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#1 16/07/2014 22h00

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Avez-vous eu écho de cette voix discordante ?
J’ai bien aimé le n°5 : "BBB devient le nouvel AAA"
un Delamarche Suisse ?

Un expert financier de l’IMD, une école de commerce suisse, tire la sonnette d’alarme et prédit une nouvelle crise économique mondiale.

Mots-clés : crise ; imd ; bulle

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#2 16/07/2014 23h08

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Déjà cité hier sur le message #1136 de Encore un krach sur le marché actions… (46/93) , et j’ajouterais qu’il est aisé de trouvé un tel prophète quasiment chaque mois ou semaine, avec des arguments à chaque a fois aussi racoleurs.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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[+1]    #3 17/07/2014 06h38

Membre (2011)
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Je sais, simplement le CV du gars m’interpelle. "Professor Bris taught Corporate Finance and Investment Banking at Yale from 1998 to 2005 (…)". Ce n’est quand même pas le dernier illuminé sorti d’un thinktank altermondialiste obsédé du calendrier maya. En tout cas, je mets ça dans un recoin de mon disque dur neuronal, et je ressortirai quelques infos si en avril 2015 ça sent vraiment la poudre (pour ne pas dire autre chose).

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#4 17/07/2014 09h40

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Top 20 Finance/Économie
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A mon avis, c’est justement la chose à ne pas faire.
Soit vous pensez qu’il a raison et vous prenez les dispositions nécessaires
Soit vous pensez qu’il a tort, et vous vous abstenez.

Mais ressortir la prédiction une fois réalisée ne vous servira à rien. Quelque soit la catastrophe de quelque nature qu’elle soit, vous trouverez bien qqn qui l’a prédit, ce qui ne veut pas dire qu’il aura raison la prochaine fois, vous serez bien avancé.

C’est un peu comme l’arnaque pour les paris, qui consiste à envoyer par papier des "prédictions" pour une série de match, prévoir tous les cas et envoyer à plein de monde une série de prédiction (A gagne 1, B gagne 2, A gagne 3 etc). Ceux qui auront reçu la série juste seront convaincu de l’efficacité de la méthode.

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#5 17/07/2014 10h23

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Comme le médécin capable de prédire le sexe du BB a 100% simplement en regardant le ventre de la maman. Il lui donnait un sexe par oral et ecrivait l’opposé sur la fiche.
Si le sexe donné a L’oral etait bon la maman était contente. SI c’etait mauvais, elle commencait à challenger le médécin, il lui donnait sa fiche.. expliquant que la mamane avait du se tromper tellement elle désirat ce sexe…
A+
:-)

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#6 17/07/2014 10h50

Membre (2014)
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En toute chose il faut être pondéré. Croire que tout est éternel ou que l’apocalypse est pour demain tient du même ressort.

Ce qui m’a vacciné contre les prédictions apocalyptiques est un reportage américain sur le "survivalisme". Ces gens qui s’apprêtent à survivre à un cataclysme planétaire qu’ils jugent sinon imminent du moins très probable à courte échéance. L’on y voyait un vieux gars qui avait passé toute sa vie depuis les années 70, à la campagne, dans une sorte de bunker, au milieu de ses armes et de ses provisions.

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#7 17/07/2014 11h14

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coyote a écrit :

SI c’etait mauvais, elle commencait à challenger le médécin, il lui donnait sa fiche.. expliquant que la mamane avait du se tromper tellement elle désirat ce sexe…
A+
:-)

Ah, l’amnésie sélective, je trouve que c’est un phénomène social très intéressant. Parfois vous avez une controverse sur une campagne de publicité ou sur gros titre dans un journal. La publication disparaît très rapidement car celui qui l’a publié préfère ne pas faire de vagues, et au bout de quelques temps vous en venez à vous demander si cela a vraiment existé.

C’est dans le roman 1984 que ce phénomène "d’amnésie sélective par la pression sociale" est décrit, et quand vous lisez le livre à 15 ans vous vous dites "ça ne pourrait pas exister en vrai". Et puis plus tard, vous vous rendez compte que si.

Et s’il y a bien un thème où ce phénomène s’applique, c’est à celui de l’investissement.

J’aime bien ce que dit Marc Fiorentino :

Marc Fiorentino a écrit :

Les marchés brûlent ce qu’ils ont adoré, et adorent ce qu’ils ont brûlé.

Je dirais que suivre les nouvelles est dommageable pour mener une politique saine d’investissement, non pas seulement en raison des choix que cela vous fait faire, mais encore plus en raison des changements de stratégie que cela peut vous inciter à effectuer !

Dernière modification par Derival (17/07/2014 11h16)

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#8 17/07/2014 12h01

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Entièrement d’accord avec vous Derival…sauf pour la citation.

C’est un plagiat déguisé du célèbre " Many shall be restored that now are fallen, and Many shall fall that now are in honor" d’Horace, cité par Ben Graham dans Security Analysis.

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#9 17/07/2014 12h06

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soyons un tantinet philosophe sous cette chaleur accablante, presque à vouloir chercher un tonneau pour s’y repaître d’ombre et de fraîcheur.
Nous pouvons disserter sur les différences entre projections, prévisions, perspectives, prédictions…
Une prédiction pourrait se baser sur du néant, un simple ressenti (comme pas mal "d’illuminés", de gourous sectaires), ou une vague perception… bref sur du vent. On reste là dans l’irrationnel pur, c’est indéniable.
Mais la prédiction peut aussi se baser sur des choses concrètes, en l’espèce des chiffres macroéconomiques, des études de cycles, des marqueurs chiffrés bien distincts. Et là, on tombe aussitôt après dans le biais de l’interprétation de ces données brutes, comme le devin qui, parce que l’intestin du pauvre hareng éventré est tourné de telle façon, va acquérir l’intime conviction que Jules César est sur le point d’attaquer le village des irréductibles Gaulois.

Quelle différence dès lors, avec le biais d’interprétation que l’on met en oeuvre, à moindre échelle, après l’analyse d’une valeur, d’une entreprise, ou d’un secteur d’activité ? N’avons nous pas, nous aussi, une méthode qui induit de facto un biais d’interprétation potentiellement faillible car lesté de nos propres affects ? Je suspecte même, pour cet exercice d’analyse de valeurs (style stock picking), de plus nombreux paramètres susceptibles de distordre les données étudiées, qu’en terme de macroéconomie catastrophiste.

Ce que je veux dire, et pour rebondir sur ce qui a été évoqué ci-dessus, c’est que dès lors que l’on applique une méthode, on est forcément réduit à s’en remettre à une part d’irrationalité, à une interprétation rendue en fonction d’une multitude de paramètres passés au tamis de nos propres profils psychologiques. Le Suisse là, peut-être qu’un soir ça n’allait pas avec bobonne, qu’il s’est pris un PV pour vitesse excessive et que son poisson rouge adoré est mort. Du coup, du prisme de ses analyses est sorti une lumière noire suggérant de construire un bunker et d’entasser les boites de cassoulet pour survivre à l’apocalypse à partir d’avril 2015. Mais quelle différence avec , disons Eurotunnel que l’on estime promise à un bel avenir en Bourse, sous prétexte que le Royaume-Uni reprend le chemin de la croissance et que le transit va augmenter entre nos deux pays ?

Dernière modification par christian (17/07/2014 12h26)

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#10 17/07/2014 13h07

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Aussi intelligent soit-il, il met en avant 8 facteurs de déclenchement possible, 6 ans après la dernière crise. Quand on constate qu’historiquement c’est la durée moyenne de déclenchement d’une nouvelle crise financière, il tape au bon moment pour se faire un nom si sa prédiction arrive…

Alors c’est sûr, la probabilité qu’une nouvelle crise se déclenche augmente de jour en jour. Après, de là à ce que ce soit 2015, 2016, 2017 ou demain, c’est impossible à prédire.

La seule chose que l’on peut constater, c’est que ça commence "à chauffer". Et on voit apparaître des indicateurs évoqués par Graham et d’autres se manifester : les records d’indice s’enchaînent (aux USA), les fusions et acquisitions sont fréquentes tout comme les OPA. Mais ça peut durer encore longtemps…

Selon moi deux choix s’offrent à vous :
1) vous êtes un bon analyste, vous accordez beaucoup de temps et dans ce cas vous vous concentrez sur votre stock picking, indépendamment des indices.
2) vous êtes un investisseur moyen, et dans ce cas vous augmentez petit à petit votre cash tout en restant investit (et puis vous continuez à profiter de la hausse globale et ne perdez pas un coût d’opportunité non négligeable), pour vous préparer à acheter et à renforcer, non pas quand vous l’aurez prédit, mais quand vous aurez constaté une chute des prix dans votre portefeuille, douloureuse certes, mais qui ne sera qu’une valorisation diminuée des titres (ou d’une majorité d’entre-eux car en cas de crise systémique, les résultats de certaines entreprises vont souffrir, sinon elle ne serait pas là !) que vous possédez.

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[+2 / -1]    #11 17/07/2014 13h17

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@ Spiny: la citation est plutôt une paraphrase de l’adresse de Saint Rémi à Clovis au moment de son baptême:

Saint Rémi a écrit :

Baisse la tête, fier Sicambre, retire tes colliers, adore ce que tu as brûlé, brûle ce que tu as adoré !

Plus dans le sujet, je dirais qu’on peut trouver des raisons de promettre l’apocalypse et d’autres pour prédire le paradis. 2 raisonnements contraires auront facilement des arguments étayés à l’échelle mondiale, mais quid de la puissance des effets de chacun? et de ceux oubliés?

Vu la difficulté des élites des institutions nationales et mondiales à comprendre et gérer (même au jour le jour) la précédente crise, je ne me risque plus pour ma part à imaginer le futur.

L’investisseur doit simplement être prêt:

Napoléon a écrit :

Il faut préparer un plan de bataille comme si vous alliez perdre et attaquer comme si vous alliez gagner

PS: je ne retrouve plus la citation exacte, sûrement plus jolie que celle-ci…


La sueur épargne le sang.

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#12 19/07/2014 07h09

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Il faut également lire cette source et relever les perles:

Je cite l’article:

"1.Bulle du marché boursier"

Je ne vois pas en quoi les performances sont irréalistes actuellement. Depuis 2008 on nous parle d’un second crack imminent. On l’attend toujours

Mais plus précisément le point n°3 est risible:

"3. Crise de l’énergie
Les États-Unis, premier producteur mondial de gaz, pourraient déclencher une crise de l’énergie. S’ils venaient à exporter vers le reste du monde, la Russie pourrait se sentir menacée et provoquer une tempête géopolitique. Les États-Unis auraient le contrôle sur les tarifs de l’énergie et exerceraient une influence sur des pays comme le Royaume-Uni, l’Inde et le Japon."

Tout y est habillement mélangé! Certes les US sont devenu 1er producteur de gaz, mais ils sont aussi leur premier client. La manne des gaz de schiste profite avant tout à l’économie US et ils ne sont pas près de l’exporter en Europe. Le gaz étant difficilement transportable, le marché du gaz est avant tout plusieurs petits marchés locaux.
Pour l’Europe, l’alternative à une coupure du gaz du gaz russe (environ 30% de leur importation), serait aussi les gaz de schiste. Il y a un intense lobbying des pro-gaz de schiste pour ouvrir l’accès à cette source d’énergie.
La Russie ayant conscience de ce risque vient de signer un contrat avec la Chine pour diversifier ses clients (contrat qui n’est pas franchement positif pour Gazprom: il faut construire de nouvelles infrastructures pour un gaz qui sera vendu moins cher qu’en Europe dont les infrastructures étaient amorties depuis longtemps).

Ensuite, il y a le pétrole, qui lui est un marché mondialisé (facilité de transport). Donc je ne vois pas comment les US pourraient contrôler les tarifs de l’énergie.
En quoi le Royaume-uni serait influencé? Il produise pétrole et gaz, et ils sont un des pays de l’Europe de l’Ouest qui ne dépend pas du gaz russe.

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#13 19/07/2014 08h24

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Oro a écrit :

Tout y est habillement mélangé! Certes les US sont devenu 1er producteur de gaz, mais ils sont aussi leur premier client. La manne des gaz de schiste profite avant tout à l’économie US et ils ne sont pas près de l’exporter en Europe. Le gaz étant difficilement transportable, le marché du gaz est avant tout plusieurs petits marchés locaux.

Je me permets juste une petite précision.
EDF a signé un accord pour l’importation du Gaz de Schiste Américain en France.

Serait ce le commencement de la fin……? La même fin, que celle du monde en décembre 2012.

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#14 19/07/2014 09h52

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Cheniere Energy sera le 1er à exporter du gaz de schiste et ce dés 2015.
Il ont eu une autorisation en 2012 pour 2.2 billion cubic feet par jour.
Les clients sont Centrica, BG Group, Total, Korea Gas, GAIL India, Gas Natural Fenosa.

Sempra Energy vient de recevoir le feu vert le mois passé.

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#15 25/07/2014 18h19

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Jean-Noël
Pourriez-vous m’indiquer comment EDF pourra importe le gaz de schiste américain sans terminal de liquéfaction aux US?

PVBE,
Vous parlez de marché locaux? ou d’export lointain? Dans ce dernier cas, même question que pour Jean-Noël.

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#16 28/07/2014 10h05

Banni
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Pour une fois je remarque la pertinence des commentaires de oro).

Serieusement, il semblerait , d’aprés ce que j’ai lu, que le gaz de schiste a des reserves exessivement faible par puits.C’est a dire que le puis donne tres vite le maximum, mais a une durée de vie de quelques années, ce qui implique d’en forer en permanence.

Ca a un cout financier, mais surtout ecologique.

Je ne suis pas un fana de l’ecologie, mais si on est forcé de polluer toutes les nappes phreatique des usa  a force de faire des puits, ca ne va pas durer longtemps.

D’autant qu’en terme de cout, rendu en europe, ca ne sera pas moins cher que le gaz russe.

je pense donc que cette "manne" est plus un coup mediatique qu’un eldorado financier.

Pour Oro:
la grande bretagne, d’apres ce que je crois savoir( comme vous pinaillez, j’use du conditionnel) est importateur de gaz russe  probablement via nord stream.
Il semblerait(id conditionnel) que les champs petroliers et gaziers anglais soient sur le declin, leur production etant en diminution regulière

Dernière modification par foxbat (28/07/2014 10h09)

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#17 29/07/2014 18h22

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"Pour une fois je remarque la pertinence des commentaires de oro) "
Toujours aussi aimable dans vos propos.

Les puits de gaz de schiste on en effet un plateau de production assez courte de l’ordre de quelques années. Ceci vient des propriétés non-perméable du réservoir, il faut donc comme vous l’avez mentionné effectuer des forages réguliers suite aux abandons de puits. Néanmoins, le coût financier n’est pas si important (les forages sont onshore), par conséquent le prix du gaz est assez faible:

-3.7$ par MBTU contre 10-12$ en Europe et 16$ en Asie.

(je n’ai pas cherché plus loin).

Le coût est bien sûr écologique, mais plutôt pour l’emprunte au sol générée par l’extraction (la zone autour du rig de forage est balayé par les camions) et la consommation en eau (pour effectuer la fracturation).

Le risque de pollution des nappes phréatiques par fracturation hydraulique est extrêmement faible. Cette méthode est utilisée depuis bien longtemps dans les réservoirs conventionnels qui sont bien moins profond que les réservoirs de gaz de schiste (roche mère).
Vous pensez à cette vidéo du bonhomme qui mettait le feu à son robinet, mais il s’agit selon toute vraisemblance d’un "fake". Je cite les conférences auxquelles j’ai assistées: l’endroit où a été pris cette vidéo est loin des gisements. De plus, je note qu’elle est unique et je pense que de nombreuses personnes ont essayé d’allumer un briquet dans les régions d’exploitation, sans succès.

Enfin la question du gaz de schiste en Europe, il y a du pour et du contre.
Le pour: question de rentabilité, ça sera bien moins cher que le gaz russe en garantissant de plus une certaine indépendance énergétique.

Le contre:
Le problème c’est que la région est densément peuplée donc le va et vient des camions/rig risque de détruire de précieuse terre agricole ou site naturel. La consommation d’eau sera importante également

En conclusion: Je pense que cette solution serait de différer la transition énergétique de l’Europe, nous avons la possibilité de prendre de l’avance sur le monde, pourquoi pas commencer maintenant.
Pour vous renseigner, il y a un très bon reportage du "dessous des cartes" sur la question:

Le Royaume uni n’importe pas de gaz russe pour l’instant, ils étudient la possibilité de connexion sur Nord Stream en appoint. Ils sont déjà reliés à la Norvège pour compenser la baisse de production. Et oui les champs anglais sont sur le déclin (mais c’est le cas de tout gisement), la différence c’est qu’ils n’ont pas de nouveau gisement sauf au Shetland.

Pour en revenir à un autre post sur les actions russes, j’aurai tendance à acheter des Lukoil.
Comme nous le voyons le marché du gaz est très incertain et Gazprom peut être impacté (sans parler des nouvelles sanctions qui le vise ainsi que Rosneft).
Lukoil pour l’instant semble épargné par les sanctions, il est de plus un peu plus diversifié avec des champs en Irak et au Vénézuela.

Dernière modification par Oro (29/07/2014 18h24)

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#18 30/07/2014 07h31

Banni
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Je ne parlais pas d’eau dans le gaz, bien sûr.
Seulement la facturation hydraulique semblerait entraîner beaucoup de choses dans les nappe phréatiques. La potabilité de l’eau dans les zones a forte densité de forage semblerait tres fortement dégradé. C’est logique si les réservoir phréatiques sont aussi fracturé.
Ca parait particulièrement important dans les zones a forte densité de population comme l ’europe.
L’article de wikipedia, qui vaut ce qu’il vaut, parle également de l’ecart de cout notable qu’il y aurait entre europe et usa pour une meme production.
En bref, ca me semble etre une bulle speculative, comme celle des dotcom.L’avenir nous le dira.Les gens de Gazprom ne semble pas inquiet.je pense qu’ils ont les compétences, les moyens, et la motivation, de se poser le problème.

Dernière modification par foxbat (30/07/2014 09h04)

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#19 30/07/2014 10h59

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La fracturation hydraulique dans la majeure partie des cas à lieu à grande profondeur, plusieurs kilomètres et les nappes phréatiques sont à faible profondeur quelques dizaines, centaines de mètre donc pas de contamination possible. Un forage pour exploiter du gaz de schiste n’est en rien plus risqué qu’un autre forage.
Toutes les exploitations de gaz de schiste ne nécessitent pas l’utilisation de la fracturation hydraulique et parfois à la place de l’eau on utilise du gaz liquéfié. L’eau utilisée pour la fracturation est maintenant récupérée, dépolluée et réutilisée.
La seule chose qui est réelle c’est qu’un forage à une durée de vie limitée, généralement 2 à 3 ans, ensuite il faut en refaire un nouveau ce qui entraine bien évidement des nuisances, on peut également obligé l’exploitant à réhabilité le sol des puits qui ne sont plus en exploitation.
Le grand avantage du gaz c’est qu’il est bien moins polluant que le charbon ou le pétrole.

Les réserves de gaz de schiste en Europe n’ont pas la même richesse qu’aux États-Unis.

Les États-Unis commenceront à exporter du gaz liquéfier fin 2015, nous aurons un prix au départ des États-Unis de 4$ les prix en Europe se situent entre 9$ et 12$, le prix du transport est de 2$, ce qui laisse un beau bénéfice.

Actuellement en Europe les prix du gaz sont renégociés vers le bas avec les pays fournisseurs Qatar, Russie…  Ce qui est tout bénéfice pour le consommateur.

Et n’oublions pas que le gaz bon marché aux États-Unis favorise les industries grande utilisatrice d’électricité, mais aussi toute la pétrochimie.

Ainsi ce nouveau paradigme redistribue les cartes à l’échelle mondiale les États-Unis deviendront exportateur de gaz et produiront 85% de leur besoin en pétrole, cela signifie une bien plus grande indépendance vis-à-vis des pays du golfe et une baisse des prix pour les pays rentier.

C’est techniques d’extraction de gaz et de pétrole non conventionnel permettrons  d’assurer la transition vers le renouvelable qui devrait devenir économiquement rentable d’ici une vingtaine d’années.

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#20 31/07/2014 10h46

Banni
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Ce n’est pas vraiment une voie discordante, beaucoup de gens sont restés sceptiques face à la hausse depuis 2009, mais aujourd’hui de plus en plus de personnalités respectées rejoignent les rangs des bears. Il n’y a pas que M. Delamarche souvent cité ici et allègrement moqué pour les performances abyssales de ses fonds. Il faut nier l’évidence aujourd’hui pour croire qu’il n’y a pas d’inquiétudes à avoir.   

J’ai récemment fait un résumé sur mon blog :

BUY POINT: Perspectives 2ème semestre 2014 : rester investi, se préparer au pire

Quant au gaz de schiste, encore une fois ses partisans (se) cachent la vérité . Je ne pense pas qu’il puisse constituer en Europe la même manne qu’aux USA.

BUY POINT: La révolution du gaz de schiste, bientôt chez nous aussi ?

Oro a écrit :

" Le risque de pollution des nappes phréatiques par fracturation hydraulique est extrêmement faible. Cette méthode est utilisée depuis bien longtemps dans les réservoirs conventionnels qui sont bien moins profond que les réservoirs de gaz de schiste (roche mère).
Vous pensez à cette vidéo du bonhomme qui mettait le feu à son robinet, mais il s’agit selon toute vraisemblance d’un "fake". Je cite les conférences auxquelles j’ai assistées: l’endroit où a été pris cette vidéo est loin des gisements. De plus, je note qu’elle est unique et je pense que de nombreuses personnes ont essayé d’allumer un briquet dans les régions d’exploitation, sans succès.

Ces conférences étaient sponsorisées par des lobbys de l’énergie ? L’eau du robinet qui s’enflamme, c’est un phénomène qui a été observé à plusieurs reprises, ce n’est pas un canular, c’est une des manières dont la pollution se manifeste à certains endroits.
Les dégâts à l’environnement sont réels, je crois qu’on peut parler de désastre écologique dans certaines régions. Par exemple, les sociétés d’extraction qui achètent le silence des victimes de la pollution (voir article) ne révèlent pas les formules chimiques qu’elles utilisent pour la fracturation. Cela s’apparente à un viol de la terre, avec des conséquences inconnues sur le long terme. Il y a  d’autres retombées négatives aux USA dans certaines régions, notamment des problèmes avec le transport ferroviaire qui pose de gros risques à la population
(plusieurs trains ont explosé).

La densité de la population en Europe fait que ce mode d’extraction est bien plus problématique ici, cela ne peut pas être fait à la même échelle qu’aux USA. Il faut s’y opposer en général car les risques sont trop grands. Ce qui est triste c’est que cette révolution du gaz de schiste
a fait passer les vélléités d’économies d’énergie aux oubliettes. Dans le cas du pétrole, la fracturation hydraulique je crois est encore plus dommageable à l’environnement et n’est rentable qu’avec des prix du brut élevés. Et les cours du brut ont été élevés pour diverses raisons, dont l’anomalie de la politique de la Fed,   des facteurs qui pourraient disparaître .

Dernière modification par huguesvdb (31/07/2014 11h13)

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#21 31/07/2014 14h42

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huguesvdb a écrit :

Dans le cas du pétrole, la fracturation hydraulique je crois est encore plus dommageable à l’environnement et n’est rentable qu’avec des prix du brut élevés. Et les cours du brut ont été élevés pour diverses raisons, dont l’anomalie de la politique de la Fed,   des facteurs qui pourraient disparaître .

Sous le vocable huile de schiste nous avons des choses très différente et à des prix très différent aussi bien du brut léger aux US, peu polluant que les sables bitumineux au Canada polluant et cher, mais rassurer vous on utilise pas la fracturation hydraulique pour les sables bitumineux puisque il affleure le sol, une pollution elle toute naturelle.

Et même s’il y a du pétrole sous Paris, personne ne songe à l’exploiter.

huguesvdb a écrit :

Et les cours du brut ont été élevés pour diverses raisons, dont l’anomalie de la politique de la Fed,   des facteurs qui pourraient disparaître.

Je ne sais pas si la FED à quelques chose à y voir, mais grâce aux techniques non conventionnelles les prix du pétrole et du gaz sont orienté à la baisse au grand dam des pays rentier, pays du golfe, Russie…

La substitution du gaz au charbon pour produire de l’électricité à permis diminuer la pollution et de réduire l’emprunte carbone, c’est aussi le cas avec le remplacement du pétrole par du gaz dans la pétrochimie.

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#22 21/12/2014 09h44

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Bonjour,

article intéressant sur les risques potentiels de marchés et d’investissement pour 2015 :

Les prévisions chocs de Saxo Bank pour 2015

(désolé s’il a déjà fait l’objet d’une discussion).


"La bourse est le seul magasin où la plupart des clients fuient quand les prix baissent. W Buffet". Portefeuille, Blog

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#23 21/12/2014 15h07

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skywalker31 a écrit :

Bonjour,

article intéressant sur les risques potentiels de marchés et d’investissement pour 2015 :

Les prévisions chocs de Saxo Bank pour 2015

(désolé s’il a déjà fait l’objet d’une discussion).

A mettre en regard des "prévisions chocs" des mêmes spécialistes pour les années précédentes :

Les prévisions chocs de Saxo Bank pour 2014

Les prévisions chocs de Saxo Bank pour 2013

etc.

Dernière modification par sanbouddha (21/12/2014 15h08)

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#24 04/01/2015 19h10

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Il y a des prophète , oui il y a souvent beaucoup de choses dîtes qui n’arrive pas  .

Il faut peut être voir les choses autrement il y a des crises et il y en aura encore , les crises sont cyclique tout les 4 ans ( environs ) il y a des crises avec un impact plus au moins conséquent et tout les 8 ans il y a des crises de plus grandes ampleur avec un impact toujours plus au moins conséquent si on ce réfèrent au dernière crise 2015 2016 sont des années avec un fort risque de crise .

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