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#1 06/03/2015 20h43

Banni
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Bonjour,

Voici une insertion pour alerter les candidats à l’achat de studios en résidence dite étudiantes :

- Il faut ABSOLUMENT que dans le bail commercial soit spécifié que le propriétaire, une fois passé les 9 ans obligatoires de location, soit LIBRE de reprendre son bien, SANS avoir à verser d’indemnités d’évictions d’aucune sort , car cella ne se passe pas comme ça par voie de procédure qui n’en finissent pas avec, dans le contrat de vente, des insertions qui font figurer 25 ans d’exploitation…

Dans le bail commercial proposé par Nex…, est mentionné une date de début et de FIN de contrat, ce qui induit l’acheteur de penser que, à l’issue de ce contrat de bail, il pourra reprendre son bien !   

Ce qui est FAUX.

En tout cas, l’expérience vient d’un vécu bien réel.

La résidence n’a jamais offert les services caractéristiques qui la qualifie à ce statut, justifiant des indemnités d’éviction. Ce qui est intolérable, c’est qu’un groupe immobilier de cette stature s’arroge le droit de vous pénaliser financièrement de façon odieuse car les sommes demandés par studio sont conséquente (1 tiers du prix du studio au minimum).

Par ailleurs, Nex… a pratiqué de la sous location abusive. Vous percevez un loyer définit dans le contrat vous liant pendant 9 ans et le groupe immobilier le loue 2 ou 3 fois plus cher au client final.
Ce type de fonctionnement est rendu caduque à cause de la crise économique aujourd’hui mais il n’est pas impossible qu’il existe ci ou là.

A défaut de pouvoir les dénoncer à tous pour qu’il cesse définitivement ce type d’opération, …

Soyez donc très vigilant.

Mots-clés : bail commercial, immobilier, mafia, nexity, studio

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#2 06/03/2015 21h19

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Nexity, Pierre et Vacances … fuyez surtout si on vous parle de défiscalisation : prix surgonflés, bail commercial, baisse des loyers …

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#3 06/03/2015 21h26

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Ayant vendu une place de parking dans une copropriété gérée par Nexity je m’insurge également contre le prix abusif facturé par Nexity lorsqu’on leur demande d’établir le pré état-daté, l’état daté et autres documents à joindre obligatoirement au compromis de vente (merci loi ALUR) : j’en ai eu au total pour près de 700 euros pour une place vendue à 3000 € !

Pour moi c’est le pire des syndics !

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#4 07/03/2015 09h54

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Si il n’y avait que des soucis de rédaction de bail, tout irait presque bien…
Je rejoins l’opinion de @ZeBonder il faut fuir ce type d’investissements, une heure ou deux passée à faire des recherches sur le net ou sur ce forum vous dira la chasse aux pigeons smile
Bon courage !


Par vent fort, même les pintades arrivent à voler

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#5 27/03/2015 23h25

Banni
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Pour corroborer ce que j’ai écris sur les gestionnaire NEXITY,
veuillez vous rendre sur ce site d’avis :

Voici donc un copier-coller d’un commentaire d’une personne ayant un vécu très concret :

Paris 22 FÉVRIER 2015

Nexity, Lamy résidences, Gestrim Campus, Studéa, on ne sait plus tant les noms changent bientôt plus vite que l’éclair.

Le seul conseil NE JAMAIS Y METTRE LES PIEDS.

Plusieurs dizaine de procès sur Paris.
La plus belle arnaque les résidences étudiantes , avec un bail commercial.

Petite expérience devant les tribunaux

Dans une résidence étudiante , certains propriétaires liés par un bail commercial perçoivent environ 470 euros de loyer , les loyers perçus par Lamy résidence devenu Nexity 983 euros .
Mais la plus belle arnaque n’est pas là , tout les appartements n’ont pas été vendus avec un bail commercial , les propriétaires dit indépendants arrivent à viré lamy syndic ,les découvertes vont ètre des plus folles ,les parties communes , propriétés de l’immeuble sont louées à une société exploitante de laverie. Nexity encaissant un loyer et un pourcentage sur le chiffre d’affaire.
Aucune décision d’assemblée générale n ayant octroyé ce droit à Nexity . le règlement de copropriété interdisant toute activité commerciale dans l’immeuble

Au moment de la livraison de cet immeuble , nexity s’accapare les partie communes et ne paye rien à l’immeuble.

Le gardien de l’immeuble , employé de celui ci ne s’occupait en fait que des appartements gérés par Nexity. Cet employé licencié pour vol par la copropriété , a été réembauché par Nexity,
L’affaire est devant les tribunaux . Jamais dans le domaine immobilier une telle escroquerie ne s’est vue , des parties communes louées à l’insu de la copropriété par un syndic véreux.

UNE INFO IMPORTANTE que l’on vous cache lors de votre achat , pour ceux qui seraient tenté par un bail commercial dans une résidence étudiante , vous ne pouvez récupérer votre bien sans devoir payer une indemnité en plus de votre prix d’achat et l’addition peut ètre très lourde. Nexity réclame en général 3 ans de loyers

Plusieurs procès sont en cours sur le territoire, rien que sur Paris c’est plusieurs dizaines de procès.

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#6 08/04/2015 21h29

Banni
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Pour information vôtre, il y a actuellement un procès contre Nexity (un parmi tant d’autres me direz vous..)

car ce groupe immobilier dont l’éthique est inexistante, a demander, au sein d’une co-propriété (notamment à certains co-propriétaire qui ont eu le malheur de se retourner contre leur syndicat du moment) des indemnités d’éviction délirantes sous prétexte d’être lésé le jour ou il rendront les studios à leurs propriétaires, ce que prévoit la loi au bout de 9 ans !

Les 9 ans étant déjà échu depuis plusieurs années, Nexity a décidé de rendre les clés 3 ans plus tard pour une seule raison : il n’y avait plus de candidats pour payer des loyers démentiels de l’ordre de 750 à 900 euros par mois (pour des studios meublés de 15 à 20m2) quand les investisseurs privés percevaient un tiers seulement.

A partir du moment ou les gens ne pouvait plus payer, les propriétaires pouvait alors décider de louer au prix souhaité ou de reprendre possession de leur bien. Toutefois, ils ont cette épée de Damoclès sur la tête avec cette requête totalement injustifiée de la part de Nexity, de demander des indemnités d’éviction qui représente un tiers de la valeur de chaque studio.

Je vous laisse imaginer le bonheur des  investisseurs.

Il est grand temps de mettre un terme à ces pratiques.

Comment faire pour enrayer cette machine à  faire des sous sans aucun respect pour les investisseurs privés ?

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#7 08/04/2015 21h54

Membre (2011)
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Je ne connais pas le fond du dossier, ni le contrat.

Mais si vous avez signé un bail commercial vous êtes soumis aux articles L145 et suivants du code du commerce qui précise dans son article L145-14 :

Le bailleur peut refuser le renouvellement du bail. Toutefois, le bailleur doit, sauf exceptions prévues aux articles L. 145-17 et suivants, payer au locataire évincé une indemnité dite d’éviction égale au préjudice causé par le défaut de renouvellement.

Cette indemnité comprend notamment la valeur marchande du fonds de commerce, déterminée suivant les usages de la profession, augmentée éventuellement des frais normaux de déménagement et de réinstallation, ainsi que des frais et droits de mutation à payer pour un fonds de même valeur, sauf dans le cas où le propriétaire fait la preuve que le préjudice est moindre.

Reste à savoir comment la justice tranchera la notion de "refuser le renouvellement" dans votre cas.

De maniére générale, la seule et unique chose que j’ai à conseiller lors de la signature d’un bail commercial, c’est de passer par un avocat spécialiste en droit immobilier pour revue du contrat. Un bail commercial est probablement le meilleur investissement qui soit, sauf s’il a mal été rédigé.

Dernière modification par BorderLine (08/04/2015 21h55)

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#8 09/04/2015 10h01

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Pour reprendre l’exemple de Nexity, j’ai également un exemple de bail commercial piégeant.

-

Il s’agit d’une villa meublée au milieu d’un terrain de golf, louée en bail à durée indéterminé au gestionnaire du golf.

Le gestionnaire de golf donne ensuite la villa en location saisonnière (une sorte de sous-location donc), s’occupe des [sous-]locataires, et reverse une partie des loyers au propriétaire de la villa.

Par contre, le propriétaire de la villa est engagé à faire tous les travaux nécessaires pour maintenir la propriété selon des standards de qualité élevés (la villa est loué 3500 € / semaine en pleine saison).

Le bail est volontairement flou sur ces exigences de qualité.

De fait, le désalignement des intérêts est déjà manifeste : c’est le gestionnaire de golf qui "impose" les travaux (au sens large : maison, jardin, piscine) ou changement de meubles, et le propriétaire qui paye. Notons que les travaux peuvent être réalisés par des entreprises "amies" du gestionnaire.

Moralité : chaque année les nombreuses nouvelles (et abusives ?) dépenses exigées par le gestionnaire grèvent systématiquement la rentabilité locative et empêchent de faire tout prévisionnel.

Pour sortir du bail, il faut verser une indemnité équivalente à trois ans de loyers. Le bail, encore une fois volontairement flou, ne précise pas s’il s’agit des loyers nets perçus par le propriétaire/le gestionnaire mais la somme peut représenter jusqu’à environ 60 k€.

La revente de la villa par son propriétaire est quasi-impossible, puisque son usage est bloqué du fait du bail commercial. Quant à mettre en avant la rentabilité locative, elle est trop faible eu égard des points sus-mentionnés.

Moralité : après des échanges houleux entre avocats interposés, la sortie du bail s’est finalement faîtes à l’amiable, le propriétaire acceptant toutefois de payer une indemnité au gestionnaire pour éviter un procès qui durerait des années et dont il n’était même pas sûr de sortir gagnant.

La grosse erreur a été de ne pas faire relire par un avocat spécialisé le bail initial, qui était trop flou et complètement en faveur du gestionnaire du golf.

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#9 05/05/2015 14h01

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Bonjour

Je pense être tombée dans le panneau…
Existe t’il des moyens de se défaire de cela ?
J’ai lu que des procès étaient en cours, y a ’t’il des "associations" de mécontents pouvant être contactées ?
Un avocat à conseiller sur le sujet ?

Merci par avance !

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#10 05/05/2015 14h42

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Si vous faites partie d’une copropriété, je vous conseille de vous rapprocher des autres copropriétaires mécontents et voir ce que vous pourrez faire ensemble. Ce sera beaucoup plus efficace que de faire cela de manière isolée. Nexity, Belvia et les autres ont déjà quelques dossiers en cours et les frais d’avocat sont assez coûteux.


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#11 05/05/2015 22h41

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Bonjour à tous,

C’est tristement déprimant tout ça. Je n’arrive pas à comprendre qu’après tous les reportages à la télé, les articles de presse ect…certains arrivent encore à se faire pigeonner !
C’est vraiment du franco-français…à trop vouloir ne pas payer un centime d’impôt (C’est maladif chez certains !)
On fait n’importe quoi, on signe avec le premier beau parleur qui se pointe avec le mot magique : DEFISCALISATION, ce serait le graal de ne pas payer d’impôts (mais à quel prix ! )

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#12 06/05/2015 08h54

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Le lobbying de ces grands groupes est plus efficace que les quelques reportages qui évoquent (souvent avec beaucoup de précautions pour éviter les procès) les méthodes très contestables de ces donneurs d’ordres (souvent aux 2 sens du terme).

Dernièrement une amie qui a un appartement locatif géré par un de ces grands groupes a eu un impayé. Le locataire, que j’ai rencontré, m’a assuré qu’il allait régulariser sa situation dans les 4 mois. Le gestionnaire a fait fonctionner la garantie loyer impayé (avec une carence de 2 mois pour le propriétaire). Le locataire a régularisé sa situation. Et …. plus de nouvelles! . Qui a encaissé les 2 mois de loyer à votre avis?


Faire et laisser dire

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[+1]    #13 28/07/2015 12h08

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Pour reprendre le fil du sujet, je rejoins Borderline dans son intervention.

L’indemnité d’éviction pour un bail commercial est prévue par le code du commerce aux articles L145-1 à L145-60.
Le locataire (dans ce cas précis Nexity) est en droit de réclamer une indemnité d’éviction au propriétaire dès lors que ce dernier lui donne congé à la fin du bail (attention au respect du formalisme) ou qu’il refuse la proposition de renouvellement de bail. Le législateur a considéré qu’il y avait un préjudice pour l’exploitant au motif que son outil de travail (la chambre) lui était retiré et qu’il ne pouvait plus l’exploiter financièrement.

Selon l’article L145-14, le montant de l’indemnité d’éviction est calculé en prenant compte de "la valeur marchande du fonds de commerce, déterminée suivant les usages de la profession, augmentée éventuellement des frais normaux de déménagement et de réinstallation, ainsi que des frais et droits de mutation à payer pour un fonds de même valeur, sauf dans le cas où le propriétaire fait la preuve que le préjudice est moindre".

Les montants d’indemnité d’éviction exigés par les exploitants (Nexity ou autre) ont souvent un objectif dissuasif (éviter de faire un appel d’air pour l’ensemble des copropriétaires). Toutefois dans la pratique, c’est souvent le jeu d’une négociation. Il ne faut donc pas hésiter à faire une contre proposition. Si pas d’accord entre les 2 parties, un expert judiciaire tachera de déterminer le montant en tenant compte "des usages de la profession" (Cour de Cassation février 2014)

Si l’on peut regretter que la mention sur l’indemnité d’éviction ne soit pas obligatoire pour un bail commercial, un arrêté du 23 décembre 2009 est venu nuancer cela pour les résidences dites de tourisme. Pour ces dernières, les documents de commercialisation (plaquettes commerciales et autres) doivent faire mention de l’existence de cette indemnité d’éviction.

Dernière modification par LordInvest (28/07/2015 12h57)


Lorsqu'on n'écoute pas, on peut tout entendre

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#14 28/09/2015 11h27

Banni
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Il reste INADMISSIBLE que les loueurs ne soit pas contraints à déclarer clairement dans leur brochure commercial l’existence de ces indemnités et qu’elles seront du en tant de non renouvellement du bail !

Il faudrait même légiférer sur les montants de ces indemnités et notamment les diminuer ou les rendre caduque au cas ou les logements ne soit pas rendus dans le temps imparti par le régime choisit au départ (type Censer Bouvard, etc.)

Si vous ne pouvez disposer de votre bien au bout de 9 ans alors 0 indemnités.

J’invite tous ceux concernés à faire pression sur nos chers députés français ! Vous pouvez leur écrire ou les voir à leur permanence.

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#15 02/11/2016 16h38

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Je confirme tout le mal qui a été dit de ce montage piégeux.
Notre ami Borderline fait le savant avec le code de commerce mais devrait s’interroger sur le fait que louer un studio étudiant constitue l’exploitation d’un fonds de commerce et pas une sous-location; quand on connaît les prestations réellement fournies par la société gérante quelle foutaise…! Autant de fonds de commerce que de studios !   Bravo la Cour de cassation…………..

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#16 13/05/2017 19h58

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Bonjour,

Le sujet date un peu maintenant mais il est malheureusement toujours d’actualité…
Les biens censi-bouvard étant toujours commercialisés et surtout les acquéreurs toujours trompés pour vendre encore et toujours.

J’aurais souhaité savoir si certains d’entre vous savent comment cela se passe si c’est la société exploitant la résidence, par exemple Nexity, qui met fin au bail commercial à la fin des 9ans voir pendant le bail ?
Le propriétaire pourrait-il dans ce cas exploiter en direct ?

Dans le cas où l’exploitant souhaite poursuivre, si j’ai bien compris l’investisseur serait contraint de se réengager avec les gestionnaire pendant 25 ans ? D’où sors cette durée ?

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#17 10/08/2017 00h21

Membre (2016)
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Bonjour,

Il semblerait que ce soit les copropriétaires qui peuvent décider ou non d’une reconduction, tout comme nexity.
Plusieurs immeubles sont récemment sortis de ce principe. Dans ce cas ça devient de la gestion classique et de nombreux appartements sont alors vendus par des propriétaires ayant acheté par le dispositif fiscal du moment… On dit aux propriétaires de se débrouiller (certains habitent à l’autre bout de la France, à l’étranger…)
Après les conditions financières de sortie, aucune idée.

Dernière modification par olivier62 (10/08/2017 00h22)

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#18 10/08/2017 02h13

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Ju2778 a écrit :

J’aurais souhaité savoir si certains d’entre vous savent comment cela se passe si c’est la société exploitant la résidence, par exemple Nexity, qui met fin au bail commercial à la fin des 9ans voir pendant le bail ? Le propriétaire pourrait-il dans ce cas exploiter en direct ?

Dans le cas où l’exploitant souhaite poursuivre, si j’ai bien compris l’investisseur serait contraint de se réengager avec les gestionnaire pendant 25 ans ? D’où sors cette durée ?

Une condition du Censi-Bouvard est que le bail initial ait une première durée ferme d’au moins 9 ans (c’est parfois 10 ou 11 ans). Ceci élimine le cas de résiliation avant 9 ans, sauf à ce que l’exploitant soit défaillant avant 9 ans. Dans ce cas, c’est un peu la catastrophe (ça signifie sans doute qu’il y a pleins de problèmes, par exemple un niveau de loyer très surévalué, et les investisseurs y laisseront pas mal de plumes). Pour conserver l’avantage fiscal, je suppose qu’il faudra trouver un autre exploitant au moins jusqu’à la fin des 9 ans.
(Voir Censi-Bouvard exploitant défaillant - Google zoeken pour des cas d’exploitant défaillant, et des réponses ministérielles à des questions de députés sur ce sujet)

Si l’exploitant met fin au bail après 9 ans (ou plus tard), le propriétaire peut louer directement. Tous les propriétaires seront sans doute dans la même situation, et le mieux sera qu’ils s’entendent (en AG de copropriété) pour maintenir les parties communes (par ex la laverie) en bon état de fonctionnement, voire qu’ils se coordonnent pour bien exploiter l’immeuble (je connais un immeuble où quelques étudiants assuraient l’exploitation de proximité).

Si l’exploitant souhaite poursuivre (c’est le cas normal, l’exploitant réalisant en général des marges auxquelles il n’a pas de raison de renoncer), les lois régissant les baux commerciaux s’appliquent : le locataire a droit au renouvellement (éternellement) du bail, le bailleur qui veux résilier doit lui verser une indemnité d’éviction  (correspondant à la valeur du fond de commerce que le locataire "perd", négociée entre les parties ou fixée par un juge -aux frais des parties- en l’absence d’accord), le locataire peux résilier selon certaines contraintes de délai et de temps (qui dépendent de la nature du bail : 3-6-9 renouvelé, ou prorogé tacitement, ou bail précaire), en cas de désaccord sur le montant du loyer (chacune des parties peut proposer de modifier ce montant, dans certaines conditions et délais, et l’autre peut accepter ou refuser) c’est au final un juge des loyers qui tranche (après expertise, et aux frais des parties), et les propriétaires paient les charges et les travaux (dans des limites définies dans le bail, qui doivent elles-mêmes respecter les limites fixées par la loi en vigueur au jour de signature du bail (actuellement : loi Pinel du 18 juin 2014 sur les baux commerciaux, avant les parties avaient un peu plus de liberté)). Vous trouverez facilement des livres détaillant (sur des centaines de pages) ce qui concerne les baux commerciaux.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#19 17/08/2017 13h41

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Je vais lire ce topic avec attention : l’idée d’investir dans une résidence étudiante m’a en effet traversé l’esprit. Pas par Nexity mais par Réside Etudes, et un lot de "seconde main" dans une résidence déjà exploitée depuis un moment.

Les avis sur ce genre d’investissements, d’après ce que j’ai pu lire/entendre, sont très disparates. Certains sont ravis, d’autres, ceux que vous évoquez par exemple, ont pu se faire avoir (notamment car ils n’avaient pas prêté attention aux clauses du bail commercial).

Certains d’entre vous ont-ils déjà investi via Réside Etudes ?

Je reste dans tous les cas à l’écoute de tout conseil utile en la matière !

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[-1]    #20 23/09/2017 11h55

Banni
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Bonjour,

je tiens à souligner que le procès avec Nexity, initié par un trentaine de co propriétaiers ayant investit dans des studios parisiens, dure maintenant depuis plus de 4 ans !

Nexity a demandé des indemnités d’évictions de 32000€ par studio tout en ayant empoché pendant 9 annnés + 2 annés suivantes, l’équivalent du loyer percu par le copropriétaire (environ 400€/mois), en appliquant un loyer double sans rien à ces derniers !

Arguant que la résidence fournissait des services aux étudiants et que Nexity serait spolié dès lors que les copropriétaires se libérerait de leur gestion, l’affaire a conduit le juge a envoyé plusieurs fois des experts qui ont été refusé 2 fois par Nexity, probablement parce qu’ils ne plaisaisent pas.

La corruption est omniprésente.

C’est une horreur que la nature humaine dès lors qu’on parle d’argent.

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#21 27/11/2017 15h26

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Bonjour
Je souhaite apporter mon témoignage, en tant que copropriétaire depuis 1999 dans une résidence dite "étudiante" gérée par Nexity dans le quartier de La Défense.
Nous avons signé un bail commercial avec eux en 2000, et  Nexity sous-louent nos appartements en locations meublées.
Depuis toujours nous avons été exploités par Nexity. Outre le fait qu’ils nous reversent que moins de la moitié des loyers qu’ils perçoivent, ils nous facturent systématiquement les remises en état des studios ainsi que les remplacements des équipements mobiliers (réfrigérateurs, plaques de cuisson etc…) malgré le fait que notre bail avec eux est en régime locations nues.
Ils ne respectent pas les obligations imposées par le statut de résidence services : service d’accueil très partiel, souvent absent aux heures d’ouverture, pas de service de petits déjeuners (malgré l’obligation de la faire d’après le bail), peu ou pas d’entretien des locaux.
Ils ont pendant un temps transformé la résidence en hôtel, facturant les studios à la journée au prix fort, sans nous répercuter quoi que ce soit sur nos loyers.
Et surtout, les résidents pour la plupart ne sont pas des étudiants, (car comment des étudiants pourraient-ils payer les loyers qu’ils demandent ?) mais des gens de toutes origines, parfois des personnes âgées, malgré une fois de plus la destination "résidence pour étudiants"  inscrite dans le bail.
Nexity ignorent la plupart des courriers de protestation qu’on leur envoie, ils ne répondent jamais. Ils font la sourde oreille lorsqu’on manifeste notre intention de visiter de temps en temps nos appartements (droit pourtant inscrit dans le bail)
Notre bail se terminant en 2020, nous ne savons plus que faire car si nous refusons sa prolongation, Nexity nous demandera forcément des indemnités exorbitantes.
Comment s’en sortir ?
Si quelqu’un peut nous aider !

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#22 27/11/2017 16h12

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Comment vous en sortir ? En vous regroupant avec un maximum d’autres copropriétaires  (ça sera difficile, car beaucoup resteront passifs/spectateurs) pour payer un bon avocat pour négocier (et a défaut aller en justice) des conditions de sortie (et de cohabitation, car Nexity restera exploitant d’une partie des locaux, et dominateur dans la copropriété) raisonnables. Seul vous aurez du mal (pas de poids face à l’exploitant et coûts élevės non repartis entre plusieurs).


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#23 27/11/2017 18h59

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Merci de votre réponse.
C’est bien ce que nous avons l’intention de faire, et prendre un avocat avec d’autres copropriétaires.
Mais compte tenu des lenteurs de procédures, et surtout si nous allons au tribunal, il est presque certain que la date d’échéance de notre bail commercial (fin 2019) sera atteinte avant qu’une décision de justice ne soit promulguée.
Que faudra t-il faire ce jour là ?
Refuser de prolonger le bail avec Nexity ? au risque de devoir des indemnités d’éviction énormes si nous n’obtenons pas gain de cause ?
Ou le prolonger pour 9 années supplémentaires , ce que justement nous voulons éviter ?
Pas simple ….

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#24 27/11/2017 19h48

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Rg28 a écrit :

Refuser de prolonger le bail avec Nexity ? au risque de devoir des indemnités d’éviction énormes si nous n’obtenons pas gain de cause ?
Ou le prolonger pour 9 années supplémentaires , ce que justement nous voulons éviter ?

La réponse est dans votre contrat, qu’un avocat saura interpréter.

Un proche a vécu la même situation avec un autre promoteur immobilier et il s’en est sorti avec un arrangement à l’amiable de 10-15 k€ "d’indemnités" de mémoire.

Ça fait mal, mais c’était ça où chaque année de nouvelles réparations d’un montant imprévisible et un bien impossible à vendre.

Comme vous l’avez dit, une procédure juridique prend bcp de temps et elle n’est même pas dit qu’elle soit en votre faveur, cela dépend complètement du contrat.

C’est vraiment triste qu’autant de particuliers se fassent piéger par ce type "d’investissement", avec des promoteurs qui ont pignon sur rue.

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#25 27/11/2017 19h54

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J’ai la même réflexion qu’IH, une simple recherche sur internet permettrait à beaucoup de gens de ne pas tomber dans ce genre de pièges, il y en a pourtant chaque année qui investissent dans les pierre&vacances, nexity voire dans les diamants d’épargne sad

Dans votre cas il vous faut un bon avocat et négocier, même si ce genre de sociétés a souvent un contrat béton créé par des spécialistes.

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