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#151 13/08/2011 21h40

Membre (2011)
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Bonsoir jean-marc
j’imagine que ces 2 semaines ont du te régaler et peut être même te conforter dans ton analyse?

De mon côté je continu mes recherches et mes formations en compta (merci le DIF ;-)
néanmoins j’aimerais que tu me donnes ton avis sur GDF et comprendre (enfin essayer) pourquoi tu estimes que son endettement peut poser problème?

merci à toi

ps: je n’ai pas de gdf et vu mes liquidités (de quoi faire une ligne seulement) j’hésite entre 4-5 société (y compris gdf même si elle n’est pas en tête de mon classement)

bon week end à tous

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[+1]    #152 22/08/2011 09h43

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Bonjour,
de retour après 11 jours de congés sans toucher un clavier, mon portefeuille a un peu redressé la tête : +2,97% contre +0,47% pour la CAC40, entre le 10 et le 19 août. L’allocation sur les titres les plus rémunérateurs a fini par payer : nous observons toujours des rendements supérieurs à 9% sans raison, à ce jour, de penser sérieusement que ces dividendes vont être affectés.

Depuis le 1er janvier, je résiste à -4,4% contre -18,1% pour le CAC40GR.

Mais (vous l’aurez noté), je ne vise pas les cours mais les revenus. La volatilité très élevée de début août m’a permis de procéder à une bonne louche d’arbitrage entre titres offrant très temporairement de forts décalages entre eux; j’ai fait tourner 34% de mon portefeuille en 8 séances !

A ce stade, je suis serein sur ma capacité à augmenter mes revenus 2012 de +30% au vu du bon début de saison (je me cale du 30 juin au 30 juin).

J’en profite pour indiquer que, dans un souci de diminuer les frais de courtage de mes multiples opérations, qui portent en général sur un assez petit montant (moins de 3000 €), je suis en cours de transfert de mon PEA de ING à Fortuneo.

A suivre…


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#153 22/08/2011 10h51

Membre (2010)
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zendoi a écrit :

J’aimerais que tu me donnes ton avis sur GDF et comprendre (enfin essayer) pourquoi tu estimes que son endettement peut poser problème ?

L’endettement ne pose aucun problème à quiconque tant qu’il n’y a pas de problème… Mais une hausse des taux, un tarissement du crédit, etc., combinés à des intérêts de la dette qui plombent significativement le résultat, peuvent induire un retournement de situation pour une entreprise trop endettée : de bénéficiaire, elle peut rapidement devenir déficitaire et, en plus, ne plus être en capacité de se désendetter.

Le critère sur la dette est donc une précaution pour passer les crises dans la sérénité : mon souci est bien de travailler avec des titres qui versent des dividendes stables.

Dans le cas de GSZ, l’endettement est assez élevé et cette entreprise subit un tarif du gaz distribué en France qui est réglementé. Or les annonces politiques dans ses temps troubles peuvent jaillir à tout instant !

J’apprécie le poids de la dette en rapportant les passifs exigibles (tout le passif hors capitaux propres) à la capacité de remboursement (résultat net augmenté des dotations aux amortissements). Ca donne une durée théorique de remboursement (combien d’années l’entreprise mettrait pour se désendetter sur ce rythme ?). Cette durée étant variable puisque le résultat est fluctuant, je regarde la variation sur plusieurs années pour lisser les exercices conjoncturellement difficiles.

Pour GSZ, le tableau est le suivant :

+-------------------------------+------------+------------+
!                                         !     2009    !     2010    !
+-------------------------------+------------+------------+
!  dotation aux AMO             !       5 183  !      5 899  !
+-------------------------------+------------+------------+
!  RNPG                               !      4 477  !      4 616  !
+-------------------------------+------------+------------+
!  passifs exigibles                !  105 898  !   113 940  !
+-------------------------------+------------+------------+
!  durée de remboursement  !  11,0 ans  !  10,8 ans  !
+-------------------------------+------------+------------+

Cette durée est un peu supérieure à 10 ans, je conviens que la stabilité de l’entreprise dont les revenus sont assis sur des ’rentes’ (tout le monde continuera à se chauffer) peut permettre de considérer que l’endettement est à la limite du supportable.

Avec un dividende de l’exercice 2011 prévu à 1,55 et un acompte à percevoir d’ici la fin de l’année, disons reconduit à 0,83, le rendement coupon zéro est de 8,1% pour un cours de 18,89, ce qui est assez alléchant.

Conformité AMF : je ne possède pas de titres GSZ.

Dernière modification par Jean-Marc (31/08/2011 22h59)


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#154 22/08/2011 11h11

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Jean-Marc a écrit :

je suis en cours de transfert de mon PEA de ING à Fortuneo.

pourquoi ce choix plutot quer Bourse Direct, le broker pas cher du moment… ?

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#155 22/08/2011 11h17

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Jetez un oeil sur les déboires de Christian et Leana : Portefeuille d’actions de Christian ou encore : Bourse direct : vos avis sur Bourse direct, courtier bourse en ligne ?

Je pense que le tarif attractif ne doit pas être au détriment du service. Les contributions du forum m’ont refroidi. Ayant déjà un compte chez Fortuneo pour une assurance-vie, j’ai pu observer que le site tient la route et le service client téléphonique est réactif et efficace. Mais c’est un choix personnel qui ne vaut que pour moi.


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#156 22/08/2011 13h05

Membre (2010)
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Jean-Marc a écrit :

zendoi a écrit :

J’aimerais que tu me donnes ton avis sur GDF et comprendre (enfin essayer) pourquoi tu estimes que son endettement peut poser problème ?

L’endettement ne pose aucun problème à quiconque tant qu’il n’y a pas de problème… Mais une hausse des taux, un tarissement du crédit, etc., combinés à des intérêts de la dette qui plombent significativement le résultat, peut induire un retournement de situation pour une entreprise trop endettée : de bénéficiaire, elle peut rapidement devenir déficitaire et, en plus, ne plus être en capacité de se désendetter.

Le critère sur la dette est donc une précaution pour passer les crises dans la sérénité : mon souci est bien de travailler avec des titres qui versent des dividendes stables.

Dans le cas de GSZ, l’endettement est assez élevé et cette entreprise subit un tarif du gaz distribué en France qui est réglementé. Or les annonces politiques dans ses temps troubles peuvent jaillir à tout instant !

J’apprécie le poids de la dette en rapportant les passifs exigibles (tout le passif hors capitaux propres) à la capacité de remboursement (résultat net augmenté des dotations aux amortissements). Ca donne une durée théorique de remboursement (combien d’années l’entreprise mettrait pour se désendetter sur ce rythme ?). Cette durée étant variable puisque le résultat est fluctuant, je regarde la variation sur plusieurs années pour lisser les exercices conjoncturellement difficiles.

Pour GSZ, le tableau est le suivant :

+-------------------------------+------------+------------+
!                                         !     2009    !     2010    !
+-------------------------------+------------+------------+
!  dotation aux AMO             !       5 183  !      5 899  !
+-------------------------------+------------+------------+
!  RNPG                               !      4 477  !      4 616  !
+-------------------------------+------------+------------+
!  passifs exigibles                !  105 898  !   113 940  !
+-------------------------------+------------+------------+
!  durée de remboursement  !  11,0 ans  !  10,8 ans  !
+-------------------------------+------------+------------+

Cette durée est un peu supérieure à 10 ans, je conviens que la stabilité de l’entreprise dont les revenus sont assis sur des ’rentes’ (tout le monde continuera à se chauffer) peut permettre de considérer que l’endettement est à la limite du supportable.

Avec un dividende de l’exercice 2011 prévu à 1,55 et un acompte à percevoir d’ici la fin de l’année, disons reconduit à 0,83, le rendement coupon zéro est de 8,1% pour un cours de 18,89, ce qui est assez alléchant.

Conformité AMF : je ne possède pas de titres GSZ.

Jean-Marc,

Pourquoi prendre tout le passif exigible (donc y compris les dettes fournisseurs, les dettes fiscales et sociales et autres dettes d’exploitation alors qu’il s’agit d’éléments de BFR) ?
A mon avis, il faut raisonner uniquement avec les dettes financières, dettes bancaires (hors découverts puisqu’on ne prend pas en compte la trésorerie à l’actif) , et dettes obligataires.

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#157 22/08/2011 14h01

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paul a écrit :

Pourquoi prendre tout le passif exigible (donc y compris les dettes fournisseurs, les dettes fiscales et sociales et autres dettes d’exploitation alors qu’il s’agit d’éléments de BFR) ?
A mon avis, il faut raisonner uniquement avec les dettes financières, dettes bancaires (hors découverts puisqu’on ne prend pas en compte la trésorerie à l’actif) , et dettes obligataires.

Vous avez sans doute raison, les dettes fournisseur ont leur symétrique avec les créances client. Le critère est très subjectif (pourquoi 10 ans, certains m’ont suggéré 7 ans etc.).

J’ai observé que le poste des ’autres passifs’ était assez substantiel dans beaucoup de bilans d’entreprises et qu’une analyse très approfondie sur leur nature était nécessaire pour porter un jugement définitif (ce que font par exemple les Daubasses). N’ayant ni la patience ni les éléments ni la capacité, je me suis rangé à un critère global d’appréciation.

A ce sujet, il est sans doute pertinent de se poser la question de ce à quoi ont servi les emprunts : est-ce pour financer des actifs tangibles ou pour acheter des survaleurs ? Bref, je pense que nous tendons vers une alternative qui est :
- soit on se donne des critères arithmétiques
- soit on fait une analyse détaillée du bilan
la seconde option étant chronophage et nécessitant de solides connaissances comptables et économiques, mais je conviens que c’est sans doute la meilleure approche.


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#158 22/08/2011 14h53

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Jean-Marc a écrit :

- soit on se donne des critères arithmétiques
- soit on fait une analyse détaillée du bilan
la seconde option étant chronophage et nécessitant de solides connaissances comptables et économiques, mais je conviens que c’est sans doute la meilleure approche.

Tout à fait d’accord avec vous: à moins d’etre rentier à temps plein, il est difficile de trouver le temps disponible pour analyser en détails des comptes.

Cependant, je pense que si vous faites le choix, par simplicité, d’intégrer l’ensemble du passif (hors fonds propres) dans votre approche, il est peut-être raisonnable de se laisser un peu plus de marge sur le nombre d’années de CAF que ce montant doit représenter pour être considéré comme acceptable pour votre liste:
-> certes une analyse des dettes courts termes (découvert bancaires, dettes fiscales et sociales et dettes fournisseurs) par rapport à l’actif circulant peut faire ressortir des choses bizarres (une utilisation du découvert bancaires pour autofinancer des immos, un abus des délais de paiements fournisseurs qui pourrait ne pas s’avérer durables..etc…), mais il y a forcement un part importante de ces dettes qui seront couvertes: en pratique, la majorité des clients vous payent, il y a forcement une part non négligeable du stock au bilan qui sera vendue, etc…

Du coup, là où 10 ans pourrait paraitre long, avec ces méthode d’analyse "rapide", cela peut paraitre plus acceptable.

Disons que de manière générale, votre approche globale des bilans est on ne peut plus prudente, voir pessimiste, et que cela rend les valeurs séléctionnées d’autant plus "fiables".

Dernière modification par VerbalKint (22/08/2011 14h56)

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#159 23/08/2011 12h26

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Bonjour Jean-Marc

Tout d’abord merci pour toutes ces informations que vous échangez. Ceci est très enrichissant pour nous novices.

Y a-t-il une raison pour laquelle le plus souvent des actions françaises sont mentionnées mais très peu d’actions européennes (anglaises et allemandes notamment) ?

Merci

Dernière modification par toulcaz31 (23/08/2011 12h27)

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#160 23/08/2011 22h02

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toulcaz31 a écrit :

Y a-t-il une raison pour laquelle le plus souvent des actions françaises sont mentionnées mais très peu d’actions européennes (anglaises et allemandes notamment) ?

Je me concentre sur les actions françaises essentiellement pour des raisons fiscales. Les actions étrangères distribuent des dividendes qui subissent une double imposition (à la source du pays et les prélèvements sociaux français). En général, il existe une convention Franco-X qui permet de bénéficier d’un avoir fiscal français sur les prélèvements X, mais :
- si vous êtes en compte-titres ordinaire, vous avez une ristourne environ 18 mois plus tard moyennant moult paperasse;
- si vous êtes en PEA la ristourne ne s’applique pas (paradoxe notoire).

Etant investi à 100% à tout instant, je ne suis pas intéressé par des différés de 18 mois. Et les dividendes étant le socle de ma méthode, j’y attache une importance particulière.

Et puis (mais ce n’est pas le critère), j’aime bien être actionnaire français d’entreprises françaises, ce sont autant d’actions (et donc de dividendes) qui ne partent pas dans des fonds de pension étrangers; pourquoi une part de nos achats irait à des compléments retraite d’étrangers ? Gardons nos billes !


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#161 24/08/2011 11h40

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Merci pour votre réponse qui m’aura forcé à me renseigner un peu plus sur ce point important.

Pour les actions britanniques, si on tient compte d’une imposition de 10% dans la limite de £35,000, dans le cas où le rendement serait suffisamment élevé, cela pourrait donc toujours être intéressant. Ne pensez-vous pas ?

Après j’entends bien votre dernier argument mais nous dépassons alors la simple logique financière smile.

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#162 24/08/2011 13h24

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Jean-Marc a écrit :

Et puis (mais ce n’est pas le critère), j’aime bien être actionnaire français d’entreprises françaises, ce sont autant d’actions (et donc de dividendes) qui ne partent pas dans des fonds de pension étrangers; pourquoi une part de nos achats irait à des compléments retraite d’étrangers ? Gardons nos billes !

D’accord sur le principe Jean-Marc…
Juste pour information. L’actionnariat individuel est tellement décrié et l’investissement en bourse est tellement perçu négativement en France que les entreprises du CAC sont détenues à près de 40% par des résidents étrangers…

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#163 24/08/2011 14h59

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toulcaz31 a écrit :

Pour les actions britanniques, si on tient compte d’une imposition de 10% dans la limite de £35,000, dans le cas où le rendement serait suffisamment élevé, cela pourrait donc toujours être intéressant. Ne pensez-vous pas ?

Je vous propose de jeter un oeil à cette page:
https://www.investisseurs-heureux.fr/bl … ticle/200/

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#164 24/08/2011 14h59

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ESTP

Au sujet du niveau d’endettement tolérable pour des sociétés qui génèrent des cash flow +/- pérennes (et donc, pas des daubasses),  je prendrais :

actif courant > 1,5 X le passif courant
résultat d’exploitation > 0,30 X les dettes à long terme

le calcul de la solvabilité en fonction du total de bilan me semble surtout adapté à des sociétés dont la création future de cash est alléatoire.  Pour celles qui ont une certaine visibilité comme cela semble être le cas de GDF, il me semble qu’une comparaison dette long terme - rentabilité et actifs court terme - passif court terme est plus adhéquate.

Ceci dit, GDF ne répond pas à ces deux critères  et donc je rejoins Jean-Marc sur la problèmatique que pourrait peut-être représenter l’endettement de cette société.


"Il faut être cupide quand les autres sont craintifs, et craintif quand les autres sont cupides." W. Buffett

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#165 31/08/2011 18h11

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Point sur un mois d’août particulièrement chahuté :

La forte baisse en première quinzaine a laissé la place à une recovery partielle. La forte volatilité a été mise à profit pour réallouer les titres en visant une augmentation des dividendes futurs. Ainsi, sur l’objectif de 350 € d’augmentation mensuelle des dividendes, je culmine à +508 € après +402 € en juillet; et encore, j’ai raté une douzaine de séances pendant mes congés ! L’objectif de +30% d’augmentation des dividendes de juin à juin semble bien parti.

Le taux de rotation est particulièrement élevé : 38,5% après 26,6% en juillet.

Le rechargement des titres les plus massacrés au plus fort de la baisse, au détriment de ceux qui avaient mieux résisté, m’a permis de limiter la baisse puis de rebondir correctement. J’affiche une bonne résistance (pour un portefeuille investi à 100%…) avec une baisse de –2,89% contre –11,26% pour le CAC40GR (CAC40 avec dividendes bruts réinvestis). Le graphe suivant, qui ne pointe que les fins de mois, atténue les frayeurs estivales. La comparaison porte sur le CAC40GR. L’échelle est logarithmique.



La performance depuis février 2009 est de 28,4% l’an, un peu sous les 30% l’an (trait pointillé) que je vise à atteindre sur le long terme (l’augmentation du capital suit logiquement l’augmentation des dividendes). Enfin la performance depuis le 1er janvier est de +2,2% contre -11,6% pour le CAC40GR, soit une surperformance de +13,8%. Je rappelle que ma performance est évaluée nette de frais de courtage, de prélèvements sociaux et d’impôts sur le revenu.

Prochain point : fin septembre ! smile

Dernière modification par Jean-Marc (31/08/2011 23h01)


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#166 31/08/2011 19h09

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INTJ

Wow il faut admettre que c’est impressionnant
Je suis curieux de voir l’évolution sur le long terme

En contrepartie, je suppose que cela vous demande un travail d’analyse assez conséquent. Combien d’heures par semaine y consacrez-vous ? (désolé si cette question a déjà été posée)

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#167 31/08/2011 20h24

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pug a écrit :

Je suppose que cela vous demande un travail d’analyse assez conséquent. Combien d’heures par semaine y consacrez-vous ?

Le travail d’analyse des valeurs a été fait une première fois pour sélectionner les lauréats à la watching list. Avec un peu d’entraînement, la lecture d’un bilan ne prend pas très longtemps. Il s’ensuit un suivi des titres à chaque publication, ce que chacun fait ici, pour vérifier l’éligibilité.

Une fois les valeurs pré-sélectionnées, ce n’est plus que de l’arithmétique.

S’agissant de la surveillance des écarts, une bonne feuille Excel permet de repérer les opportunités très facilement. Ayant une activité professionnelle avec des déplacements, je ne suis à mon bureau (avec d’autres choses à faire) qu’environ deux jours sur trois. La journée type au bureau, je fais un point à l’ouverture, un autre à la pause méridienne et un dernier après l’ouverture de Wall Street. Si je n’ai rien à me mettre sous la dent, le point prend 5 minutes. Si j’ai une opportunité, disons 15 minutes, le temps de renseigner les tableaux de suivi (notamment fiscaux).

Avec un peu de moyens (mais il faudrait justifier d’un plus gros capital), je pense que quelques développements informatiques et une connexion directement auprès d’un broker permettraient d’automatiser le processus et d’améliorer les rotations. Pour ça, il faudrait se mettre à plusieurs sur l’affaire.

Dernière modification par Jean-Marc (31/08/2011 20h28)


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#168 01/09/2011 22h09

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"La forte volatilité a été mise à profit pour réallouer les titres en visant une augmentation des dividendes futurs."

Jean-Marc, pouvez-vous donc nous indiquer les titres actuellement présents dans votre portefeuille ?
Merci d’avance.

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[+1]    #169 02/09/2011 17h08

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Bonjour Jean-MArc,

J’ai régulièrement lu vos différents messages, et je dois dire que je suis assez impressionné par les résultats obtenus jusqu’à présent avec votre "méthode".

Pour ma part, depuis presque 30 ans, j’ai été incapable de discipliner mes investissements boursiers selon une quelconque méthode, et je procède plutôt à des investissements "au feeling", en restant constamment explosé au marché (car je ne pense pas qu’on puisse régulièrement deviner mieux que le marché quand il est opportun de se retirer, et que ceci permet en gros d’espérer capter une partie de la croissance de l’économie à long terme), ne faisant que des arbitrages "à la marge" (c’est à dire sur une partie limitée du portefeuille), parmi les titres que je suis (ma "watching list", moins formalisée que la votre) et le cash (qui représente rarement plus de 5-10% du portefeuille).

Il y a cependant un point qui me chagrine dans votre méthode. En effet, vous supposez que, pour les titres qui ont été analysés comme "éligible à la watching list", seul le dividende distribué (tel que vous l’anticipez) est représentatif de la valeur de l’entreprise, et vous basez vos arbitrages sur ce seul élément.
Ceci me semble avoir différents inconvénients :
    - vous ne détiendrez jamais de titres de société avec un faible taux de distribution de bénéfices, qui peuvent cependant être de très bons choix, à savoir les sociétés en croissance qui ré-investissent une grande partie de leurs bénéfices dans cette croissance, privilégiant ainsi la progression du cours de leur action sur le versement de plus gros dividendes. Des exemples de telles sociétés, sur le marché de Paris, sont Air Liquide et Essilor. Assurément ces sociétés devraient répondre aux critères de votre watching list. Mais elles n’auront pas de sitôt un rendement suffisant pour rentrer dans votre portefeuille.
    - vos arbitrages conduisent à augmenter le montant total des dividendes générés par votre portefeuille, mais vous avez (depuis que vous suivez cette méthode) rarement du rencontrer des événements conduisant à le voir baisser, à savoir une révision à la baisse (voir une suspension) du dividende pour une des sociétés de votre portefeuille. Ceci constituera sans doute une "épreuve de vérité" pour votre méthode. Je vous souhaite que ça n’arrive pas de sitôt (même si, en privilégiant les forts rendement, vous devez augmenter le risque que ça arrive), mais je suis quand même curieux de savoir si c’est déjà arrivé et quel a été l’impact sur le portefeuille.

Je souhaite aussi partager avec vous quelques informations sur une autre méthode, qui vise plus à estimer si le marché est globalement sur ou sous-évalué, mais qui pourrait aussi se décliner action par action, détaillée sur Quelques repères ?.. L’édito BOURSE de Jean Noel VIEILLE.
Ce genre de méthode, qui se base aussi sur les dividendes, pourrait permettre de diminuer ou d’augmenter l’exposition d’un portefeuille au marché selon la situation.   
Appliquée à chaque action, et en y ajoutant la prise en compte de la croissance future anticipée des dividendes, elle pourrait permettre de déterminer la sur ou sous-évaluation d’une action.

Ceci vous inspire-t-il, ou préférez-vous en rester à un modèle purement basé sur le niveau des dividendes futurs anticipé ?

Dernière modification par GoodbyLenine (02/09/2011 17h09)


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#170 02/09/2011 19h59

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antonyme59 a écrit :

Pouvez-vous donc nous indiquer les titres actuellement présents dans votre portefeuille ?

La liste n’a pas changée, je procède à des rééquilibrages entre lignes, très fréquents, mais pas de permutation globale de valeurs récemment.


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#171 02/09/2011 20h42

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bonsoir à tous

petite interrogation par rapport à la dernière question de la file

je me demande jean-marc si depuis que tu fais tes permutations partielles, tu ne te retrouves pas scotché avec les mêmes lignes systématiquement? ce qui aurait une certaine logique mais peut être qu’à terme ta liste va se retrouver amenuiser mécaniquement (je parle de celles qui sont à la porte de ta liste)
le différentiels entre les 15 (je crois) lignes que tu as et la 16 ème potentielle ne risque t ’il pas d’être tellement élevé que jamais elle ne rentrera à la place d’une autre.

en tout cas content que ton portefeuille tienne malgré le coup de grisou du mois d’aout.

bonne soirée

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#172 02/09/2011 21h57

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GoodbyLenine a écrit :

Pour ma part, depuis presque 30 ans, j’ai été incapable de discipliner mes investissements boursiers selon une quelconque méthode, et je procède plutôt à des investissements "au feeling", en restant constamment explosé au marché (car je ne pense pas qu’on puisse régulièrement deviner mieux que le marché quand il est opportun de se retirer, et que ceci permet en gros d’espérer capter une partie de la croissance de l’économie à long terme), ne faisant que des arbitrages "à la marge" (c’est à dire sur une partie limitée du portefeuille), parmi les titres que je suis (ma "watching list", moins formalisée que la votre) et le cash (qui représente rarement plus de 5-10% du portefeuille).

Cher GBL,

J’ai moi aussi passé de très nombreuses années à investir au feeling, m’étonnant sans cesse que l’on puisse trouver telle valeur si prometteuse à un prix pareil dont il me fallait absolument profiter. J’ai définitivement renoncé à ça début 2009, après avoir laissé 100.000 € pendant la crise.

GoodbyLenine a écrit :

Il y a cependant un point qui me chagrine dans votre méthode. En effet, vous supposez que, pour les titres qui ont été analysés comme "éligibles à la watching list", seul le dividende distribué (tel que vous l’anticipez) est représentatif de la valeur de l’entreprise, et vous basez vos arbitrages sur ce seul élément.

Oui et non. Les critères d’éligibilité visent à identifier des sociétés dont le dividende (qui s’avère offrir un rendement élevé) est fiable.
De plus, je ne prétend absolument pas que le dividende est représentatif de la valeur de l’entreprise : c’est un moyen de hiérarchiser des sociétés en fonction du seul critère vénal qui est ma future rémunération. C’est un peu comme si vous comparez les livrets bancaires : BforBank propose un gros taux, mais personne ne se demande comment il est assuré.

GoodbyLenine a écrit :

Ceci me semble avoir différents inconvénients :
    - vous ne détiendrez jamais de titres de société avec un faible taux de distribution de bénéfices, qui peuvent cependant être de très bons choix, à savoir les sociétés en croissance qui ré-investissent une grande partie de leurs bénéfices dans cette croissance, privilégiant ainsi la progression du cours de leur action sur le versement de plus gros dividendes. Des exemples de telles sociétés, sur le marché de Paris, sont Air Liquide et Essilor. Assurément ces sociétés devraient répondre aux critères de votre watching list. Mais elles n’auront pas de sitôt un rendement suffisant pour rentrer dans votre portefeuille.

En effet. Les sociétés de croissance cotent en fonction d’une croissance ’rêvée’ par les investisseurs. Le prix comprend une prévision de croissance que la société devra assurer pour maintenir son cours. J’ai souvent pris des douches froides sur de tels titres, à la moindre déception du marché.

Les rendements élevés sont en général observés sur des sociétés qui augmentent peu leurs dividendes (voire pas du tout). Au moins, nous avons rarement des déceptions.

Exemple du jour : NEO annonce aujourd’hui revoir sa prévision de chiffre d’affaires qui devrait croître de 4% à 6% cette année, contre 3% à 5% estimés auparavant; c’est à pleurer pour un chasseur de valeurs de croissance. Toutefois, le titre bondit de +11% contre -3,6% pour le CAC40.

En période de défiance, les valeurs de croissance prennent de plein fouet la probabilité de ne pas tenir des perspectives de forte progression des résultats. Les valeurs à activité stable, certes, baissent aussi, mais plus par emportement généralisé que par raison objective.

Je pense que votre raisonnement est celui de l’investisseur; pour ma part, je fais le pari que les fluctuations de cours et la décorrélation de ceux-ci sur une sélection de titres sans surprise permettent un brassage qui augmente le nombre de titres détenus et non leur valeur individuelle, plus vite que d’attendre qu’une valeur de croissance croisse.

GoodbyLenine a écrit :

- vos arbitrages conduisent à augmenter le montant total des dividendes générés par votre portefeuille, mais vous avez (depuis que vous suivez cette méthode) rarement du rencontrer des événements conduisant à le voir baisser, à savoir une révision à la baisse (voir une suspension) du dividende pour une des sociétés de votre portefeuille. Ceci constituera sans doute une "épreuve de vérité" pour votre méthode. Je vous souhaite que ça n’arrive pas de sitôt (même si, en privilégiant les forts rendement, vous devez augmenter le risque que ça arrive), mais je suis quand même curieux de savoir si c’est déjà arrivé et quel a été l’impact sur le portefeuille.

Je n’ai pas eu souvent (depuis mars 2009) de forte déconvenue sur les dividendes annoncés. Mes critères de sélection visent justement à éviter ça au maximum.
Ceci dit, si ça devait arriver, il s’ensuivrait un déclassement du titre et un arbitrage (dans des conditions peu favorables j’en conviens) du titre au profit du mieux placé de la watching list. Je ne suis pas pressé de vivre ça. Mais l’anticipation doit permettre de se prémunir de pas mal de cas : je rappelle avoir renoncé à DNX un peu avant sa descente aux enfers, quand j’ai estimé que la diminution régulière du chiffre d’affaires allait au-delà du ralentissement économique de 2008-2009.

De mémoire, j’ai eu deux autres occasions de revoir à la baisse ma prévision de dividende et d’en tirer les conséquences : l’implication est un reclassement des titres et l’arbitrage mécanique qui s’ensuit.

GoodbyLenine a écrit :

Je souhaite aussi partager avec vous quelques informations sur une autre méthode, qui vise plus à estimer si le marché est globalement sur ou sous-évalué, mais qui pourrait aussi se décliner action par action, détaillée sur Quelques repères ?.. L’édito BOURSE de Jean Noel VIEILLE.
Ce genre de méthode, qui se base aussi sur les dividendes, pourrait permettre de diminuer ou d’augmenter l’exposition d’un portefeuille au marché selon la situation.   
Appliquée à chaque action, et en y ajoutant la prise en compte de la croissance future anticipée des dividendes, elle pourrait permettre de déterminer la sur ou sous-évaluation d’une action.

Ceci vous inspire-t-il, ou préférez-vous en rester à un modèle purement basé sur le niveau des dividendes futurs anticipé ?

Au moment où j’écris ce post, je n’ai pas encore consulté ce lien, soucieux de vous apporter une première réponse rapide. Promis, je m’y plonge rapidement et je couche un post sur ce que ça m’inspire !

Merci pour votre contribution constructive et pertinente.

Conformité AMF : je possède des titres NEO; je ne possède pas de titres DNX.


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#173 02/09/2011 22h05

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zendoi a écrit :

Je me demande jean-marc si depuis que tu fais tes permutations partielles, tu ne te retrouves pas scotché avec les mêmes lignes systématiquement? ce qui aurait une certaine logique mais peut être qu’à terme ta liste va se retrouver amenuiser mécaniquement (je parle de celles qui sont à la porte de ta liste)
le différentiel entre les 15 (je crois) lignes que tu as et la 16 ème potentielle ne risque t ’il pas d’être tellement élevé que jamais elle ne rentrera à la place d’une autre.

Etre scotché avec des lignes très garnies en haut de classement, et des lignes ’plumées’ en bas de tableau est effectivement le résultat d’une logique d’arbitrage ’coûte que coûte’ lorsqu’on ne trouve pas d’opportunité. Mais le but est surtout de réaliser, à moyen terme, des cycles : j’allège X au profit de Y, puis j’allège Y au profit de Z, enfin j’allège Z au profit de X, chaque fois en augmentant mes revenus. L’identification de tels cycles n’est pas très facile dans le tumulte général mais j’en ai observé certains. Par exemple, j’ai eu l’occasion de céder du IML pour du FTE et, quelques jours plus tard, céder les mêmes FTE pour racheter des IML dans de meilleures conditions.

Les périodes de forte volatilité offrent des amplitudes de cours très élevées et surtout des décalages, sur les valeurs peu liquides, entre la baisse de l’une et celle de l’autre, ce qui permet d’en profiter dès lors qu’on est devant son écran à ce moment-là. J’avoue avoir eu de la chance sur le choix de mes jours de vacances ce dernier mois ! J’étais présent à toutes les séances de forte baisse.

Conformité AMF : je possède des titres FTE et IML.

Dernière modification par Jean-Marc (02/09/2011 22h06)


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[+1]    #174 03/09/2011 09h48

Membre (2010)
Top 20 Expatriation
Réputation :   154  

GoodbyLenine a écrit :

Je souhaite aussi partager avec vous quelques informations sur une autre méthode, qui vise plus à estimer si le marché est globalement sur ou sous-évalué, mais qui pourrait aussi se décliner action par action, détaillée sur Quelques repères ?.. L’édito BOURSE de Jean Noel VIEILLE.
Ce genre de méthode, qui se base aussi sur les dividendes, pourrait permettre de diminuer ou d’augmenter l’exposition d’un portefeuille au marché selon la situation.   
Appliquée à chaque action, et en y ajoutant la prise en compte de la croissance future anticipée des dividendes, elle pourrait permettre de déterminer la sur ou sous-évaluation d’une action.

La lecture de cet article me laisse un peu songeur. Je crois que nous avons des approches assez différentes : la méthode décrite au bout de ce lien vise à valoriser un portefeuille par la progression des cours en identifiant des périodes propices à l’achat et d’autres à la prudence.

La notion de prime de risque, bien connue et rappelée en début d’article, m’amène à penser qu’une sélection de la douzaine de titres offrant le plus fort rendement de la cote offrira toujours une prime de risque largement positive. Si toute la cote offrait un rendement inférieur à l’OAT, ce serait une sacrée bulle.

Je pense que le rendement —très— élevé offre une protection à la baisse qui incite à ne pas sortir : on n’imagine pas trop de forte dégringolade et on n’a pas de placement alternatif offrant un rendement aussi élevé. Exemple : mon portefeuille a culminé fin mai avec un rendement net net (prélèvements sociaux sur le CTO et future imposition des dividendes inclus) de 7,42%. Etait-ce un signal de vente ? Je ne crois pas. Depuis j’ai dérouillé de 10,8%, ce qui reste tout-à-fait raisonnable à ce stade et toutes choses égales par ailleurs.

Il me semble qu’une caractéristique essentielle de ma méthode est de ne pas se soucier de la valorisation du portefeuille. Les cours n’ont d’intérêt que pour profiter d’écarts et réaliser des permutations. L’article que vous citez cherche à valoriser un marché et donc, incidemment, à faire un pronostic sur une évolution future, exercice extrêmement délicat et source de déconvenues à long terme (même si je ne doute pas du caractère un peu prédictible de certaines tendances).

Je reviens toujours au même exemple : en septembre 1999, TOUS les indicateurs suggéraient de sortir du marché sans la moindre hésitation. Le CAC40 a progressé de 50% dans les 12 mois qui ont suivi. Certes, cette hausse correspondait à la création d’une bulle, mais c’est un argument un peu maigre lorsqu’on l’a ratée.

Enfin, dernière remarque : l’analyse porte en partie sur la crise de 2008 et évalue la prime de risque à 9% au plus fort de la baisse. Ce calcul est bien sympathique, mais il est réalisé 3 ans plus tard. Lorsque nous étions tous dans la déconfiture, les scénarios les plus noirs étaient évoqués : le tarissement du crédit, qui était la crainte principale, aurait obligé toute entreprise endettée à privilégier le désendettement (ou au moins l’absence de recours à de nouvelles dettes) et donc à suspendre ses dividendes; la notion de prime de risque n’avait donc plus de sens.

Je suis toujours sceptique devant les analyses rétrospectives, exposées avec un sang-froid que personne n’a dans les moments les plus délicats; or c’est justement là que beaucoup de choses se jouent.

Au risque d’insister sur l’intérêt du brassage de titres plutôt que la recherche de plus-values, je cite une nouvelle fois la société ABC-Arbitrage (ABCA). Elle gère en compte propre un capital qui est investi dans les incohérences de marché sans risque. Les opportunités sont d’autant plus élevées que les marchés s’affolent. Le dividende est substantiel, et le cours progresse très peu. Mais l’actionnaire fidèle se voit proposer des paiements en actions deux fois par an, en général à un cours très décoté. Ainsi, la courbe du cours ne paye pas de mine mais celui qui a misé il y a 5 à 10 ans, possède un sacré paquet d’actions aujourd’hui. Je me sens assez proche de cette notion dans ma gestion.

Conformité AMF : je possède des actions ABCA.


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#175 04/09/2011 22h07

Membre (2011)
Réputation :   203  

Bonjour Jean-Marc,

Je suis et lis cette file depuis quelques mois et trouve la méthode et les avis déposés ici très intéressants ! Merci à vous et à tous les contributeurs du forum !

Pour ma part, je compte la mettre en pratique, en l’adaptant à ma situation, notamment horizon de placement et taille de portefeuille. J’ai constitué un portefeuille au début de l’été. Pour au moins un ou deux ans, l’augmentation de revenus sera principalement dû à mon effort d’épargne. Les permutations auront certainement un impact moindre, mais je compte en réaliser, ne serait-ce que pour apprendre et les optimiser.

La lecture et relecture de la file et le suivi de quelques société pendant l’été m’ont fait comprendre tout l’intérêt des permutations, partielles ou non. Si j’ai bien compris, il faut un nombre minimum de lignes, pour avoir le plus de « garanties » pour réaliser des permutations successives et augmenter les revenus dans la durée. A l’inverse, j’imagine qu’il devient difficile de suivre un trop grand nombre de valeurs en portefeuille.

A ce titre, vous rendez-vous aux AG des sociétés que vous possédez en portefeuille, pour mieux les connaître ?

Pour un début, j’ai commencé avec 6 lignes, que je vais rapidement faire passer à 8 puis 10, pour pouvoir profiter de quelques permutations, même si leur impact est encore limité. J’ai la chance de profiter de frais de courtage offerts jusqu’à la fin de l’année.
Je me construis une feuille Excel pour ces opérations (analyse des sociétés en portefeuille et en watching list et calculs pour les permutations, historiques, fiscalité et synthèses d’opérations). Avec ma taille de portefeuille, les calculs pour les permutations sont simples. Par contre, pour la watching list, le volume de données tangibles à traiter est bien plus important.

Pour cela, utilisez-vous un screener pour filtrer ou pré-filtrer les sociétés, pour ne garder qu’un nombre plus limités de critères dans la feuille excel ?

Si votre portefeuille contient 15 lignes, en est-il autant pour la watching list ?

Merci encore de partager votre expérience !
Sylvain

PS : j’ai relu toute la file dans l’après midi. Je serai ravi de participer à un repas entre membres du forum ! smile

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