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[+6]    #1 04/03/2015 02h43

Membre (2014)
Top 20 Dvpt perso.
Réputation :   58  

Bonjour,

J’ai trouvé très peu d’articles sur le forum à propos d’un sujet passionnant, le Private Equity.
Pourtant, le Smart Money en est friand : les fonds de dotations universitaires y consacrent souvent plus de 15% de leur portefeuille, et cela va même jusqu’à 80% pour des family office.

Petit partage de ma (modeste) expérience wink

Définition
Private Equity signifie investissements en capital non coté.
C’est la classe la plus risquée d’un portefeuille (les fameux actifs « alternatifs »), mais aussi celle qui rapporte le plus.

Types de PE
Sous ce nom un peu fourre-tout, on retrouve deux grands types d’activité :
1) l’immobilier (Real Estate Private Equity ou REPE)
2) et les sociétés non cotées (PE « classique »).

Le PE classique peut se subdiviser selon plusieurs critères :
- la valeur de la société
      •    Lower middle market (jusqu’à 50M de CA)
      •    Middle market (jusqu’à 500M de CA)
      •    Upper middle market (jusqu’à 1Md de CA)
      •    Megafunds (>1Md de CA)
- le cycle de vie de la société
      •    Capital amorçage (Seed capital) pour lancer une start-up
      •    Capital risque (Venture capital) pour accélérer une start-up
      •    Capital développement (Growth capital)
      •    LBO pour une société mature
      •    Capital retournement pour une société en difficulté
               
Les plus communs et les plus fréquents sont les fonds de capital développement et de LBO en middle market, dont je parlerai principalement ci-dessous (le fonctionnement étant assez similaire pour tous les types de fonds).

Concept
Acheter ou prendre des positions significatives dans une entreprise pour l’accompagner dans sa croissance, puis la revendre ensuite

Cibles
De la petite PME qui fait 5M de CA à la multinationale cotée (il y aura alors un retrait de cote)

Création de plus-value :
-Réduction des effectifs
-Vente d’une partie des actifs
-Meilleur accès a un réseau de décideurs et dirigeants, i.e mettre en place un management expérimenté ou ouvrir des portes
-Amélioration des opérations grâce à un savoir faire sur une ligne d’usine par exemple
-Montage financier
-Meilleure productivité
      • Alignement des intérêts entre le management et les actionnaires
      • Pression de la dette

Types de sociétés
-Gros cabinets (KKR, Blackstone, TPG, Bain)
-Boutiques
-Family office (capital permanent)

Fonctionnement
Le fonds est créé sous forme de SARL, ce qui limite la responsabilité à l’apport en capital.
La société de gestion (KKR ou Ardian par exemple) est General Partner et prend toutes les décisions d’investissement. Les investisseurs ont le statut d’associés (LP ou Limited Partners en anglais) et participent aux bénéfices mais pas à la gestion du fonds, ce n’est pas leur métier.

Sortie
La sortie s’effectue en général au bout de 5 à 7 ans et n’est pas contractuelle, sachant que la durée de vie maximale d’un fonds est en général de 10 ans et est contractuelle.
Pour la sortie, le fonds cherche en général à vendre à un autre fonds, plus gros en général, qui pourra emmener l’entreprise vers de nouveaux sommets.
Autre alternative, plus juteuse celle-là, est de vendre à un acteur stratégique, c’est-à-dire une société généralement plus grosse qui cherchera une synergie avec la cible.

Retour espéré
Personne ne s’engage sur rien, ce n’est pas légal, mais la moyenne des retours est à 2 chiffres. Avec un track record en dessous de 10% d’intérêts capitalisés, il sera difficile de lever un nouveau fonds.

Accès
Aux US, il faut être investisseur accrédité (300k de revenus annuels par foyer ou 1M+ d’actifs investissables hors résidence principale). J’imagine que c’est la même chose en France mais je laisse confirmer.
Le ticket d’entrée est élevé, aux alentours de 300k, pour investir en direct dans un fonds.  Certaines banques privées regroupent les avoirs de leurs clients et investissent en leur nom, ce qui permet d’investir un montant plus raisonnable.

Pourquoi ces retours
Le marché du non coté est largement inefficient. Il existe un peu partout, cachées dans nos cambrousses, de super entreprises qui ont besoin de capitaux et de conseils stratégiques pour passer un palier.
Les retours compensent deux risques importants :
1) l’absence totale de liquidité pendant un bout de temps
2) le risque de perte –totale- en capital. Un petit mot ici. Pour les sociétés matures, le risque de perte totale du capital est faible, car un fonds regroupe en général une dizaine de participations. Pour un fonds de Venture Capital, où la règle dit qu’il faut 19 flops pour une pépite, c’est différent.
Les fonds de VC sont donc naturellement plus volatils, alors qu’un fonds LBO réalisera rarement un 10x (10 fois la mise pour l’investisseur).

Impact sur la société
Autant certaines pratiques sont plus que douteuses, et je pense notamment aux fonds qui font leurs profits en mettant à la porte des milliers d’employés, autant injecter du capital dans des entreprises qui ont en vraiment besoin est profitable pour tous. Sans VC, pas de Facebook, d’Apple ou de Starbucks, et sans PE c’est toute une génération d’entrepreneurs qui partiraient à la retraite sans personne pour reprendre leur boîte.

Rémunération des gérants
Rémunération identique à celle des hedge funds, le fameux 2 / 20 : 2% de management fee sur le capital sous gestion + 20% de la plus value.
Différence notable toutefois, la plus-value n’est pas calculée chaque année mais uniquement après que le capital du fonds ait été remboursé.

En espérant que cette fiche ait constitué un intérêt pour vous.
Bien cordialement
PP

Dernière modification par PP (04/03/2015 02h49)

Mots-clés : non coté, pe, private equity


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[+1]    #2 04/03/2015 20h22

Membre (2010)
Top 20 Crypto-actifs
Réputation :   186  

Pour un investisseur de ce forum, le plus simple c’est le société de capital investissement cotés. On a Altamir (société de capital risque) et IDI notamment mais beaucoup d’autres selon la largesse de la définition. Il n’y a pas de pré-requis.

On peut aussi investir localement dans des startups. Pas de pré-requis mais il faut dénicher la société vu qu’elle ne peux pas faire d’appel public à l’épargne. Une solution c’est de rejoindre une association des business angels. J’ai pu voir des ticket commençant à 5k€.

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#3 04/03/2015 22h21

Membre (2014)
Top 20 Dvpt perso.
Réputation :   58  

Merci pour l’info, je ne connaissais pas Altamir. Le PDG est l’ancien d’Apax, auquel Altamir est d’ailleurs adossé.

Je trouve que c’est une opportunité intéressante. Certes les LP cèdent une part de leurs profits dans les frais de structure d’Altamir, mais ils n’ont plus à se soucier du manque de liquidité.

Le gros risque que je vois c’est de rentrer à un mauvais prix. D’après le rapport d’activité, la NAV est calculée par Altamir et le détail par société en portefeuille n’est pas public. Ce manque de transparence amplifie la volatilité lors de chocs, et l’action fait par exemple -70% en 2008 et +107% en 2008. Il faut avoir le coeur bien accroché!

Quelqu’un a un retour d’experience?

Dernière modification par PP (04/03/2015 22h31)


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#4 04/03/2015 23h02

Membre (2010)
Top 20 Crypto-actifs
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J’avais du Altamir quand ça a touché le fond (j’y étais depuis 6€, c’est descendu jusqu’à moins de 1€ il me semble en intraday). A l’époque, il y avait une doute sur Sechilienne Sidec sur lequel Altamir avait beaucoup emprunté.

Altamir a une certaines inefficience car la société conserve beaucoup de cash et prend ses commissions dessus (qualitativement Altamir est correct sans plus). Depuis le forcing de Moneta et les dividendes indexé sur l’ANR, la décote s’est réduite. Sur le calcul de la NAV c’est classique.

Je ne suis plus actionnaire depuis plus d’un an mais cela pourrait changer, on est sur de la décote un peu intéressante par rapports aux concurrents.

Vous pouvez regarder la discussions suivante, où l’on poste l’actualité de ces sociétés, même si c’est très calme ces derniers temps : Holdings d’investissement : Eurazeo, Wendel, Altamir Amboise…

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#5 05/03/2015 00h29

Membre (2014)
Top 20 Dvpt perso.
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Super le lien!

Ce que j’en comprends, c’est qu’Altamir n’est pas un vrai LP au sens où il ne récupère pas 80% de la plus-value comme dans un fonds de PE classique.

Le montage n’est pas tout à fait clair, mais ce qui est certain c’est que les retours n’ont rien a voir avec ceux du Private Equity en direct.


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[+1]    #6 05/03/2015 07h29

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Réputation :   650  

Discussion intéressante !

J’ai vu des études contradictoires sur la performance du Private Equity. Je ne les ai pas sous la main, mais je pourrai les partager ! La différence vient je crois dont la façon dont les indices sont construits et dont les fonds sont pricés.  L’IRR n’est pas complètement transparent. Mais c’est sûr que l’on regarde l’index de Cambridge on peut probablement être séduit.

Sinon, il est effectivement utile de lister les proxy pour un investisseur lambda. J’ai notamment noté le Lyxor Privex qui suit les socités mondiales qui font du PE.
"Le Privex est composé des 25 valeurs les plus représentatives des sociétés de private equity cotées sur les marchés mondiaux. Pour intégrer l’indice Privex, les sociétés doivent être impliquées dans des activités de private equity, telles que LBO, capital-risque et capital de croissance. L’indice Privex est rééquilibré chaque trimestre et soumis à une révision tous les six mois."
Il y a donc du 3i, Wendel, Eurazeo, Orix, Ares …

Je n’ai pas fait l’analyse pour savoir ce qu’il en était vraiment … (retour/volatilité, qualité du proxy, correlation avec d’autres classes …)

Dernière modification par Fructif (05/03/2015 17h35)

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#7 05/03/2015 17h38

Membre (2014)
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Merci, je ne connaissais pas le Lyxor Privex.
Il semblerait toutefois qu’il souffre des mêmes maux que Altamir, à savoir qu’une part des profits normalement attribuée aux investisseurs du fonds ne redescende jamais aux actionnaires, comme indiqué avec talent par Parisien dans le lien soumis pas JesterInvest.

La performance est du coup affreuse, et j’en conclus pour l’instant, à mon grand regret, que l’investisseur lambda n’a pas accès aux retours du PE.
A titre d’exemple, j’assistais à une conference sur les family office dernièrement et l’intervenant était un membre de l’une des 10 familles les plus riches des US, fortune en dizaine de milliards donc.
Son point était de dire qu’en investissant en sociétés non cotées, il avait pour but de rajouter un 0 à la fortune familiale dans 15 ans. Ca m’a laissé sur le cul.


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[+1]    #8 07/03/2015 11h18

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16% annuel sur 15 ans, effectivement, c’est X10.

On peut trouver cela dans des entreprises bien gérées. J’ai cet ordre de grandeur de performance depuis 2009 (bon, il faut encore tenir une dizaine d’années pour le X10).

Il faut mieux faire soi-même 16% brut avec 1% de frais, que de laisser un pro faire 18% bruts et prendre 5% de commissions…

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#9 09/03/2015 15h56

Membre (2014)
Top 20 Dvpt perso.
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Source: Pitchbook


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#10 12/06/2018 18h40

Membre (2016)
Réputation :   116  

C’est dommage que cette classe d’actif ne soit pas développée. Il manque cruellement de plateforme pour rendre cet investissement un peu plus "grand publique".
Il y a certes un ticket d’entrée et des frais importants mais les rendements sont importants et compensent les frais sur longue période >6 ans.
Certains sociétés de gestion proposent des fonds avec une exposition assez diversifiée (capital dvlp, capital risque, LBO, secondaire, co-investissement…) avec des TRI 8-10% net de fees.

Plusieurs rapports intéressants existent faits par PAI, Prequin, Bain, Coller, Mc Kinsey , en voici un : Bain & Company’s Global Private Equity Report 2018 - Bain & Company

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#12 12/06/2018 19h23

Membre (2015)
Top 20 Crypto-actifs
Réputation :   191  

Le lyxor Privex évoqué par Fructif et PP est désormais dispo en tant qu’UC dans linxea avenir.

Fructif a écrit :

Je n’ai pas fait l’analyse pour savoir ce qu’il en était vraiment … (retour/volatilité, qualité du proxy, correlation avec d’autres classes …)

D’ailleurs… avez-vous pu avancer sur le sujet ?

Dernière modification par Gog (12/06/2018 19h24)

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[+1]    #13 12/06/2018 20h05

Membre (2012)
Top 20 Portefeuille
Réputation :   283  

Bonjour,

Dans le même ordre d’idée, pour investir (indirectement) en Private Equity, vous avez les BDC ou Business Development Companies.

Investopedia a écrit :

A major difference between a BDC and a venture capital fund is that BDCs allow smaller, non-accredited investors to invest in startup companies.

Plus d’infos en anglais sur Investopedia

Leur objectif est de fournir des prêts ou prendre des participations dans des PME en croissance (70% du portefeuille des BDC doit être investi au profit de société de moins de 250M$ de market value)
Les avantages:

- elles sont cotées et prennent la forme d’un CEF (Closed End Fund), donc accessible par tout le monde
- pas d’impôts sur le revenu en échange de la distribution de 90% de leur profit aux actionnaires (un peu à la manière d’une REIT).

Il y a une file dédiée à ce sujet : Business Development Companies (BDC) : capital risque pour les pauvres, forts dividendes !

Qq exemples de BDC dont je suis actionnaire (cf mon portefeuille, les BDC sont dans la rubrique Services Financiers/asset management): GAIN (Gladstone Investment Corp), Solar senior Capital, etc…


L'Investisseur Individuel, mon blog orienté "Dividendes Pérennes": http://investisseur-individuel.com/

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#14 17/07/2018 17h47

Membre (2016)
Réputation :   0  

Bonjour,

J’amène ma encore plus modeste expérience. Je viens juste de me lancer et je me suis décidé à investir dans le fond Private Equity Keensight V.

Le ticket d’entrée est plus bas que celui annoncé plus haut aux US. Dans ce cas précis il faut investir 100 K€ minimum. Je vais en rester au minimum d’ailleurs, qui est un maximum pour moi.

C’est un fond spécialisé sur des marchés plutôt de niche, médical et informatique.

C’est la première fois que je me lance sur quelque chose à risque comme ça, puisque effectivement rien n’est garanti. La part gardé par le fonds est importante mais la redistribution des derniers fonds (III et IV) a été d’environ 225% net d’impôts.

Je vous tiendrai au courant de mes aventures dans ce domaine où il faut le reconnaître on est très passif car pas de droits à la décision.

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#15 27/08/2018 13h53

Membre (2016)
Réputation :   6  

Kdick, par quel moyen avez vous investi dans ce fond ?

Ce n’est pas le genre de fonds qu’on semble trouver dans une assurance vie lambda. smile

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#16 28/08/2018 15h58

Membre (2016)
Réputation :   0  

Non effectivement. C’est par mon GDP.

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#17 31/01/2019 09h37

Membre (2018)
Réputation :   5  

Bonjour,

Suite à succession l’an passé, j’envisage d’allouer 5 à 10% de notre patrimoine à un fonds investi en sociétés non côtés. Je pense pouvoir mettre 50 keuros sur la table qui est une somme dont je suis sur de ne pas avoir besoin.
Je pense être conscient des avantages et des risques de ce type de placement, mon principal point de blocage étant les 100 Keuros souvent cités comme ticket d’entrée.
Ce type d’actif est assez peu médiatisé, ce qui peut se comprendre, mais après quelques recherches, j’ai découvert le FCPR IDINVEST PRIVATE VALUE EUROPE 3 accessibles à des particuliers à partir de 20 keuros. Ce produit, investi à 40% en private equity et à 60% en dette privée, a pour objectif d’investir dans des entreprises en croissance et de taille moyenne en Europe.
Pour l’instant, je n’ai pu récupérer qu’une plaquette commerciale et le DICI. On y annonce :
- le blocage des fonds durant 4 ans
- la semi-liquidité du fonds au bout de 4 ans mais limitée à une de-collecte maximum de 5% de l’actif net (autrement dit, en cas de crise majeure, impossibilité de récupérer son argent)
- les frais annuels moyens sont estimés de l’ordre de 3,1%
- il n’y a évidemment aucun objectif de rentabilité vendu mais le DICI évoque différents scénarii de performance avec une plus value (au bout de 8 ans) allant de +50% (pour le scénario pessimiste) à +250% (pour le scénario optimiste) : je suis plutôt surpris de ces valeurs que je trouve très élevée…..Cela me parait trop beau pour être vrai : J’aurai plutôt tendance à penser qu’on se situe dans un périmétre de -50 à +100%. Qu’en pensez vous?
- compte tenu du status FCPR : exonération d’impôt sur les plus value (hors prélèvement sociaux) à partir de 5 ans de détention.

Je n’ai pas l’impression qu’il soit possible de contractualiser directement avec IDVINVEST et qu’il faut en outre passer par un distributeur (assureur ou banque).

Bref, si jamais certaines personnes participant au forum ont une expérience de ce produit (ou d’un produit équivalent), je vous remercie de partager votre point de vue !

Dernière modification par Kernaou (31/01/2019 10h31)

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[+1]    #18 31/01/2019 14h21

Membre (2010)
Top 20 Crypto-actifs
Réputation :   186  

Vous pouvez regarder les fonds précédents, ils sont tous les deux à 120€ la part, soit +20%. Le plus ancien se finit l’an prochain, on sera loin des +50%. C’est surtout de la mezzanine (dette) donc normalement peu d’upside. Id Invest a donc plus gagné que les clients. Et là c’était des années sans crises économiques.

Avez-vous songé à investir dans du private equity coté? Par exemple Eurazeo investi pas mal dans le non coté et détient en plus Id Invest, ce qui vous permettra de "tondre" les clients du fonds pré-cité. Une autre valeur serait IDI qui a un focus plus mid-cap (ancienne maison mêre d’Id Invest).

Pas que ce soit des conseils, je n’ai ni l’un ni l’autre.

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#19 31/01/2019 16h35

Membre (2018)
Réputation :   5  

+20% effectivement n’est pas glorieux et ne devrait pas m’inciter à prendre des risques d’argent bloqué 4 ans et de liquidité non garanti ensuite.
Je comprend votre suggestion d’investir plutôt dans l’entreprise qui s’enrichit davantage que ce qu’elle distribue dans les contrats qu’elle propose.
Je n’exclue pas le private equity côté. Brookfield Asset Management (BAM) est l’un des plus grands acteurs de ce marché et depuis l’été dernier, j’ai investi progressivement (enfin surtout en fin d’année, bien sur!) dans 2 de ces filiales : Brookfield Infrastructure Partners (BIP) et Brookfield Renewable Partners (BEP). Comme j’aime beaucoup l’infrastructure, qui est un secteur peu concurrentiel, j’aurais voulu même en acheter davantage mais les soldes à présent sont terminées !
Il y a aussi Partners Group Holding en Suisse qui semble présenter de bons résultats.
Quitte à choisir le private equity côté, comment se situent les holdings Françaises vis à vis de leurs consoeurs internationales?
Enfin, autre alternatives, il y a aussi le tracker qui réplique l’indice PRIVEX mais celui-ci fait déjà l’objet d’un autre message.

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#20 02/02/2019 09h11

Membre (2014)
Réputation :   87  

La plupart de fonds de private equity s’adressent à la catégorie d’investisseurs dits professionnels, catégorie à laquelle  on peut faire partie sur option en tant que particuliers en respectants certaines conditions (minimum d’investissement de 100k€ entre autres).
A côté de cela il existe quelques fonds avec des tickets qui commencent autour de 2-5k, les stratégies sont plutôt conservatrices avec des rendements attendus entre 6-9%.
Cela permet de faire un peu de diversification dans sa poche private equity plutôt que de miser sur un gros ticket de 100k€.

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#21 06/02/2019 22h41

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Voilà, si vous n’êtes pas un investisseurs dit accrédité (patrimoine liquide > $1m), on ne vous présentera que les artifices comme Idinvest avec ses frais annuels de 3,1%.


Dirige un cabinet de CGP - triple compétence France / Suisse / UK

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#22 06/02/2019 23h05

Membre (2014)
Réputation :   87  

Je pense que vous référez à la catégorie d’investisseur professionnel qui a été redéfinie avec Mifid2:
Extrait de l’art. 314-6 du règlement de l’AMF:

Dans le cadre de cette évaluation, au moins deux des critères suivants doivent être réunis :

1° La détention d’un portefeuille d’instruments financiers d’une valeur supérieure à 500 000 euros ;

2° La réalisation d’opérations, chacune d’une taille significative, sur des instruments financiers, à raison d’au moins dix par trimestre en moyenne sur les quatre trimestres précédents ;

3° L’occupation pendant au moins un an, dans le secteur financier, d’une position professionnelle exigeant une connaissance de l’investissement en instruments financiers.

Une instruction de l’AMF précise les conditions d’application du présent article.

Non, il ne faut pas forcément être dans cette catégorie pour accéder à l’intégralité de ces offres, même si objectivement cela aide.
En termes de frais, c’est élevé avec souvent des commissions de surperformance mais j’ai envie de dire que c’est le cas dans tous fonds de private equity.
Je regardais hier encore les frais des fonds PAI, et il faut avoir le coeur accroché mais quand la performance est au rendez vous cela ne me choque pas.

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#23 19/03/2019 12h46

Membre (2018)
Réputation :   16  

Bonjour à tous,

Je suis surpris d’avoir rien trouvé sur le sujet.
Je cherche des avis sur l’offre Private Equity via l’Avie.

Avez-vous déjà regardé ou des éventuels retours d’experie sur cette offre et notamment le fonds Amundi et Nextstage via Spirica ?

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#24 02/04/2019 08h43

Membre (2016)
Réputation :   116  

Etat des lieux intéréssant pour le Private/Alternatif et les ETF. Les ETF ont beaucoup moins collecté en 2018 qu’en 2018 au profit de la classe alternative. Les taux bas poussent les institutionnels à aller chercher du rendement via des actifs plus risqués. La prime d’illiquidité est un moyen pour les investisseurs long terme pour aller chercher du pickup versus Obligations de bonnes signatures.

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#25 02/04/2019 09h30

Membre (2015)
Top 10 SCPI/OPCI
Réputation :   458  

Cet engouement pour le Private Equity semble également visible au niveau national. J’ai lu cet article il y a quelques jours dans la Tribune :
Le capital-investissement français au plus haut depuis la crise, mais « plus sélectif »

Avec quelques sujets d’inquiétude devant cet engouement :

La Tribune (notamment) a écrit :

« Un certain nombre d’indicateurs sont proches de 2007 » a reconnu Dominique Gaillard, détaillant « les multiples de valorisation, en buy-out et en capital-risque, c’est incontestable. On le voit aussi sur le montant de dette et l’effet de levier, les contrats "covenant light" », aux clauses de protection allégées, sans engagement de respect des ratios financiers, qui s’étaient généralisés dans les LBO d’avant la crise financière et reviennent en force.

mais l’article relativise en disant qu’aujourd’hui les investisseurs sont plus sélectifs… On verra.

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