche que la collègue de nuit soit malade, mais ce n’est pas légal de travailler de journée et de nuit avec une pause entre 17 et 21h30 uniquement. A chaque fois qu’un collègue démissionnait, il fallait assurer les continuités pour le remplacer et cette entreprise est allée jusqu’à annuler les vacances de certains collègues. J’ai fini par démissionner au bout de 2 ans et je n’ai, bien sûr pas eu le moindre remerciement.

Ensuite je suis tombé dans un grand groupe à un poste un peu plus élevé et j’ai découvert un monde assez étonnant. D’un coté des personnes de plus de 50 ans, extrêmement bien payés, syndiqués le plus souvent et avec des performances pour le moins relatives.

D’un autre coté des jeunes de moins de 30 en très très grande majorité en contrat précaire, certains se donnant à fond dans l’espoir de passer en cdi, et tous très largement moins bien payés que leurs collègues.

A titre de comparaison, à un moment de mon cdd, j’ai rédigé en 4 jours le même rapport que ce qu’a fait une de mes collègues 55+ en 3 mois et demi. Celle-ci étant, bien sur payée 2.7 fois plus que moi. Cet exemple est évidemment le pire que j’ai eu à voir, et j’ai heureusement vu plusieurs contre-exemples.

Quand mon contrat s’est terminé, je n’ai évidemment pas été pris en cdi, bien qu’ayant dépassé tous mes objectifs. J’ai donc postulé dans un autre grand groupe et j’y suis depuis environ 1 an et 2 mois.

Mon salaire est toujours moindre par rapport aux seniors, mes performances toujours très bonnes, mes propositions toujours pas écoutées. Sauf que cette fois je m’en-fous. J’ai noté que travailler plus pour gagner plus ne veut rien dire en entreprise. Il faut avoir l’air de travailler plus pour gagner plus et surtout il faut du charisme, du relationnel et de la chance. Alors, je fais peut être entre 3 et 4h de travail effectif par jour. Le reste du temps je fais autre chose, je vais voir des collègues, l’actu sur mon téléphone ou sur mon pc.

Quand il reste du travail, je me force à ne pas le faire car de toute façon j’ai compris depuis quelques temps que cela ne m’apportera jamais rien.

Je sais que cette vision est un peu extrême, mais après plusieurs années données au travail à voir les autres être récompensés, j’ai choisi de privilégier ma vie perso. Et devinez quoi? Je gagne pareil qu’avant.

Dernière modification par Ohpinez (14/03/2017 00h13)

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#195 13/03/2017 23h50

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nor a écrit :

pourquoi les jeunes d’aujourd’hui semblent paresseux.

Mode philo
Parce que les jeunes d’hier sont devenus vieux.

Ou

Mode remix expression
Les vieux d’aujourd’hui voient la paille du jeunot mais pas la poutre dans leur (je suis grand prince et laisse chacun finir comme bon lui plaira)

Ou

Mode scientifique en roue libre
Une comparaison n’est judicieuse que quand seule une variable varie. Comparer deux générations de jeunesses revient à nier l’influence de l’environnement. Et par extension, de l’acquis.
Du coup, si seul l’inné prévaut, je m’en remets a Daniel.

Ou

Mode souvenir
Ce debat me semble avoir autant de chances d’aboutir sur quelque chose de concret qu’une discussion entre deux mecs bourrés au foyer de leur école d’ingénieurs

Ou

Mode je finis
Moi j’aime bien les discussions de mecs bourrés. Ca sert à rien mais c’est toujours un bon moment entre amis !


"We judge a book by its cover ; And read what we want ; Between selected lines"

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#196 14/03/2017 00h21

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@lemouz
Pour le coup, je trouve votre message bien condescendant vis-à-vis de ceux qui avaient quelque chose à partager sur cette discussion.

@Elodie et Ohpinez
Notez que mon message initial référait plus à une "paresse générale" et non à l’optimisation "rationnel" de son temps de "travail", auquelle vous faîtes allusion.

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#197 14/03/2017 01h43

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Ce que j’ai pu constater dans mon domaine professionnel (usinage des métaux), ce n’est pas de la paresse mais un changement de l’éthique du travail.

Pour les anciens, formés comme apprentis ou compagnons du devoir ou par des contremaîtres exigeants, un travail commencé devait être bien fait, et il ne leur serait jamais venu à l’idée d’omettre une étape, comme l’ébavurage, aussi insignifiante soit elle. Ca n’empêchait pas certains de tirer leur flemme s’ils pouvaient se le permettre. Et la notion de productivité est plutôt lointaine.

Les plus jeunes plus formés, mais avec moins de coup de pieds au cul, sont beaucoup plus enclins à prendre des raccourcis si ça permet de gagner du temps, au mépris parfois de la qualité. La productivité est améliorée, les pièces moins bonnes.

Après, ill y a des gens bons ou pas dans toutes les générations.

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[+1]    #198 14/03/2017 08h01

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Rien de nouveau sous le soleil :

« C’est la décadence, les enfants n’obéissent plus, le langage s’abîme, les mœurs s’avachissent. Puisse venir le jour où l’humanité coupable finira, où les enfants ne naîtront plus, où tout bruit cessera sur la terre, où il n’y aura plus à lutter contre toutes les nuisances. »
Ipuwer de Gizeh. Sage de l’Égypte pharaonique, 3000 ans avant l’ère chrétienne. Cité par Polybe, historien grec vivant vers 200-120 ans avant Jésus.-Christ.



« La jeunesse d’aujourd’hui est pourrie jusqu’aux tréfonds, mauvaise, irréligieuse et paresseuse. Elle ne sera jamais comme la jeunesse du passé et sera incapable de préserver notre civilisation. »
Trouvé sur une tablette d’argile babylonienne dont l’âge est estimé à plus de 3000 ans



« Ils manqueront d’égards et de respect pour leurs parents, sitôt qu’ils vieilliront et durement, sans redouter la justice divine, ils les accableront des plus cruels reproches au lieu de prendre soin de leur vieillesse. Je n’ai plus aucun espoir en l’avenir de notre pays si les jeunes d’aujourd’hui doivent être les dirigeants de demain, car ils sont insupportables, inconscients voire effrayants. Si l’avenir de notre peuple est entre les mains de la jeunesse frivole d’aujourd’hui, il y a de quoi désespérer. Cette jeunesse se conduit avec une suffisance vraiment intolérable. Elle croit avoir la science infuse. Quand moi j’étais jeune, on nous apprenait les bonnes manières et le respect que l’on doit à ses parents. Mais la nouvelle génération n’a de cesse de contester et elle veut avoir raison. Il est un fait certain que les jeunes sont d’une extrême insouciance. »
Lu dans Les travaux et les jours d’Hésiode’ de Thèbes, un poète grec ayant vécu au milieu du Vllle siècle av. J.C.



« Les jeunes d’aujourd’hui aiment le luxe, méprisent l’autorité et bavardent au lieu de travailler. Ils ne se lèvent plus lorsqu’un adulte pénètre dans la pièce où ils se trouvent. Ils contredisent leurs parents, plastronnent en société, se hâtent à table d’engloutir les desserts, croisent les jambes et tyrannisent leurs maîtres. Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l’autorité et n’ont aucun respect pour l’âge. À notre époque, les enfants sont des tyrans. »
Socrate, 470-399 av. J.C.



« Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque les jeunes méprisent les lois, parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux, l’autorité de rien et de personne, alors, c’est là, en toute beauté et toute jeunesse, le début de la tyrannie. »
Platon, vers 427 – 348/347 av. J.C.



« Les jeunes d’aujourd’hui aiment le confort, l’argent et la paresse par-dessus le marché. Ils ne veulent plus se marier ou, s’ils sont mariés, élever une famille. C’est tout au plus s’ils consentent à avoir un ou deux enfants, afin de mieux savourer le moment présent. »
Polybe, vers 200-120 av. J.C.

5000 ans d’enfants rois | Internet vernaculaire | Voir.ca

Dernière modification par simouss (14/03/2017 08h02)


Eureka

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#199 14/03/2017 08h09

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Le but de mon message n’est pas d’être condescendant mais d’(essayer) de faire prendre conscience à chacun que les critiques qu’il exprime sont, dans une grande majorité des cas, applicables à nous-même à une autre période de notre vie. Un peu le syndrome des parents qui ont oublié qu’ils trouvaient leurs parents débiles quand ils étaient ados.

En revanche, que vous puissiez trouver condescendant mon opinion selon laquelle chaque intervenant à des opinions arrêtées sur le sujet de la discussion et, peu importe les débats, il ne changera pas d’avis et pensera qu’il détient la vérité au détriment des autres, OK. (C’est d’ailleurs un peu le sens de ma signature…). Je précise que je ne m’exclue pas du lot.

@gaspode
En effet, nous vivons aujourd’hui une mutation manufacturière qui a tendance à imposer les standards de production asiatique (baisse qualité "compensée" par le nombre) aux exigences européennes.
Ayant un atelier dans l’entreprise où je travaille avec des vieux de la vieille tire-au-flanc, des vieux productifs, des jeunes branleurs et des jeunes consciencieux, sans oublier les moyens moyens, je peux affirmer que les jeunes considérés comme fainéants le sont car leur responsable ne montre pas l’exemple. Le plus grand fautif n’est pas celui que l’on croit et certains ré-encadrés travaillent superbement et ne sont plus considérés comme fainéants ! Magique !

Une (ou mon) explication sur la différence de perception entre deux générations tient je pense au principe de la pyramide de Maslow. Si la génération d’avant a acquis un des étages inférieurs, il est fondé que la génération suivante s’attaque à l’étage supérieur. Et comme elle ne cherche pas à faire comme la génération d’avant, celle-ci a l’impression qu’elle a fait tous les efforts et que ses descendants ont la belle vie et ne font pas d’efforts.
Mais n’est-ce pas aussi un principe de l’héritage ?


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[+1]    #200 14/03/2017 11h22

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nor a écrit :

Mais mon propos visait surtout la prégnance des infos "negatives" sur la population, que j’imagine moins grande autrefois.

Le commerce par la peur est effectivement devenu la règle.
Maintenant ,même nos élus se mettent à faire le commerce de la peur pour se faire élire, donc ça devient la norme.

@Elodie01, je me retrouve parfaitement dans votre expérience.
Perso, j’ai compris la leçon il y a 5 ans maintenant.
Voici l’histoire :
Je m’était impliqué dans le boite, m’étant donné l’accès pour vérifier les points critiques de prod à 7h et à 23h.
Ce jour là, mon binôme et responsable était en congés.
Le serveur de production géré par des indiens n’était plus accessible
De 7h à 15h, je suis tout seul à contacter les indiens (par mail, chat, tel, …).
En sachant, que moi et l’anglais ça fait 3, alors avec l’anglais indien…
Je commence à être un peu énervé, et je dit clairement aux utilisateurs qui viennent me donner du boulot : "c’est pas la priorité, envoyez un mail, j’ai une anomalie majeur sur le feu".
La fin fut simple : mon ancien boss a eu pitié de moi, a poussé une gueulante pour les indiens et 30 minutes plus tard tout redémarrait.
Donc a 16h, les infos à fournir avant 8h parte.
Suite à ça, entretien annuel, où en fait on fait pas l’entretien annuel (gné?), mais où je me prend une engueulade de mon nouveau boss pour ne pas avoir répondu aux demandes des utilisateurs.

Bien entendu, ça a dégénéré, car je lui ai expliqué mon métier, le service client, la classification des priorité au sein de l’entreprise, …
Bien entendu, mon augmentation fut supprimé car je n’était pas professionnel.

Après, j’ai arrêté le suivi de prod et me contentait du classique 9h/17h. (pas d’accord cadre, donc 35h strict)
Et quand les infos à fournir avant 8h plantait, ben elle partait après 9h… tant pis, plus mon problème.
Bien sûr, 6 mois plus tard j’étais parti, en faisant le minimum syndical de passage de connaissance. (d’ailleurs en 6 mois, plus de 30% du service est parti, cherchez l’erreur)

Depuis, je suis strict dans mes horaires, car mon employeur ne le sera pas pour moi.
Et je n’hésite plus à dire non, ni à exiger d’un employeur, et si on ne s’entend pas, pas grave, y a du travail ailleurs.
D’ailleurs ça a donné lieu a des discussions génial en entretien d’embauche!
Typiquement le recruteur qui me racontait que le semaine précédente, il cherchait la cause d’un problème le vendredi soir à 22h. Et me demandait ce que je ferais dans cette situation.
Aucune idée, vu que vendredi c’est le week end et que je ne resterai pas jusqu’à pas d’heure au bureau. (bien sûr, j’ai pas été pris, mais de toute façon, je n’aurai pas signé..)

Par contre, je vois pas en quoi ne plus être impliqué dans son boulot est dans le cadre de ce sujet ?
Car à l’origine IH parlait des gens qui ne souhaitait pas faire des efforts en parlant surtout des points privé (muscu, lecture, …)
C’est pas vraiment lié à l’écart entre la façon de travailler apprise (implication, suivi des sujets) et la réalité des entreprises (lenteur, déresponsabilisation, jemenfoutisme, …)

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