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#201 27/09/2011 11h35

Membre (2011)
Réputation :   0  

Bonjour,
si j’ai bien suivi, vous avez, au moment de commencer à faire des permutations partielles, d’abord établi un rapport de 5 à 1 entre vos lignes la plus et la moins chargée (la plus et la moins rentable), sur 15 lignes, et ensuite vous avez opté pour un rapport de 800 à 100 (sur 10 lignes) ? Est-ce que le changement d’échelle a produit davantage d’occasion de permutations ?

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Favoris 1    #202 27/09/2011 13h21

Membre (2010)
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J’avoue avoir un peu tâtonné sur le nombre de lignes et le pas entre deux tailles cibles de lignes. Mais vous avez raison : le but est bien d’optimiser le nombre de permutations et le gain de dividende futur généré.
Actuellement, je suis calé sur 10 lignes, la plus petite pèse 100 points et l’augmentation entre deux lignes est de 75 points, soit la plus grosse à 775. Ainsi, lorsque deux titres ’permutent’ au classement, le réajustement porte sur 75 points, tandis qu’un échange total de lignes (entre la 10e devenue 11e et la 11e devenue 10e) porte sur 100 points.

Ce que j’attendais auparavant un à deux mois se produit maintenant plusieurs fois par semaine. tongue

J’ai renoncé à un plus grand nombre de lignes car plus le nombre augmente, plus on acquiert des titres d’un rendement proche. Or pour procéder à un échange qui induit une augmentation substantielle de dividende futur, il faut constater un écart de rendement, au moins de 0,3%, idéalement de 0,5%. Ceci ne se produit pas très souvent dans cette couche de titres au rendement groupé; à augmenter le nombre de lignes, on n’augmente pas suffisamment le nombre d’opportunités, tandis que la valeur du ’point’ a diminué (donc l’assiette sur laquelle a lieu la permutation).


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[+2]    #203 27/09/2011 14h26

Membre (2010)
Réputation :   2  

Bonjour Jean-Marc,

Ta méthode est très séduisante. Sa simplicité et le comportement "mathématique" me plaisent énormément.
Le point faible reste pour moi un imprévu sur les résultats d’une des boites…
Je comprends bien que tu limites ce risque par la rigueur que tu appliques dans tes critèresde screening pour rentrer dans la watching list, (et c’est d’ailleurs certainement là que réside tout ton talent), mais je reste très inquiet cependant:
Si demain l’action la plus pondérée de ton portefeuille (donc qui offrait le meilleur rendement) annonce brutalement un profit warning qui fait chuter le rendement potentiel au delà de la dizième place de ton classement, tu vas devoir solder cette position en catastrophe avec un triple sanction:
- Chute brutale du revenu futur espéré (tu remplaces le meilleur rendement par le onzième)
- Chute brutale du capital (nul doute que la valeur de l’action chutera proportionellement à la chute du rendement)
- Le tout agravé par le fait que c’est la plus forte pondération.

Tout ceci à une probabilité assez faible, mais je crains qu’une seule occurence de ce type d’évenement pourrait réduire à néant plusieurs années de permutations pour améliorer le revenu futur.
Il serait interessant de réaliser un "crash-test" (c’est devenu à la mode) pour étudier les conséquences d’un tel scénario.

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[+1]    #204 27/09/2011 16h26

Membre (2010)
Top 20 Expatriation
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Bonjour Sorg,
Cette remarque est intéressante, même si je choisis les titres pour éviter les coupes franches dans les dividendes : une marge opérationnelle élevée et stable est requise pour qu’une société soit éligible.

Intéressons-nous au crash-test, avec le cas le plus défavorable qui est la coupure du dividende de la plus grosse ligne. Sur la situation à l’instant présent, elle pèse 28 000 € et rapporte 11,55%; la onzième valeur (celle qui entrerait si je coupais la position sur la première) rapporte 7,34%.

Supposons que FTE (la première ligne) annonce la coupure de son dividende; je vends au plus vite et je pars sur l’hypothèse que je subis une moins-value immédiate, dans la panique générale, de –10%. Il me reste 25 200 € à allouer.

Je vais donc miser environ 3 500 € sur la 11e valeur qui rentre, pour le coup, en 10e place, avec un rendement de 7,34%; les 21 700 € restants sont répartis en parts égales sur les 9 autres valeurs puisqu’elles remontent toutes d’une case et sont donc en déficit de ’points’. Le rendement moyen de ces 9 lignes est —toujours sur la situation d’aujourd’hui— de 9,57%.

Bilan du crash-test :
— avant la mauvaise nouvelle, j’escomptait 11,55% sur 28 000 € soit 3 234 € de dividende;
— après la mauvaise nouvelle, la 11e valeur devenue 10e ligne rapportera 3 500 x 7,34% = 257 €; et les 9 autres lignes seront abondées d’un total de 21 700 € au taux moyen de 9,57% d’où un surcroît de dividende de 21 700 x 9,57% = 2 077 €. Total : je ne percevrai plus que 2 077+257 = 2 334 €.

Le crash-test, dans cette situation très défavorable, conduit à un manque à gagner de 3 234 - 2 334 = 900 €; ceci annule 3 mois d’efforts de permutations à 350 € par mois, soit un quart de l’année. Attention, il s’agit bien d’une moindre progression des revenus et pas de leur diminution : au lieu de tenir les +30% de dividendes (dès lors que j’y arriverais), je ne ferais guère que +25% au vu de cette seule embûche (les +30% escomptés se répartissant grosso modo en +8% du fait du réinvestissement des dividendes, +22% par permutations; l’amputation est donc de 1/4 x 22%).

Merci de m’avoir poussé à cette analyse qui m’en apprend aussi beaucoup sur la robustesse de cette aventure.


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#205 27/09/2011 17h46

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Le souci, c’est que si FTE annonce passer son dividende (le rendre = 0), l’action ne fera pas -10%, mais plutôt -50%, car c’est presqu’uniquement ce dividende plantureux qui justifie le niveau de cours de l’action…  Un vrai stress-test devrait être avec -50% au moins, pas 10%.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#206 27/09/2011 17h56

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Dont acte, avec –50%, la perte de dividende futur grimpe à 1 972 € soit 5 mois et demi de permutations annihilées, et une progression des revenus sur l’année de +8%+22%/12*6,5 = +20%.


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#207 28/09/2011 08h37

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INTP

Ca reste tout de même très raisonnable, le résultat de ton stress test…

Je fais quelques remarques:
- il est tout de même très peu probable que FT annonce une réduction de 100% de son dividende; à la limite on peut imaginer une baisse, mais une suppression…
- à l’inverse, si vraiment les conditions economiques, potiliques et financières amenaient FTE a réduire son dividende à zéro (ceux qui pensent qu’on aura un CAC à 3 chiffres l’année prochaine doivent l’imaginer), il est probable que:
     -> d’autres valeurs de ta watching list fassent de même
     -> en même temps, toute autre stratégie de placement alternative à la tienne soit également très fortement impactée par un phénomène de cette ampleur… (à l’exception d’une stratégie bear, bien sur, mais ce n’est pas le propos d’une stratégie "rendement")

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#208 28/09/2011 11h40

Membre (2010)
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Jean-Marc a écrit :

Bonjour Sorg,
Cette remarque est intéressante, même si je choisis les titres pour éviter les coupes franches dans les dividendes : une marge opérationnelle élevée et stable est requise pour qu’une société soit éligible.

Intéressons-nous au crash-test, avec le cas le plus défavorable qui est la coupure du dividende de la plus grosse ligne. Sur la situation à l’instant présent, elle pèse 28 000 € et rapporte 11,55%; la onzième valeur (celle qui entrerait si je coupais la position sur la première) rapporte 7,34%.

Supposons que FTE (la première ligne) annonce la coupure de son dividende; je vends au plus vite et je pars sur l’hypothèse que je subis une moins-value immédiate, dans la panique générale, de –10%. Il me reste 25 200 € à allouer.

Je vais donc miser environ 3 500 € sur la 11e valeur qui rentre, pour le coup, en 10e place, avec un rendement de 7,34%; les 21 700 € restants sont répartis en parts égales sur les 9 autres valeurs puisqu’elles remontent toutes d’une case et sont donc en déficit de ’points’. Le rendement moyen de ces 9 lignes est —toujours sur la situation d’aujourd’hui— de 9,57%.

Bilan du crash-test :
— avant la mauvaise nouvelle, j’escomptait 11,55% sur 28 000 € soit 3 234 € de dividende;
— après la mauvaise nouvelle, la 11e valeur devenue 10e ligne rapportera 3 500 x 7,34% = 257 €; et les 9 autres lignes seront abondées d’un total de 21 700 € au taux moyen de 9,57% d’où un surcroît de dividende de 21 700 x 9,57% = 2 077 €. Total : je ne percevrai plus que 2 077+257 = 2 334 €.

Le crash-test, dans cette situation très défavorable, conduit à un manque à gagner de 3 234 - 2 334 = 900 €; ceci annule 3 mois d’efforts de permutations à 350 € par mois, soit un quart de l’année. Attention, il s’agit bien d’une moindre progression des revenus et pas de leur diminution : au lieu de tenir les +30% de dividendes (dès lors que j’y arriverais), je ne ferais guère que +25% au vu de cette seule embûche (les +30% escomptés se répartissant grosso modo en +8% du fait du réinvestissement des dividendes, +22% par permutations; l’amputation est donc de 1/4 x 22%).

Merci de m’avoir poussé à cette analyse qui m’en apprend aussi beaucoup sur la robustesse de cette aventure.

Je suis agréablement surpris par la robustesse du modèle.
C’est de plus en plus interessant…

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#209 28/09/2011 13h02

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Sur FTE, le dividende peut être coupé mais je ne crois pas à un dividende 0 ou à une baisse de 50%. Si le dividende par titre passe disons de 1,4 € à 1 €, on peut s’attendre à une baisse de 20-25% dans la semaine, guère plus.

Le vrai stress test à mon sens est différent : ce serait une baisse du dividende de 20% sur la moitié des valeurs en portefeuille (les 5 premières lignes disons afin d’être dans le scénario du pire) avec une baisse des titres de 15% avant revente.

Le résultat de ce stress test serait intéressant car sur un accident isolé, je ne doute pas de la résilience du portefeuille.


Chaque semaine, mon portefeuille analysé sur http://valeuretperformance.posterous.com/

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#210 28/09/2011 13h11

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Vincent a écrit :

Le vrai stress test à mon sens est différent

Les gens sont exigeants sur ce forum !

Vincent a écrit :

…ce serait une baisse du dividende de 20% sur la moitié des valeurs en portefeuille (les 5 premières lignes disons afin d’être dans le scénario du pire) avec une baisse des titres de 15% avant revente.

Sur ce scénario, le dividende et le cours baissent dans la même proportion donc le rendement est constant; ainsi, il n’y a pas de réajustements de lignes mécaniquement induits par les révisions en baisse des dividendes attendus sur les 5 lignes.

Par contre, en l’absence de permutations, quelques rééquilibrages sont possibles (diminution de 15% à 20% de la taille des plus grosses lignes, les 5 plus petites lignes se retrouvent proportionnellement surpondérées). Le rééquilibrage est a priori assez marginal (et bénéfique) et je n’en tiens pas compte dans la suite de l’analyse.

Donc la perte de revenu futur est 20% des dividendes attendus des 5 plus grosses lignes. A l’instant où j’écris ce propos, j’attends 12 000 € de dividendes de ces 5 lignes, d’où une perte de 2 400 € à rapporter à 16 000 € de dividendes perçus cette année; soit une baisse de 15% par rapport à une augmentation escomptée de 30%, nous en restons à +15% sur l’année, ce qui reste honorable.

Dernière modification par Jean-Marc (28/09/2011 13h23)


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#211 28/09/2011 15h00

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Jean-Marc a écrit :

le dividende et le cours baissent dans la même proportion donc le rendement est constant;

B A BA arithmétique qu’on a tendance à oublier !


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#212 28/09/2011 15h54

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… et le levier du crédit ?

Lorsque je me suis lancé en février 2009 (valeur de la part calée sur 100,00 € au 28 février 2009), les marchés étaient tellement bas que j’ai souscrit un crédit à la consommation de 9000 € que j’ai injecté dans ma méthode. J’ai pas trop mal visé puisque nous étions à peu près au point bas du marché.

Cette somme m’a permis (frais déduits) d’acheter 82,77 parts à 108,77 € (jour de l’injection).

La question qui se pose est de savoir combien j’ai gagné / perdu par rapport à une épargne progressive.

Situation n°1 : le crédit.
Je dispose donc à la souscription de 82,77 parts. Je rembourse 390,86 € pendant 24 mois, ce qui diminue ma capacité d’épargne.

Situation n°2 : l’épargne progressive.
N’ayant pas de crédit sur le dos, je considère que j’injecte 390,86 € d’épargne chaque mois pendant deux ans; cette épargne est convertie en parts au cours du moment de la part. A la fin des 24 mois, en avril 2011, je dispose de 60,42 parts.

L’écart est donc de 82,77–60,42 = +22,35 parts qui cotent 201,11 € à la fin du crédit, soit un gain de 4500 € (la moitié du capital emprunté). On voit bien que les intérêts de l’emprunt ont un impact dérisoire par rapport à une forte progression de la valeur de la part.

Evidemment, si la valeur de la part avait plongé, l’investissement progressif aurait été plus avantageux. Mais le soutien du rendement et le réinvestissement des dividendes orientent fortement la performance vers le positif.

Les marchés étant particulièrement bas (même si nous ne sommes pas forcément au fond du trou), je viens de solliciter un nouveau prêt pour mettre un peu de piment dans cette affaire. A suivre.


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#213 29/09/2011 13h02

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Tien, une question peut-être naïve se pose à mon esprit. J’ai cru comprendre que vous fonctionniez avec un prévisionnel prudent des dividendes. Pour faire vos arbitrage, vous vous basez donc sur une estimation des dividendes. Que ce passe-t-il si le dividende d’une ligne est plus gros que prévu et celui d’une autre plus maigre ? Il pourrait alors y avoir eu des trades perdant dans votre méthode (optimisation du dividende). La marge de sécurité avant arbitrage tient elle compte de ce phénomène?

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#214 29/09/2011 13h35

Membre (2011)
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Bonjour,

J’ai lu votre approche avec intérêt ainsi qu’une bonne partie des précisions apportées sur la file. J’avoue que j’ai été un peu déstabilisé par l’approche du +30% de dividendes chaque année (et non du capital)…  je ne voyais pas bien comment sur le principe, cela peut être possible à LT sans que le capital suive une logique d’augmentation à peu près identique.

En lisant le détail, j’ai compris que c’est bien ce que vous anticipez. Par ailleurs je comprend que vous visez les dividendes futurs, et que par conséquent percevoir le dividende en lui-même aujourd’hui n’est pas nécessaire dans votre méthode, voire même parfois contre-productif à cause du frottement fiscal.
Enfin, j’ai compris que le rendement pour un éventuel arbitrage d’une ligne d’action achetée est calculé en fonction du cours du jour et non de son PRU.

Bon jusque là, à priori rien de nouveau, je récapitule pour être sûr d’avoir compris et que vous corrigiez éventuellement ma compréhension.

Mon interrogation vient de la logique même de la méthode : en fait j’ai l’impression que contrairement à ce que l’on peut penser, cette méthode revient à identifier des points haut et bas des actions en fonction d’un indicateur qui est le rendement, afin de de réaliser des arbitrages.

Et c’est bien principalement l’augmentation du capital qui produira dans le futur de gros dividendes, et non l’inverse (avec les intérêts composés) comme je l’ai cru initialement (même s’ils peuvent y contribuer).

Donc le postulat de base revient à dire que pour les actions sélectionnées qui sont de qualité, le rendement permet de détecter une anomalie de cours et d’en bénéficier. Je vais me faire provocateur mais j’ai l’impression qu’il s’agit "tout simplement" d’un indicateur de trading comme certains utilisent les moyennes mobiles pour définir une entrée et une sortie. Et que l’objectif est bien d’augmenter le capital.

Cela dit, cela n’enlève rien à l’intérêt de la méthode, c’est juste que la présentation me semble induire en erreur (en tout cas moi… ou j’ai pas tout compris :-)  )

Ah oui et autre point (un peu à la St Thomas) : si cette méthode relativement simple dans sa mise en œuvre arrive réellement à produire environ +30% annualisé, j’ai du mal à croire qu’aucune société de gestion dans le monde n’ait eu l’idée de réaliser et vendre ce type de produit (mais peut cela existe-t-il et dans ce cas je suis intéressé ! )
Loin de moins l’idée de vous traiter de menteur, il me semble que comme tout méthode, elle doit aussi avoir ses limites…

Dernière modification par Pit (29/09/2011 13h52)

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#215 29/09/2011 20h27

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yannou77 a écrit :

J’ai cru comprendre que vous fonctionniez avec un prévisionnel prudent des dividendes.

Oui et non, disons que je vise le maximum de réalisme. Si je minore la prévision, j’introduis un biais dans les deux sens : je me prive de certains arbitrages et en réalise d’autres qui sont illusoires.

yannou77 a écrit :

Que ce passe-t-il si le dividende d’une ligne est plus gros que prévu et celui d’une autre plus maigre ? Il pourrait alors y avoir eu des trades perdant dans votre méthode (optimisation du dividende). La marge de sécurité avant arbitrage tient elle compte de ce phénomène?

Je passe 9 mois à ’trader’ sur des prévisions de dividendes et 3 mois (de mars à juin) sur des dividendes connus. Il est clair que le lever de rideau peut avoir des incidences (et donc induire de gros mouvements).

Mon décompte mensuel des ’gains’ de dividendes futurs est un indicateur pour vérifier que, proportionnellement, je tiens bon sur la distance. Mais seul le résultat final compte. J’ai d’ailleurs fixé le rendez-vous pour la pizza au 30 juin 2012.

Ceci dit, le fait de travailler sur des dividendes faux n’est pas si fatal que ça : j’ai quand-même un moyen de comparer des titres entre eux et de faire, idéalement, quelques aller-retours. Par exemple, j’ai déjà indiqué avoir échangé du IML pour du FTE, puis du FTE pour du IML; et il se pourrait (avec la petite reprise de FTE et la baisse sensible de IML) que je recommence demain à échanger du FTE pour du IML. A chaque aller-retour, le nombre d’actions a augmenté et je ne peux qu’être gagnant, même avec des dividendes différents au final…


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#216 29/09/2011 20h51

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Pit a écrit :

Je comprends que vous visez les dividendes futurs, et que par conséquent percevoir le dividende en lui-même aujourd’hui n’est pas nécessaire dans votre méthode, voire même parfois contre-productif à cause du frottement fiscal.

En effet, j’ai une grosse moitié en PEA et la perception de dividendes m’est égale; pour le CTO, il est clair que je préfère arbitrer sur ce portefeuille à l’approche du dividende si je peux vendre un titre qui va bientôt détacher au profit d’un autre qui a déjà détaché.

Pit a écrit :

Je récapitule pour être sûr d’avoir compris et que vous corrigiez éventuellement ma compréhension.

Vous avez bien compris.

Pit a écrit :

J’ai l’impression que contrairement à ce que l’on peut penser, cette méthode revient à identifier des points haut et bas des actions en fonction d’un indicateur qui est le rendement, afin de de réaliser des arbitrages.

Et c’est bien principalement l’augmentation du capital qui produira dans le futur de gros dividendes, et non l’inverse (avec les intérêts composés) comme je l’ai cru initialement (même s’ils peuvent y contribuer).

Affaire de poule et d’oeuf. Je vise des revenus futurs, je recherche les gros dividendes. Je constate que le rendement courant de mon portefeuille est passé de 7,5% en juin à 10,0% ce soir; mes revenus attendus en 2012 ont augmenté de 11% dans le même temps tandis que le capital a perdu 15,5%. Le cours est fluctuant, le dividende est —comparativement— stable.

Pit a écrit :

Je vais me faire provocateur mais j’ai l’impression qu’il s’agit "tout simplement" d’un indicateur de trading comme certains utilisent les moyennes mobiles pour définir une entrée et une sortie. Et que l’objectif est bien d’augmenter le capital.

Oui sauf que les indicateurs ’classiques’ cherchent à capter les hausses de cours. Je peux vendre une action en moins-value pour acheter une autre qui a plus baissé, de sorte que son rendement est devenu supérieur. Je continue à penser que le dividende fera tôt ou tard le cours, ce qui est la seule raison pour laquelle mon portefeuille est structurellement voué à grossir (dès lors que je tiens mes objectifs sur les dividendes).

Pit a écrit :

Si cette méthode relativement simple dans sa mise en œuvre arrive réellement à produire environ +30% annualisé, j’ai du mal à croire qu’aucune société de gestion dans le monde n’ait eu l’idée de réaliser et vendre ce type de produit (mais peut cela existe-t-il et dans ce cas je suis intéressé ! )
Loin de moins l’idée de vous traiter de menteur, il me semble que comme tout méthode, elle doit aussi avoir ses limites…

Une part de prédiction des futurs dividendes rend la méthode pas si automatique que ça. Je porte par ailleurs à votre connaissance le métier d’ABC Arbitrage qui réalise des opérations sans risque et qui valorise les capitaux propres entre 50% et 110% depuis 6 ans; le problème c’est que le résultat net est moindre (impôts, charges, rémunérations etc.) et que l’action se paye plus cher que l’ANR, d’où un rendement de ’seulement’ une dizaine de pourcents.

Comme quoi il existe des stratégies qui rapportent et qui sont mises en oeuvre.

Enfin, une progression de 30% des dividendes perçus est un objectif que je me suis fixé, rien ne dit que je le tiendrai.

En 2010, j’ai fait +45% mais j’ai découvert beaucoup de sociétés à l’avancée pour lesquelles Boursorama ne produisait pas de prévision de dividende, donc le parcours systématique des cotations ne permettait pas de les débusquer (cas notamment des CCI des CRCAM).

En 2011, je me suis un peu endormi et n’ai fait que +20% avec, en plus, une très bonne surprise sur IML.

Depuis juin, j’ai systématisé les permutations partielles et j’espère tenir les +30% au vu des premières opérations. Mais ce n’est pas gagné !

Conformité AMF : je possède des titres ABCA; je ne possède pas de CCI des CRCAM.


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#217 29/09/2011 21h46

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Jean-Marc,

Les crash tests ci dessus sont convaincants et la robustesse du modele n’en est que renforcée !

Un autre crash test envisageable est celui d’un scénario noir sur l’immobilier d’entreprise (baisse des loyers & baisse des prix de vente entrainant une forte dégradation des résultats et donc remise en cause des dividendes futurs)

Avec EIFF, FMU, IML le secteur représente tout de meme 30% du portefeuille (si vous etes toujours calé sur 10 lignes)

N’avez vous jamais songé à pondérer le poids d’un secteur au sein de votre portefeuille ? Si par exemple lors de vos futurs arbitrages 8 sociétés sur 10 respectant vos critères de choix sont des immobilières, franchirez vous le pas ?

Dernière modification par Thomas (30/09/2011 06h28)


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#218 30/09/2011 11h22

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Je suis plus exposé à une mauvaise surprise brutale qu’à une lente dégradation; dans ce dernier cas, je serais amené à diminuer progressivement les prévisions de dividendes au gré des indicateurs qui démontrent la dégradation.

S’agissant des pondérations de secteur, j’y suis opposé par principe : les secteurs ont eux aussi leur timing; j’ai eu jusqu’à 5 CCI, j’en ai aujourd’hui zéro; j’ai eu plus de foncière qu’en ce moment.

Si la prévision de dividende est bonne, il n’y a aucune raison de borner un secteur.


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#219 30/09/2011 16h10

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Merci de vos réponses, quelques remarques :

Jean-Marc a écrit :

Affaire de poule et d’oeuf. Je vise des revenus futurs, je recherche les gros dividendes. Je constate que le rendement courant de mon portefeuille est passé de 7,5% en juin à 10,0% ce soir; mes revenus attendus en 2012 ont augmenté de 11% dans le même temps tandis que le capital a perdu 15,5%. Le cours est fluctuant, le dividende est —comparativement— stable.

Cela me semble logique : lors des baisses de marchés, les actions massacrées vont offrir mécaniquement un rendement plus intéressant. Par le biais des arbitrages, vous devriez effectivement pouvoir en bénéficier en vous positionnant dessus (si toutes les lignes ne baissent pas de façon uniforme, ce qui parait peu probable)

Jean-Marc a écrit :

Pit a écrit :

Je vais me faire provocateur mais j’ai l’impression qu’il s’agit "tout simplement" d’un indicateur de trading comme certains utilisent les moyennes mobiles pour définir une entrée et une sortie. Et que l’objectif est bien d’augmenter le capital.

Oui sauf que les indicateurs ’classiques’ cherchent à capter les hausses de cours. Je peux vendre une action en moins-value pour acheter une autre qui a plus baissé, de sorte que son rendement est devenu supérieur.

Il existe un nombre infini d’indicateurs dont certains pour capter les baisses (malheureusement en trading on devient plus rapidement riche à la baisse qu’à la hausse car les baisses sont toujours plus rapides que les hausses)
Et pour ce qui est de savoir vendre en moins-value, je dirais que c’est la base de toute méthode de trading / gestion de portefeuille qui veut durer…

Jean-Marc a écrit :

Je continue à penser que le dividende fera tôt ou tard le cours, ce qui est la seule raison pour laquelle mon portefeuille est structurellement voué à grossir (dès lors que je tiens mes objectifs sur les dividendes).

Oui c’est bien le postulat que j’ai compris : le dividende comparé est l’indicateur pour détecter un point d’entrée / sortie de la positions.

Jean-Marc a écrit :

Une part de prédiction des futurs dividendes rend la méthode pas si automatique que ça.

Oui mais je suppose qu’un gestionnaire qui n’aurait que ça à faire de la journée pourrait à priori le faire aussi bien que vous.

Jean-Marc a écrit :

Je porte par ailleurs à votre connaissance le métier d’ABC Arbitrage qui réalise des opérations sans risque et qui valorise les capitaux propres entre 50% et 110% depuis 6 ans; le problème c’est que le résultat net est moindre (impôts, charges, rémunérations etc.) et que l’action se paye plus cher que l’ANR, d’où un rendement de ’seulement’ une dizaine de pourcents.

Je comprend pas trop le rapport. ABC Arbitrage a augmenté son bénéfice net de +30% par an depuis qu’elle existe ?

Il me paraît juste illusoire de croire que vous avez créé une graine dont l’arbre qui en est issu va monter jusqu’au ciel (j’ai tenté une métaphore foireuse wink.

Par contre cela n’empêche pas que cela reste une méthode de trading performante (même s’il manque tout de même du recul comme vous le rappelez )

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[+1]    #220 01/10/2011 11h58

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Bilan du mois de septembre, à un quart de l’année.

1/ sur les dividendes :
L’objectif est de +350 € de dividendes futurs, chaque mois. En septembre, je m’en tiens à +329 €, proche de l’objectif; mais :
— Plusieurs arbitrages ont été réalisés au profit de AURS dont les résultats semestriels déçoivent; je dégrade la perspective de dividende de 2,30 à 2,10 €, ce qui annule plusieurs arbitrages réalisés ces derniers temps. Je perds ainsi 1,7% de progression des dividendes futurs.
Comme je ne recale pas les gains de chaque arbitrage, ce serait trop lourd, une partie des mouvements l’a été sans bénéfice à l’arrivée.
—La volatilité a été très importante ce mois-ci et je n’ai pas renouvelé les gains substantiels des mois de juillet et août.
Globalement, j’avais de l’avance sur juillet et août et je suis donc toujours dans le coup avec une progression de +5% des dividendes futurs au quart de l’année, mais je suis parti de –5%, j’ai donc engrangé 10 points en un quart d’année. Enfin, le dernier trimestre (avril—juin) est très bénéfique car c’est la moisson des dividendes qui sont réinvestis illico.

2/ sur le capital :
Après avoir bien résisté sur juillet et août, je subis une perte de –9,85%, sous-performant le CAC40GR qui concède –8,05%. Depuis le début de l’année, je suis à –7,9% et depuis le 1er mars 2009 (début de la méthode) je progresse de +22,4% l’an.

En conclusion, un très mauvais mois mais un objectif à fin juin 2012 qui n’est pas remis en cause.


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[+1]    #221 01/10/2011 12h49

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Bonjour Jean-Marc,

Ce qui est bien, c’est qu’il n’y a même plus besoin de demander des avis : les réponses arrivent !

Suite aux résultats semestriels d’AURES de jeudi soir, j’ai pour ma part acté un dividende à 2,15€. Je comptais te demander ton avis, puisque je suis partagé :

- L’historique des résultats (semestriels et annuels). Le résultat net semestriel ressemble grosso modo aux résultats annoncés en 2008 où le dividende annuel a été de 2€.
- Pour l’exercice 2010, j’imagine que l’évolution des parités euro / dollar et euro / livre a soutenu le groupe, notamment au premier semestre. L’euro était plus faible à mi-année 2010 face au dollar et à la livre. Pour cette année, c’était plutôt l’inverse. En théorie, la baisse amorcée depuis juillet sur l’euro aiderait à un maintenir un résultat net plus élevé au second semestre, d’où un possible maintien de dividende à 2.3€.

Merci d’avoir partagé ton analyse ! Pour ma part, en actant cette baisse (2.15 ou 2.1€), le titre (qui a bien chuté hier !) reste à la même position dans mon portefeuille (3ème position derrière FTE et IML).

Bon week-end !

PS : je possède des titres IML, FTE et AURS

Dernière modification par Sylvain (01/10/2011 20h44)

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#222 02/10/2011 11h15

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Bonjour,

J’ai comme vous été un peu déçu par les résultats d’Aures qui est devenu avec le temps une de mes plus grosses lignes et surtout une société qui avait toute ma confiance.

Je vous trouve très optimiste sur le rendement à venir. L’an passé AURS a distribué plus que le résultat. Je pense qu’il faut se caler sur un dividende normal de 2 euros (ce qui fait quand meme pratiquement 100% du RN). Etant donné la conjoncture je prévoirai plutôt un retour à 1.70 comme en 2009.

Je suis un peu embêté avec ma position. D’une part ces résultats ne sont quand même pas catastrophiques, d’autre part sur ces micro caps il y a des délis d’initiés permanents et la chute du titre depuis 6 mois peut laisser croire que certains savent des choses plus graves que la parité EUR/USD.

Le cas récent de HF sur lequel j’ai trop tardé à sortir me rend prudent.
J’avoue avoir pensé à tout vendre (j’aime bien le rendement mais si je peux me replacer moins cher…) car je ne vois pas très bien ce qui pourrais faire monter l’action avant février/mars où ca commence à se placer pour le coupon. C’est le sérieux et l’historique de la société qui m’a poussé à conserver (et même à renforcer un peu).


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#223 02/10/2011 11h32

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Bonjour Bifidus (êtes-vous ’le’ Bifidus qui tenait un site consacré aux dividendes ?)

Aurès a distribué un chouia de plus que le RN en 2010 mais dispose encore de 700.000 € de reports à nouveau (soit 0,70 € par action). La société peut donc lisser son dividende si un mauvais exercice n’est que conjoncturel. Par ailleurs, la marge opérationnelle reste correcte au 1S11, je ne décèle pas d’éléments suspects dans les comptes (disons, le peu de comptes que l’on a à ce jour).

La baisse récente du cours a été concentrée sur les séances de baisse les plus violentes du mois d’août, et si ces dégagements relèvent d’initiés, ils ont bien caché leur jeu en sortant avec la troupe du CAC40. Et il semble que le PDG a récemment franchi les 50% à la hausse comme quoi il y croit.

Je suis donc moins suspicieux que vous sur ce titre et il semble que les parités EUR / USD et GBP soient pour l’instant plus favorables. Je peux réviser mon pronostic de dividende à l’avancée au vu de l’évolution de ces parités qui ont eu un impact important sur le 1S11 sans que les petits actionnaires aient été véritablement informés en amont de la sensibilité à ce paramètre.

Je tiens compte néanmoins de votre jugement et recale à 2,00 € ma prévision 2011.

Conformité AMF : je possède des titres AURS.

Dernière modification par Jean-Marc (02/10/2011 11h36)


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[+1]    #224 02/10/2011 12h12

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Oui, je suis bien le meme bifidus.

J’ai appris à être méfiant… je m’en veux de ne pas avoir assez fait attention à la remarque sur le manque de visibilité dans le rapport de Mai : ’La situation internationale rend hasardeuse toute prévision. Néanmoins, le groupe se fixe comme ambition pour l’année 2011 une croissance à deux chiffres’
J’ai retenu la croissance a 2 chiffres, le marché a retenu la situation hasardeuse et le marché sait très souvent plus de choses qu’un pp. Les prévisions sur tableau noir c’est bien, mais il y a toujours des initiés et des cygnes noirs, même sur des valeurs que je qualifierai d’honnêtes comme AURS.

J’en profite pour répondre a Pit

Pit a écrit :

Ah oui et autre point (un peu à la St Thomas) : si cette méthode relativement simple dans sa mise en œuvre arrive réellement à produire environ +30% annualisé, j’ai du mal à croire qu’aucune société de gestion dans le monde n’ait eu l’idée de réaliser et vendre ce type de produit (mais peut cela existe-t-il et dans ce cas je suis intéressé ! )
Loin de moins l’idée de vous traiter de menteur, il me semble que comme tout méthode, elle doit aussi avoir ses limites…

Les sociétés de gestion publient une VL, pas l’état des dividendes qu’elles percoivent. Et si cette VL sous performe le marché pendant une période meme assez brève (il n’y a qu’a voir les critique envers Carmignac des qu’il sous performe pendant une semaine après 15 ans de résultats stratosphériques) les souscriptions s’épuisent.
On peut trés bien augmenter ses dividendes de 30% par an et sous performer le marché pendant une certaine durée. Celà aboutira à des retraits des porteurs et il faudra alors vendre et la stratégie tombe à l’eau. Plus généralement le gros problèmes des opcvm est qu’elles doivent gérer les retraits qui ont en général lieu aux plus mauvais moments alors qu’un particulier peut au contraire renforcer au meilleur moment.
Un autre problème est la liquidité des small caps de rendement (si on se contente d’arbitrer entre VIV, FTE et GSZ on fait assez peu de mouvement). Il est impensable à un fond d’arbitrer des valeurs comme AURS ou PERR. Si un fond vend sa ligne il fait plonger le titre de 30% et perdre beaucoup plus que ce qu’il gagne dans l’arbitrage. C’est un des problèmes d’ABCA qui au dire de son Directeur sait gagner des millions mais pas des milliards.
Et encore il s’agit de sociétés relativement liquides, je n’envisage meme pas l’arbitrage sur AQUILA (qui affiche 12% de rendement) ou j’ai du mal à me constituer une ligne à coups de 100 titres par-ci, 50 par là.


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#225 11/10/2011 20h23

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Bonjour,

Également un bilan de mes avancées, même si je n’en suis pas au même stade que toi Jean-Marc !

Je traite les données sur une feuille Excel :
1. Récupération des données des sociétés sur internet.

2. Calcul des parts, PRU, rendements, historiques, etc…

3. Quelques formules de calcul pour faire apparaître des opportunités de permutations partielles au sein du portefeuille. Ces calculs sont faits selon différentes approches :
- Calculs quand deux ou plusieurs valeurs permutent et uniquement si une ligne se retrouve en sur-pondération par rapport l’allocation cible. Le calcul du montant d’ordre est fait à partir de la « sur-pondération » par rapport à l’allocation « cible ».
- Calculs quand deux ou plusieurs valeurs permutent et uniquement si une ligne se retrouve en sous-pondération par rapport à une autre. Le calcul du montant d’ordre est fait à partir de la pondération cible. En pratique et c’est normal, elle diffère de moins en moins de la précédente. Elle optimise mieux l’allocation du portefeuille lors d’une permutation, après effort d’épargne.
- Calculs quand deux ou plusieurs valeurs permutent, en priorité sur les lignes en plus-value. Là, c’est l’approche « je limite au maximum les pertes en capital ». Elle a un côté rassurant.

Concrètement, les calculs de chaque approche sont regroupés dans une matrice 7*7 (j’ai 7 lignes), puis synthétisés sous une forme plus présentable : un tableau des valeurs en portefeuille avec une suggestion des ventes / achats et une répartition du portefeuille après permutations.
Comme je suis encore en test, avant passage à l’acte sur mon portefeuille réel, je vérifie les permutations en rentrant les ordres suggérés à la main dans un ultime tableau.
Double avantage : ça me rassure et permet de repérer quelques « bugs ».

A terme, je souhaite pouvoir comparer les méthodes, voire les compiler en une seule et orienter les choix des permutations.

En application, au prorata des tailles de portefeuille, je suis dans les cordes avec ce que tu annonces Jean-Marc. Pour moi, entre 0,5 et 1% d’augmentation des revenus par part chaque semaine (aujourd’hui 10,36€ par part, 102.33€ / part). Je n’ose donner plus de chiffres équivalent en euros, vu la taille (encore) ridicule de mon portefeuille smile. Je profite encore de frais de courtage offerts, donc je peux travailler sur des ordres très faibles.

Je suis chez Binck. A terme, avec frais de courtage, j’estime qu’il  y a un minimum autour de 500 euros par permutation partielle. En dessous, les frais de courtage commencent vraiment à « piquer ». Il faut donc des écarts de rendement importants pour que la permutation soit intéressante. Bien sûr, pour Binck (et tous les courtiers qui fonctionnent par en frais forfaitisés), l’idéal est de faire des ordres les plus proches possibles des paliers.
Ce constat m’amène à une taille minimale de portefeuille, une fois qu’il y a des frais de courtage. Avec 7 lignes, 25 k€ semble un minimum. De cette façon, l’écart entre le poids de deux lignes est d’environ 500€. Mon objectif premier est donc d’atteindre rapidement ce seuil. Une autre solution pourrait être d’augmenter l’écart entre les poids des lignes. Pour l’instant, je m’y refuse pour éviter une sur-pondération trop importante des lignes principales.

Pour la suite :

4. La récupération des données sur internet. Pour l’instant, j’utilise Yahoo pour les cours. Les cours indiqués sont ceux des derniers échanges. Ca suffit pour la plupart des valeurs. Par contre, pour les moins volatiles (ex : AURES), les écarts sur le carnet d’ordre et avec le dernier échange sont parfois conséquents. Je cherche à rapatrier les données des carnets d’ordre pour distinguer les offres d’achat et de vente dans les calculs des permutations.

5. D’autres approches des calculs :
- Calculs quand deux ou plusieurs lignes permutent et avec pour priorité un nombre minimum d’ordres. Ce calcul limite les frais de courtage (ou une hypothétique taxe Tobin). Elle semble intéressante quand la taille du portefeuille est limitée.
- Calculs pour équilibrer le portefeuille selon l’allocation cible. Je ne l’ai pas encore fait car préfère tenter d’optimiser permutation et allocation des lignes en même temps.

Jean-Marc a écrit :

Autre chose : il n’est pas nécessaire que deux titres permutent au classement pour procéder à un rééquilibrage; les fluctuations de cours à classement constant peuvent justifier un petit coup de mise à niveau, mais sur un montant plus faible (donc il faut avoir une bonne ligne pour couvrir les frais de courtage minimum).

Je n’avais pas encore compris cette remarque, maintenant c’est bon. Effectivement, le montant doit être plus faible car on n’identifie plus difficilement un facteur de déclenchement. J’imagine que cela sert quand un titre résiste plus qu’un autre, ou quand un progresse beaucoup plus vite qu’un autre. Dans une certaine mesure, j’ai cru percevoir une situation de ce genre récemment sur VIV et ADL : VIV a bien progressé quand ADL régressait très légèrement. Puis VIV a stagné et ADL progressé. Le tout sans permutation entre les deux rendements. A ce stade, dans Excel, j’imagine qu’il faudrait constituer un petit historique des rendements pour mesurer l’écart entre deux mises à jour.
Toutefois, je trouve qu’il y a là un côté plus « incertain ». 

Une dernière remarque qui me vaut office d’auto-motivation que je souhaite partager.
Pendant mes premiers « tests » au début du mois de septembre, j’ai vu passer un certain nombre d’occasions de permutations, sans encore passer à l’acte : notamment encore un échange FTE / IML puis IML / FTE… Quand une opportunité de permutation se présente et respecte les critères que l’on s’est fixé (ex : écart de rendement, allocation cible, etc.), il vaut mieux se jeter à l’eau plutôt que d’attendre un hypothétique « mieux ». De toute façon, la méthode capte une partie de la volatilité du marché, ce qui semble très attrayant. Vouloir en capter plus n’est qu’une d’espérance « floue » qui a de bonnes chances de faire disparaître une opportunité.

A+

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