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[+2]    #1 14/12/2015 16h01

Membre (2011)
Réputation :   27  

Ce qui me surprend sur ce forum d’apprentis rentiers, c’est le rapport au travail de la majorité d’entre vous.

Sans revenir à l’étymologie (Tripalium = instrument de torture), j’ai l’impression que beaucoup n’aiment pas ou peu leur travail - et cherchent à le fuir le plus tôt possible. D’où ce besoin d’accumuler et de rente future.

Paradoxalement, si demain je gagnais quelques dizaines de millions au loto, je pense que je garderais mon travail ; parce que j’en retire plaisir, utilité pour la société et lien social avec autrui.

Le bonheur est, philosophiquement, le but le plus élevé de l’existence, celui que tout homme cherche à atteindre, consciemment ou non. Or, nous passons près d’un tiers de notre vie au travail. Dès lors, le travail est-il un obstacle ou une condition du bonheur ? En quoi peut-il constituer un facteur d’épanouissement ?

De votre côté, quel est votre rapport à votre travail ? Que faudrait - il faire pour que vous l’aimiez plus ?

Mots-clés : bonheur, finalité, travail


Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave…   Friedrich Nietzsche.

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[+1]    #2 14/12/2015 16h45

Membre (2012)
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Réputation :   33  

Bonjour,

Je me suis fait aussi souvent la même réflexion, il semble que beaucoup de gens sur ce forum n’aiment pas, voir détestent leur job ou bien n’aiment pas  avoir des relations pro avec des collègues…
D’autant plus surprenant que beaucoup sont Ok pour passer du temps ou à  prendre un risque financier pour gagner de l’argent ( immo, bourse…) mais pas Ok pour passer du temps à créer une entreprise ou bien à suivre une formation pour changer de job.
Au lieu de cela beaucoup rêvent plutôt de cesser de travailler en utilisant comme prétexte le patron trop pesant, les transports, le manque d’intérêt du job……..

De mon coté j’ai compris dés mes 22 ans que j’aimais travailler mais que je n’aimais pas la hiérarchie j’ai donc toujours crée des sociétés, mais j’adore mon job et lorsque cela ne me convient plus je change d’activité.  Même en gagnant au loto il est évident que je continuerai et je ne rêve pas de la retraite loin de là, c’est plutôt un cauchemar°°), et la vie de rentier ne me fait pas réver surtout s’il faut vivre dans des villes pas chères avec une voiture pas chère et manger de la nourriture pas chère…. Tout cela pour ne pas travailler.

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#3 14/12/2015 16h54

Membre (2012)
Top 20 Crypto-actifs
Top 20 Banque/Fiscalité
Réputation :   177  

ENFP

Je ne suis pas contre rester à travailler… mais un peu .. à mi temps.
et proche de chez moi.

Car ce qui rebute les gens, c’est le temps consacré au travail, le trajet et ses problèmes inhérents , la hiérarchie qui laisse souvent peu de place à la joie de vivre et aux changements d’orientations, les système de pistons… etc …


Parrain IGRAAL -  livretP (code 02182A)- esketit traderepublic Crypto.com aswk9j6a22,  Ebuyclub, Vivid, AFER, Fortunéo, Bourso,  Linxea,……

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#4 14/12/2015 16h55

Membre (2010)
Top 20 Dvpt perso.
Réputation :   190  

je crois qu’il faut d’abord bien le faire pour aimer son travail
C’est une question d’état d’esprit


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#5 14/12/2015 16h58

Membre (2011)
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MichelPlatini a écrit :

De votre côté, quel est votre rapport à votre travail ? Que faudrait - il faire pour que vous l’aimiez plus ?

Il faudrait que le travail m’intéresse pour commencer, vu que pas mal de boulots (surtout des "boulots alimentaires", répétitifs, pas très intéressants) ne sont pas faits pour être intéressants c’est pas gagné.
D’ailleurs c’est une des raisons pour lesquelles je préfère être libre que de bosser en salarié pour un patron : on s’ennuie dans beaucoup de boulots.
Un indice qui ne trompe pas pour savoir quand on s’ennuie ou on ne s’ennuie pas :
1) Quand on s’ennuie, le temps semble une éternité, on a l’impression que le temps ne passe pas -> sensations que j’ai eu dans de nombreux boulots ou encore à l’école si je n’avais pas d’ami avec qui me fendre la poire (bon feeling) et/ou des passions en commun.
2) Quand on ne s’ennuie pas, on a toujours l’impression que le temps passe trop vite, on ne se rend pas compte du temps qui passe -> sensation que j’ai eu souvent depuis que je suis rentier, en étant plus libre, ou quand j’étais actif en bourse depuis chez moi (vs salarié dans une entreprise) et que cela se passait bien, je ne voyais pas les journées passer, trop occupé à diverses choses pour pouvoir m’ennuyer, sensation aussi que le temps passe vite quand je forme quelqu’un en général, j’ai tendance à moins voir le temps passer quand je transmets du savoir, car c’est enrichissant pour la personne mais aussi pour moi en général.

Dernière modification par zetrader (14/12/2015 17h00)

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#6 14/12/2015 17h02

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Je vous suggère de parcourir www.google.fr/search?q=aimer+son+travail+philosophie ce qui évitera un trop plein de discussions largement hors sujet sur ce forum.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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[+1]    #7 14/12/2015 17h12

Membre (2011)
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Pour moi le problème ça n’est pas le travail, les taches à faire, mais toutes les relations fausses avec les collègues, la hiérarchie, tous les coups bas, les jeux politiques, l’hypocrisie …par exemple, toutes les "jolies" valeurs énoncées sur les brochures "corporate" sur papier glacé ne sont abslument pas respectées sur le terrain (surtout les valeurs "respect des autres" ou "intégrité" alors que les gens passent leur temps à essayer de contourner la loi).

Donc la question c’est : comment faire pour aimer les jeux politiques en entreprise ? Lire Machiavel, acheter des bouquins de sociologie ? L’idée serait de transformer en jeu la perception de tous ces liens humains en entreprise. En gros, apprendre à "lire" dans la matrice.

Dernière modification par Vibe (14/12/2015 17h15)

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#8 14/12/2015 17h18

Banni
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Bonsoir,

Pour aimer son travail, il faut considérer que celui-ci est une valeur en soi, ce qui est sans doute le cas d’une majorité de la population : même dans un pays laïque, le commandement "tu gagneras ton pain à la sueur de ton front" a la vie dure.

Quand aux autres, sans doute mécréants et paresseux, ils estiment simplement que le travail a de la valeur et c’est d’ailleurs pour cela qu’on les paye pour aller travailler.

Si le travail était vraiment une valeur et si nous l’aimions autant que cela, il est vraisemblable que nous serions tous en train de travailler plutôt que de refaire le monde ici.

Si je me réfère à mon expérience personnelle, je me suis quand même beaucoup ennuyé à mon travail, même si l’arrivée d’internet au bureau il y a une quinzaine d’années m’a permis de "buller" tranquillement, mais je n’ai plus un instant à moi depuis que j’ai cessé de travailler il y a maintenant 18 mois.

Dernière modification par stokes (14/12/2015 17h19)

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#9 14/12/2015 17h18

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Bonsoir,
Dès qu’il y a plus d’une personne dans une entreprise cela se transforme rapidement en caricature du jeu télé Koh Lanta car dans toute entreprise les ressources sont finies mais les besoins de l’homme sont infinis…Il y a sans doute des entreprises heureuses, où les ressources sont en adéquation avec les besoins. Mais dans la majorité des organisations, les gens sont là parce qu’ils en ont besoin, pas envie.
Bonne soirée.


"La bourse est le seul magasin où la plupart des clients fuient quand les prix baissent. W Buffet". Portefeuille, Blog

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#10 14/12/2015 17h41

Membre (2011)
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Personnellement, j’ai choisi un métier chiant au départ car justement peu de gens veulent le faire et donc cela ouvre des portes de rémunérations et d’emploi. Hourra ! J’y suis arrivé ! Mais après un temps on s’aperçoit que ce n’est pas épanouissant mais que la rémunération est telle qu’on a pas envie de changer (en plus, avec le temps et l’expérience, on gagne en temps donc finalement on s’ennuie in fine). Sortir de sa zone de confort est moins motivant.

Le pire, c’est que j’avais l’impression de ne jamais être satisfait : pas assez de rémunération, pas assez de reconnaissance, impossibilité d’évoluer à cause des étiquettes qu’on vous colle.
Dans ma carrière, c’est les relations avec mes collègues qui fait qu’on fait que je suis resté le plus longtemps dans un boulot.

Mon nouveau boulot, le temps passe plus vite, j’ai évolué vers des fonctions qui m’intéressent plus. Ma hiérarchie est pas chiante. Pour le moment, cela se passe bien. Je fais des choses plus variées.

Après, le travail est perçu comme une obligation. Donc qui dit obligation, dit qu’il faut râler. Je pense que c’est ce sentiment qui est à bannir en premier. Les gens qui deviennent rentier peuvent arrêter de travailler ou juste travailler différemment. Quand je regarde objectivement mon travail, je me dis : "je ne sers à rien. Je ne fais qu’entretenir le système. Je n’apporte rien à l’humanité."

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[+1]    #11 14/12/2015 17h47

Membre (2013)
Top 20 Dvpt perso.
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Je ne suis pas sûre que ce soit vraiment le "dégoût du travail" qui pousse à devenir rentier.

Parce que dans un sens, il faut être sacrément "travailleur" pour constituer une rente et l’entretenir.
Cela demande beaucoup d’énergie, d’investissement, de remise en question, de formation….. de travail quoi!

Parfois j’ai plus l’impression que c’est la recherche d’une "vie différente" qui pousse à rechercher une rente. L’envie de ne pas rentrer dans le moule, de ne pas faire comme tout le monde.
L’envie de prévoir l’avenir aussi, de faire face au coups durs, l’envie de mieux vivre (si on atteint pas l’indépendance financière, on peut au mois compléter ses revenus…).

Au final, si on faisait un sondage, j’ai le sentiment que très peu ont stoppés complètement leur activité principale. Ensuite, une fois la rente atteinte, j’ai l’impression que peu de rentiers restent complètement oisif. Il y a donc une forme de travail même si elle ne correspond pas au critère "emploi salarié" traditionnel.

J’ai plutôt le sentiment qu’un mal être au travail peut servir de catalyseur.
On arrive pas sur un site comme celui-ci par hasard non?!?

Pour ma part, j’ai travaillé en tant que "banquière" pendant quelques années. Ce job ne m’a pas plus… enfin surtout l’ambiance, la relation avec les cadres, les couleuvres qu’on a essayé de me faire avaler, les trucs "dégueux" que j’ai pu voir (un mec est dans le rouge, on lui propose un crédit à un taux exorbitant, on lui rajoute une assurance pour faire bonne mesure et on rentre chez soi avec le sentiment du devoir accompli!).
Bref, je me suis formée à un autre métier, que j’aime. Mais je retrouve les même travers que dans mon job d’avant: relation avec les cadres compliquée, copinage, couleuvre qu’on essaie (encore) de me faire avaler (j’en ai parfois la nausée). Pour autant, j’aime ce que je fais. Néanmoins, si un jour j’ai la chance de pouvoir m’arrêter de travailler parce que la rente sera suffisante, je pense que je le ferais. Sans doute que je trouverais une autre activité mais ce ne sera plus du travail avec un chef au dessus de ma tête…

Le fait de devenir financièrement indépendant au final est pour moi synonyme de liberté, liberté de travailler ou pas, liberté de glander toute la journée ou pas…. Bref de faire ce qui me plait le plus.
L’erreur à ne pas faire étant de croire que tout sera rose à ce moment-là. Il faut bien se rappeler que chaque situation a ses avantages et ses inconvénients… Maintenant quand la situation est choisie plutôt que subie, je crois que ça change beaucoup de choses… du moins dans notre tête!


Le matin tu as 2 choix: soit tu retournes te coucher et tu continues de rêver soit tu te lèves et tu vas réaliser tes rêves

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#12 14/12/2015 18h58

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J’aime beaucoup mon travail, j’aime bien travailler.

Mais j’aime encore plus voyager, me promener, faire du vélo, lire, aller à la pêche.

Deux solutions s’offrent à moi, soit je deviens indépendant financièrement et je peux faire tout cela ou je veux et quand je veux, soit je demande à ce que les journées rallongent ( entre 36 et 48h par journée ) pour avoir le temps de faire tout ça, en plus de mon travail !

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#13 14/12/2015 20h04

Membre (2015)
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Le thème de la discussion me fait penser à un test RH qui vient du site internet ENSIZE.

Dans un des tests, ils cherchent à identifier ce qui est important pour la personne parmi:
> "Knowledge"
> "Ethical-Moral"
> "Practical"
> "Self-fulfilment"
> "Consideration"
> "Power - Influence"
> "Economic"

Chacun aura des résultats différents et cela peut déboucher sur des insatisfactions au travail:
> Celui qui voudra gagner beaucoup d’argent (forts résultats sur "economic") sera peut-être frustré si son salaire lui semble trop faible.
> Celui qui travaille pour acquérir de la connaissance (forts résultats sur "knowledge") sera peut-être frustré au bout de 6 mois car il connaîtra tout du poste qu’il occupe…

Ce genre de test donne des pistes pour mieux cerner ses éventuelles insatisfactions.
PS: Je ne fais pas ici la promotion du test dont je ne connais aucun dirigeant ou employé.

Dernière modification par zeboulon (14/12/2015 20h05)


Employé, Assistant maternel, Commis de cuisine, Maraîcher, Investisseur

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#14 14/12/2015 21h34

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zetrader a écrit :

Un indice qui ne trompe pas pour savoir quand on s’ennuie ou on ne s’ennuie pas :
1) Quand on s’ennuie, le temps semble une éternité, on a l’impression que le temps ne passe pas -> sensations que j’ai eu dans de nombreux boulots ou encore à l’école si je n’avais pas d’ami avec qui me fendre la poire (bon feeling) et/ou des passions en commun.
2) Quand on ne s’ennuie pas, on a toujours l’impression que le temps passe trop vite, on ne se rend pas compte du temps qui passe -> sensation que j’ai eu souvent depuis que je suis rentier, en étant plus libre, ou quand j’étais actif en bourse depuis chez moi (vs salarié dans une entreprise) et que cela se passait bien, je ne voyais pas les journées passer, trop occupé à diverses choses pour pouvoir m’ennuyer, sensation aussi que le temps passe vite quand je forme quelqu’un en général, j’ai tendance à moins voir le temps passer quand je transmets du savoir, car c’est enrichissant pour la personne mais aussi pour moi en général.

Zetrader, c’est une remarque intéressante car en ce qui me concerne :
1) Au travail, je ne m’ennuie pas et le temps passe très (trop vite)
2) En vacances, je ne m’ennuie pas non plus mais j’ai l’impression que le temps passe moins vite, que j’ai le temps d’apprécier les choses.
Le temps étant une denrée rare, je préfère en situation 2) bien que mon travail m’intéresse, tout simplement parce que je maîtrise mon temps alors que j’ai l’impression de plus le gaspiller en situation1)

Dernière modification par stef (14/12/2015 21h36)

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[+1]    #15 15/12/2015 09h02

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Bonjour,

Pour ma part, mon boulot en tant que tel m’ennuie, mais heureusement je rigole beaucoup avec l’une ou l’autre collègue.

Mais ce qui me pose surtout problème, c’est cette pression de devoir "obéir" par peur de perdre mon job.

Devoir parfois ronger mon frein, alors que je sais que j’ai raison, mais que la cheffe a décidé qu’on ferait comme ceci ou comme cela… et tout rechanger la procédure 3 mois plus tard car elle comprend qu’elle avait tord.

Une collègue crée un business très lucratif à coté. Son emploi avec moi est plus une manière d’arrondir les fins de mois.
Quelle liberté! Elle dit ce qu’elle pense. Parce que perdre son emploi lui est complètement égal.

Si elle trouve l’idée de la boss nulle, elle le lui dit recta. Et elle maintient : non, c’est stupide, je ferai comme j’ai décidé.

Elle veut prendre congé : je prends congé vendredi.
Je veux prendre congé : cela pose t’il problème si je prends congé vendredi?

Pourtant elle n’a qu’un an et demi d’ancienneté, moi 8.

Evidement, elle se le permet car elle bosse très bien, je peux lui confier n’importe quelle tâche sans me demander si ce sera bien fait, car je sais que ce sera bien fait.

C’est avoir une telle liberté qui me pousse à lire et relire ce forum, trouver une manière plutot passive de gagner de l’argent, car si j’ai pu supporter tout cela à 25 ans, je commence à mal le supporter à 32, et j’ose imaginer qu’à 40 ce sera pire.

Ce mois-ci, pas mal de dividendes sont tombés… cela m’a fait plaisir. Et j’ai envie que cela augmente mois après mois, année après année…

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#16 15/12/2015 09h24

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zeboulon a écrit :

Dans un des tests, ils cherchent à identifier ce qui est important pour la personne parmi:
> "Knowledge"
> "Ethical-Moral"
> "Practical"
> "Self-fulfilment"
> "Consideration"
> "Power - Influence"
> "Economic"

C’est marrant ça car quand je suis sorti de l’école, je ne savais pas vraiment ce que je voulais. Aujourd’hui encore, j’ai du mal à identifier ce qui me motive vraiment, ce qui me frustre car il est difficile parfois d’identifier ce dont on a envie. J’envie certains métiers mais est-ce la profession en question qui m’attire ou est-ce la considération qu’ils ont ou encore est-ce un truc qu’ils font que je souhaite. Pas évident de faire le tri. Cela est lié aussi à l’image qu’on a de soi qui est peut-être différente de celle dont on a besoin pour s’épanouuir dans son travail.

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#17 15/12/2015 10h16

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De mon côté, je n’ai jamais aimé travailler, et je pense que je n’aimerai jamais.
Cela dépend clairement de la personnalité de chacun, mais moi, quoique je fasse, je suis persuadé que je finirai par me lasser ; j’ai envie de faire ce que je veux faire, et pas ce que je dois faire. D’où la mission si importante de pouvoir devenir rentier…


Parrainage possible pour Boursorama (80€), Linxea (20€), Bourse Direct (50€) et Binck (100€).

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#18 15/12/2015 13h57

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Un point qui me parait crucial et qui n’est pas abordé est : quel travail?

Difficile d’aimer son travail en étant éboueur ou caissière. Il est sûrement plus intéressant d’être par exemple bloggeur sur un sujet qui vous passionne ou entrepreneur.

Être cadre "de base" à Paris me parait aussi être un mauvais plan : beaucoup d’heures et de stress pour un intérêt limité et une rémunération horaire relativement faible,  sachant qu’il faut en plus payer les frais : appartement cher, transports, …. Le cadre de base aujourd’hui, c’est un peu l’ouvrier du XXème siècle.

Donc à la question "comment faire pour aimer son travail" je serais tenté de répondre "en changer si c’est possible".

Dernière modification par Philippos (15/12/2015 13h58)

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[+1]    #19 15/12/2015 14h28

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stef a écrit :

Zetrader, c’est une remarque intéressante car en ce qui me concerne :
1) Au travail, je ne m’ennuie pas et le temps passe très (trop vite)
2) En vacances, je ne m’ennuie pas non plus mais j’ai l’impression que le temps passe moins vite, que j’ai le temps d’apprécier les choses.
Le temps étant une denrée rare, je préfère en situation 2) bien que mon travail m’intéresse, tout simplement parce que je maîtrise mon temps alors que j’ai l’impression de plus le gaspiller en situation1)

Stef, si vous aimez la littérature, Thomas Mann a écrit/décrit exactement cela de manière très intéressante dans "La montagne magique", dans la première partie.


The only real failure is the failure to try.

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#20 15/12/2015 14h30

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ISTJ

Le cadre de base aujourd’hui, c’est un peu l’ouvrier du XXème siècle

Et les ouvriers d’aujourd’hui, les esclaves de l’Antiquité ?


Parrainages possibles :  Epargnoo - LINXEA - Boursorama (FRVE9093) - Fortuneo (12662218) - Assu prêt Zen'Up - Total Energie (114053388) - Bourse Direct (2019704537)

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#21 16/12/2015 00h33

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La où la comparaison tient, c’est qu’il faut être cadre aujourd’hui pour avoir un niveau de vie similaire à un ouvrier il y a 30 ans, rapport à l’augmentation calamiteuse du prix du logement et de la vie en générale

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[+1]    #22 16/12/2015 09h09

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Bonjour,

Ce n’est pas le coût de la vie qui a forcément augmenté.

Ce sont les besoins des individus qui ont augmenté : télé, ordinateur, gsm (avec les abonnements qui sont liés bien entendu), partir (loin) en vacance 1 à 2 fois par an, les deux voitures etc etc

Je ne me reconnais pas trop dans tout cela (sauf pour le pc et les vacances), mais c’est ce que je constate autour de moi.

Je suis le seul salaire de mon ménage, avec deux enfants, mais j’ai souvent l’impression que j’ai moins difficile que mon entourage qui cumule 2 salaires, mais dépense 800 euros pour un téléphone (j’arrive toujours pas à comprendre comment on peut faire cela…), a 250 chaînes de télévision sur un écran plat géant etc etc

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#23 16/12/2015 09h47

sergio8000
Invité

Pour aimer le travail, je n’ai rien trouvé de mieux que d’en changer (très régulièrement) tant que ce que je fais ne me convient pas parfaitement. J’ai appris beaucoup de nouvelles choses à chaque fois en changeant d’environnement, aussi bien au niveau professionnel que sur moi-même.

 

#24 16/12/2015 10h08

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Je vois pas comment on peut apprendre à aimer son travail, si ce n’est par des techniques d’autoconditionnement. On aime ou on n’aime pas. Parfois il peut changer (l’environnement de travail n’est pas figé), parfois en bien parfois en moins bien. Quand certaines limites sont atteintes, il faut voir quels sont les leviers que l’on peut actionner pour en changer, soit en interne soit aller voir ailleurs. Après mieux vaut peut être être surpayé pour un boulot ennuyant que sous payé pour un boulot éreintant, mais c’est à l’appréciation de chacun. Ce qui est difficile c’est de prendre des risques de changer quand on a des enfants, un crédit… mais n’ayant aucun des deux je ne me pose pas cette question.

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#25 16/12/2015 10h32

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Stibbons a écrit :

Je vois pas comment on peut apprendre à aimer son travail, si ce n’est par des techniques d’autoconditionnement. On aime ou on n’aime pas.

De même je ne suis pas trop en phase avec la démarche "d’apprendre à aimer" sur le fond, si par exemple si on se sait hétérosexuel pourquoi faudrait-il apprendre à aimer être homosexuel ?
On sait ce qu’on aime en général, je ne comprends pas pourquoi il se faudrait forcer à faire semblant d’aimer quelque chose qu’on sait ne pas aimer, enfin si je comprends il peut bien y avoir des raisons bien sûr, financières, familiales, couple etc…mais se mentir à soi-même pour quelque chose qui peut occuper l’essentiel du temps dans la période de vie en bonne santé (comme l’avait mentionné une fois IH l’espérance de vie en bonne santé n’est pas si longue que cela), je trouve cela dommage et en général cela peut finir mal parce qu’à l’intérieur on est jamais vraiment dupe, face à un mensonge par autoconditionnement (une forme de déni finalement) la vérité peut revenir brutalement à la figure et là dépression etc…
Sinon pour revenir au travail, de mon expérience, ce n’est pas toujours le travail en soi qui a fait que j’ai aimé ou non un travail mais plutôt les conditions du travail en soi :
1) si le cadre de travail est agréable
2) si cela se passe bien avec les collègues ou le chef, l’ambiance en général
3) si il y a du respect dans le travail, si on nous fait confiance
Il y a des postes de travail que j’ai quitté le premier jour de travail parce que l’un de ces trois points était mauvais voire les trois, quand les trois points sont mauvais, peu importe le type de travail cela ne donne pas envie de rester, il y a des boulots qui ont réussi à me déprimer par l’ambiance et le cadre dès le premier jour, dès le premier jour envie de se barrer…
A l’inverse j’ai déjà eu des postes avec les 3 points plutôt positifs, on est plutôt bien et cela donne plutôt envie de rester, le travail en soi n’est pas tout, il y a tout ce qui va autour et qui a encore plus d’importance que le travail en soi pour le bien-être de la personne (de mon point de vue).

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