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#26 26/10/2014 12h03

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GillesDeNantes a écrit :

parisien a écrit :

2- A l’évidence, cela plaide pour des mécanismes (barèmes différents, …) permettant aux habitants de ces régions de payer moins d’IR que les résidents des autres régions, à revenu facialement égal, à cause de ce coût de la vie, notamment de logement.

Certainement pas "à l’évidence". Vous proposez de déplacer les curseurs de ce que l’État prend à qui ou distribue à qui, ce qui est à la base de toute décision politique c’est normal. Là où c’est moins normal, c’est que la rationalité de cette proposition ne me saute pas aux yeux : la rationalité "sociale" est plus que mince - à travail égal, on a probablement un revenu facial supérieur quand on habite Paris plutôt qu’Arras, et très certainement un revenu facial très supérieur quand on habite Annemasse ; à condition sociale et emplois équivalents on tire certainement des tas d’avantage en matière de confort de vie en habitant le centre de Paris plutôt qu’un pavillon quelque part vers Creil, offrir un avantage fiscal à ceux qui ont choisi le logement cher plutôt que la galère dans les transports ne me semble pas une priorité. La rationalité "économique" m’échappe elle totalement : quel intérêt économique à subventionner le maintien des retraités dans des zones très recherchées alors que la "main invisible du marché" les pousse à partir cultiver leur potager dans le Gers ou la Loire ? Y a-t-il une crise d’attractivité de la région parisienne qui justifie de bouger quelques curseurs en sa faveur ? J’en doute très fortement.

Le souci est qu’actuellement on a plutôt tendance à faire des mécanismes qui vont dans le sens inverse. Ex l’idée de faire payer par les usagers des zones 1 et 2 (et un peu les contribuables) la baisse de tarif des zones 3, 4 et 5.
Donc ceux qui ont fait le choix de payer plus cher leur logement pour, entre autres, avoir moins de temps et de coûts de transport vont encore se prendre une baffe.

L’IRPP est payé pour plus de la moitié par la région parisienne. Etc etc.
Donc il y a bien des mécanismes actuellement qui défavorisent les régions riches, dans une politique de redistribution qui suit toujours la même logique.

Et les allocations familiales (je suis contre dans l’absolu), étaient le dernier mécanisme qui ne faisait pas de la redistribution. C’est chose faite, et on ne peut pas se plaindre que ça démotive ceux qui donnent systématiquement sans jamais rien recevoir.

Je rejoins assez Boubouka sur sa conclusion.

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#27 26/10/2014 12h25

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2- A l’évidence, cela plaide pour des mécanismes (barèmes différents, …) permettant aux habitants de ces régions de payer moins d’IR que les résidents des autres régions, à revenu facialement égal, à cause de ce coût de la vie, notamment de logement.

Non seulement ce n’est pas évident mais c’est une idée complètement absurde. Si on paie moins d’impôts sur Paris, les gens vont vouloir aller à Paris ce qui va encore faire monter le prix de l’immobilier et réclamer de nouvelles baisses d’impôts.

Sans doute faut-il exonérer totalement les habitants du Cap Ferrat ? Toute intervention de l’état dans ce domaine a finalement des effets catastrophique. Le coût du logement en France est du à la politique en faveur de celui-ci.

Seule la loi de l’offre et de la demande entre des millions d’individu conduit à un équilibre. Les gens vont à Paris en connaissance de cause, les gens font des enfants en connaissance de cause (le temps où on faisait des enfants pour le patrie est un peu révolu non ?).


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[+1 / -1]    #28 26/10/2014 12h28

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ykOne a écrit :

Un conseil : changez de métier… Avec des propos pareils découlant d’une pensée aussi primaire et réductrice vous n’apporterez rien à l’éducation ’nationale’ je vous l’assure. Cordialement.

Voici une petite histoire :

J’ai, dans ma famille plusieurs médecins. Ils ont tous constaté le même phénomène. Dans les bénéficiaires de la CMU 2 populations se dégagent :

- Une population qui a une dignité et qui n’affiche aucun signe extérieur de richesse.

- Une autre population - statistiquement ceux qui ne viennent pas aux rdv, ont un culot déplacé - et qui a le dernier iphone 6 - c’est une image vous pouvez remplacer par TV, Samsung Galaxy etc…. - (que même moi avec mes +de 3500 euros de revenus nets mensuels je ne m’achète pas), des fringues de marque hors de prix etc…

Maintenant vous pensez quoi, que ces médecins sont méchants ou nauséabonds, que c’est gratuit, ou que c’est juste un fait qui est un constat clinique de la réalité ?

Ce n’est bien sur pas LE problème majeur mais il faut se poser des questions sur comment sont utilisées certaines aides et sur l’efficacité de la redistribution.

Ces propos quoique maladroits ne sont pas dénués de tout sens de la réalité donc l’argument qui consiste à monter sur des grands chevaux en balayant les propos d’autrui sous couvert d’une indignation sélective n’est pas valable.

Dernière modification par roudoudou (26/10/2014 12h35)

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#29 26/10/2014 12h39

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Roudoudou, le fait qu’il y ait des gens qui profitent du système (nous connaissons tous des RMIstes qui roulent en BM) ne doit pas nous autoriser à nous moquer de ceux qui restent dignes et préféreraient vivre sans aide du gouvernement.

L’amalgame entre ces deux population conduit effectivement à des raisonnements que je trouve nauséabonds… On peut combattre les abus (par exemple en arrêtant complètement ce système de redistribution soit disant égalitaire) sans se moquer des vrais pauvres, il y en a beaucoup mais ils ne font pas de bruit.


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#30 26/10/2014 13h34

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ISTJ

bifidus a écrit :

.Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays.

Le pays, le pays, bof, bof. Cela ne veut rien dire, comme syndicat, policien, corporation etc …

Je modifierai volontié la citation comme ceci :

"Ne demandez pas ce que vos proches peuvent faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour vos proches".

Les concepts servent à enfumer la masse au profit d’une caste, celle qui justement nous abreuve de ces concepts généraux et non définis. Raporter le débat à ses proches, êtres de chairs et d’os bien concrets, fait piour moi bien plus de sens.

A+
Zeb


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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#31 26/10/2014 14h02

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@zeb

Qu’on le veuille ou non vous appartenez a une collectivité, celle des résidents Français au sens fiscal. Ensuite par abus de langage c’est désigné par pays, nation, etc

L’impôt et la redistribution sont majoritairement (pour ne pas affirmer exclusivement) discrimines par ce facteur.

Oui, la famille de 4 enfants de cet exemple injecte beaucoup dans le système aujourd’hui et aussi demain.

La collectivité la récompense peu cette famille. En tout cas, peu par rapport a l’effort consenti. Sans parler des aspects non matériels : la jalousie (ils vivent a Paris, etc), qu’on les prenne pour des nantis et qu’on les traite de "sales riches" (c’est devenu une insulte dans notre pays).

[Humour /on] si la modération considère que l’utilisation de l’infamant mot "riche" soit contraire a la charte, elle est autorisée a supprimer le dernier §. [/off]

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#32 26/10/2014 14h15

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Un point mérite - me semble-t-il - d’être souligné de nouveau: en décidant d’acheter plutôt que de louer leur logement proche de Paris, ce couple a, sans doute inconsciemment, décidé de peser très négativement sur son niveau de vie actuel, pour vivre beaucoup mieux dans 25 ans et plus:

- avec ce crédit, leur cash flow mensuel baisse de 2700€, énorme par rapport à leurs revenus. Certes, comme je le disais au début de ce fil, une bonne partie de cette somme n’est pas une dépense au sens comptable, mais une épargne. Mais cela reste néanmoins un cash flow de -2700€.

- avec ce crédit, ce coupe se met en danger au moindre très gros pépin: baisse drastique des allocations familiales et/ou disparition un jour d’autres aides (comme la réduction d’IR sur emploi à domicile et celle sur les frais de garde d’enfants; accident de la vie comme chômage longue durée, fonctions moins rémunératrices; maladie ou accident grave, qui serait mal indemnisé ou qui obligerait un des adultes à passer à temps partiel ou à s’arrêter de travailler, d’un des 2 adultes ou des 4 enfants,, etc.)

Evidemment dans 25 ans ce couple vivra probablement beaucoup mieux, débarrassé de ce crédit immobilier et de la majeure partie des dépenses liés aux enfants.

Mais se priver à ce point aujourd’hui pour vivre beaucoup mieux à la retraite, quand on aura un âge avancé? Et tout cet effort d’épargne ne profitera pas tellement à leurs enfants non plus, car vu la hausse constante de l’espérance de vie, quand les parents décéderont, leurs enfants hériteront à plus de 60 ans, quand ils seront eux-même à la retraite et sans charges de famille …

Franchement, c’est un choix que j’aurais du mal à faire. Qu’une bonne partie des Franciliens des classes dites moyennes supérieures soit confrontée à ce genre de choix montre que la France n’est pas si riche que cela, comparée à l’Allemagne où l’immobilier est bien meilleur marché en moyenne.

Dernière modification par parisien (26/10/2014 14h25)

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#33 26/10/2014 15h28

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bifidus a écrit :

Seule la loi de l’offre et de la demande entre des millions d’individu conduit à un équilibre. Les gens vont à Paris en connaissance de cause, les gens font des enfants en connaissance de cause (le temps où on faisait des enfants pour le patrie est un peu révolu non ?).

Le problème n’est pas l’analyse des cas individuels mais le constat d’une situation collective. Dans un pays centralisé politiquement et économiquement, il est, à la moyenne, extra-ordinaire de faire "carrière" hors de la capitale. Les talents se concentrent donc à Paris. La France a besoin de ces talents.
Aujourd’hui, le sur-salaire que touche un cadre supérieur parisien ne compense plus le sur-coût lié à une vie à Paris ou en proche banlieue. Cela est essentiellement lié aux évolutions de la dernière décennie en termes de fiscalité et en termes de prix de l’immobilier (le choix de la location ou de l’achat n’influant qu’à la marge).
Il en résulte un déséquilibre criant coût / bénéfice pour ce type de vie qui fut pourtant longtemps le moteur de la croissance Française. Il en résulte un exode constant des talents à l’étranger ou vers d’autres modes de vie en province (cf. le choix de notre hôte). Ce déséquilibre est d’autant plus marqué pour les familles dites "nombreuses".

Ce qui est en jeu aujourd’hui c’est le maintien d’un système basé sur la méritocratie et l’équité. Ce qui est en jeu c’est la capacité de la France à continuer à peser sur l’échiquier économique mondial et la capacité de nos entreprises à attirer et à garder leurs meilleurs éléments (ces fameux 10%).

Cette réforme sur les allocations familiales aura un impact financier limité sur les familles concernées. Elle est peut-être nécessaire. C’est en revanche un signal faible de plus quant à la fin d’un modèle. Et une incitation supplémentaire à un changement radical de vie.

Dernière modification par Arpad (26/10/2014 15h40)

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#34 26/10/2014 15h41

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N’oublier que louer un 100m² à Paris et en prenant une hypothèse optimiste de 25€/m² nous amène à 2500€.

J’ai regardé sur seloger.com les biens > 95m² à la location. Seules 30% sont inférieurs à 2500€/mois sans oublier :
1- avec l’achat cette famille capitalise
2- le loyer est indexé alors que les mensualités sont stables sur 20 ans. L’inflation (il y en aura toujours meême extrêmement faible car les politiques ne peuvent pas accepter une déflation) aidera à réduire le poids du remboursement de la dette.

Nous n’allons pas dériver vers un débat achat RP vs location.

Le driver est plus le nb de m² nécessaire du fait de la composition de la famille. Avec 5 chambres nécessaires si on veut être bien c’est ça qui fait un nb important de m². Avec une règle de type 50m² + 15m² par enfant c’est facile à voir. (pour les ministres c’est 80m² + 20m²/enfant)

Avec 3 chambres (le standard des grands appartements) les nouveaux appartements optimisés font 90 ou 95m². Pour en avoir visité un certain nombre pendant la période ou j’étais en recherche, je peux vous affirmer qu’il n’y en a pas beaucoup sur le marché et 90m² pour 3 chambres c’est vraiment petit. Vous avez, dans ce cas, intérêt à être minimaliste et organisé.

Pour résumer, plus que le choix d’être propriétaire de sa RP, c’est plutôt la composition de la famille avec 4 enfants qui rend les 7k€ justes au niveau du budget.

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#35 26/10/2014 16h28

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Xan a écrit :

Aller, je vais pas me faire des copains, mais allons y:

Je suis entièrement d’accord avec IH, bifidus et kmo, ce sont eux et uniquement eux qui ont choisi d’investir 2700€/mois dans l’immobilier parisien. Pas la peine d’aller plus loin dans la lecture. Et contrairement à d’autres activités, je pense que les 2 peuvent exercer leur métier ailleurs qu’à paris, c’est d’ailleurs ce que fait déjà Monsieur (dans le Sud). De plus, comme le souligne kmo, avec le budget actuel, en anticipant un peu, elle savait très bien qu’avec bientôt 4 ados, son crédit immobilier ne passait pas pour les X prochaines années.

Moi mon problème ici est le suivant:

- Il y a un sujet sur ce forum qui parle du coût d’un enfant, de sa naissance à l’université/école. On sait tous qu’un enfant coûte cher, même très cher. Et on souhaite tous le meilleur pour nos enfants, n’est ce pas?

==> Alors POURQUOI en faire 4 lorsqu’on a pas des moyens "extra"-ordinaire pour subvenir pleinement et sereinement à leur bien-être? Sincèrement je ne comprends pas qu’on vienne se plaindre de ne pas réussir à joindre les 2 bouts lorsqu’on a volontairement choisi de se mettre soi même dans une situation difficile? Qu’on se mette en difficulté pour devenir parents d’un enfant (du premier), à la limite je peux comprendre pour des tas de raisons (fonder une famille, découvrir la joie d’être parents, voir grandir sa descendance et transmettre le savoir, etc), mais lorsque vous en avez fait 2, ou même 3, qu’est ce qui peut vous poussez à continuer d’en faire encore et encore si vous n’êtes pas certains de pouvoir assurer leurs besoins, et même pire si par ce fait vous condamnez les X premiers et vous même à un avenir moins radieux?

Désolé mais je n’arriverai jamais à plaindre les gens qui choisissent ces options en toute connaissance de cause.

J’aurais eu tendance à être d’accord avec vous sauf que quand elle a décidé d’en avoir 4, tout l’environnement fiscal était différent, et elle ne pouvait anticiper que tout aille dans le mauvais sens…(allocs, IR, impôts locaux…etc…)

C’est comme si vous jouiez à un jeu et qu’on vous change les règles en plein milieu…

Par contre, je rejoins tout ceux qui pensent que le problème principal des habitants de la région parisienne réside dans les prix du logement…


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#36 26/10/2014 16h34

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bifidus a écrit :

Roudoudou, le fait qu’il y ait des gens qui profitent du système (nous connaissons tous des RMIstes qui roulent en BM) ne doit pas nous autoriser à nous moquer de ceux qui restent dignes et préféreraient vivre sans aide du gouvernement.

L’amalgame entre ces deux population conduit effectivement à des raisonnements que je trouve nauséabonds… On peut combattre les abus (par exemple en arrêtant complètement ce système de redistribution soit disant égalitaire) sans se moquer des vrais pauvres, il y en a beaucoup mais ils ne font pas de bruit.

Il n’y a pas d’amalgame, la séparation est on ne peut plus claire dans mon propos.

Il y a de nombreux moyens de combattre les abus (dont certains les chiffrent à peu mais qui sont conséquents, regardez la dérive de l’AME !) mais il n’y a pas volonté en France et on se fait insulter dès que l’on ose un peu aborder le sujet (regardez les reculades du gouvernement dessus). Regardez comment a été conçue la carte vitale par exemple ou la carte AME….

Trop d’aide sociale ou de redistribution la tue et demain si il n’y a plus de gens comme cette famille pour redistribuer, il n’y aura plus rien à "redistribuer".

Le résultat ca sera que quand la fin de la partie sera sifflée, ce sont plutôt tous les gens dans le besoin qui souffriront encore bien plus, ni vous ni moi, alors vous savez si je parle comme ca c’est plutôt avec un bon esprit.

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#37 26/10/2014 16h35

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Nos positions sur un débat comme celui-ci sont très souvent guidées par nos histoires et notre milieu.

Typiquement, beaucoup de déclarations me surprennent quand il est question des enfants, leur coûts, et ce qu’est la "norme" de dépense pour ceux-ci.

Plutôt que de vouloir imposer une norme (chacun fait bien comme il veut), mais juste quand je vois des plaintes malgré un niveau de vie conséquent (dans mon référentiel), je pense qu’il est bon de montrer à certains que d’autres façon de faire existent…

Quand je lis le détail des fringues achetées aux enfants, je suis un peu étonné ! Quand un vêtement est porté très peu de temps pour cause de croissance, et que celui-ci n’a pas le temps d’être complètement abîmé, la récupération prend tout son sens, non ?… Sur 4 enfants, il y en a forcément qui partagent le même sexe… donc ça paraît pas aberrant de les faire se les passer entre eux. Et c’est sans compter sur les échanges qui peuvent être fais dans la famille, avec les amis, ou bien achat/revente à l’époque en brocante, maintenant sur internet…
J’en entends beaucoup dire que ce serait impensable de mettre de la seconde main sur leur progéniture ("soldes, passe encore, mais occasion mon dieu non !")… Je ne sais pas très bien quel genre d’idéaux poussent à ce comportement… Pouvoir permettre à son enfant de se la péter ? et lui donner les moyens de pouvoir dénigrer celui qui obtiendrait ses fringues sur le bon coin ?
J’ai du mal à penser qu’il puisse être utile de dépenser dans le paraître de ses enfants, tant il est important d’investir dans leur être.
Du coup, quand bien même chacun fait vraiment ce qu’il veut, l’achat exclusif de fringues neuves pour ses enfants, je le considère comme du luxe… quand on se paie du luxe, se plaindre de sa situation financière est assez malvenu.

Quand on dit qu’à l’adolescence, ses enfants vont rendre son budget caduc… déjà je souhaite à cette dame que son salaire et/ou celui de son marie évolue positivement d’ici là… et après, quand j’entends que c’est les sorties et les études qui coûtent cher, ça me retourne.
Pour les sorties, on peut gagner de l’argent de poche quand même, non ? Baby-sitting, cours particulier, ménage, jardinage, dog-sitting… S’il est malin, il pourra même commencer à se constituer une petite réserve…
Pour les études, je connais plein de gens qui ont pu en faire sans que ça doive impliquer leurs parents. Le prix de beaucoup de cursus est dérisoire en France. Pour les écoles d’ingénieurs, c’est inversement proportionnel au niveau, les écoles de commerce, certes, c’est cher (enfin, ce n’est rien comparé aux cursus dans les pays anglophones), mais n’importe quelle banque acceptera de financer un étudiant dans un bon cursus… L’apprentissage même s’il est encore trop peu développé n’est pas absent du panorama non plus…

Je m’arrête sur ce sujet.

Un autre sujet qui est sans doute plus grave, c’est la gestion des conflits sociaux en France. Les gouvernements successifs, en ajoutant leur petites mesures électoraliste les unes à la suite des autres, et en manquant de courage quand il faut faire des réformes ambitieuses pour mettre à plat un système dépassé, alimentent une méfiance et un ressentiment des uns envers les autres.

Igorgonzola a écrit :

Et les allocations familiales (je suis contre dans l’absolu), étaient le dernier mécanisme qui ne faisait pas de la redistribution. C’est chose faite, et on ne peut pas se plaindre que ça démotive ceux qui donnent systématiquement sans jamais rien recevoir.

Effectivement, même si chaque mesure, prise de manière indépendante, peut se justifier. Le débat risque fort d’être stérile entre les partisans et les opposants car la pluralité des mécanismes permet à celui qui veut la défendre de faire abstraction des autres et les opposants utilisent trop souvent le cliché du RSAiste (oui, le RMI, c’est fini) qui se paie le smartphone dernier cri (le cliché existe, mais le contre cliché aussi).

Le réel problème réside à mon sens davantage dans leur accumulation. Comme le dit bien Igorgonzola, il y a de nombreux systèmes qui font de la redistribution, et la machine est si mal organisée, que chaque dispositif, s’il peut indépendamment des autres être considéré comme juste, additionnées ça ne marche plus !

Avec les usines à gaz montées de toute part pour satisfaire quelques uns, le cumul des mesures créé des effets de seuils, des niveaux de revenus où il est parfois préférable de gagner un peu moins pour avoir un meilleur revenu disponible : ça c’est clairement aberrant !
Et la complexité de la machine fait que chacun soupçonne l’autre de s’en tirer mieux que lui ! Et ça, le français, il n’aime pas du tout !

Une redistribution simple et juste serait nettement plus efficace que notre montagne d’obscurité (en étant rêveur, on peut même imaginer qu’avec quelques synergies, ça aurait un coût de gestion moindre…).

bifidus a écrit :

Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays.

Clairement, le grand problème dans ce pays c’est qu’on compte sur les autres, et quand on a pas ce qu’on veut, on se plaint ! C’est hallucinant ! Franchement, si un jour je vois un tel slogan en politique, je vote de suite ! (Et si je le vois pas, je fais campagne avec !)

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[+2]    #38 26/10/2014 16h38

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La file prenant un tour politique en plus des considérations purement financières de cet exemple, je me permets de partager avec vous quelques réflexions sur cette réforme, d’autant que je suis directement concerné car faisant partie de ceux qui verront leurs allocations familiales divisées par 4 dès juillet prochain.

Tout d’abord, et pour rester sur le volet purement financier de ceci, lorsqu’un acteur économique comme cette mère de famille citée dans le figaro fait des choix, elle les fait en prenant en compte l’ensemble de ses revenus, dont les allocations. S’il y a un revenu qu’elle ne pensait probablement pas perdre, c’était bien celui-là. Bonjour pour la confiance.

Ensuite, rappelons que les allocations familiales sont une des branches de la sécurité sociale, dont le principe a toujours été l’universalité des prestations, où la famille et les enfants étaient vus comme l’avenir du pays et de la protection. On divise par 4 les allocations que je pouvais toucher pour mes 2 enfants. Quel est le message ? Qu’ils représentent moins que d’autres aux yeux de la collectivité ? Qu’ils sont maintenant fichés ‘enfants de riches’ ?

C’est le contrat de la sécurité sociale qui en prend un sacré coup. Ça fait 15 ans que je cotise, et pas qu’un peu, et au moment où je pensais enfin pouvoir en faire bénéficier ma famille, ce qui était avant un droit m’est retiré par une génération qui a vécu grand train sur les bénéfices de ce système et s’est fait élire sur la promesse de le sauvegarder.

Finalement, cette histoire, outre l’aspect financier que l’on peut discuter en fonction de chacun, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Ras-le-bol de payer pour tout le monde et de ne RIEN avoir en retour, si ce n’est le fait d’être conspué comme riche. J’ai fait le choix, partant de rien, de devenir maître de mon avenir financier, par beaucoup de travail, de création de richesses et d’emplois, et tout ce que je constate, c’est que je suis bon à raquer encore plus. J’aurais souhaité qu’on respecte plus ce choix et pas qu’on m’assomme. Quelle sera la suite ? On va me moduler mes remboursements santé ?

Bizarrement, c’est pour mon épouse, haut fonctionnaire, que cette réforme a été la plus difficile à faire passer. Avec 6k€/mois de revenus imposables de son côté, et un taux marginal de 45% lié à mon salaire, elle va bosser pour 3k€/mois, c’est-à-dire exactement ce que nous coûte les deux modes de garde quotidiens de nos enfants. Alors que jusqu’alors, le service de l’Etat était sa motivation, c’est maintenant décidé, 2015 sera pour nous le départ.

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#39 26/10/2014 19h02

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Et voila…les impacts du "n’importe quoi" de ce gouvernement…
Vous n’êtes surement pas les seuls a réagir ainsi
La goutte d’eau…
Une idée déjà ou vous irez?

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#40 26/10/2014 19h15

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Petit hs : Et ben moi c’est pour 2017 (le départ) et ça commence a se planifier avec ma femme.

Dernière modification par roudoudou (26/10/2014 19h15)

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#41 26/10/2014 19h17

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Xan, quand vous écrivez que " Alors POURQUOI en faire 4 lorsqu’on a pas des moyens "extra"-ordinaire pour subvenir pleinement et sereinement à leur bien-être? Sincèrement je ne comprends pas qu’on vienne se plaindre de ne pas réussir à joindre les 2 bouts lorsqu’on a volontairement choisi de se mettre soi même dans une situation difficile? Qu’on se mette en difficulté pour devenir parents d’un enfant (du premier), à la limite je peux comprendre pour des tas de raisons (fonder une famille, découvrir la joie d’être parents, voir grandir sa descendance et transmettre le savoir, etc), mais lorsque vous en avez fait 2, ou même 3, qu’est ce qui peut vous poussez à continuer d’en faire encore et encore si vous n’êtes pas certains de pouvoir assurer leurs besoins, et même pire si par ce fait vous condamnez les X premiers et vous même à un avenir moins radieux?

Désolé mais je n’arriverai jamais à plaindre les gens qui choisissent ces options en toute connaissance de cause. ",

Je suis d’accord avec vous !  Mais il faut que ce raisonnement s’applique à tout le monde, non ?

Donc quelqu’un qui gagne le SMIC et fait 2,3 ou plus d’enfants nous ne devons pas le plaindre , c’est son choix , donc pourquoi doit-il recevoir aussi des aides ?

Pour moi, les aides doivent être en effet réservés pour les gens handicapés et invalides.  Les autres, qui ont 18 ans passés et son considérés " majeurs " , si ils sont en bonne santé physique et mentale, doivent pouvoir se débrouiller seules ( avec la quantité d’enfants qu’ils auront envie de faire ).

Mais bon, le gouvernement applique à fond le principe " diviser pour mieux régner " et triste et de constater que ça marche, il y a de plus en plus de la haine des uns envers les autres.


L'argent n'a pas d'odeur, mais a partir d'un million il commence a se faire sentir. T.Bernard

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#42 26/10/2014 19h45

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sissi a écrit :

Et voila…les impacts du "n’importe quoi" de ce gouvernement…

N’importe quelle mesure a des conséquences négatives pour certains.
Se servir de ces conséquences pour qualifier toute mesure de "n’importe quoi", c’est ce qui stoppe dans notre pays toute évolution, et qui enferre nos politiques dans une démagogie continuelle.

Chaque mesure aura des impacts, chaque mesure aura des victimes. Aucune ne fera exception.
Avant de critiquer une mesure, interrogez-vous: la critiquez-vous parce qu’elle est mauvaise pour la plupart (à moyen/long terme), ou la critiquez-vous parce qu’elle vous touche plus ou moins directement, ou parce que les médias ont su choisir des exemples malheureux qui attirent votre compassion ?

Cette famille a un budget relativement raisonnable, des dépenses qui ne semblent pas excessives, et une vie qui doit être confortable sans être très aisée. Elle a fait des choix, comme toute autre famille que nous n’avons pas à critiquer: 4 enfants, c’est pas mal, mais c’est supportable avec leurs revenus; un appartement à 2700€/mois, c’est pas mal, mais c’est également supportable avec leurs revenus.

Avec cette réforme, ils vont perdre environ 200€ par mois d’après l’article. Moins de 3% de leurs revenus. C’est malheureux, sans doute. Mais on peut espérer qu’il sauront faire face à cette diminution d’aide, car sinon, je n’ose pas imaginer ce qu’ils feraient en cas de véritable coup dur.

Tout le monde veut des baisses de dépenses. En voici une…
Il en faudra 50 du même gabarit pour commencer à avoir un budget vaguement raisonnable.
Les fermetures de garnisons prévues toucheront d’autres personnes (militaires, commerçants, industriels, etc).

Acceptons les mesures qui nous affectent avec autant de facilité que celles qui ne nous affectent pas, ce sera un pas dans la bonne direction.


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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[+1]    #43 26/10/2014 20h21

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lector a écrit :

c’est pour mon épouse, haut fonctionnaire, que cette réforme a été la plus difficile à faire passer. Avec 6k€/mois de revenus imposables de son côté, et un taux marginal de 45% lié à mon salaire, elle va bosser pour 3k€/mois, c’est-à-dire exactement ce que nous coûte les deux modes de garde quotidiens de nos enfants. Alors que jusqu’alors, le service de l’Etat était sa motivation, c’est maintenant décidé, 2015 sera pour nous le départ.

Ce n’est pas la première fois que j’entends un tel raisonnement faux: il ne resterait rien de la rémunération de l’épouse, après imposition à l’IR au taux marginal des revenus du mari et paiement des frais de garde des enfants, des frais de transport, etc. L’épouse est alors dégoûtée de travailler pour une rémunération nette après frais nulle, voire parfois un peu négative.

L’erreur dans ce raisonnement, a fortiori quand on parle d’une femme cadre, est qu’il se base sur le court terme seulement. La période où cela se produit dure généralement deux ou trois ans , le temps que les enfants grandissent, aillent à l’école et n’aient plus besoin d’être gardés la journée. D’autant que le salaire continue généralement d’augmenter au fil du temps.
Peu de femmes vont arrêter, a fortiori si c’est définitif, leurs 40 ans de carrière, parce qu’elles sont en cash flow négatif pendant deux ou trois ans.

(sans compter que la personne accumule pendant ces 2 ou 3 années-là des droits à retraite, dont elle ne tient pas compte parce que ce n’est pas de la rémunération immédiate et visible, mais qui ont pour autant une certaine valeur).

Dernière modification par parisien (26/10/2014 20h27)

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#44 26/10/2014 20h55

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parisien a écrit :

Ce n’est pas la première fois que j’entends un tel raisonnement faux

@parisien
Vous m’avez mal compris. Vous semblez sous-entendre que je parlais d’arrêt définitif de carrière. Ce n’est pas le cas. Par ailleurs, vous parlez de vision court terme-iste : c’est que vous n’avez probablement jamais été devant ce type de choix. En arrêtant de travailler quelques années , mon épouse ne perdrait absolument rien en déroulé de carrière. En effet, compte tenu des besoins de parité en haute fonction publique, elle n’aurait aucun problème pour réintégrer son corps sans perte de revenu par rapport à si elle avait continué à bosser pendant toute la période, une part importante de la traite des hauts fonctionnaires étant discrétionnaire, sous forme de primes de poste. Reste la retraite – certes, mais quand vous êtes jeunes parents, la variable « temps passé maintenant avec mes enfants » compte évidemment beaucoup plus que la variable retraite, a fortiori lorsque cette dernière semble particulièrement aléatoire… Tout ça pour dire que ce type de décision peut être justifié par un raisonnement fondé et long-terme.

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#45 26/10/2014 21h11

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Je voudrais expliquer à Xan qu’il se trompe en critiquant le fait d’avoir 4 enfants.
Qui vous dit que les deux derniers n’étaient pas des jumeaux ?

C’est ce qui est arrivé à mon beau-frère, résultat 5 enfants !

Dans ma famille et dans mon milieu social, la famille nombreuse c’est la norme; c’est atavique; alors les critiques venant de personnes ayant grandi seules ou avec un seul frère ou soeur ne me touchent guère.


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#46 26/10/2014 21h22

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ISTJ

Un collègue de travail avait 2 enfants d’un premier mariage. Même chose pour sa seconde épouse. Ils décident d’avoir un enfant ensemble, et la …. des triplés.

Les premières années furent vraiment compliquées. Mais aujourd’hui, les weekends au grand complet sont plutôt sympa. Pour info, tous les 2 cadres avec une position assez élevées dans leur entreprise respective (filiales française de multinationales).

A+
Zeb


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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#47 26/10/2014 21h52

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Zeb, Job,
Je confirme.
Dans mon entourage familial et amical proche, je compte:
-  deux familles où les parents voulaient 3 enfants et se sont retrouvés avec 4, la troisième grossesse ayant donné lieu à des jumeaux.
-  et une famille où les parents voulaient 2 enfants et ont eu l’aîné puis des triplets

Je n’ai pas de statistique pour chiffrer ce phénomène, mais j’ai l’impression que ce n’est pas totalement marginal.

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#48 26/10/2014 22h01

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Job a écrit :

Qui vous dit que les deux derniers n’étaient pas des jumeaux ?

Si on pouvait rester dans le cas général en évitant les jumeaux, triplés et autres exceptions notoires, je parle évidemment du cas général …

Job a écrit :

Dans ma famille et dans mon milieu social, la famille nombreuse c’est la norme

Super, et avec cet argument massue, que fait-on? Donc c’est la norme … vivons dans la misère parce que c’est la norme. Et bien, soit, j’ai pas de problème avec cela si c’est votre choix … mais sans râler après alors!

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#49 26/10/2014 23h51

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Que fait-on ? des enfants justement, parce qu’on croit dans le renouveau de son pays à travers sa vitalité démographique !
et je ne commente pas vos allusions à la misère car elles sont hors de propos


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#50 27/10/2014 04h00

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Job a écrit :

Que fait-on ? des enfants justement, parce qu’on croit dans le renouveau de son pays à travers sa vitalité démographique !
et je ne commente pas vos allusions à la misère car elles sont hors de propos

Le renouveau ou la tiers-mondisation ? Je ne vois pas comment le fait d’avoir nos jeunes diplomes quitter le pays aide a le renouveller. Ou vous pensez peut être aux pays ou les expats envoient 90% de leur salaire pour aider leur famille restee au pays ?

Bizarre, dans les pubs de Western Union, je vois l’inde, le pakistan, les philippines….. Pas encore la france :-D

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