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#801 19/12/2014 19h20

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Pour la fiscalité, vous citez le passage sur les Warrants au sens "options" alors qu’en français il s’agit plus d’un bon de souscription type BSA ou DPS qui donne accès au capital (il n’y a pas de livraison physique lors de l’exercice car il s’agit d’une "soucription" et que Sears va émettre des actions)

Pour moi l’exercice de BSA ne déclenchait pas d’imposition

Quand je pourrais je creuserai la fiscalite des bons donnant accès au K

Dernière modification par Q2000 (19/12/2014 19h29)

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#802 19/12/2014 19h37

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Les premières lignes du texte dont Orscand nous donne le lien précisent que les bons d’option désignent les options ET les warrants.

Dernière modification par JeromeLeivrek (20/12/2014 20h54)

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#803 19/12/2014 19h39

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Certes JL mais vous ne prenez pas en compte la fiscalité (qui est à même de changer et plutot 2 fois qu’une).

[url=http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/3637-PGP#3637-PGP_Les_modalites_de_determinat_047 a écrit :

RPPM - Plus-values sur biens meubles incorporels - Opérations de bon d’options[/url]  et Simouss]2. Détermination du profit

110

Les modalités de détermination du profit diffèrent selon que le bon est cédé ou conservé et, dans ce dernier cas, selon que l’option est exercée ou abandonnée.
a. Revente du bon d’option

120

En cas de cession du bon avant son échéance, le profit ou la perte est égal à la différence entre les sommes reçues lors de la revente du bon et les sommes versées lors de son achat.


Chez IB il est mentionné un PRU à 14.95 pour ma part.. je ne vois pas pourquoi je les dédirais smile 

b. Option exercée

130

Lorsque l’option est exercée, le profit net est égal à la différence algébrique entre :

- les sommes versées (prix d’acquisition du bon) ;

- et les sommes reçues (montant perçu en espèces qui correspond à la différence positive soit entre le cours coté et le prix d’exercice s’il s’agit d’un call-warrant, soit l’inverse s’il s’agit d’un put-warrant).

Lorsque l’exercice du droit attaché au bon d’option se traduit par la livraison physique de l’actif sous-jacent (achat ou vente de titres), le profit est majoré de la différence entre le prix d’achat ou de vente de l’actif sous-jacent et son cours coté.

À titre de règle pratique, il est convenu que le cours coté à prendre en compte pour le calcul du profit s’entend du cours d’ouverture du jour d’exercice de l’option.

D’une manière générale, le détenteur d’un bon n’exerce son option que si la différence entre le cours coté à la date d’exercice et le prix d’exercice lui permet de réaliser :

- soit une économie sur le prix d’achat (call-warrant) dès lors que le prix d’achat effectif (prix d’exercice) est, par hypothèse, inférieur au cours coté ;

- soit un profit supplémentaire sur le prix de vente (put-warrant) dans la mesure ou le prix de vente effectif (prix d’exercice) est supérieur au cours coté.

Exemple :

En avril N, acquisition au prix de 100 € d’un bon d’option d’achat de titres à échéance avril N + 1 pour un prix d’exercice de 1 500 €.

En avril N + 1, le cours du titre sous-jacent est de 1 950 € ; le porteur exerce son option et achète le titre au prix d’exercice de 1 500 €.

Le profit imposable au titre de l’année N + 1 est égal à :

[- 100 + (1 950 - 1 500)] = 350 €



Donc dans notre cas [-14.95 (ou 0) + (150-28.41)]= 106.41 ou 121.59
Avec un cours cible à 150.
Donc avec mes peut être 40% d’IR en 2019 je serais bien entendu très heureux d’être un bon contributeur pour le FISC et d’avoir donné 43 et 49 à la fin.

Alors qu’en achetant maintenant mes actions et si, Inch’Allah, l’abattement de 50% persiste je serais imposé sur (150-33) * 0.5 donc *0.6 = 35 euros à verser

A ceci je rajoute l’imposition sur la PV actuelle liée à la revente des W => 9*0.4= 3.6 ou 24*0.4 = 9.6 (qui serait compensé par la vente des obligations en MV actuellement)

Au final la différence ne saute pas aux yeux pour un cours cible à 150


140

Important - Lorsque l’opération est dénouée par la livraison de l’actif sous-jacent, la réalisation du profit sur bon d’option doit être distinguée du gain ou de la perte pouvant résulter de la cession concomitante ou ultérieure de l’élément sous-jacent lui-même. Ce gain ou cette perte est imposable séparément dans les conditions prévues pour l’actif sous-jacent correspondant.

Ainsi, lorsque l’actif sous-jacent est constitué par des valeurs mobilières, le gain ou la perte qui résulte de la cession des titres relève normalement du régime d’imposition des gains de cession de valeurs mobilières défini à l’article 150-0 A du CGI

c. Option abandonnée
150

Lorsque l’option est abandonnée, l’opérateur subit une perte correspondant au prix d’acquisition du bon d’option.

Bon je vais me faire un petit excel dans le WE je sens…


Eureka

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#804 19/12/2014 19h43

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@JLK, justement mon point est que quand le BOFIP parle de warrants cela ne correspond pas à notre "warrant" Shldw qui en français s’appelle un BSA

Lien BOFIP a écrit :

Le bon d’option se distingue de l’option classique ou de l’option négociable par une durée de vie plus longue (jusqu’à 4 ans) et par l’absence d’intermédiaire entre l’émetteur et le porteur du bon.

L’émetteur d’un bon d’option est une institution financière indépendante de l’émetteur de l’élément sous-jacent.

Il s’agit ici de warrants au sens BNP émet un warrants SHLD qui en cas d’exercice avec livraison physique déclenche une PV car BNP va acheter un titre pour la livraison alors que dans notre cas Sears va émettre une action

Pour moi il faut trouver la fiscalite qui s’applique en cas d’exercice de "droits donnant accès au k" genre ds, DPS ou BSA

Dernière modification par Q2000 (19/12/2014 19h47)

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[+2]    #805 19/12/2014 20h03

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Voilà je pense avoir trouve:

RPPM - Plus-values sur biens meubles incorporels - Base d’imposition - Prix d’acquisition À  titre onéreux - Cas particuliers

BOFIP a écrit :

A. Titres provenant d’une souscription à une augmentation du capital

Le prix d’acquisition des actions ou parts reçues à l’occasion de l’opération est constitué par la somme versée au titre de la souscription (nominal augmenté de la prime d’émission) majorée, le cas échéant, du prix des droits de souscription achetés pour pouvoir participer intégralement à la souscription.

Pour moi l’exercice de SHLDW fiscalement s’entend comme participation à une AK pour laquelle il faut un droit.

La conséquence:
- avant exercice: on a 1 BSA acheté X
- après exercice: on a 1 action PRU fiscal = X + Y (avec y prix de soucription)

Il n’y a pas de matérialisation de PV, juste le PRU qui change

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#806 19/12/2014 22h25

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Effectivement Q2000, du fait que l’émetteur soit la société elle-même, ces warrants semblent fiscalement être des BSA, et l’imposition celle que vous décrivez.

Cela implique que tous les warrants émis par les sociétés, tels que BAC, AIG ou GM sont en fait des BSA, avec une fiscalité nettement plus avantageuse en cas d’exercice: c’est une bonne nouvelle pour les investisseurs de long terme choisissant ces instruments!

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#807 19/12/2014 22h38

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Je ne suis pas fiscaliste, mais il me semble qu’il ne s’agit pas d’une AK (au sens du BOFIP) : nous n’avons pas reçu d’actions, mais bien des bons d’actions (en fait on a reçu des droits d’abord…). En tout cas, en l’absence de l’avis d’un spécialiste je conseillerais de prendre l’interprétation la plus conservatrice, puisqu’on ne tombe précisément dans aucun des deux cas proposés (options émises par un tiers et AK).

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#808 19/12/2014 23h57

sergio8000
Invité

Excusez-moi, mais l’achat d’actions nouvelles Sears à 28,41 USD est forcément une AK.
Par ailleurs, pour ceux qui se posent des questions sur les raisons de Berkowitz, n’oubliez pas que c’est un OPCVM et qu’il n’a pas de fiscalité sur sa gestion. Le warrant est significativement plus intéressant que l’action dans pas mal de cas de figure.

 

#809 20/12/2014 20h44

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Par ailleurs avec la hausse des taux annoncés et attendu, il me parait logique que la valeur temps du warrant/BSA augmente


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#810 04/01/2015 12h37

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Bonjour,
J’ai l’impression que prêter ses actions Sears est risqué, notamment lorsqu’il y a des corporate actions comme récemment avec l’obligation convertible car le choix à faire reviens à celui qui loue l’action et non son propriétaire :

IB a écrit :

Voting Rights
The borrower of securities (and not you, as lender) has the right to vote, or to provide any consent or to take any similar action with respect to
the loaned securities if the record date or deadline for such vote, consent or other action falls during the term of the loan.

Comment gérez-vous ce risque ? Est-ce que j’ai mal compris le paragraphe ?

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#811 04/01/2015 14h08

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Bonjour huit,

quand tu sais qu’à eux deux, Lampert et Berkowitz détiennent près de 80% du capital (et donc j’imagine au moins autant en droits de vote), je ne vois pas où se situe le risque dans le prêt de titres d’une manière générale, sauf si, évidemment, ces deux actionnaires s’amusaient à prêter les leurs. Mais je crois qu’on en est loin.

A fortiori, je ne crois pas que les quelques titres que je mets à disposition des shorters puissent en quoi que ce soit être une menace…

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#812 04/01/2015 14h28

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@huit ,
En théorie les titres vous sont restitués chaque jour et donc vous êtes en mesure de participer aux "corporates actions" puisque vous les détenez en principe à chaque clôture.

Mais IB pointe tout de même un risque potentiel que les titres ne vous soient pas rendus.
Ils seraient alors indemnisés par l’équivalent en cash qui est en collatéral (c’est dans les conditions d’IB).

En théorie avec l’équivalent cash restitué il est possible de racheter les titres, mais en pratique j’ignore comment cela fonctionne. Est-on informé en temps réel de la non-restitution ? Le cash est-il réellement restitué immédiatement de manière a pouvoir racheter sa position ? Cela me semble peu probable.

Et même si c’est le cas, si le mouvement est haussier il semble envisageable que l’on soit obligé de racheter sa position à un PRU plus élevé. Sans compter le potentiel déclenchenchement de l’impôt sur la plus-value.

(J’ai personnellement opté pour le prêt de titre sur une toute petite partie de mon portefeuille en raison de ces inconvénients - d’autant qu’une raison potentielle de non-restitution des titres pourrait être un énorme short squeeze. Dans un tel cas favorable, je veux être sur de posséder mes titres. En revanche dans le cas ou ce risque ne se materialise pas, il est vrai que les revenus du prêt de titres sont attrayants sur la galaxie Sears )

Dernière modification par Thomas (04/01/2015 15h33)


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#813 04/01/2015 18h11

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valeurbourse : Le risque que j’expose dans mon message est celui de louer son titre lors d’une période de corporate action.

Thomas: Effectivement il y a aussi le risque de se retrouver qu’avec le collatéral et que les titres ne soient pas rendus. Le coût d’opportunité peut être immense surtout dans un investissement aussi décoté que SHLD. Mais le principal risque que je vois est de laisser le "locataire" décider pour nous pour la corporate action alors qu’ils ne sont pas propriétaires des titres. Ca me parait vraiment bizarre comme histoire mais c’est ce que je comprends du site d’Interactivebrokers.

Thomas a écrit :

En théorie les titres vous sont restitués chaque jour et donc vous êtes en mesure de participer aux "corporates actions" puisque vous les détenez en principe à chaque clôture.

Imaginons que la théorie soit juste et que la pratique soit comme la théorie. Qu’est-ce qui empêche le "locataire" de faire le choix de la corporate action lorsqu’ils louent les titres ? Le choix de la corporate action devrait être laissé au propriétaire uniquement.

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#814 04/01/2015 18h47

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Bonnes questions, je n’y avais pas pensé.

1. J’ai prêté mes SHLD chaque jour et pourtant j’ai choisis moi-même ce que je voulais faire de mes droits sur la dernière action. Mais est-ce une généralité ?

2. D’après ce que je comprends du programme de location de IB, c’est IB qui nous emprunte les titres (et les prête derrière). Thomas, en quoi un short squeeze empêcherait-il IB de racheter et de me rendre les titres ? Ne serait-il pas obligé de les racheter à tout prix ?

Après avoir lu ces deux documents, j’avoue ne pas avoir eu de réponse claire à ces deux questions.
PAGE NOT FOUND | Interactive Brokers
https://gdcdyn.interactivebrokers.com/U … osure.html

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#815 04/01/2015 19h04

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huit a écrit :

valeurbourse : Le risque que j’expose dans mon message est celui de louer son titre lors d’une période de corporate action.

Il y a avait un "notamment" trompeur dans votre phrase, mais peu importe, votre question est intéressante et je n’ai malheureusement rien à apporter au débat.
Je constate simplement que le prêt de mes titres ne m’a pas empêché de faire ce que je voulais avec comme la vente de titres, la vente d’options, ou l’exercice de droits.

Dernière modification par valeurbourse (04/01/2015 19h09)

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#816 05/01/2015 21h48

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valeurbourse a écrit :

Je constate simplement que le prêt de mes titres ne m’a pas empêché de faire ce que je voulais avec comme la vente de titres, la vente d’options, ou l’exercice de droits.

Interactivebrokers affirme qu’ils essayent de terminer les contrats de location avant une quelconque distribution pour les reprendre plus tard mais la motivation est fiscale et le résultat non garanti.
Si quelqu’un a des réponses aux questions des messages précédents, nous sommes preneurs !

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#817 06/01/2015 14h09

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IB a écrit :

Do participants in the Stock Yield Enhancement Program receive dividends on shares loaned?
While the lender of the securities is entitled to receive the amount of all dividends and distributions made on loaned securities, they may receive cash payments, commonly referred to PILs, in lieu of dividends. […] IB will attempt to mitigate the payment of PILs by recalling shares prior to a dividend, however, IB cannot guarantee that the borrower will be able to return the shares within the necessary time frame to avoid PIL treatment.

Voilà qui est rassurant. J’avais déjà l’information en ce qui concerne les dividendes et apparemment le prêteur reçoit bien toutes les distributions donc probablement spin-off et droits de souscription.

JeromeLeivrek a écrit :

Thomas, en quoi un short squeeze empêcherait-il IB de racheter et de me rendre les titres ? Ne serait-il pas obligé de les racheter à tout prix ?

@JeromeLeivrek: Effectivement, c’est IB qui emprunte et prête les titres. Même si votre question ne m’est pas destinée je peux peut-être contribuer à la réponse.  En temps que propriétaire des titres, vous avez le droit de vendre vos titres ou de mettre fin au prêt à tout moment, sans aucune concession. J’ai lu récemment (mais je ne retrouve plus l’article) que les titres peuvent être rachetés à tout prix pour pouvoir vous êtres rendu. Le short squeeze est donc malheureux pour l’emprunteur mais n’a apparemment pas de conséquence pour le prêteur.

IB a écrit :

Do participants in the Stock Yield Enhancement Program retain voting rights for shares loaned?

No. the borrower of the securities has the right to vote or provide any consent with respect to the securities if the Record Date or deadline for voting, providing consent or taking other action falls within the loan term.

Pour que les choses soient bien claires. Est-ce qu’il est question ici seulement des droits de vote (lors des AG) ou alors la notion est plus grande et touche les corporate actions (où un choix/vote est demandé) ?

Source : Stock Yield Enhancement Program FAQs | IB Knowledge Base

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[+1]    #818 06/01/2015 14h25

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Je ne crois pas que le lien soit passé, je suis tombé sur un article très intéressant (octobre 2014) sur le short qui a lieu sur Sears:

The Extremely Dangerous Gamble Of Shorting Sears Holdings - Sears Holdings Corporation (NASDAQ:SHLD) | Seeking Alpha

Il faudrait réactualiser les chiffres:

- Il y a au total 106 451 000 actions (ce chiffre est susceptible de varier avec la conversion des warrants)

- Il y avait au 15 décembre 13,049,148 actions "shortées" Sears Holdings Corporation (SHLD) Short Interest - NASDAQ.com

- Si on comptabilise les actions détenues par les investisseurs importants qui sont long terme sur le dossier, on a :
25,632,273 actions pour Berkowitz
25,252,997 actions pour E Lampert
26,438,272 actions pour ESL investments (je n’ai pas trouvé de chiffre récent pour ESL, j’espère que cela n’a pas trop bougé)
= 77,323,542

Il y a donc un "flottant" de 29,127,458 actions.

Près de 45% de ce flottant est donc shorté.

Et ça c’est sans compter d’autres investisseurs comme Murray Stahl (Horizon Kinetics), Debra Fine (Fine Capital Partners) ou insiders comme Thomas J. Tisch, qui totalisent 8-10 M d’actions.

Comme dit dans l’article, shorter l’action coûte > 15% / an; donc si le cours stagne ou ne baisse pas significativement, il ne sera pas rentable de continuer ainsi, il faudra bien se racheter; et à la moindre news positive…les shorters vivront un enfer pour racheter leur position si les autres investisseurs sont des long-termistes qui ne veulent pas céder leurs parts.

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#819 07/01/2015 00h58

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JeromeLeivrek a écrit :

en quoi un short squeeze empêcherait-il IB de racheter et de me rendre les titres ? Ne serait-il pas obligé de les racheter à tout prix ?

S’il y a short squeeze, il semble probable qu’un certain nombre de shorteurs ne sera pas en mesure de restituer les titres empruntés à IB.
Dans cette éventualité, IB encaisse le cash en collatéral pour le restituer au prêteur.

IB ne mentionne nulle part qu’ils puissent racheter les titres en utilisant le cash en collatéral pour les restituer au prêteur. Ce serait clairement un service supplémentaire (qui poserait d’autres questions, en particulier : à quel PRU rachètent-ils les titres pour le compte du client prêteur un jour de short squeeze ?….).

Il semble qu’IB s’engage uniquement à restituer le cash en collateral si problème.

Je trouve qu’il est difficile de se faire une idée précise du niveau de risque réel associé au prêt de titres. Mais j’ai tendance à penser - peut-être à tort - que si l’on beneficie d’un rendement de ~10% par an pour prêter des titres, c’est qu’il y a un risque associé.

Dernière modification par Thomas (07/01/2015 02h47)


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#820 07/01/2015 11h00

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Thomas:

IB a écrit :

Are there any restrictions placed upon the sale of securities which have been lent through the Stock Yield Enhancement Program?
Loaned shares may be sold at any time, without restriction. The shares do not need to be returned in time to settle your sale of the share and proceeds from the sale are credited to the client’s account on the normal settlement date. In addition, the loan will be terminated on the open of the business day following the security sale date.

Si je comprends bien on peut vendre et recevoir le fruit de la vente avant que les actions soient retournés ce qui implique que l’ont peut vendre sans problème nos actions en cas de short squeeze. Du coup j’ai l’impression qu’on se retrouve avec le collatéral que si on souhaite récupérer nos titres (sans les vendre) et que l’emprunteur se déclare en faillite.

Voici ce qu’IB nous indique sur nos droits en temps que prêteur dans le cas d’une faillite de l’emprunteur :

IB a écrit :

Upon the occurrence of a Default under Section 12 entitling Lender to terminate all Loans hereunder, Lender shall have the right, in addition to any other remedies provided herein, (a) to purchase a like amount of Loaned Securities ("Replacement Securities") in the principal market for such Loaned Securities in a commercially reasonable manner, (b) to sell any Collateral in the principal market for such Collateral in a commercially reasonable manner and (c) to apply and set off the Collateral and any proceeds thereof (including any amounts drawn under a letter of credit supporting any Loan) against the payment of the purchase price for such Replacement Securities and any amounts due to Lender under Sections 5, 8, 14 and 16. In the event that Lender shall exercise such rights, Borrower’s obligation to return a like amount of the Loaned Securities shall terminate. Lender may similarly apply the Collateral and any proceeds thereof to any other obligation of Borrower under this Agreement, including Borrower’s obligations with respect to Distributions paid to Borrower (and not forwarded to Lender) in respect of Loaned Securities. In the event that (i) the purchase price of Replacement Securities (plus all other amounts, if any, due to Lender hereunder) exceeds (ii) the amount of the Collateral, Borrower shall be liable to Lender for the amount of such excess together with interest thereon at a rate equal to (A) in the case of purchases of Foreign Securities, LIBOR, (B) in the case of purchases of any other Securities (or other amounts, if any, due to Lender hereunder), the Federal Funds Rate or (C) such other rate as may be specified in Schedule B, in each case as such rate fluctuates from day to day, from the date of such purchase until the date of payment of such excess. As security for Borrower’s obligation to pay such excess, Lender shall have, and Borrower hereby grants, a security interest in any property of Borrower then held by or for Lender and a right of setoff with respect to such property and any other amount payable by Lender to Borrower. The purchase price of Replacement Securities purchased under this Section 13.1 shall include, and the proceeds of any sale of Collateral shall be determined after deduction of, broker’s fees and commissions and all other reasonable costs, fees and expenses related to such purchase or sale (as the case may be). In the event Lender exercises its rights under this Section 13.1, Lender may elect in its sole discretion, in lieu of purchasing all or a portion of the Replacement Securities or selling all or a portion of the Collateral, to be deemed to have made, respectively, such purchase of Replacement Securities or sale of Collateral for an amount equal to the price therefor on the date of such exercise obtained from a generally recognized source or the last bid quotation from such a source at the most recent Close of Trading. Subject to Section 18, upon the satisfaction of all obligations hereunder, any remaining Collateral shall be returned to Borrower.

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#821 07/01/2015 12h20

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edit: message supprimé

(en fait ce que je décrivais à propos de la règle 5/50 des REIT ne semble pas marcher.. car le 5/50 ne s’entend pas uniquement sur les droits de vote mais sur le capital en général)

Dernière modification par Q2000 (07/01/2015 12h38)

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#822 07/01/2015 14h54

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Thomas a écrit :

Je trouve qu’il est difficile de se faire une idée précise du niveau de risque réel associé au prêt de titres. Mais j’ai tendance à penser - peut-être à tort - que si l’on beneficie d’un rendement de ~10% par an pour prêter des titres, c’est qu’il y a un risque associé.

La rémunération de votre prêt ne rémunère pas le risque associé mais plutôt votre coût d’opportunité je pense.
En cas de short-squeeze je pense que vous récupérerez vos titres, pour celui qui vous les as emprunté par contre… j’espère qu’il aura le cœur bien accroché.

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[+1]    #823 29/01/2015 12h17

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c’est moi où un élément est un peu passé inapercu: Bruce B. c’est considerablement renforcé à titre perso dans Sears via les warrants

Je m’explique Bruce détient en gros
- 25 400 000 actions indirectement (ca appartient aux fonds sous gestion)
- 913 000     actions à titre perso

En supposant que Fairholme ait particpé totalement à l’offre oblig+warrants (1 droit toutes les 85,19 actions donnant droit à 17,6 warrants)

Il y aurait en gros:
- 5 256 000 warrants pour les fonds sous gestion
- 189 000 warrants pour Bruce à titre perso

Or quand on regarde les dernières declarations SEC, on voit:
- 4 700 000 warrants indirect
- 1 698 272 (!) warrants pour Bruce à titre perso

source: SEC FORM
            4


Cela veut dire qu’il a quasiment triplé sa position perso dans Sears..

Etait-ce une info connue? je m’en étais pas rendu compte…
Ce qui est bizarre, c’est que je ne sais pas comment il a pu avoir sa pos. en warrants sans discloser ses achats de droits

Car il y a une declaration qui montre que ses 1,7M de warrants perso ont été obtenu via droits
=> il a donc du acheter 85 000 droits en plus de ses 10 000 reçus

Lui aussi avait du remarquer que à 175$ les droist ne paraissaient pas cher :-) (cf. notre discussion précédente)

SEC FORM
            4

Dernière modification par Q2000 (29/01/2015 12h23)

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#824 05/02/2015 14h30

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Pour information Francis Chou, qui a des actions SHLD, pense que la compagnie vaut entre 40-80$ après déduction des dettes, dans un scénario pessimiste.

Francis Chou a écrit :

We have to start with some basic assumptions.

    Eddie Lampert is a rational person.
    Sears, as a department store, as a bricks-and-mortar business, is not a viable
    Its value is in real estate
    It has roughly $30 billion plus in sales, and if any portion of that $30 billion plus can business in the future.
    What Lampert is doing is the right thing to do, considering the alternatives. If it works, it’s a multi-bagger. If it doesn’t, at least you will always have the real estate to cover what the stock price is at currently.liquidated the company a long time ago.
    If real estate was the only way to play from Lampert’s viewpoint, he would have be made profitable out of it, it’s worth trying even if it generates a few billion dollars in losses.

Most probably the company is worth, in my estimation, roughly $40-80, net of all liabilities. For Sears to be considered a great business, it has to have a great operating business; otherwise it is just an asset play. For now it is just an asset play.

Source : Guru Francis Chou Answers Readers’ Questions - GuruFocus.com

Un petit trait d’humour :

Francis Chou a écrit :

Do you think ShopYourWay can give Sears a competitive advantage against Amazon or Walmart?

If it doesn’t work out, Lampert will be called “LostYourWay.”

Dernière modification par gilgamesh (05/02/2015 14h32)

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#825 05/02/2015 15h19

Membre (2010)
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@Q2000, oui Berkowitz ne cesse de charger comme il peut… et effectivement des droits a 175$ étaient une belle affaire ! et une preuve supplémentaire de l’apparente inefficience du marche sur cette société.

Au dernier pointage sa position dans Sears est de 8.9% de son portefeuille et possède 23.95% des actions des Sears.. Cela s’appelle avoir des convictions !

Bruce Berkowitz Increases Position in SHLD - GuruFocus.com


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