PlanèteMembres  |  Mission   xlsAsset xlsAsset
Cherchez dans nos forums :

Communauté des investisseurs heureux (depuis 2010)

Echanges courtois, réfléchis, sans jugement moral, sur l’investissement patrimonial pour devenir rentier, s'enrichir et l’optimisation de patrimoine

Invitation Vous n'êtes pas identifié : inscrivez-vous pour échanger et participer aux discussions de notre communauté !

Information Nouveau venu dans cette longue discussion ?
Flèche Consultez une sélection des messages les plus réputés en cliquant ici.

Flèche Découvrez les actions favorites des meilleurs gérants en cliquant ici.

Sondage 

Résultat du sondage :

Encore un krach sur les marchés actions…


L'occasion de renforcer sur les valeurs de qualité

65% - 1097
J'attends le rebond, je revends tt et fini la bourse

2% - 35
Je suis liquide, je suis serein

12% - 202
BX4 depuis les 3800 sur le CAC, je suis riche

2% - 42
Je suis en vacances, je ne vois pas le crack

3% - 65
A fond sur les valeurs de Rdt, miam, miam

14% - 242

#2351 11/12/2015 17h50

Membre (2011)
Top 20 Dvpt perso.
Top 20 Expatriation
Top 20 Actions/Bourse
Top 20 Invest. Exotiques
Top 5 Finance/Économie
Réputation :   479  

Wawawoum a écrit :

Un peu comme NOV, ils vendent les pelles : même si les chercheurs d’or ont moins d’argent pour les acheter, s’ils veulent continuer à creuser, ils leur faut toujours des pelles.

C’est vite dit… D’abord parce qu’il y a beaucoup plus de concurrence sur le onshore (NOV est surtout réputé pour ses rigs offshore), ensuite parce que la "cannibalisation" (prendre les pièces détachées des uns pour les monter sur les autres) des rigs est un business à part entière (qui exclut NOV), enfin parce que nous arrivons (peut-être) au terme d’un cycle majeur en construction de nouveaux équipements de forage.

Pete Miller le disait lui-même : ce qui a fait le succès de NOV, c’est d’avoir compris il y a quinze ans qu’ils étaient un l’aube d’un nouveau cycle (beaucoup d’équipements à remplacer), en plus des opportunités de consolidation dans une industrie notoirement fragmentée (la donne a changé).

Mais aujourd’hui, non seulement ils (les rigs) sont remplacés, mais en plus il y a une surcapacité, et ils ne sont plus rentables à utiliser…

Il y a toujours un after-market intéressant, mais le dossier NOV est complexe, assurément conjoncturel, et pour l’investisseur on est passé avec l’arrivée de Clay Williams sur un modèle traite de la vache/retour du capital aux actionnaires plutôt qu’un modèle de croissance.

Pour la croissance, il faudrait aller voir chez le spin-off de NOV, DNOW, qui lui vend véritablement les "pelles", et qui est dirigé par… Pete Miller ! En plus d’avoir le meilleur bilan d’une industrie très fragmentée (comme NOV à l’époque), et un concurrent principal sérieusement endetté…

Mais bref, on donne dans hors-sujet ;-)

Dernière modification par thomz (11/12/2015 17h55)

Hors ligne Hors ligne

 

#2352 11/12/2015 17h52

Membre (2013)
Réputation :   211  

lopazz a écrit :

IBM. A ce niveau de valo, le downside pourrait paraître léger mais après une rapide lecture graphique je constate que l’action évolue parallèlement au S&P500

Pas forcément, regardez l’évolution de l’EPS et du cours pendant la crise de 2008-2009… Une crise ? Quelle crise ?

Thomz a écrit :

Pour la croissance, il faudrait aller voir chez le spin-off de NOV, DNOW, qui lui vend véritablement les "pelles", et qui est dirigé par… Pete Miller !

Maintenant ils ne les distribuent pas plutôt chez DNOW ?

Dernière modification par Wawawoum (12/12/2015 01h56)

Hors ligne Hors ligne

 

#2353 12/12/2015 11h35

Membre (2014)
Réputation :   75  

Bonjour,

Boursier.com a écrit :

— Depuis des mois, le marché de la dette des entreprises à haut risque a nettement ralenti. Aux Etats-Unis, des faillites en série, notamment dans le secteur du forage pétrolier, ont entraîné des retraits de capitaux massifs de la part des investisseurs, mettant en difficultés les fonds spéculatifs ("hedge funds") spécialisés dans cette dette à haut rendement, mais aussi à haut risque…

Or, cette semaine, le secteur a été secoué par un véritable séisme. Le fonds spéculatif américain, Third Avenue, spécialisé dans les obligations des entreprises notées "junk" par les agences de notation financières, a annoncé qu’il suspendait les remboursements demandés par les porteurs de son fonds "Focused credit fund", qui compte près de 800 millions de dollars d’encours. En un an cependant, ces encours ont fondu, puisqu’ils pointaient à 2,75 milliards de dollars à la fin 2014…

Third Avenue n’arrivant plus à vendre assez d’actifs pour rembourser ses investisseurs, ses dirigeants n’ont eu d’autre choix que de geler les avoirs de leurs clients, en attendant des jours meilleurs…

Carl Icahn met en garde contre de nouvelles déconvenues dans le "high yield"

Cette initiative spectaculaire est la première dans l’univers américains des fonds (équivalents des OPCVM en France) depuis la crise financière mondiale de 2008, qui avait entraîné la débâcle d’un fonds monétaire, Primary Reserve Fund, pourtant considéré comme sans risque.

Surtout, selon certains experts, Third Avenue pourrait être le premier d’une série d’incidents de ce type sur le marché américain des obligations d’entreprises à haut rendement. En effet, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à faire défaut sur leur dette, à l’instar de Swift Energy qui s’est montré incapable, la semaine dernière, de rembourser 8,9 M$ d’intérêts dus à ses créanciers obligataires. Au total, 102 sociétés ont ainsi fait défaut sur leurs engagements depuis le début 2015, le chiffre le plus élevé depuis 2009, selon des données compilées par l’agence de notation Standard & Poor’s.

Ces déboires ont incité le célèbre investisseur activiste américain Carl Icahn à écrire vendredi sur son compte Twitter que "malheureusement, l’effondrement dans le "high yield" (haut rendement) ne fait que commencer". Icahn est notamment actionnaire d’Apple, de Hertz, de Xerox ou encore de l’assureur AIG.

Vendredi, la prime de risque sur l’indice Markit CDX North American High Yield Index, qui mesure le risque de défaut de 100 entreprises émettant des "junk bonds", a grimpé de 36 points de base, à 514,52 pdb, son plus haut niveau depuis 2012. Par ailleurs, le fonds coté (ETF) le plus représentatif du secteur, l’iShares iBoxx High Yield Corporate Bond, géré par le fonds Blackrock, est retombé à son plus bas depuis 2009…


La règle n’est pas absolue, mais il semblerait que plus le niveau de scolarité de votre lecteur est élevé, plus ce dernier accorde de l’importance à l’orthographe. Le lecteur aurait tendance à mesurer l’intelligence de son interlocuteur à son mode d’expression. Méconnaître ce réflexe vous exclura.

Hors ligne Hors ligne

 

[+1]    #2354 12/12/2015 11h48

Membre (2011)
Top 20 Dvpt perso.
Top 20 Expatriation
Top 20 Actions/Bourse
Top 20 Invest. Exotiques
Top 5 Finance/Économie
Réputation :   479  

Les producteurs de matières premières sont pris entre deux feux : d’un côté la remontée des taux, de l’autre la baisse des prix de vente.

Ceux qui marchaient sur le fil du rasoir ne pourront pas refinancer. La capacité de survie des autres sera sérieusement amputée.

Nous ne sommes pas les seuls à avoir prévenu du danger… Qui peut se dire pris par surprise ?

Le festival ne fait que commencer. Si vous êtes acheteur d’actions avec de la trésorerie en réserve, les prochains mois s’annoncent intéressants. Il s’agit d’être alerte, rationnel et courageux.

Sinon, il ne vous reste plus qu’à prier, et partir à la pêche en espérant que vos actifs en portefeuille ne sont pas en route vers la boucherie.

Propriétaires d’entreprises fortement endettées avec des chiffres d’affaires de haut de cycle, bonne chance : le retour à la moyenne (un fondamental de toutes les affaires terrestres) s’annonce brutal.

Hors ligne Hors ligne

 

[+1]    #2355 12/12/2015 13h38

Membre (2015)
Réputation :   99  

@stokes
Une intervention comme je les aime, sur le fond.

Quand je dis que le QE a échoué, je dois préciser : j’entends par là que l’extraordinaire inondation de liquidités en provenance des banques centrales n’a eu que très peu d’effet sur la croissance (en Europe et au Japon). C’est pour moi déjà un échec car l’explosion du bilan des banques centrales génère peu de croissance dans un contexte général où l’endettement des Etats continue de progresser presque partout. Pour le moment, c’est un peu la fuite en avant : planche à billets (taux négatifs), endettement et peu d’effets sur l’économie réelle (sauf un peu aux US, mais qui reste fragile et ne suffit pas à diminuer la dette). Le réveil va être très douloureux quand il faudra, un jour ou l’autre, stopper ces flux de liquidités…

Je n’ai pas de doute : sans l’action inédite des banques centrales, les marchés se seraient déjà effondrés. Ce n’est pour moi qu’une question de temps car nous ne parvenons plus à générer suffisamment de croissance, c’est vraiment dramatique… D’ailleurs, dès que la BCE ne garantit plus d’inonder le marché de toujours plus de liquidés, c’est le décrochage immédiat. Et c’est d’ailleurs un peu ce que vous dites quand vous écrivez qu’un PER de 20 peut se comprendre quand le niveau des OAT est si bas. Problème : que va-t-il se passer au prochain choc avec des banques centrales saturées de dettes et n’ayant plus de munitions pour agir ? Nous sommes potentiellement sur un véritable volcan.

En fait, c’est tout notre modèle de croissance alimentée par de la dette qui vacille. Le début de ce mouvement de fond date pour moi des années 1990 où l’économie s’est massivement financiarisée et libéralisée. Jamais les marchés ne s’étaient autant envolés avec une croissance alimentée par de la dette et une explosion de la valeur des actifs elle aussi alimentée par de la dette. On pourrait dire la même chose pour les prix de l’immobilier, actuellement toujours à des niveaux aberrants.
Les marchés financiers depuis 20 ans fabriquent des bulles successives qui se dégonflent aussi vite qu’elles se sont créées (valeurs internet, supprimes, immobilier…). L’envolée des valorisations s’est faite par la dette. Or il me semble qu’on va bientôt arriver au bout de ce cycle car le recours à la dette a forcément une fin, un jour ou l’autre.
Car c’est tout notre système économique et social qui fonctionne sur de la dette excessive, déconnectée de notre capacité à créer de la richesse. Les derniers exemples sont parlants : illusion de la création de richesse sur les valeurs internet en 2000, illusion de la création de richesse par l’achat massif d’immobilier américain par de la dette, illusion de l’enrichissement rapide de la Grèce (et de tant d’autres pays) encore et toujours par de la dette, illusion de notre pouvoir d’achat en France conservé, lui aussi, à coup d’un recours massif à la dette, illusion de notre protection sociale et de nos systèmes des retraites construits eux aussi sur de la dette.

Tout le monde dénonce la financiarisation de l’économie, mais nous en avons tous massivement profité (on se souvient du pathétique "Mon ennemi c’est la finance" de la part d’un François Hollande qui construit tous ses budgets sur la dette et la finance…). Car bien sûr, si on doit mettre un terme à ces surendettements, le niveau de vie va dégringoler (moins d’argent distribué), donc la capacité à créer des richesses, donc les valorisations des entreprises, les prix de l’immobilier… On comprend que l’on fasse tout pour l’éviter, le reporter le plus possible. Nos politiques se passent la patate chaude à chaque nouvelle élection, passant d’ailleurs une patate de plus en plus chaude car tous, toujours, terminent leurs mandats avec une dette plus élevée que quand ils l’ont débuté.

Le recours à la dette est sain s’il est temporaire et répond à une crise conjoncturelle ou encore pour mener de grands investissements. Nous n’en sommes plus là depuis longtemps. Tout le système fonctionne massivement à crédit, alimente des croissances de plus en plus fragiles et artificielles et génèrent autant de crises économiques et financières extrêmement violentes et destructrices (aussi bien d’un point de vue économique, que social et politique).

C’est la question de fond qui m’agite depuis des années maintenant : combien de temps le système va-t-il pouvoir poursuivre cette fuite en avant ? Je veux dire en fait : jusqu’à quel niveau l’endettement généralisé va-t-il être tenable ? On commence à voir des signaux qui se multiplient et qui semblent indiquer que nous approchons peut être de la dead line (c’est ce qu’illustre la crise de l’euro et la crise grecque, loin d’être terminé). Mais cela peut encore durer un peu… Les critères de Maastricht ont été désintégrés dans l’enthousiasme général. Mais le vrai danger est là.

Je rebondis par ailleurs sur le post de mehdi57 qui cite boursier.com illustrant ce que je voulais dire par le danger actuel lié à la chute des cours du pétrole. Car ce nouveau rush aux pétroles non conventionnels en Amérique s’est à nouveau et lui aussi construit sur… de la dette ! Avec des "frackers"  (pour les gaz de schiste) qui ont alimenté un nouveau marché du high yield extrêmement dangereux. C’est une des bombes qui nous menacent actuellement…

Les probabilités de fortes chutes sur les marchés me semblent donc élevées, plus élevées qu’une possibilité de régler nos problèmes et de voir une nouvelle phase d’expansion et de hausse sur les marchés. Par quoi serait d’ailleurs alimentée une nouvelle phase de hausse ? Par de la croissance ? Il y en a de moins en moins, même la Chine lâche. Par de la dette ? Mais c’est déjà le cas ! La hausse des cours repose entièrement sur l’argent gratuit donné par les banques centrales. Alors encore plus et encore plus longtemps ?!

C’est là le problème de fond de la baisse des cours du pétrole : une explosion de la bulle de la dette liée à cette nouvelle industrie qui s’est jetée de manière folle sur les nouveaux pétroles. Ce n’est pas pour les risques déflationnistes qui ne me semblent en effet pas le plus problématique actuellement. La destruction créatrice dont parlait  Schumpeter n’incluait pas une telle dépendance à la dette. Les pétrolières ne sont pas des banques mais elles ont entraîné une telle masse de créanciers avec elles qu’elles peuvent faire capoter en cas de défaut, c’est typiquement une nouvelle crise des supprimes en puissance.
C’est pourquoi je suis en désaccord avec votre conclusion : pour moi l’endettement est un souci quel que soit le niveau des taux car il finit toujours par trouver sa limite. Rappelons qu’au cours de l’histoire la majorité des grandes crises politiques ou économiques sont, à l’origine, une crise de la dette.

Pas de fatalité, je ne veux pas jouer les Cassandre, comme je l’ai dit, un scénario positif existe : réformes des Etats en Europe désendettement et reprise de la croissance, rebond durable des cours du pétrole. Une reprise réelle qui permettrait un désendettement lent et progressif : c’est le scénario sur lequel travaille la BCE. Mais la voie est clairement étroite, ça va être chaud…

Difficile, quand on fait un tel constat, d’être totalement investi quand la conjoncture est à ce point dégradée. Pour ma part, je n’ai aucun doute, nous n’attendrons pas de nombreuses années pour revoir le S&P500 à 1500 points ou le Dax à 8000 points. Espérons que je me trompe !

Dernière modification par nik66 (12/12/2015 13h56)

Hors ligne Hors ligne

 

#2356 12/12/2015 14h43

Membre (2013)
Top 20 Année 2022
Top 20 Actions/Bourse
Réputation :   413  

Bon, sinon qu’est ce qu’on achète(ra) comme matière premières à bas prix?

Mittal, endetté mais le potentiel est là

Cosan, pas cher pour ce qu’il y a comme biens agricoles et d’infrastructure, mais aussi endetté.

WPX et autres producteurs US? pas cher et bien hedgé jusque 2017.

Potash?

BHP et Vale? Le fer semble en sur production durable mais peut se carteliser.

D’autres grands producteurs de pétrole de shiste? Du Gas?

J’aime bien le pétrole (de roche) car la demande est en croissance stable et la production en baisse constante sans nouveaux investisssements, et il semble que le niveau d’investissement requis pour l’extraire (globalement mais pas pour le pétrole de roche) augmente constament.

Hors ligne Hors ligne

 

#2357 12/12/2015 19h22

Membre (2010)
Réputation :   219  

Un panier diversifié de tout ça ?

Hors ligne Hors ligne

 

#2358 13/12/2015 00h54

Banni
Réputation :   6  

Tiens, puisqu’on parle de panier diversifié, connaîtriez vous un tracker oil ans gas ou energy éligible PEA?
Merci

Hors ligne Hors ligne

 

#2359 13/12/2015 09h04

Membre (2014)
Top 20 Portefeuille
Top 20 Finance/Économie
Réputation :   326  

Sheiko,
il y en a plusieurs : Amundi World energy code CWE, EUROPE Energy code ANRJ, ou le Lyxor 600 Europe code OIL.


"La bourse est le seul magasin où la plupart des clients fuient quand les prix baissent. W Buffet". Portefeuille, Blog

Hors ligne Hors ligne

 

[+1]    #2360 13/12/2015 10h57

Membre (2011)
Top 20 Dvpt perso.
Top 20 Expatriation
Top 20 Actions/Bourse
Top 20 Invest. Exotiques
Top 5 Finance/Économie
Réputation :   479  

BulleBier a écrit :

Bon, sinon qu’est ce qu’on achète(ra) comme matière premières à bas prix?

L’option idéale est (à mon humble avis) de rechercher des entreprises de qualité injustement punies par la chute des prix des matières de premières.

C’est à dire, dont on peut intuitivement supposer qu’elles souffrent ou souffriront de ladite chute des prix (à première vue), mais dont l’étude approfondie ne révèle en fait qu’une très modeste exposition.

Avec la panique et le comportement de troupeau (sans jugement de valeur) des investisseurs durant les grandes tendances de baisse (cette fois-ci n’a pas fait exception), on trouve parmi les champs de ruines que sont actuellement ces industries (pétrole, gaz naturel, mines, etc.) de nombreuses opportunités de cette nature.

En bref : des aberrations de marché, soit un terrain de chasse privilégié des investisseurs opportunistes.

Autrement, on peut (mais c’est sans doute plus risqué) assembler un panier diversifié de grosses décotes/meilleurs producteurs de leurs secteurs respectifs : par exemple Tourmaline Oil, Apache, Bellatrix, Penn West, WPX, Chesapeake, etc.

Avec cette dernière formule, l’upside est significatif, mais le risque de perte de capital est tout à fait réel. Si j’avais à le faire, je me concentrerais dans ma recherche et ma sélection essentiellement sur la qualité des managements.

Troisième option : investir dans quelques entreprises de service/support à la production, avec d’excellents bilans (important : dans un bas de cycle, il ne s’agit pas de prospérer mais de survivre) et de non moins excellentes positions compétitives.

Par exemple : National Oilwell Varco, Distribution Now, TGS-Nopec, etc.

Tout ceci étant bien sûr le fruit de réflexions personnelles, et assurément pas une (ou des) recommandation(s) d’investissement(s) !

Dernière modification par thomz (13/12/2015 11h01)

Hors ligne Hors ligne

 

#2361 13/12/2015 12h23

Membre (2015)
Réputation :   3  

GTT est une société intéressante à suivre je pense, cours fortement impacté par le prix du pétrole alors que son métier est déconnecté du prix du baril

Hors ligne Hors ligne

 

#2362 13/12/2015 12h31

Membre (2014)
Réputation :   228  

INTJ

Et comment fais-t-on quand on ne sait pas valoriser une entreprise, qu’on ne sait pas (encore) lire un bilan, mais qu’on veut quand même profiter de cette opportunité ? Trackers matières premières ?


Youtube : Julien destruction nuisibles - https://lefrancaisfrugal.wordpress.com/

Hors ligne Hors ligne

 

#2363 13/12/2015 13h46

Banni
Réputation :   6  

@Rossox
Comme pour tout, se former avant. Il y quelques bonnes formations disponibles. Thomz en sait quelque chose.

@skywalker
Merci

@JPI
GTT m’intéresse aussi. J’attends que le cours descende vers 35€.

Dernière modification par sheiko (13/12/2015 13h48)

Hors ligne Hors ligne

 

#2364 13/12/2015 14h14

Membre (2014)
Réputation :   228  

INTJ

Des bonnes formations qui coutent un bras… smile


Youtube : Julien destruction nuisibles - https://lefrancaisfrugal.wordpress.com/

Hors ligne Hors ligne

 

#2365 13/12/2015 14h19

Membre (2015)
Top 20 Année 2022
Top 20 Portefeuille
Top 20 Actions/Bourse
Réputation :   469  

INTJ

thomz a écrit :

Autrement, on peut (mais c’est sans doute plus risqué) assembler un panier diversifié de grosses décotes/meilleurs producteurs de leurs secteurs respectifs : par exemple Tourmaline Oil, Apache, Bellatrix, Penn West, WPX, Chesapeake, etc.

Vous êtes sérieux ?  pour moi c’est les pires producteurs de leurs secteurs respectifs , ils sont soit trop endettés soit sans cash flows libres et certains vendent déjà leurs actions pour survivre .
Je ne pense pas qu’il faut se fier aux capitaux propres sur-évalués d’ailleurs à chaque vente d’actifs ils font des pertes .

Vous auriez dit Exxon ou PSX  encore , mais là autant investir dans un certificat pour parier sur un retournement c’est moins risqué et sa valeur ne peut pas descendre à 0 contrairement à ces sociétés .

Rossox vu qu’une grande partie des sociétés pétrolières ne peuvent pas survivre dans le contexte actuel pourquoi ne pas investir directement dans des produits indexés sur le baril comme les certificats ?
L’avantage important c’est qu’une matière première ne peut pas perdre toute sa valeur contrairement aux actions.
Dés que le baril reprend de la vigueur vous arbitrez votre certificat avec des entreprises solides pour avoir une stratégie à plus long terme .

Dernière modification par vbvaleur (13/12/2015 14h33)

Hors ligne Hors ligne

 

#2366 13/12/2015 14h41

Banni
Réputation :   6  

Rossox a écrit :

Des bonnes formations qui coutent un bras… smile

Il s’agit d’un investissement dans une entreprise que vous managez (= vous-même). C’est sûr que si vous n’avez pas confiance en vous pour rentabiliser l’investissement, n’investissez surtout pas!

Dernière modification par sheiko (13/12/2015 14h46)

Hors ligne Hors ligne

 

#2367 13/12/2015 14h47

Membre (2014)
Top 20 Crypto-actifs
Réputation :   209  

INFJ

Rossox a écrit :

Des bonnes formations qui coutent un bras… smile

Pas forcement. En 5-6 bouquins vous pouvez avoir une formation assez avancé et cela vous revient à une centaine d’euros. C’est un investissement également, si vous souhaitez placer quelques centaines ou quelques milliers d’euros, vous pouvez bien en prendre un peu pour savoir ce que vous faites et décuplez les chances de succès de vos investissements. smile

Hors ligne Hors ligne

 

#2368 13/12/2015 14h51

Membre (2015)
Top 20 Année 2022
Top 20 Portefeuille
Top 20 Actions/Bourse
Réputation :   469  

INTJ

Exactement BriochePainPerdu je dirais même que ça peut lui coûter juste le prix d’une connexion internet et quelques frais de transport chez Amazon par exemple .

Dernière modification par vbvaleur (13/12/2015 14h53)

Hors ligne Hors ligne

 

#2369 13/12/2015 15h48

Membre (2013)
Réputation :   211  

vbvaleur a écrit :

Rossox vu qu’une grande partie des sociétés pétrolières ne peuvent pas survivre dans le contexte actuel pourquoi ne pas investir directement dans des produits indexés sur le baril comme les certificats ?

Ces entreprises survivront pour la plupart sous une forme ou une autre, le problème n’est pas leur survie. mais plutôt celle du portefeuille de leurs actionnaires…

Hors ligne Hors ligne

 

#2370 13/12/2015 15h53

Membre (2015)
Top 20 Année 2022
Top 20 Portefeuille
Top 20 Actions/Bourse
Réputation :   469  

INTJ

C’est pas faux Wawawoum smile

Hors ligne Hors ligne

 

#2371 13/12/2015 16h28

Membre (2014)
Réputation :   228  

INTJ

BriochePainPerdu a écrit :

Rossox a écrit :

Des bonnes formations qui coutent un bras… smile

Pas forcement. En 5-6 bouquins vous pouvez avoir une formation assez avancé et cela vous revient à une centaine d’euros. C’est un investissement également, si vous souhaitez placer quelques centaines ou quelques milliers d’euros, vous pouvez bien en prendre un peu pour savoir ce que vous faites et décuplez les chances de succès de vos investissements. smile

J’ai lu quelques bouquins d’investissement, sur le sujet "global", je comprend, mais dés qu’on entre un peu dans le vif du sujet, je suis totalement perdu..

Par exemple, j’ai lu 2 fois l’Investisseur intelligent de Graham… bah je pige toujours pas grand chose…

Dernière modification par Rossox (13/12/2015 16h29)


Youtube : Julien destruction nuisibles - https://lefrancaisfrugal.wordpress.com/

Hors ligne Hors ligne

 

#2372 13/12/2015 17h04

sergio8000
Invité

Excellent bouquin en termes de contenu (très inférieur à Security Analysis, mais tout de même). Je l’ai lu 8 fois à ce jour, mais il n’est pas écrit pour être immédiatement "pigé" comme vous dîtes… C’est assez souvent le problème de pas mal de bons bouquins.
Vous pouvez peut-être commencer par L’interprétation des états financiers, du même auteur. Ce ne sera pas amusant ’ce n’était pas son style) mais déjà un peu plus pratique et digeste.

 

#2373 13/12/2015 17h17

Membre (2015)
Réputation :   5  

bonjour
je me sens moins seule et rejoins Rossox : pas évident de se former même en lisant beaucoup …je ne trouve pas l’exercice facile et je m’embrouille dès qu’il s’agit de choisir une entreprise
j’essaie de m’aider du logiciel XLS Valorisation
pour l’instant je n’ai pas encore investi en direct -

Excellent bouquin en termes de contenu (très inférieur à Security Analysis, mais tout de même). Je l’ai lu 8 fois à ce jour, mais il n’est pas écrit pour être immédiatement "pigé" comme vous dîtes… C’est assez souvent le problème de pas mal de bons bouquins.
Vous pouvez peut-être commencer par l’interprétation des états financiers, du même auteur. Ce ne sera pas amusant ’ce n’était pas son style) mais déjà un peu plus pratique et digeste.

je vais essayer ce dernier

Dernière modification par vm59 (13/12/2015 17h19)

Hors ligne Hors ligne

 

[+2]    #2374 13/12/2015 18h14

Membre (2012)
Top 20 Dvpt perso.
Top 10 Actions/Bourse
Top 20 Banque/Fiscalité
Réputation :   718  

Il est extrêmement rare de pouvoir comprendre un sujet uniquement par le biais de la théorie. En général l’apprentissage demande de la théorie et de la pratique.

Une fois que vous avez lu quelques livres, je vous conseille d’analyser une entreprise. Commencez par quelque chose de simple (préférez Cofidur à Total). Vous aurez fait un énorme progrès qui vous permettra d’aborder vos futures lectures avec plus de bénéfice.

Recommencez cet aller-retour théorie-pratique plusieurs fois.

Rassurez-vous, j’ai lu plusieurs fois L’investisseur intelligent et, non seulement j’ai beaucoup de mal à savoir quoi en tirer, mais pire, je ne perçois toujours pas le caractère incontournable du livre ! Mais j’ai encore de l’espoir : je viens d’acheter Security Analysis en français.

Hors ligne Hors ligne

 

#2375 13/12/2015 18h19

Membre (2012)
Top 20 Actions/Bourse
Top 20 Monétaire
Top 20 Invest. Exotiques
Top 10 Entreprendre
Top 20 Banque/Fiscalité
Réputation :   606  

JeromeLeivrek a écrit :

Rassurez-vous, j’ai lu plusieurs fois L’investisseur intelligent et, non seulement j’ai beaucoup de mal à savoir quoi en tirer, mais pire, je ne perçois toujours pas le caractère incontournable du livre ! .

Totalement d’accord, par ailleurs la liste des livres plus éclairants et formateurs sur l’investissement value que l’Investisseur Intelligent est assez longue à mon avis (même si ça reste intéressant pour un investisseur de l’avoir lu, ça n’est à mon sens aucunement un passage obligé).

Dernière modification par Geronimo (13/12/2015 18h21)

Hors ligne Hors ligne

 

Flèche Découvrez les actions favorites des meilleurs gérants en cliquant ici.

Information Nouveau venu dans cette longue discussion ?
Flèche Consultez une sélection des messages les plus réputés en cliquant ici.


Discussions peut-être similaires à "encore un krach sur le marché actions…"

Pied de page des forums