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#1 20/01/2016 14h10

Banni
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LA sensation du jour a Wall Street, Netflix serait-il un Game Changer?

Le positif:
- pricing power: un abonnement netflix n´est pas tres cher
- visibilite: clientele captive
- possibilites d´extension tres interessantes…

Le negatif:
- catalogue pas tres interessant, peu de renouvellement ( a mon avis )

Les investisseurs US ont valide hier la montee, il semble que ce soit encore le cas aujourd´hui.

Comme Amazon, Netflix serait -il un Game Changer?

PS: le dossier est hors de prix a mon avis, mais bon…

Dernière modification par Muscadet (20/01/2016 14h22)

Mots-clés : media, netflix, tv

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Favoris 1    #2 20/01/2016 14h24

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Muscadet a écrit :

Comme Amazon, Netflix serait -il un Game Changer?

Oui, il change la donne. Le probleme a long terme de Netflix et d’etre a la fois le tuyau et un createur de contenu premium pour ce tuyau. Netflix a l’avantage le 1er a s’etre positionne d’abord sur le marche US puis sur le marche mondial (il y a quelques semaines de cela.) mais la lutte sera dure avec les gros fournisseurs de contenus tel que Disney, HBO, AMC, etc.. qui ont lance/lanceront leur propre solution.

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#3 20/01/2016 14h34

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Moi non plus, je ne comprends pas vraiment où est le moat.

La clientèle est captive pendant la durée de l’abonnement, pas plus…

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#4 20/01/2016 15h51

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En 2010 dans un article de NY Times, le CEO de Time Warner Jeff Bewkes a comparé Netflix à une armée albanaise (désordonnée, pas de stratégie claire; Netflix était encore au début de sa transition vers le streaming) et prédisait donc la chute imminente de ce dernier. Comme quoi les choses se passent en l’espace de 5 ans !

Netflix est actuellement déjà profitable aux Etats-Unis (il y a, à mon avis, vraiment un moat, dépenser $10 chaque mois pour regarder en HD des series originales, ça va au-delà de la période d’essaie, croyez moi). Par contre, c’est à l’international qu’il trébuche: la marge opérationnelle à l’international depuis le début de la conquête est de -19%.

Le net income de Netflix (consolidé) en 2014 est de $267M, soit 5 centimes de profit pour chaque $1 de vente. Ce chiffre est assez faible si l’on le compare à Facebook (certes, pas très comparable car modèles différents) qui gagne 20 centimes pour chaque $1 de vente.

La conquête à l’international est dure car la marge y est plus faible qu’aux Etats-Unis. L’exemple de HBO est parlant: le frais d’abonnement au Vietnam par exemple (j’y reviens de temps en temps) est de 10 centimes par mois.

Netflix a une vraie capacité d’innovation avec les "show original": il suffit de regarder le nombre d’Emmy qu’ils ont remporté pour les House of Cards, Daredevil, Master of None .. alors que HBO s’arrête à Game of Thrones, AMC à The Walking Dead (avant y avait Breaking Bad) et on entend plus vraiment parler de Fox. La suite dépend donc beaucoup de cette créativité. Il y a aussi une concurrence féroce, comme Canal Plus en France par exemple (l’offre streaming).

Je crois que je vais simplement me contenter de dévorer la 4eme saison de House of Cards qui arrive bientôt ainsi que la premiere série française Marseille en Mai. J’ai un abonnement Netflix que je paie 10 euros par mois.


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#5 20/01/2016 16h03

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james29 a écrit :

Je crois que je vais simplement me contenter de dévorer la 4eme saison de House of Cards qui arrive bientôt ainsi que la première série française Marseille en Mai. J’ai un abonnement Netflix que je paie 10 euros par mois.

Ça me rappelle l’emballement des supporters vis-a-vis de leur club qui s’effondre ou remonte au gré des saisons et des achats/ventes de joueurs :-) Bref, bienvenu a la volatilité du cours de bourse.

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[+1]    #6 20/01/2016 16h26

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Je suis bien incapable de dire si il y a un MOAT ou non. En tout cas il y a une concurrence certaine, en France de Canal plus, aux US de grandes chaînes payantes qui vont chercher leur part du gâteau, et ont de gros moyens.

Juste une correction concernant la "durée d’abonnement" mentionnée par plusieurs intervenants: il n’y en a pas. Le modèle est sans engagement, on peut suspendre à tout moment sans préavis, on perd "juste" le mois en cours.

Concernant le catalogue, il est médiocre en France à cause des lois visant à protéger l’exception culturelle française et au fait que de nombreuses exclusivités sur des bloc busters ont déjà été acquises par d’autres acteurs avant leur arrivée. Néanmoins si vous allez voir Netflix US, UK ou autres, leur catalogue est époustouflant, avec tous les films de l’année dès qu’ils ne sont plus au cinéma.

LE MODELE DU FUTUR, personnellement j’y crois, la télé à la demande est beaucoup plus en phase avec nos vies actuelles (bon moi j’ai pas la téloche mais c’est un autre débat).

LE CHALLENGE, ce qui manque à Netflix, au delà de la concurrence, pour avoir un bouquet complet, ce sont une chaîne d’info en continu et le sport. Sans celà, il vous manque un élément indispensable pour les gros consommateurs de TV (et de pubs). Mais le sport coûte extrêmement cher. Quand à une chaîne d’info de qualité, c’est d’une complexité phénoménale.

Y arriver sans faire exploser ses coûts, c’est là qu’est le casse tête de Netflix.


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#7 20/01/2016 16h33

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Imaginons que Youtube passe payant et se mette à la production de contenu, appuyé par la puissance de sa maison-mère Alphabet, que restera-t-il de Netflix ?

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#8 20/01/2016 16h42

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Oui, IMAGINONS que Youtube devienne payant.

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#9 20/01/2016 16h45

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Youtube a déjà lancé son Offre Youtube Red aux US avec du contenu exclusif (hum hum vraiment léger aujourd’hui mais ca va monter PC impact analyse Youtube Red) + Google Music pour 10E par mois

Aujourd’hui l’offre Netflix offre beacoup plus de contenu mais pour moi il n’y a pas de moat
surtout que Netflix propose un abonnement mensuel qu’il est très facile de résilier

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#10 20/01/2016 16h45

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InvestisseurHeureux a écrit :

Imaginons que Youtube passe payant

Youtube a déjà l’option payante pour regarder des films mais l’offre est un peu trop chère ($3 pour louer un film en 24h). Si Youtube passait tout en mode payant avec ses Youtubers pour créer leur contenu original, ça serait trop drôle.


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[+3]    #11 27/12/2016 01h08

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Petite présentation, analyse, réflexions sur Netflix

Business model

Netflix est aujourd’hui le plus gros acteur de l’industrie SVOD (Subscrition Video On Demand).

Netflix propose à ses clients un abonnement mensuel de 7,99€ pour l’offre phare en France (les prix sont similaires aux US). En échange, l’entreprise fournit du contenu vidéo en streaming (séries, films, et documentaires). Les clients peuvent profiter de leur abonnement sur n’importe quel appareil (ordinateur, smartphones, télévision, tablette…) et bénéficier de l’algorithme de suggestion Netflix qui servira à leur proposer les meilleurs contenus en fonction de leurs goûts (75% des visionnages sont issus de la suggestion et seulement 25% de la fonction recherche).

Le succès actuel du modèle économique de Netflix est antagoniste au modèle économique de la télévision traditionnelle. En effet, Netflix permet à ses clients de regarder ce qu’ils veulent (VoD), où ils veulent (sur n’importe quel appareil) et quand ils veulent. Tout ceci constitue des avantages incontestables pour ce modèle.

On notera également qu’une des bases du modèle de Netflix est de ne pas imposer de publicité aux abonnés et de proposer un service 100% légal.

Netflix : Quelle(s) stratégie(s) ?

Clairement, le but est de croître très vite et d’acquérir un maximum d’abonnés dans le monde jusqu’à maturation. Ainsi, la top-line est aujourd’hui bien plus « chouchoutée » (+20% de croissance par an) que la bottom-line (marge nette inférieure à 2% et cash-burn énorme).

Aujourd’hui, Netflix dépense énormément dans les contenus, et est même en situation de cash-burn. L’idée est de continuer de faire croitre les dépenses de contenu et de marketing en proportion de la  croissance des revenus.  En 2020, la stratégie sera réévaluée. Le management compte continuer le free-cash-burn pendant quelques années encore. A terme, l’idée est de profiter d’une base d’abonnés considérable pour investir massivement dans le contenu tout en ayant des faibles coûts par abonné et ainsi dégager un bénéfice.

L’entreprise ne désire pas proposer du contenu supplémentaire à l’offre de base en contrepartie d’une augmentation du coût de l’abonnement. A priori, je trouvais cette politique peu intelligente : pourquoi passer d’un modèle où on imposait le contenu aux clients (télévision traditionnelle) à un modèle où on nous impose de payer pour un contenu que l’on va regarder que partiellement ? Mais après réflexion, je me dis que ce refus est plutôt intelligent car une telle statégie ouvrirait la porte à une multitude de concurrents plus petits qui pourrait produire du contenus thématiques correspondant à chaque segments de clientèle. Alors que là, Netflix pourrait simplement construire une base de contenus et d’abonnés tellement grosse qu’elle pourrait tuer toute concurrence d’acteurs plus modestes.

Un autre versant de la stratégie de Netflix consiste à "vendre" le contenu "hollywoodien" à ses abonnés partout dans le monde et d’acheter/produire du contenu "local" uniquement de façon ponctuelle. Or, je ne suis pas persuadé que le meilleur du contenu Netflix soit autant apprécié aux US qu’en Inde ou au Moyen-Orient. Mais il est clair qu’il y a une part de vérité dans cette hypothèse (Netflix ne repart pas à zéro quand ils attaquent un nouveau marché, surtout dans un marché où la culture est similaire à la culture US comme en France) et une part de faux (Netflix devra surement faire face à des producteurs de contenus locaux très solides qu’ils devront concurrencer directement s’ils veulent pénétrer certains marchés). Une autre faiblesse de cette stratégie est qu’en ce qui concerne les contenus sous licence, les contrats concernent souvent un pays particulier et Netflix doit payer à nouveau si l’entreprise veut proposer le contenu aux abonnés d’un nouveau marché.

Netflix cherche également à produire de plus en plus ses propres contenus  et à acheter des licences pour des contenus exclusifs. Cette politique plus coûteuse devrait permettre à Netflix de se différencier et de ne pas subir une concurrence frontale avec d’autres acteurs (YouTube, AmazonPrime, HBO Now, Hulu, TV traditionnelle…). Aussi, les différents acteurs n’étant pas de parfaits substituts les uns à l’offre de l’autre, le management pense qu’à terme de nombreux clients s’abonneront à plusieurs services (Netflix et HBO Now par exemple). Personnellement, je pense qu’une marjorité de clients ne choisira qu’un seul service à terme (moins cher et plus confortable de n’avoir qu’une plateforme).

Netflix : des forces ?

Tout d’abord Netflix profite des avantages d’un « first-mover » : quand on pense SVOD, on pense Netflix avant tout.

Bien sûr, Netflix bénéficie d’un effet de cercle vertueux que le management n’oublie pas de mentionner : plus d’abonnés = plus de revenus = plus d’investissements = plus de contenus = plus d’abonnés

Aussi, Netflix récolte massivement des données auprès de ses millions d’abonnés :
-nombre d’heures de visionnage par contenu (chaque contenu étant classé parmi des milliers de catégories et sous-catégories correspondant chacune à des caractéristiques précises)
-les recherches des abonnés
-les actions des abonnés par contenu (les mises en pause, les accélérations, les retours en arrière, l’arrêt de visionnage, l’enchaînement avec un second épisode…)
-le mix de contenus pour chaque abonné

Tout cela permet à Netflix de :
-Proposer un algorithme de suggestion efficace
-Décider du renouvellement ou non des contenus sous licence
-Mieux décider du type de contenus à produire ou à acheter pour satisfaire les abonnés. (on pourrait voir ici un véritable moat, mais  je pense pas que les big data suffise à faire un bon film ou une bonne serie)

Une autre force de Netflix est qu’elle bénéficie d’abonnés "collants". En effet, je suppose que la majorité des abonnés ne compare pas constamment la concurence (Hulu, HBO Now…) et se contente bien de leur abonnement Netflix (même si pour certains abonnés les plus « hardcore », le contenu de Netflix n’est pas suffisant). Enfin, d’autres abonnés ne prendront même pas la peine de se désabonner même s’ils font très peu de visionnages chaque mois.

Netflix : des faiblesses ?

A priori, on peut avoir à l’idée que plus le temps passe, plus la vidéothèque de Netflix grandit et plus Netflix creuse l’écart avec ses concurrents. Mais nous devons nuancer :

    - Les contenus sous licences doivent être régulièrement renouvellés (et payés à nouveau) par     Netflix pour rester dans leur vidéothèque.
    - Un contenu produit par Netflix ne va pas satisfaire les abonnés indéfiniment (quelle que soit sa qualité). Netflix devra toujours investir dans du contenus. Les abonnés seront     toujours friands de nouveaux films qui contiennent leurs acteurs préférés ainsi que les     dernières innovations technologiques de l’industrie du cinéma. Aussi, ils seront toujours très friands des nouvelles series dont ils(elles) peuvent vivre "en live" avec leurs ami(es).

Ainsi, Netflix devra toujours proposer du contenu récent attractif pour satisfaire les abonnés. La taille de la vidéothèque ne compte pas tellement si celle-ci n’est pas récente.

Netflix est dans une démarche de production autonome de contenus pour se différencier. Selon moi, cela engendre un engagement risqué d’allocation du capital. On n’est pas au casino, mais on s’en rapproche. Un gros budget ne veut pas nécessairement dire une forte réussite, cela peut même être un fiasco total parfois. Pour résumer les ROI des investissements sont extrêmement aléatoires dans ce secteur.

Netflix : le bilan

Quand un contenu devient disponible pour les abonnés, le coût d’acquisition ou de production est capitalisé coté actif dans "current content assets" (droit valable moins d’un an) et "non-current content assets"(contenu produit en interne ou droit valable plus d’un an)  et amorti sur 6 mois à 5 ans (en fonction de la durée de disponibilité du contenu) alors que les paiements restant dus apparaissent coté passif dans "current content liabilities" et "non-current content liabilities".

Netflix a 11 milliards d’engagements d’achats ou de production de contenu mais seulement 4,8 milliards sont au bilan. Le reste est lié à un contenu qui n’est pas encore disponible pour l’abonné. L’actif et la dette associés à ces engagements ne se retrouvent donc pas au bilan. Cela dit, 6 milliards d’engagement hors-bilan ne me semblent pas mettre en danger la santé de l’entreprise.

Au 31 décembre 2015, l’endettement reste résonnable à 2,4 milliards de dollars soit environ 1/3 du chiffre d’affaire. De plus, les intérêts sont faibles (entre 5 et 6%) et fixes (ce qui permet de couvrir partiellement une éventuelle remontée des taux). Enfin, les maturités sont assez éloignées (entre 2021 et 2025).  L’entreprise avait une confortable postion de cash au 31 décembre 2015 (1,8 milliards) mais il semble qu’une bonne partie a été utilisée pour financer les investissements des trois premiers trimestres de 2016 (0,9 milliard).

En revanche, ces dernières années, Netflix a pu couvrir son free-cash-burn par de l’emission de dette (et d’actions dans une moindre mesure) à des conditions extrêmement favorables (cf ci-dessus). Or si Wall Street perd l’enthouiasme qu’il a actuellement pour cette entreprise, comment Netflix financera le cash-burn et la croissance ? A suivre.

Valorisation

Netflix n’a pas de pricing power. Il est possible que l’entreprise puisse se permettre d’augmenter ses tarifs de quelques dizaines de pourcents hors inflation mais cela s’arrêtera à cela car je suis persuadé que l’aspect low-cost de Netflix est la seule chose qui pousse un grand nombre d’abonnés à prendre un service légal plutôt qu’un service piraté gratuit comme Popcorn Time ou Stremio.

Quelques données financières :
Capitalisation boursière (décembre 2016) : 54 millards (usd)
Ventes (2015) : 6,8 milliards (usd) (en 2016 les ventes seront probablement de 8,8 milliards environ)
Bénéfice opérationnel (2015) : 0,3 milliards (usd)
Bénéfice net (2015) : 0,122 milliards (usd)

Netflix est valorisée à 54 milliards de dollars par le marché boursier. Cela implique que l’investisseur paye 8 fois les ventes de 2015, 180 fois le bénéfice opérationnel et plus de 360 fois le bénéfice net. Ici, je pense que le ratio Price-to-sales est pertinent mais pas le ratio Price-to-earning étant donné qu’actuellement l’entreprise cherche à faire croître la topline mais ne cherche pas spécialement à être bénéficiaire.

1) Scénario 1 : le cours actuel correspond à la valeur à long terme de Netflix (valeur actualisée négative)

Arrivé à maturité (c’est à dire sans les très bonnes perpectives de croissance d’aujourd’hui) Netflix pourra surement être valorisé à 15 fois ses profits. Avec 54B$ de mkt cap, il devra y avoir 3,6B$ de bénéfice pour soutenir le cours. Avec une marge sur bénéfice net de 10%, il devra donc y avoir 36B$ de ventes. Si cette maturité arrive dans 10 ans, la topline devra croitre annuellement d’environ 15%.

Comme je l’ai dit plus haut, Netflix ne pourra pas augmenter significativement les prix. Admettons que le revenu annuel par abonné soit à terme de 120$ (10$ par mois), Netflix devra donc revendiquer 300 millions d’abonnés (aujourd’hui il y a environ 85 millions d’abonnés payants). Or aux Etats-Unis, son marché domestique, Netflix espère avoir à terme entre 60 millions et 90 millions d’abonnés, soit entre 18% et 28% de la population américaine. 300 millions d’abonnés c’est  4% de la population mondiale.

Cela me semble faisable, mais ce scénario permettrait de soutenir le cours actuel mais pas de gagner de l’argent.

2) Scénario 2 : la croissance de Netflix se passe à merveille et les investisseurs longs gagnent de l’argent

Je pense que Netflix ne pourra jamais avoir autant d’utilisateurs que Youtube ou Facebook (c’est à dire environ 1 milliard). Si dans 10 ans, Netflix compte 500 millions d’abonnés, cela sera pour moi le scénario le plus optimiste.

Ce scénario suppose une croissance de 20%/an pendant 10 ans du nombre d’abonnés. On arriverait à un chiffre d’affaire de 60 milliards et un bénéfice de 9 milliards (ici, j’ai supposé une marge nette de 15%).

Si le marché valorise alors Netflix à 15 fois les profits, cela nous donnerait une market cap de 135 milliards soit un rendement de 150% par rapport au cours actuel. En 10 ans cela donnerait un rendement annualisé de 10%.

PS : Pour ces deux scénarios, pour simplifier, je suis parti de l’hypothèse que l’arrivée à maturité du business se fera dans 10 ans, qu’aucun cash-flow ne sera redistribué aux actionnaires, et qu’il n’y aura pas d’augmentation de capital massive. 

3) Scénario 3 : la croissance de Netflix échoue et l’investissement tourne mal

Je pense que tous les scénarios où Netflix n’a pas assez de croissance (<15%/an), sont des scénarios où les investisseurs aux cours actuels perdront de l’argent. En effet, on voit bien qu’actuellement, Netflix brûle de l’argent et que sa survie est due à l’apport de capitaux par Wall Steet. A terme, la croissance est indispensable pour Netflix.

Or, Netflix fait fâce à des concurrents qui possèdent des avantages comparatifs. L’abonnement à Amazon Prime coûte 99$ par an (8,33$/mois) et permet d’accéder au catalogue vidéos d’Amazon mais aussi aux frais de transport gratuits en 2 jours pour tout achat sur Amazon.
Pour moi, c’est typiquement le genre d’offre qui a une capacité de pénétration du marché mondial plus importante que Netflix (le client gagne sur deux tableaux : Retail et SVOD, pour le même prix). Personnellement, je ne consomme pas assez de vidéos pour m’abonner à Netflix, mais il est  possible que je m’abonne un jour à Amazon Prime.
De plus, je pense qu’Amazon et son chiffre d’affaire de 110 milliards de dollars à bien plus de moyens d’investir massivement dans les contenus que Netflix. Et, avec les abonnés Prime qui dépensent beaucoup plus que les clients non-Prime, Amazon peut se permettre d’avoir quelques pertes sur la partie vidéo.

Enfin, je pense que si Netflix ne domine pas à terme le marché de la vidéo à la demande, il sera très compliqué de dégager des bénéfices réguliers car une « guerre » pour les dépenses de contenus sera très probable.

Conclusion :

Pour résumer très brièvement mon avis actuel, je dirais qu’il est très difficile d’être convaincu de quoi que ce soit au sujet de l’avenir  de Netflix. Sous un scénario optimiste mais pas délirant, Netflix est bien valorisé. En revanche, il est clair que sous un regard pessimiste, Netflix est complètement surévaluéé.

Si Netflix se maintient loin devant les autres en terme  d’offre (une videothèque incomparable avec celle d’Amazon Prime et un prix deux fois moins cher qu’HBO Now) je pense que l’investissement ne tournera pas trop mal. En revanche, je suis persuadé que tout va se jouer autour d’Amazon : Est-ce qu’Amazon va essayer de concurrencer directement Netflix avec des investissements massifs dans le contenu ? (dans ce cas, je ne donne pas cher de la peau de Netflix) Ou est-ce qu’Amazon va faire des investissements raisonnés et proposer un service complémentaire à Netflix ? (dans ce cas, Netflix pourrait bien s’en sortir).

La réponse qui semble se dessiner depuis quelques mois n’est pas favorable à Netflix : Amazon investit des milliards et de plus en plus dans son contenu…

A suivre

Dernière modification par Lazard (27/12/2016 10h16)

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#12 27/12/2016 09h15

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Bonjour,

Je pense que vous avez la bonne conclusion: tout dépend de l’univers concurrentiel, dont Amazon est un acteur majeur.
Je rajouterai que les acteurs locaux sont vraiment présents et peuvent produire de très bonnes séries à coût moindre, car adaptées au marché local ( Canal par exemple).
Si on fait l’analogie avec le foot, soit Netflix arrive à produire régulièrement de bonnes séries, et à sortir de temps en temps une pépite ( club formateur :-) ), soit l’entreprise est vouée à faire grimper les droits pour avoir les meilleures licences, les meilleurs scénaristes, ou les meilleurs acteurs, avec des perspectives moindres de rentabilité.

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#13 27/12/2016 09h21

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Or, Netflix fait fâce à des concurrents qui possèdent des avantages comparatifs. L’abonnement à Amazon Prime coûte 99$ par an (8,33$/mois) et permet d’accéder au catalogue vidéos d’Amazon mais aussi aux frais de transport gratuits en 2 jours pour tout achats sur Amazon.
Pour moi, c’est typiquement le genre d’offre qui a une capacité de pénétration du marché mondial plus importante que Netflix (le client gagne sur deux tableaux : Retail et SVOD, pour le même prix). Personnellement, je ne consomme pas assez de vidéos pour m’abonner à Netflix, mais il est  possible que je m’abonne un jour à Amazon Prime.
De plus, je pense qu’Amazon et son chiffre d’affaire de 110 milliards de dollars à bien plus de moyens d’investir massivement dans les contenus que Netflix. Et, avec les abonnés Prime qui dépensent beaucoup plus que les clients non-Prime, Amazon peut se permettre d’avoir quelques pertes sur la partie vidéo.

Actuellement j’ai plutôt l’impression que les gens aiment payer uniquement pour ce qu’ils consomment ou ce qu’ils coutent à l’image du model d’affaire de Ryanair par exemple .Si Amazon offre des services supplémentaires pour le même prix c’est qu’Amazon aurait pu baisser ses tarifs sans l’ajout de ces services supplémentaires . Beaucoup de clients d’Amazon se fiche de la SVOD et je ne trouve pas cela très efficient .

Au sujet des moyens supplémentaires d’Amazon je pense que l’entreprise à d’autres activités importantes à faire tourner et que sa force de frappe ne peut pas être concentrer dans la SVOD  contrairement à Netflix , les investisseurs n’apprécieraient pas , à cause de cela je pense que Netflix a probablement plus de moyens qu’Amazon dans ce domaine .

Netflix est une superbe entreprise qui améliore son MOAT  mais malheureusement le prix actuel de l’action semble déjà prendre en compte ces éléments .

Dernière modification par vbvaleur (27/12/2016 09h34)

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#14 27/12/2016 11h03

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Bonjour FastHand & vbvaleur !

@FastHand : Oui vous avez raison !

@vbvaleur :

vbvaleur a écrit :

Actuellement j’ai plutôt l’impression que les gens aiment payer uniquement pour ce qu’ils consomment ou ce qu’ils coutent à l’image du model d’affaire de Ryanair par exemple .Si Amazon offre des services supplémentaires pour le même prix c’est qu’Amazon aurait pu baisser ses tarifs sans l’ajout de ces services supplémentaires

Votre remarque est très intéressante et je me suis dis exactement la même chose, quand j’ai commencé l’analyse.

Mais, il faut voir une chose : dans la SVOD, cela me paraît très compliqué de vendre uniquement ce que les gens consomment, car si vous faîtes cela les prix vont surement augmentés au-delà de ce que les gens sont prèts à payer et se tourneront vers les contenus gratuits piratés (et le contenu sera plus étroit). L’effet d’échelle me semble indispensable pour être profitable (pour l’instant, tous les acteurs font des pertes si on prend uniquement le segment SVOD) et pour ça il faut une grosse vidéothèque qui peut plaire à tous le monde. Il est probable que seulement une énorme base d’abonnés puisse éviter le cash-burn. Mais je me trompe peut être.

vbvaleur a écrit :

Si Amazon offre des services supplémentaires pour le même prix c’est qu’Amazon aurait pu baisser ses tarifs sans l’ajout de ces services supplémentaires . Beaucoup de clients d’Amazon se fiche de la SVOD et je ne trouve pas cela très efficient .

Vous avez raison sur le principe, mais pour les même raisons que ce que j’ai dis plus haut, Amazon n’a pas d’autre choix que de faire une offre bundle de ce type pour avoir de l’échelle. Je pense que l’idée d’Amazon c’est d’avoir tellement d’abonnés Prime à terme, que le coût supplémentaire (fixe) de la SVOD sera dérisoire pour le client.

vbvaleur a écrit :

Au sujet des moyens supplémentaires d’Amazon je pense que l’entreprise à d’autres activités importantes à faire tourner et que sa force de frappe ne peut pas être concentrer dans la SVOD  contrairement à Netflix , les investisseurs n’apprécieraient pas , à cause de cela je pense que Netflix a probablement plus de moyens qu’Amazon dans ce domaine .

Netflix est une superbe entreprise qui améliore son MOAT  mais malheureusement le prix actuel de l’action semble déjà prendre en compte ces éléments .

Voilà ce que j’ai lu ==>

article fiercecable.com a écrit :

With Amazon’s recently revealed aspirations to take its Prime Video service into nearly 200 countries, the SVOD service could be on track to surpass even Netflix’s massive $6 billion per year content budget.

Jefferies analyst Brian Fitzgerald estimated that Amazon’s video content budget for 2016 was between $4 billion and $5 billion, but that the cost of international expansion to nearly 200 countries could drive that total up another $1 billion to $2 billion in 2017.

“That would bring AMZN’s annual content expenditure in line with Netflix, which disclosed ~$6B content budget on P&L basis for 2017. AMZN management highlighted on the last earnings call that content was among the top three categories in which the company was, and planned to continue, investing. On the call, CFO Oslavsky said that ‘video content and marketing associated with that’ was nearly doubling Y/Y in 2H16,” Fitzgerald said in a research note.

Dernière modification par Lazard (27/12/2016 11h04)

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#15 27/12/2016 11h47

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Vous avez raison sur le principe, mais pour les même raisons que ce que j’ai dis plus haut, Amazon n’a pas d’autre choix que de faire une offre bundle de ce type pour avoir de l’échelle. Je pense que l’idée d’Amazon c’est d’avoir tellement d’abonnés Prime à terme, que le coût supplémentaire (fixe) de la SVOD sera dérisoire pour le client.

Là l’idée d’Amazon c’est surtout de s’appuyer sur ses autres activités pour gonfler le chiffre d’affaire et continuer à faire rêver tout le monde . Je ne pense pas qu’Amazon va créer de la valeur sur cet affaire mais cela à surement et va surement aider a maintenir le cours dans la stratosphère  .

Amazon va surement freiner la croissance de Netflix mais je reste optimiste pour l’avenir de la société ,son statut de leader et la part de marché importante sur le marché US va permettre à l’entreprise de financer "sainement" sa croissance dans les autres pays .

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[+1]    #16 27/12/2016 12h14

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Moi ce que je retiens de l’offre Amazon est qu’il s’agit d’un service non rentable de plus pour préserver le moat prime. Je pense que ça ne peux pas durer à terme. Les prix vont monter ou l’offre sera réduite.

De plus, où Netflix est très fort, c’est dans l’offre originale pas disponible ailleurs ou en partenariat pour laquelle ils ont une priorité dans certains cas de plusieurs années. House of cards/Orange is the new black/Gilmore Girls en sont des examples qui sont de gros succès aux USA. Les séries tirées de l’univers Marvel aussi.

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#17 27/12/2016 16h55

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Discussion intéressante, j’ignorais qu’un concurrent à Netflix était apparu. Je suis abonnée à Netflix depuis 3 ans, en Amérique du nord, c’est une vraie institution, d’ailleurs je n’ai même pas la TV, et cela me suffit amplement.

Il y aura du travail à faire pour détrôner ce leader, devenu référence, dont l’un des secrets est d’offrir une offre pléthorique et parfois de qualité, à bas prix. Même si l’impossibilité de visionner le Netflix US (qui contient une offre plus abondante) depuis l’étranger, depuis plusieurs mois, a mécontenté un certain nombre d’abonnés.

Pour l’instant, l’offre Amazon me semble très faible et n’est pas disponible sur nombre de supports contrairement à Netflix, que je regarde sur ma TV via la Playstation. Pour se diversifier dans le sport, ou la musique, il faudrait revoir énormément le prix à la hausse pour financer les droits. Pas sûr que cela aide au développement du produit, car le prix reste le secret (voir l’état de Canal+).

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#18 28/12/2016 11h52

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Amazon Video n’est pas rentable mais Netflix non plus.

J’y mettrai pas ma main à couper mais ça m’étonnerai pas que Amazon fasse mal à Netflix à  terme.

Netflix a un cash-burn énorme en consolidé, ce n’est pas le cas d’Amazon. Par conséquent, Netflix doit avoir une grosse croissance pour survivre. Ce n’est pas le cas d’Amazon.

On peut ajouter qu’une très grande majorité des futurs clients Netflix seront aussi des clients Amazon. Si Amazon se créer une base vidéo comparable à Netflix (les investissements récents tendent à penser que c’est ce qu’ils veulent faire), il est clair que les gens prendront en priorité Amazon Prime pour profiter des deux services (e-commerce et SVOD).

Et parier que les gens payeront en majorité pour les deux services me semble risqué.

Dernière modification par Lazard (28/12/2016 11h53)

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#19 28/12/2016 12h46

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Amazon Video n’est pas rentable mais Netflix non plus.

Netflix est rentable , modestement c’est sur comparé à sa capi mais rentable quand même .
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Netflix dépense beaucoup d’argent pour augmenter son avantage concurrentiel : "l’économie d’échelle" donc il est clair que si l’on regarde les flux de trésorerie nous allons rien trouver de très flatteur sur la société . Par contre si Netflix atteint le statut de leader dans plusieurs pays du monde comme aux USA , il est fort probable que la société crachera de jolis FCF .

Par exemple quand Facebook améliorait son avantage concurrentiel : "l’effet réseaux" ses comptes n’étaient pas très glorieux mais maintenant que l’entreprise est le leader incontesté des réseaux sociaux l’entreprise se permet d’augmenter ses bénéfices en embêtant un peu plus ses usagés : (+ de pub etc) et résultat ,les FCF sont au rendez vous .

Dernière modification par vbvaleur (28/12/2016 12h53)

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#20 28/12/2016 12h57

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Netflix est rentable sur son segment core (USA), même s’ils le sont moins qu’à la grande époque des DVD, mais s’est lancée à l’international sur plus de 100 pays en une fois ce qui a entrainés des investissements très importants de droits financés par la dette.

Il faudra certes plusieurs années pour avoir la rentabilité à l’international et on peut se poser des questions sur la soutenabilité de la dette, mais leur business model est prouvé et rentable à terme.

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#21 28/12/2016 15h30

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Superbe analyse Lazard. Je trouve aussi ne pas avoir les moyens de juger de la profitabilité future à cause des couts de contenus. A titre anecdotique, c’est un véritable matraquage Sur la tv britannique pour Amazon Video. Avec mis en avant, le retour de l’équipe originale de Top Gear pour une émission exclusive.

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[+1]    #22 23/01/2017 22h51

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Amazon se lance à la poursuite de Netflix

Très intéressant ! Notamment sur ce qu’il s’est passé en Allemagne (où Amazon video est arrivé en premier)

Dernière modification par Lazard (23/01/2017 22h53)

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#23 05/10/2017 23h05

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Netflix a un plus haut historique suite a l’augmentation de leur tarif.
Quelle belle entreprise !

2000% d’augmentation en 5 ans… mais pourquoi pourquoi smile))

http://variety.com/2017/digital/news/ne … 202581757/


you can't climb the ladders of success with your hands in your pockets

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#24 06/10/2017 00h07

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Un article intéressant sur le fondateur de netflix, ce n’était pas sa première success story :

Netflix : comment Reed Hastings a ringardisé la télé ? - Boursorama Lifestyle

La valorisation est délirante 😰


Eureka

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#25 06/10/2017 10h42

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le coût de l’abonnement va augmenter 1€/mois en France

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