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[+4]    #1 29/05/2016 15h03

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Après recherche concernant la discussion sur CBL, ce qui ressort est qu’il semble y avoir un classement des centres commerciaux US en fonction de la "gamme" et de l’environnement du mall (quartier, revenus médian de la zone de chalandise, etc …). Les class A étant les malls les plus luxueux dans les meilleures zones. Ce classement semble beaucoup avoir "Green Street Advisors" comme origine. C’est un cabinet d’analyse qui bosse principalement sur l’immobilier et les REITS et ils semblent avoir publié des recherches où ils effectuaient le classement des différents malls US de class A++ à D. Ce classement entre "class A", "class B", etc, est potentiellement en partie subjectif, et peut dépendre de celui qui effectue le classement.



Une autre méthode, et peut-être la plus répandue semble être de trier les malls en fonction des chiffres de ventes au square foot (très environ un 10ême de mètre carré, et la mesure de surface par excellence dans le système impérial). Il s’agit des ventes des locataires, et non du prix du loyer (les ventes du propriétaire du mall). Je ne sais pas trop dans quelle proportion cette classification est un reflet de la réalité, parce qu’en y pensant un peu, on comprend rapidement qu’Apple avec ses Apple Store arrive à vendre beaucoup avec une surface réduite, comparativement à de l’alimentaire ou de l’habillement qui nécessite des surfaces beaucoup plus importantes. J’ai lu un certain nombre de fois qu’Apple ne se trouvait quasiment que dans des malls "class A". Mais sachant qu’un Apple Store a des ventes annuelles de plus de $5000 par sq.f et qu’un mall est considéré de class A lorsqu’il a des ventes supérieurs à $500 par sq.f, Apple a quasiment la capacité de faire monter en gamme un mall entier en gonflant ses ventes moyennes. Est-ce qu’on peut considérer qu’une enseigne avec des ventes élevées au mètre carré ne s’installerait que dans des malls d’un certain standing ? D’un coté peut-être, d’un autre coté, ça me parait beaucoup plus lié à l’activité et à ce qui est vendu. Donc, il y a sans doute un rapport, mais il n’est pas aussi net que ça non plus, je trouve. (pour des articles de luxe, ça colle bien, pour de électronique high-tech, déjà beaucoup moins à mon avis - Ne me demandez pas dans lequel des deux il faut ranger Apple, j’en sais rien.)

EDIT: Tiens je viens de me rendre compte que "Korpacz Realty Advisors" (image ci-dessous) excluait les Apple Store de leur mesure, mais ça ne semble pas être le cas de tout le monde.


Le document complet: 2015 Regional Mall Classification Methodology Study de Korpacz Realty Advisors

A ce sujet, voici ce qu’en dit PEI (Pennsylvania Real Estate Investment Trust) dans leur 10-K annonçant leurs résultats de 2015:

PEI 10-K a écrit :

Retail real estate industry participants sometimes classify malls based on the average sales per square foot of non anchor mall tenants, the population and average household income of the trade area and the geographic market, the growth rates of the population and average household income in the trade area and geographic market, and numerous other factors. Based on these factors, in general, malls that have high average sales per square foot and are in trade areas with large populations and high household incomes and/or growth rates are considered Class A malls, malls with average sales per square foot that are in the middle range of population or household income and/or growth rates are considered Class B malls, and malls with lower average sales and smaller populations and lower household incomes and/or growth rates are considered Class C malls. Although these classifications are defined differently by different market participants [..]

Mots-clés : class, mall, reit

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[+1]    #2 29/05/2016 15h27

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Pour compléter, les taux de capitalisation 2015, d’après CBRE :

Source : http://www.cbre.us/o/cincinnati/AssetLi … Master.pdf

Avec la même "subjectivité" (qui n’a rien de nouveau) que vous levez quand à la définition des termes :

CBRE a écrit :

Class AA
The best quality assets in the most desirable locations, fully leased, or near fully leased, at or above market rents, to tenants of acceptable credit to investors of high quality real estate, on lease terms also acceptable to the same. Typically the top 5-10 Class A properties in a given market.

Class A
Properties competing for higher-quality tenants/residents, with above-average rental rates for the area, along with high-quality finishes, state-of-the-art systems, exceptional accessibility and a definite market presence.

Class B
Buildings competing for a wide range of tenants/residents, with rents in the average range for the area. Building finishes are fair to good for the area and the systems are adequate, but the building does not compete with Class A in terms of price.

Class C
Buildings competing for tenants/residents requiring functional space at rents below the average for the area.

-

Sur la même ligne que Korpacz Realty Advisors :

Although class-B malls are often defined by their location in secondary or tertiary markets, they are best identified by their sales per sq. ft. performance. Class-B malls generate anywhere from $300 to $500 a sq. ft. in sales. Anything less is considered a class-C mall, and anything higher belongs in the class-A category, according to Ray Cirz, chairman of Integra Realty Resources, who has valued hundreds of malls.

Source : 2014, http://nreionline.com/retail/performanc … all-sector

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#3 09/09/2016 16h20

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Comme discuté entre autre sur la file de CBL & Associates, les malls ne sont pas encore à enterrer.

Ce que je disais sur la file de Seritage REIT :

InvestisseurHeureux a écrit :

francoisolivier a écrit :

Les grosses surfaces, il y a un paquet de reit concurent loueur et tres peu de demandeur locataire (visiblement)

En fait, chaque centre commercial doit avoir une enseigne locomotive (un grand supermarché ou un magasin discount) qui assure un flux régulier de visiteurs. En France, par exemple, cela peut-être Auchan ou Carrefour. En général, l’enseigne occupe une très grande surface et bénéficie d’un loyer réduit.

Si cette surface devient vacante, tout le centre commercial en pâti. Rédécouper la surface pour y placer d’autres locataires coûte cher, prend du temps et pénalise tout le centre pendant la période de vacances.

Ensuite, il faut trouver les bonnes enseignes pour remplacer la "locomotive". Ce qui semble à la mode actuellement c’est un centre fitness + un magasin de vêtement "discount" type H&M.

Pour lutter contre la concurrence d’Internet, on trouve aussi de plus en plus de restaurants, cinémas, etc. qui transforment le centre commercial en un lieu "d’expériences".

Bref, il ne s’agit pas seulement de "retrouver" un ou plusieurs locataires, il faut le faire en pensant au reste du centre commercial, donc ce n’est pas si simple.

Et comme de fait :

SA a écrit :

A survey from William Blair indicates that teenagers and young adults have increased their visits to malls this year to reverse a multi-year trend.

In what may come as a surprise, teens ranked malls above movie theaters, restaurants, and sports clubs/extracurriculars as their most popular place to meet.

Despite the depressed levels of overall sales this year for mall retailers, the read on teens could be a possible indicator that the mall model will evolve and survive, instead of disappear.

"While overall mall traffic remains challenging, our survey this year noted a material increase in the number of respondents who indicated they are visiting malls more often than last year, perhaps suggesting that malls’ efforts to increase relevancy (through more experiential brands and the addition of attractive entertainment and dining options) are beginning to bear fruit," says Bernstein analyst Sharon Zackfia.

Source : Amazon.com, Inc. (NASDAQ:AMZN),  (AROPQ) - Mall Traffic Is Actually Increasing Among Teens, According To A Major Survey | Benzinga

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[+1]    #4 07/11/2016 21h43

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Pour compléter la discussion, un classement des principales foncières de centres commerciaux en fonction des ventes dans leurs centres :


On notera la "qualité" des centres de la foncière Taubman Centers.

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#5 02/12/2016 17h42

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Ne trouvant pas (étrangement) de file consacrée, je poste ici cet article assez intéressant sur Simon Property Group (SPG) :
Simon Property Group Fights to Reinvent the Shopping Mall
Rien de neuf, mais une bonne synthèse sur l’environnement retail et mall des US.

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#6 26/02/2017 09h48

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Bien que cette discussion ne concerne que les centres commerciaux US, je me posais la question si il existe le même type de classification pour les centres commerciaux en Europe ?

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#7 12/03/2017 17h56

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Bonjour !

Ce soir, 12 mars, sur Capital (M6), un reportage sur l’évolution des centres commerciaux pour s’adapter aux changements sociétaux.
Je pense que ça pourrait intéresser tous ceux qui voudraient investir dans les REIT, SCPI et autres foncières de murs de commerce.

Dernière modification par M07 (12/03/2017 20h05)


M07

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#8 12/03/2017 19h11

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Un article du magazine américain Fortune, daté du 21 Février 2017, à propos du lent déclin des grands magasins US (Sears, JC Penny, Macy’s) :

Can America’s Department Stores Survive?

L’article est très intéressant mais il nécessite tout de même un assez bon niveau en Anglais…

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[+1]    #9 12/03/2017 20h59

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A ce compte là, un autre article de journal intéressant cité par cet article SeekingAlpha.
Le titre: "Shopping malls dying; trend expected to continue". Et l’avant avant dernier paragraphe le dit bien: "The future is not bright".

Date de l’article: Le 2 mars 1991, soit il y a un peu plus de 27 ans …

Dernière modification par Mevo (12/03/2017 20h59)

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#10 21/03/2017 18h42

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Cet article remet les pendules a l’heure sur la valeur de certains centre commerciaux

Les actualités boursières - La Presse+

DES SPÉCULATEURS PARIENT SUR LA DÉCONFITURE DES CENTRES COMMERCIAUX AMÉRICAINS
ANDRÉ DUBUC
LA PRESSE
Aux États-Unis, des investisseurs audacieux font le pari que le marché des prêts hypothécaires faits aux galeries marchandes connaîtra le sort tragique qu’ont connu les hypothèques résidentielles à haut risque (« subprime ») il y a près de 10 ans.

Il est vrai que les mauvaises nouvelles s’accumulent dans le commerce de détail. Les grands magasins Macy’s, J.C. Penney et Sears ont annoncé des centaines de fermetures de magasins, à eux trois, plaçant leurs propriétaires sur le qui-vive. Ces fermetures surviennent dans un contexte où le commerce sur internet plombe les ventes au pied carré des mails de façon généralisée.

À Kingston, dans l’État de New York, le Hudson Valley Mall, qui a perdu un J.C. Penney et un Macy’s, a été revendu pour moins de 20 % de la valeur initiale de son prêt hypothécaire de 50 millions US.

À l’image des investisseurs Steve Eisman et Michael Burry, popularisés par le livre et le film The Big Short, qui ont parié sur la déconfiture du marché des prêts hypothécaires risqués, des fonds d’investissement font aujourd’hui un pari semblable à l’endroit des prêts hypothécaires sur les centres commerciaux, rapportait l’agence Bloomberg le 13 mars.

Pour ce faire, ils s’y prennent de la même façon que les acteurs Steve Carell et Christian Bale dans le film sorti en 2015 en vendant à découvert certaines tranches des obligations constituées de prêts hypothécaires de centres commerciaux (« collateralized debt obligations », ou CDO).

Pour ce faire, les investisseurs à contre-courant achètent des instruments de protection de crédit (« credit default swap », ou CDS) qu’ils paient en versant des primes mensuelles tant et aussi longtemps qu’ils maintiennent leur position.

Ce genre d’achat est à la hausse en ce début d’année, souligne Bloomberg, citant des chiffres de la chambre de compensation Depository Trust & Clearing Corp.

Les détenteurs de CDS font leur argent quand les pertes s’accumulent dans le conduit obligataire composé de prêts hypothécaires. Ces pertes sont causées par les retards et les défauts de paiement sur les prêts des centres commerciaux.


La fidélité est souhaitable en amour , mais elle est une tare sur les marchés.

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[+1]    #11 21/03/2017 21h06

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Silicon, l’histoire du "Hudson Valley Mall, qui a perdu un J.C. Penney et un Macy’s, a été revendu pour moins de 20 % de la valeur initiale de son prêt hypothécaire de 50 millions US" est sans doute un peu plus compliquée que ce que laisse entendre l’article et sans doute pas très représentative de quoi que ce soit, mais ça ne reste que mon avis.

L’article Wikipédia dédié au Mall indique que:

Wikipédia a écrit :

In 2011, ownership of the mall changed hands when The Pyramid Companies sold it to PCK Development. PCK originally consolidated the mall’s outstanding debts back in 2010, but did not officially purchased the mall until the following year.

Les "P" et "C" de l’acronyme "PCK" seraient les mêmes P et C que dans "the Pyramid Companies" que ça ne m’étonnerait pas. Le financement de 50 millions était sans doute supérieur à ce que valait le mall en 2011.

Ce que je veux dire est que je ne suis pas sûr qu’il faille se dire: Un JC Penney et un Macy de moins = valeur du mall divisée par 5 de manière générale, enfin ça n’est là pas mon avis (quoique discutable).

Je suppose que je suis un peu connu pour être long sur CBL, donc il faut bien comprendre que ce que je dis est biaisé. C’est pas que je suis particulièrement "bullish" sur les MALLs, plutôt pas d’ailleurs, mais au prix actuel de certaines companies, je le suis !

J’ai fait de magnifiques opérations dans le passé en ignorant des pessimismes que j’ai estimé exagérés, mais il faut savoir que je me suis aussi parfois magnifiquement vautré. Toute la question est:
Concernant ces histoires avec les MALLs, est-ce qu’on est plus dans les histoires type GLENCORE dont tout le monde répétait qu’ils allaient faire faillite il y a peu et qui est descendu bien en dessous de 100 pences (j’invite tout le monde à regarder un graphique de Glencore, ou de KAZ minerals, ou de bien d’autres), avant de remonter bien au dessus de 300 ? (et plus personne ne croit à leur faillite maintenant)

Ou alors sommes nous plus dans des histoires de pétrole qui va descendre très bas et de forage offshore qui fourni 30% de la prodution qui va mordre la poussière ? Sur ce dernier exemple l’histoire n’est pas encore finie, mais le secteur n’est effectivement pas bien pour l’instant.

Pour les malls, mon pari est que ça ne va pas être autant la catastrophe que ce que certains laissent penser. Mais peut-être que je vais m’en mordre les doigts à l’avenir … Au passage, il y a juste un léger paradoxe: Pourquoi les malls US morfleraient-ils tant et pas les Européens dans ce cas ?

Dernière modification par Mevo (21/03/2017 21h09)

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#12 21/03/2017 23h39

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Mevo a écrit :

Au passage, il y a juste un léger paradoxe : Pourquoi les malls US morfleraient-ils tant et pas les Européens dans ce cas ?

Amha, cela s’explique par le fait qu’au Etats-Unis, les surfaces commerciales comparées au nombre d’habitants demeurent les plus importantes du monde : 2,2 m2 par habitants (selon les estimations du cabinet Morningstar) alors qu’en France, ces surfaces de vente sont inférieures à 1 m2 par habitant.

(Source : l’opinion.fr)

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#13 21/03/2017 23h42

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Je crois qu’un à moment donné l’écart entre le prix du mall et les loyers ne pourra pas reste ainsi.

Soit les loyers diminuent, soit le prix du mall va ré augmenter.

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[+1]    #14 21/03/2017 23h57

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Mevo a écrit :

Pour les malls, mon pari est que ça ne va pas être autant la catastrophe que ce que certains laissent penser. Mais peut-être que je vais m’en mordre les doigts à l’avenir … Au passage, il y a juste un léger paradoxe: Pourquoi les malls US morfleraient-ils tant et pas les Européens dans ce cas ?

J’ai aussi pas mal de billes dans les malls Reits, dont CBL, mais il faut reconnaître que le secteur retail US est très différent de l’Européen :

- Amazon et les autres vpcistes y sont beaucoup plus prégnants qu’ici,
- C’est le commerce de centre ville qui morfle chez nous, voir l’article du Nytimes il y a un mois sur Albi. Du fait de la structure d’habitation suburbaine là-bas, ce type est nettement moins développé en faveur justement des malls. Il y a donc en fait un parallèle intéressant.
- L’économie des malls repose sur l’utilisation de la voiture. Or la génération millenium aux USA en a beaucoup moins (en baisse de 10% par rapport à 2005), alors que cela continue à augmenter en Europe.
- Les malls US étaient beaucoup de la surface de vente pure, et la tendance à des remodelages vers une attractivité loisirs (restaurants, gymnases …) est encore récente, contrairement à chez nous, où cela a toujours été plus ou moins mixte.
- Les magasins anchor US ont toujours eu une proportion très importante de leurs stocks en rayon alors qu’ici c’est souvent dans des entrepôts enseigne dans un rayon de quelques dizaines de km. Quand l’activité chute, l’impact sur la rentabilité est plus important parce que le pied carré de surface de vente coûte plus cher que le pied carré d’entrepôt.

Cela dit, je pense que le pessimisme est exagéré, et que les malls s’adapteront.

edit: ninjaed par Delta

L’écart de surface commerciale s’explique en grande partie par la différence de logistique. les rayons sont la-bas un lieu de stockage.

Dernière modification par Gaspode (22/03/2017 00h02)

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[+1]    #15 22/03/2017 14h14

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Non seulement il y a ce que vous indiquez, mais comme l’illustre très bien la discussion, il y a plusieurs types de malls.

Probablement, il vaut mieux éviter d’investir dans des centres commerciaux de classe C et D.

Pour les malls de classe B, je suppose que c’est au cas par car, d’une part en fonction de l’enseigne locomotive (Sears…) et d’autre part en fonction de la concurrence locale.

Le management de CBL & Associates nous dit que certes, leurs centres commerciaux sont des classes B au regard du CA des enseignes-locataires, mais que ce "faible" CA est lié à une localisation plus rurale du centre commercial, avec une population moins aisée, mais aussi une offre concurrentielle réduite.

D’où nous sommes, comme indicateurs, nous ne pouvons que surveiller :
- l’évolution du CA à périmètre comparable
- l’évolution du taux d’occupation de la foncière
- les éventuelles dépréciations d’actifs en cas de cession (et encore, les centres commerciaux cédés sont souvent les pires du portefeuille de la foncière et donc pas nécessairement représentatifs du reste).

CBL & Associates fourni le détail du CA pour chaque centre commercial chaque trimestre : ceci peut permettre de se faire une idée plus précise de l’évolution que le chiffre en agrégat.

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#16 27/03/2017 08h48

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Article qui ne présage rien de bon pour les malls US : The retail apocalypse has officially descended on America :

More than 3,500 stores are expected to close in the next couple months.

Department stores like JCPenney, Macy’s, Sears, and Kmart are among the many companies shutting down stores, along with middle-of-the-mall chains like Crocs, BCBG, Abercrombie & Fitch, and Guess.

Some retailers are exiting the brick-and-mortar business altogether and trying to shift to an all-online model.

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#17 27/03/2017 09h19

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En effet les articles se multiplient sur le sujet. Si les épargnants écoutent ces oiseaux de mauvaises augures il est à parier que les REITs de malls n’ont pas encore touché leur point bas.

Après les journalistes ont plutôt tendance à décrire que prédire, donc la baisse est déjà là depuis quelques semaines déjà comme le cours de CBL le reflète.

Bien malin qui sait si le couteau tombera encore plus bas.


Le train de la vie ne s'arrête jamais deux fois à la même gare.

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#18 27/03/2017 10h58

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Pour mémoire, en 2010 :


Les tablettes allaient remplacer les PCs.

On a vu la suite… On pourra relire toute la file de discussions sur Dell sur nos forums.

-

Sur le sujet qui nous intéresse, les centres commerciaux les plus pourris aux USA vont mourir (ou sont déjà en train de mourir), les autres survivront.

Le tout en ligne est un leurre. Les gens en reviendront. J’ai tendance à être en avance de phase sur le numérique (banque en ligne depuis 2003, MOOC à leur sortie, early adopter d’Airbnb, etc.) et je n’achète quasiment plus rien sur Internet. Les vêtements ne vont jamais, il faut les renvoyer, et au final, on perd plein de temps. Et de toute façon, faire du shopping physique reste l’activité de prédilection pour se distraire pour bien des gens, surtout aux USA vu la manière dont sont aménagées les villes moyennes.

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#19 27/03/2017 15h03

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Bonjour,

La même question se pose de façon symétrique pour ėvaluer les perspectives des acteurs ’pure players’ de la vente en ligne.

Certains d’entre eux ont fait le choix de mixer le click et le mortar, en ouvrant des magasins traditionnels. Le mouvement est assez récent mais bien réel. Par exemple, LDLC, distributeur spécialisė dans le high tech, ouvre depuis quelques temps des boutiques en dur, et ambitionne de mailler le territoire de façon significative (objectif: 100 points de vente d’ici à 3 ans de mémoire).

Le constat semble être que le commerce physique reste nécessaire.

Dernière modification par Yonz (27/03/2017 15h05)

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#20 27/03/2017 16h28

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Dans le cas de LDLC, ils ont toujours eu des boutiques en dur (Lyon et 2 à Paris), qui étaient plus des entrepôts qu’un vrai magasin d’ailleurs. J’achetais à Lyon chez eux il y a 20 ans. Les 3-4 boutiques sont progressivement devenues une petite vingtaine. La différence LDLC était que les vendeurs offrent un vrais conseil du meilleur produit et une compétence technique permettant de réaliser des frankenstein machines très performantes.

Ce qui est nouveau, c’est le développement d’un réseau de franchisés, mais conformément à leur histoire, l’accent semble mis sur la compétence chez les franchisés. Ce réseau existait déjà informellement, mon assembleur local doit commander 95% de son matos revente  chez LDLC même s’il opère sous son propre nom. Ca donnera juste une meilleure visibilité à la marque.  De toutes façons, des grossistes spécialisés, il n’y en a pas tant que ça (Ingram Micro, ECP…), et un revendeur a tout intérêt à passer la majorité de ses achats chez un seul.

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#21 27/03/2017 16h30

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Comme IH, je pense souvent à "la mort du PC" quand j’entends parler de la "mort des malls", et il a été gentil en ne citant que des articles de 2010, mais on entendait déjà cette rengaine à la fin des années 90, comme quoi la télé allait remplacer les PC.

Yonz: Absolument, même Amazon veut ouvrir des boutiques …

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#22 27/03/2017 18h43

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Gaspode,

La boutique de Lyon, c’est historique. Celle de Paris, c’est limite de l’institutionnel.

Le fait important est que les dirigeants estiment que le développement commercial serait incomplet sans un réseau physique, et c’est pour ça que la décision a été prise d’ouvrir des boutiques, franchises ou pas, peu importe!

Je cite cet exemple car on parle de gens dont la crédibilité est à mes yeux très forte pour répondre à la question évoquée: le management en place a crée l’entreprise et détient une bonne partie du capital. C’est un bon cocktail pour ne pas faire les choses à la légère.

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[+1]    #23 27/03/2017 19h02

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Pour prendre un autre exemple Français d’une société qui faisait majoritairement du "à distance", comparativement à ses concurrents qui avaient des boutiques et qui s’est finalement mis à en ouvrir: FREE.

Comme quoi, le tout "à distance" (e-commerce) et le brick and mortar qui est totalement condamné, c’est pas totalement ça. Et de plus, je rejoins totalement IH sur l’habillement: Les tailles sont assez variables d’un vêtement à l’autre, et sans pouvoir essayer, on se retrouve souvent avec la mauvaise taille. Pareil pour les chaussures.L’e-commere de ce coté est vite très fatigant. Et puis La Redoute ou les 3 Suisses n’ont pas tué le brick and mortar en leur temps.

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[+1]    #24 31/03/2017 13h23

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InvestisseurHeureux a écrit :

Le tout en ligne est un leurre. Les gens en reviendront. J’ai tendance à être en avance de phase sur le numérique (banque en ligne depuis 2003, MOOC à leur sortie, early adopter d’Airbnb, etc.) et je n’achète quasiment plus rien sur Internet. Les vêtements ne vont jamais, il faut les renvoyer, et au final, on perd plein de temps.

Hello.
un peu pareil que notre hôte …

My 2 cents :
je n’achète plus sur internet les vêtements car j’aime tester et voir en vrai. J’aime bien voir la coupe, la matière et la main du tissu, comment joue la lumière dessus, … Et puis j’ai un magasin sympa où je connais le patron et ses employés près de chez moi. Il me fait toujours des rabais et il prend les retouches à sa charge, ce qui rend intéressant l’achat en direct (bon c’est pas non plus du premier prix et certains articles sont un peu chers au départ, je ne suis pas dupe sur ce point et je choisis bien mes articles)

Par contre tout ce qui est technologique, cela devient difficile de ne pas passer par internet. Je vais chez Darty quand je peux (ils n’ont pas tout et ce ne sont pas les moins chers). Mais je passe encore pas mal par mamazon (casque audio, les jouets et consoles pour les neveux, …) ou je prend chez Grosbill (le magasin de Thiais est horrible et au fin fond de la zone industrielle, j’ai failli me prendre un gros trou et péter une jante de ma clio la dernière fois O.O ).

Sinon concernant la perte de temps, je dirai que près de chez moi (proche banlieue parisienne) il y a un gros problème de livraison : un seul point relais qui fait coliposte/colissimo/Mondial Relay (tous les autres commerçants ont abandonné) et le bureau de poste qui est ouvert de façon pas très pratique pour celui qui bosse. Quant à la boite aux lettres, des vols +/- réguliers m’ont échaudés de me faire livrer directement.

Alors le progrès nain-ternet c’est bien, mais si le colis a du mal à arriver au client et en bon état, c’est lassant.

NicK.


Amateur de rasoirs Gillette vintage depuis 2010; calcéophile depuis les années 2000.

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[+1]    #25 28/04/2017 11h33

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InvestisseurHeureux, fin 2016 a écrit :

Pour compléter la discussion, un classement des principales foncières de centres commerciaux en fonction des ventes dans leurs centres :


On notera la "qualité" des centres de la foncière Taubman Centers.

D’après le T1-2017 de Macerich :

Mall tenant annual sales per square foot for the portfolio were $639 for the year ended March 31, 2017 compared to $625 for the year ended March 31, 2016.

Ajouté au T1-2017 plutôt solide de Simon Properties Group, les centres commerciaux de classe A ont l’air de très bien supporter la "crise" liée à la digitalisation d’une partie des ventes au détail.

Pour les centres commerciaux de classe B ou C, c’est par contre, probablement au cas par cas.

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