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#151 23/09/2015 12h05

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Et à 133,6 USD, vous ne rentrez pas ? ;-)


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#152 23/09/2015 12h12

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Je ne suis pas fan d’analyse technique (mais alors pas du tout du tout), mais je pense que même en analyse technique, un process est un process, et qu’il faut le respecter.
J’ai même de l’admiration pour ceux, qui, à l’instar des Daubasses, parviennent à devenir des "machines".

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#153 26/09/2015 09h34

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sergio8000 a écrit :

Bref, quoiqu’il en soit, à 130$, j’en prends volontiers.

Hello Serge,

Vous avez le doigt sur la gachette concernant Ibm ou vous avez revu votre avis ?

Bien a vous

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#154 26/09/2015 10h01

sergio8000
Invité

Comment voulez-vous que je revoie un avis en aussi peu de temps ? Une entreprise se gère sur des années, pas sur quelques mois.
Cela dit, il y a à mon avis aujourd’hui tellement d’opportunités que je ne sais où donner de la tête. C’est pourquoi je suis plutôt la tête dans les bilans et je ne fais rien d’autres avant d’avoir les idées parfaitement claires sur ce que je voudrais le plus avoir en portefeuille.

 

#155 26/09/2015 10h32

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Sergio….la reprise de votre texte dans mon message date de…. Septembre 2012..!

Cela fait plus de 3 ans et pas quelques mois… D’ou ma question smile

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#156 27/09/2015 10h58

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La situation d’IBM me rappelle celle de Microsoft, Cisco, Intel ou Oracle en 2012.

Il fut un temps où je trouvais la valorisation d’IBM excessive par rapport à ses pairs, mais la situation est devenue inverse.

Autant actuellement il y a une tonne d’opportunités sur les pétrolières et les minières, mais à la condition que les matières premières remontent, autant IBM au cours actuel semble un no brainer.

Mieux, si Cisco ou Microsoft n’ont pas toujours eu un bon tracker record en terme de gestion de leurs actifs (acquisitions douteuses), l’allocation du capital chez IBM est excellente.

Ici un cours/FCF a un niveau pas vu depuis 5 ans :


Quelque soit la croissance du Free Cash Flow (qui plafonne notamment du fait des cessions d’actifs) :


Les rachats massifs d’actions condamnent à la croissance du FCF/action :


Phénomène bien connu dont nous avons déjà maintes fois parlé (cf. aussi l’exemple de Western Union) : une entreprise qui génère un monceau de Free Cash Flow et rachète ses actions enrichit ses actionnaires à tous les coups (soit le cours monte et les actionnaires font une +value ; soit le cours baisse et les rachats d’actions sont relutifs et in fine les actionnaires feront une +value).

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#157 27/09/2015 11h30

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"Phénomène bien connu dont nous avons déjà maintes fois parlé (cf. aussi l’exemple de Western Union) : une entreprise qui génère un monceau de Free Cash Flow et rachète ses actions enrichit ses actionnaires à tous les coups (soit le cours monte et les actionnaires font une +value ; soit le cours baisse et les rachats d’actions sont relutifs et in fine les actionnaires feront une +value)."

Sauf si l’entreprise est surévalué .. Mieux vaut rembourser un crédit à 5% plus tôt que  de racheter des actions  aux rendements intrinsèques futur de 4%.

Ça enrichit pas les actionnaires forcement à tous les coups car on ne sait pas si ce cash flow libre va perdurer à l’avenir , prenez l’exemple de Sears et ses rachats d’actions au plus haut …

Etant actionnaire de Google mais considérant Google bien évalué par le marché , je préfère que Google investisse sont argent dans de bonnes acquisitions aux PER faible plus tôt que dans des rachats d’actions.
Pour les dividendes , la fiscalité n’est pas très avantageuse …

Conclusion: Google devrait fusionner ou racheter IBM ^^ La nouvelle entité serait plus valorisé que les 2 sociétés séparées  .

Dernière modification par vbvaleur (27/09/2015 11h54)

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#158 27/09/2015 11h59

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IH a écrit :

Quelque soit la croissance du Free Cash Flow (qui plafonne notamment du fait des cessions d’actifs) :

Ce qui est impressionnant sur IBM, c’est que vous ne voyez absolument pas la crise de 2008 sur ses chiffres. Ce n’est pas la seule mais c’est assez impressionnant tout de même, c’est le critère qui m’a d’ailleurs décidé ; ses problèmes ne sont liés qu’à l’entreprise en elle-même, quasiment pas aux conditions économiques environnantes.

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#159 27/09/2015 12h10

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Oui ça prouve à quel point le marché est efficient car l’action elle , à chuté de prés de 40% en 6 mois ,en 2008 …

Dernière modification par vbvaleur (27/09/2015 12h13)

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#160 27/09/2015 12h20

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vbvaleur a écrit :

Oui ça prouve à quel point le marché est efficient car le cour lui à perdu 40% en 6 mois ,en 2008 …

Soyons un peu indulgent avec Mr Market, au coeur des événements, il est parfois plus difficile de garder la tête froide, puis une chute des revenus aurait pu vraiment survenir. Comme toujours, après coup, il est facile de dire que les marchés ne sont pas efficients, mais bien malins ceux qui ont prédit que les cashs d’IBM ne bougeraient pas.

Plus modestement, j’espère juste que si les marchés gigotent un peu trop, IBM saura toujours engranger des cash et racheter des actions, et ce, que les marchés soient efficients ou non.

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#161 27/09/2015 12h49

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Wawawoum a écrit :

Soyons un peu indulgent avec Mr Market, au coeur des événements, il est parfois plus difficile de garder la tête froide, puis une chute des revenus aurait pu vraiment survenir. Comme toujours, après coup, il est facile de dire que les marchés ne sont pas efficients, mais bien malins ceux qui ont prédit que les cashs d’IBM ne bougeraient pas.

A cette époque, peut-être, sauf que récemment IBM a juste exécuté ce qu’ils avaient annoncé et la chute de CA est due aux reventes et arrêts de business non viables qui étaient prévus sur des plan multi-annuels. Malgré cela et une gestion exemplaire, l’action baisse. C’est un exemple assez parfait d’inefficience de la vision très court terme majoritaire.

Un des problèmes d’IBM est qu’ils sont toujours considérés et évalués comme une tech alors que leur core business est le service aux entreprises.

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#162 27/09/2015 14h27

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Gaspode a écrit :

Un des problèmes d’IBM est qu’ils sont toujours considérés et évalués comme une tech alors que leur core business est le service aux entreprises.

Hummm, en est on certain ?

Justement, Mr Market a horreur de l’être humain, cette bestiole non corvéable à merci, au comportement ératique, qui tombe malade, doit manger et dormir etc ….. (je force volontairement le trait) introduit un facteur aléatoire dans la prédictibilité du fonctionnement de l’entreprise.

Hors les métiers du service sont basés sur les être humains. Cela est en train de changer dans certaines activité, avec l’automatisation et l’industrialisation (le Cloud et le New Style of IT comme ils disent chez HP par exemple), mais le service est associé à coût humain, et cela Mr Market n’aime pas.

Donc, pour moi Mr Market est logique avec lui même : IBM = service = coût humain = NO FUTURE.

Maintenant, rien ne dit que Mr Market ai raison ni même tort. A chacun de se faire son idée.

A+
Zeb


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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#163 27/09/2015 14h48

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Gaspode a écrit :

Un des problèmes d’IBM est qu’ils sont toujours considérés et évalués comme une tech alors que leur core business est le service aux entreprises.

Selon moi, leur business service n’est qu’accessoire, le plus intéressant sont les softwares, c-à-d, de ce que j’en comprends, les systèmes qui oeuvrent au coeur des entreprises. Ceux-ci sont difficiles à remplacer. C’est un business récurrent avec d’excellentes marges, c’est de là que viennent les cashs d’IBM. Les services, c’est un à-côté sympa.

zeb a écrit :

Maintenant, rien ne dit que Mr Market ai raison ni même tort. A chacun de se faire son idée.

Entièrement d’accord avec vous, autant j’aimerais bien avoir raison, autant je n’en ai aucune idée, leur business software pourrait se casser la gueule et moi avec.

Dernière modification par Wawawoum (27/09/2015 14h49)

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#164 27/09/2015 17h01

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Au niveau du business des logiciels, à nouveau, IBM subit une révolution comme tous les acteurs majeurs du marché.

En effet, les acteurs traditionnels vivent une révolution avec le "Software As a Service". Finis, les ventes de licence à des prix astronomiques, et les marges plantureuses lorsque le point mort a été atteint (amortissement des frais de développement et de commercialisation), d’autant plus que le client paie en plus pour couvrir les coûts de support.

Aujourd’hui un SalesForce ou un ServiceNow proposent leur logiciel en paiement à l’usage et le client n’a plus besoin d’installer le logiciel chez lui ou passer par un infogéreur. Le prestataire SaS fournis au client la solution de bout en bout, le client à "juste" à se connecter à son instance logicielle standard ou bien personnalisée. Il paie à l’usage en mode OPEX, plus de CAPEX, il peu changer de fournisseur (ça c’est la théorie, car en pratique le fournisseur SaS vous cadenasse) à la fin de son contrat et concentre ses moyens sur l’utilisation business de la solution, et non pas sur la mise en oeuvre du logiciel (datacenter, serveurs, compétences infrastructures etc …).

Aujourd’hui, si un éditeur ne sait pas fournir sa solution logicielle en mode SaS, il part avec un énorme handicap.

Un exemple chez une société très décriée en ce moment : HP. La solution de Big data haut de gamme Vertica peut être achetée en propre (license) ou bien en mode service délivrée par la division infogérance. Alors, le client se concentre sur la partie fonctionnelle et laisse à son prestataire le soins de gérer la partie technique qui n’a pas de valeur ajoutée pour son business métier.

Je ne connais pas trop les services IBM, mais je doute que la division Software ne pousse pas fort les solutions Sas avec l’aide de la division infogérance. On comprends alors mieux l’intérêt du rachat de SoftLayer (prestataire Cloud) il y a quelques temps. Les synergie entre le soft et les solutions Cloud de Softlayer vont permettre de décupler la valeur ajoutée. En effet, vendre un service logiciel SaS délivrée sur une plateforme Cloud SoftLayer permet a IBM d’adresser lui même toute la chaine de valeur, du bas (datacenter, infrastructure) vers le haut (fourniture logiciel, service de type intégration et/ou conseil au niveau fonctionnel). Toute la valeur ajoutée, à chaque étage, revient dans la poche d’IBM.

En tous cas, à mon avis, sans SaS, point de salut pour les éditeurs de logiciel.

Tiens, je repense à un excellent exemple français : CEGID. Mais CEGID doit en plus s’appuyer sur un IBM ou un HP pour la partie basse de son offre (datacenter, infrastructure).

D’une manière plus générale, le monde subit une révolution majeure, comme celle de la vapeur ou de l’électricité, sauf que la, la révolution numérique va se faire en 20 ou 30 ans au lien de 100 !

Tout va très très vite. On a jamais connu telle célérité dans le changement. Je trouve déjà fort que des IBM ou HP soient encore la. Maintenant ils doivent prendre les bonnes décisions, sur des bases incomplètes, parcellaires et en subissant des "cygnes noirs" tous les 2 ans (mutations technologiques).

A+
Zeb


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#165 27/09/2015 20h42

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sergio8000 a écrit :

Cela dit, il y a à mon avis aujourd’hui tellement d’opportunités que je ne sais où donner de la tête.

Vraiment désolé du hors-sujet, mais n’hésitez pas à donner des noms de sociétés valant le coup d’être analysé. Sans screener, au hasard sur la cote Française, je tombe pour l’instant plutôt sur des sociétés qui perdent de l’argent …

Edit : que la modération n’hésite pas à supprimer ce message si elle estime que c’est trop HS.

Dernière modification par Evariste (27/09/2015 21h06)

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#166 27/09/2015 21h15

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zeb a écrit :

Finis, les ventes de licence à des prix astronomiques, et les marges plantureuses lorsque le point mort a été atteint (amortissement des frais de développement et de commercialisation), d’autant plus que le client paie en plus pour couvrir les coûts de support.

A vous lire, j’ai l’impression que vous dites que le SaaS est une contrainte pour l’entreprise et que cela lui rapporte moins que la vente de logiciels.

Moi je trouve que ça a plutôt pas mal d’avantages pour un éditeur : visibilité sur le chiffre d’affaires, rentes annuelles, et surtout pas d’obligation de pondre une nouvelle version tous les six mois pour engranger du cash.
Quant à la liberté pour un client de passer facilement chez un concurrent, c’est comme vous le dites, de la pure théorie. Former toute une équipe sur un produit, c’est très cher. D’autant plus qu’en général, le client paie toujours de faramineuses sommes pour adapter le produit à ses besoins spécifiques (par interfaçage avec d’autres produits existants ou par le développement direct de fonctionnalités).

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#167 28/09/2015 16h19

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valeurbourse a écrit :

A vous lire, j’ai l’impression que vous dites que le SaaS est une contrainte pour l’entreprise et que cela lui rapporte moins que la vente de logiciels.

C’est le sens de mon message, oui, c’est une énorme contrainte. D’une manière générale, un éditeur de logiciel , bâtit une architecture logicielle pour répondre à (ou créer) un besoin fonctionnel, travail l’ergonomie, "pisse du code" si je puis dire smile monte une éguipe support et/ou intégration, passe des partenariats avec des distributeurs/intégrateurs etc …. Tout cela est une activité CAPEX light.

Passer en mode SaaS peu se faire de 2 manières :

1- Acheter en gros chez un Amazon, Azure, IBM, HP … du service Cloud de type Plateform (Paas) ou Infrastructure (Iaas) et "monter" son logiciel dessus. Cela demande des moyens humains qui sont en dehors de l’entreprise initialement, et donc, cela demande de lourds investissements dans un domaine inconnu ou trés peu connu : le monde des infrastructures. Example : CEGID

2- Faire soit même son Cloud. Cela demande d’énormes investissements en datacenter (même si on peu louer), et des compétences pointues sur les infrastructures, les datacenters, le refroidissement, le WAN etc …. et cela coute cher, en plus de la difficulté à trouver les bonnes compétences, en qualité et en nombre. Example d’un "winner" : SalesForce

Dans les 2 cas, on sort du modèle je pisse du code, je vends une license avec un contrat de support et je noue un partenariat pour l’intégration.

D’éditeur, on passe à infogéreur, c’est à dire on passe au métier qui coute le plus en investissements à long terme (avec souvent du CAPEX lourd) et au métier le plus difficile qui soit : Garantir un niveau de service contractuel (SLA).
On peu voir sur le marché que les SAP et autres Oracle y vont, mais que c’est difficile pour eux de changer leur modèle. D’ailleurs SAP travaille beaucoup avec HP et IBM pour ses solutions HANA As a Service, il ne peuvent pas tout faire eux même.

Donc oui, passer en SaaS, cela change le business modèle, demande des investissements importants, augmente le niveau de risque de l’entreprise et au final cela rapporte donc moins, car il faut investir avant de délivrer au client et donc facturer.

Maintenant, à moins d’un cygne noir, c’est passer en mode SaaS ou bien voir son avenir obscurcit.

Les clients vont de plus en plus vers le SaaS : ServiceNow, WorkDay, SalesForce pour ne citer que les plus connus.

A+
Zeb


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[+1]    #168 28/09/2015 17h33

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Zeb, vous confondez peut-être Saas et cloud.
Le cloud est une notion floue qui englobe services et données là-bas, sur le net (le but est de surout pas savoir où c’est, ni comment c’est stocké).
Le Saas, c’est tout simplement un logiciel distribué par internet. C’est donc une sous-partie du cloud, si je puis dire, mais qui n’implique pas nécessairement les puissances de feu comme Azure ou Amazon. Car comme vous dites, de nombreuses entreprises peuvent directement développer en mode Saas.

Il faudrait être fou pour développer un logiciel sous Windows, puis Java, puis Mac, tout en étant portable sur les téléphones mobiles. Le Saas s’affranchit de cette contrainte, c’est un gros atout pour les entreprises.
Vous parlez du coût de basculer en cloud. Vous avez raison, c’est onéreux. Mais vous savez tout comme moi qu’un soft doit être réécrit toutes les sept années. Cela coûte également. C’est donc à ce moment que les éditeurs doivent en profiter pour basculer leurs produits en Saas. Et pour un peu que ces éditeurs fussent déjà architecturés en SOA, ils passent sans douleur en mode Saas.

Quant au SLA, je ne vois pas en quoi le cloud diffère du client lourd. L’engagement du niveau de service doit être le même, quelle que soit la technologie.

Je considère donc à l’inverse de vous, que le Saas est une aubaine pour les éditeurs. D’ailleurs si des géants comme Microsoft (avec son produit phare Office) s’y sont mis, ce n’est pas pour rien. Il n’y a qu’à être utilisateur pour s’en rendre compte !

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[+1]    #169 28/09/2015 17h52

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Pour connaitre un peu la question :

Plusieurs avantages au SaaS : pas de coût d’installation chez/pour le client, pas de coût de déploiement d’une nouvelle version, pas de coût de support physique. Du point de vue CAPEX, on peut difficilement faire plus light. Et pour le client, ça lui permet de toujours bénéficier de la dernière version (et pour vous, de ne pas gérer plein de versions différentes en parallèle).

De plus, si vous hébergez ça sur une offre cloud, ce qui est proposé aujourd’hui (AWS, etc.) est très compétitif (notamment les offres proposant des facturations à l’heure et non au mois avec load balancing automatique, ce qui quand on est en BtoB fait une très grosse différence !), sans compter la puissance de calcul et le stockage auxquels cela donne accès pour des sommes modiques si leur utilisation est <<8760h/an, par rapport au fait d’avoir ses propre serveurs (qui nécessiteraient en plus d’embaucher en plus un administrateur système).

Enfin, le déploiement d’un SaaS depuis un serveur physique interne sur une offre cloud se fait en quelques clics et les modifications à apporter sont en général mineures (nous faisons notre R&D sur un serveur interne et nous déployons sur AWS pour nos clients).

Dernière modification par Geronimo (28/09/2015 18h01)

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#170 28/09/2015 18h49

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Geronimo a écrit :

Plusieurs avantages au SaaS : pas de coût d’installation chez/pour le client, pas de coût de déploiement d’une nouvelle version, pas de coût de support physique. Du point de vue CAPEX, on peut difficilement faire plus light. Et pour le client, ça lui permet de toujours bénéficier de la dernière version (et pour vous, de ne pas gérer plein de versions différentes en parallèle).

C’est partiellement vrai :
1. Le coût de déploiement en mode Saas est sensiblement le même qu’en mode client lourd, suivant les technologies utilisées. Avec ClicOnce de Microsoft le déploiement est automatisé et ne coûte rien.
2. De nombreux clients ne souhaitent pas avoir la dernière version. Les raisons sont mutliples, comme la formation au produit, le risque de régression, le risque de compatibilité avec d’autres produits utilisés simultanément, etc.

Mais modulo ces freins, oui, le Saas est une bénédiction pour les éditeurs.

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[+3]    #171 28/09/2015 19h00

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valeurbourse a écrit :

Le cloud est une notion floue qui englobe services et données là-bas, sur le net (le but est de surout pas savoir où c’est, ni comment c’est stocké).

Non, c’est le mythe que vous décrivez. Les entreprises savent et doivent savoir ou se trouve leurs données, qui les héberge et sous quelle réglementation. Dans cette file sur IBM, nous n’évoquons pas les services grand public a la Facebook ou l’hébergement de photos des particuliers, mais le coeur de métier d’IBM, le service aux entreprises.

IBM et HP (et certainement d’autres) proposent SAP Hana As a Service par exemple. Croyez moi, les données sont dans UN Cloud mais bien localisé, et bien identifié. On parle de Private Cloud, même si ceux ci peuvent être mutualisées entre plusieurs clients au niveau du prestataire de Cloud.

SAP Hana : Progiciel de gestion d’entreprise qui fonctionne en mémoire vive d’où des temps de réaction décuplés

La définition d’un Cloud c’est quoi ?

Le Cloud est une infogérance standardisée et automatisée. Rien de plus. A partir de la, on décline ce que l’on veut et on peu prendre l’appellation Cloud. Que l’on puisse déplacer des données d’un centre de données à un autre est une fonctionnalité, mais ne définis pas a lui seule une offre "Cloud". D’ailleurs en général on ne déplace pas, mais on réplique.

Réplication : Copie en temps réel ou en léger décalage des données entre les centres de données

Ce qui caractérise un Cloud est son niveau de standardisation et donc cela joue sur son niveau d’automatisation. En dépendent directement, les SLA de provisionning par exemple pour les différents "catalog items" proposés dans l’offre de service. Les solutions d’Amazon ou OpenStack entre autres proposent même des fonctionnalité d’autoscaling pilotés directement par l’application en fonction de la charge.

SLA : Service Level Agreement : Engagement contractuel de service sur un niveau donné - Ex : disponibilité de 99%
Provisionning : Construction/configuration d’un composant - ex : un serveur 4 CPU 16 GB de mémoire
Catalog item : Elément de l’offre de service - ex : une base de données
Autoscaling : Apport ou retrait de ressources - Ex : ajout/retrait de nouveaux serveurs applicatifs

C’est la standardisation et l’automatisation qui permet de déplacer les données et les charges de travail (application) simplement et à moindre cout. Mais savoir déplacer des données dans une offre de service ne définit pas une offre Cloud a elle seule. Je peu déplacer mes données en 1 semaine avec un disque USB transporté par Chronopost (exemple caricatural, je le conçoit, mais qui ne l’a jamais vécu ? smile ).

Mais effectivement, le mot Cloud est un peu fourre tout, et il faut bien définir de quoi on, parle, et rien qu’en quelques échanges nous ne sommes déjà plus sur les même définitions.

Pour en revenir à IBM, et bien, cela leur coute cher de passer en mode SaaS sur leurs offre Cloud, mais IBM fait parti des quelques sociétés dans le monde a pouvoir fournir toute la chaine de valeur du sol au plafond.

Ils ont les jambes, le ballon, une grosse mêlée, des 3/4 costauds, mais comme dans tous les matchs, on peu perdre contre l’Italie ou la Roumanie alors qu’on est favori. Pourquoi, parce que l’on est lourd à prendre une décision, à réagir. Des sociétés de 300 000 personnes avec des historiques lourds peuvent se comporter comme des mammouths.

Juste une remarque sur la réécriture tous les 7 ans des softs. Pour les gros softs, leader de leur marché (cas typique d’IBM), je suis dubitatif. Les historiques clients, sont longs et lourds, il faut toujours les supporter. Aussi je pense, que c’est bien plus compliqué que cela. Je ne suis pas du milieu du dev, mais je citerai 2 exemples :

1- Free - Offre téléphonie à 2 euros - Ils partent d’une page blanche, rationalise tout dés le début car il n’y a aucun historique technologique ni commercial à retenir. Les acteur historiques ont 20 ans d’historique a supporter ….
2- ServiceNow - Même situation que Free - HP, BMC avec leurs produits phares des  15 dernières années mordent la poussière.

Discussion for intéressante.

A+
Zeb

Modifications : Ajout de définitions vulgarisées pour expliquer les termes spécifiques suite à la remarque d’un lecteur.

Dernière modification par zeb (29/09/2015 20h52)


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#172 28/09/2015 20h25

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En effet, discussion intéressante sur un sujet que je connais fort bien.
Mais justement, afin de ne pas faire fuir les non spécialistes de la question, je propose d’en rester là, même si nous ne sommes pas tout-à-fait d’accord, notamment sur la définition du cloud (celle que je donne n’étant pas de moi).

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#173 28/09/2015 20h48

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Cher Valeurbourse,

Cette discussion illustre toute les ambiguïtés qui se trouvent derrière un mot très à la mode et probablement surfait (sauf peut être mis à part pour Amazon AWS et OpenStack, 2 modèles pourtant très différents).

Ne pouvant définir très exactement ce qu’est le Cloud, comment alors le valoriser au sein d’une société ? Comment analyser les dites sociétés, les comparer, évaluer les marges de sécurité qui indiqueront si on peu rentrer ou non sur un titre ?

Et tout cela est particulièrement vrai pour IBM.

Bref, tout va vite, trop vite, nous en sommes aux débuts de la révolution numérique. On ne sait pas l’évaluer, la "pricer", d’ou peut être cette volatilité historique depuis quelques années. Nous ne savons pas et nous ne pouvons dire ou nous sommes. Le monde mute profondément à cause du numérique, et nous n’avons pas de visibilité.

A+
Zeb


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#174 28/09/2015 22h29

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Juste pour l’anecdote, je connais peu IBM mais j’ai travaillé dans 2 "grosses" boîtes et les 2 utilisaient la messagerie IBM Lotus. J’espère que cela est une toute petite partie des revenus d’IBM car je n’ai jamais rencontré un utilisateur satisfait!


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#175 21/10/2015 19h45

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Les résultats sont sortis lundi après bourse et ô surprise ils ont été mal accueilli par le marché avec un -5.74% hier. Ce jour après un bref passage sous les 140$ le cours rebondi un peu.

Diluted EPS from continuing operations:
- Operating (non-GAAP): $3.34, down 9 percent;
- GAAP: $3.02, down 13 percent;
o Net income from continuing operations:
- Operating (non-GAAP): $3.3 billion, down 11 percent;
- GAAP: $3.0 billion, down 14 percent;
o Gross profit margin from continuing operations:
- Operating (non-GAAP): 50.0 percent, up 80 basis points;
- GAAP: 48.9 percent, up 40 basis points;
o Revenue from continuing operations: $19.3 billion:
- Down 1 percent adjusting for currency (9 points) and the divested System x
business (4 points); down 14 percent as reported;
o Strategic imperatives revenue:
- Up 27 percent year-to-year, adjusting for currency and divested business;
up 17 percent as reported;
- Up more than 30 percent year-to-date adjusting for currency and divested
business; up 20 percent as reported:
- Cloud revenue up more than 65 percent year-to-date adjusting for currency and
divested business; up more than 45 percent as reported;
-- Total cloud revenue of $9.4 billion over trailing 12 months;
-- For cloud delivered as a service, annual run rate of $4.5 billion vs.
$3.1 billion in third-quarter 2014;
- Business analytics revenue up 19 percent year-to-date adjusting for currency;
up 9 percent as reported;
o Services backlog of $118 billion, up 1 percent adjusting for currency;
o Free cash flow of $13.6 billion over trailing 12 months;
o Total capital return to shareholders of $8.7 billion over trailing 12 months;
dividends of $4.7 billion and gross share repurchases of $4.0 billion;
o Expect full-year 2015 operating (non-GAAP) EPS of $14.75 to $15.75;
o Expect full-year 2015 free cash flow to be relatively flat.

IBM expects full-year 2015 GAAP diluted earnings per share of $13.25 to $14.25,
and operating (non-GAAP) diluted earnings per share of $14.75 to $15.75

In the last nine months, we’ve returned seven and a half billion dollars to shareholders with dividends of $3.6 billion and $3.8 billion in gross share
repurchases to buy back over 24 million shares. Our share count at the end of
September was 970 million shares, and we had $2.4 billion remaining in our buyback
authorization.

https://www.ibm.com/investor/att/pdf/IB … emarks.pdf
https://www.ibm.com/investor/att/pdf/IB … elease.pdf

Les slides :
https://www.ibm.com/investor/att/pdf/IB … Charts.pdf

Je pense qu’une stratégie de VAD la veille des résultats pourrait produire de bons résultats vu le gadin après chaque Qx.

Dernière modification par simouss (21/10/2015 19h47)


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