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#1 15/03/2013 11h10

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toutsurlesplacements.com a écrit :

Depuis longtemps, le bois constitue une matière première qui s’échange sur les marchés. Il est désormais possible d’investir dans une espèce particulière d’arbre, le teck. Un placement à la fois écologique, éthique et rentable. Non sans contraintes.

Vous en avez assez des produits de placement totalement dématérialisés et déconnectés de l’économie réelle ? Vous vous rêvez même en propriétaire terrien et pourquoi pas d’une parcelle de quelques hectares de forêt en Amérique du Sud ? Certains cabinets de conseil, parmi eux Eco-Invests, le « globe-trotter des meilleurs investissements écologiques », se sont spécialisés dans ce type de placement.

Des rendements de 8 à 12% par an

Et les rendements promis, « une rentabilité probable de 8 à 12% en moyenne annuelle », paraissent alléchants, dans un contexte de baisse généralisée des taux d’intérêts. « Depuis quelque temps, les possibilités de développement d’un patrimoine sont en nette diminution, les solutions se font rares », admet Alain Rimette, le dirigeant de la société World Eco-Invests S.A. Alors comment parvient-il à délivrer des rendements supérieurs à beaucoup d’autres produits financiers ?

« Les revenus sont procurés par la vente du bois de la coupe d’éclaircie à 15 ans et à la coupe rase de 20 ans », explique-t-il, précisant qu’il s’agit d’un rendement sûr, puisque « le teck étant une matière première, la vente des grumes se fait en dollars suivant le cours mondial du bois ». En fonction de l’offre et de la demande, mais également du diamètre des grumes (entre 35 et 50 cm), ce cours navigue entre 300 et 500 dollars le mètre cube, précise-t-il. « Le cours est soutenu par une très forte demande asiatique, dont un boom chinois attendu », ajoute le dirigeant qui note par ailleurs une appréciation de 5% de la valeur du foncier lui-même. La législation du Costa Rica permet en effet que l’investisseur étranger devienne propriétaire du foncier, même s’il n’est pas résident.

Le dirigeant insiste surtout sur le caractère écologique et éthique de ce placement : pas de destruction de forêt naturelle ni d’utilisation de produit chimique, préservation des boisements naturels, création d’emplois locaux… Il se veut enfin rassurant sur les risques de catastrophes naturelles liés à cet investissement. « Le teck ne brûle pas, explique-t-il, les plantations se trouvent en plus dans des zones humide sur le versant Pacifique de la côte, en dehors de tout risque sismique, de cylone ou d’ouragan ou autres ».

Souscription minimum de 36.000 dollars

Pour bénéficier de ces perspectives attrayantes, ce produit impose plusieurs contraintes. Il est tout d’abord réservé à des investisseurs assez aisés. L’investissement de base se compose ainsi de l’acquisition du foncier, la création de la plantation soit 816 tecks plantés par hectare, une provision pour les frais d’entretien pendant neuf ans et des frais administratifs. Coût total pour un hectare, soit une part de souscription minimum : 36.000 dollars. « Cet investissement s’adresse à des particuliers qui ont une surface financière de l’ordre de 100.000 euros et souhaitent diversifier leurs placements », observe Alain Rimette.

Autre inconvénient : le capital investi devra rester bloqué jusqu’à l’échéance du produit, c’est-à-dire la coupe rase des arbres au bout de 20 ans. « Il s’agit d’une solution patrimoniale en vue de se préparer une retraite sereine », fait valoir Alain Rimette, qui précise que tous les ans, entre 80 et 100 hectares de nouvelles plantations sont replantées afin d’accueillir de nouveaux investisseurs.

Avez-vous déjà entendu parler de placements de ce type ? Qu’en pensez-vous ?

J’ai fait des recherches sur Alain Rimette et j’ai trouvé trois vidéos expliquant ce placement dont l’interview de l’ambassadeur de france au Costa Rica ainsi que celui d’un notaire Costa Ricain.

Interview Ambassadeur de France au Costa Rica : Investissement Ecologique au Costa Rica - Plantation de Teck -  Environnement juridique - YouTube

Interview Maître Mora : Votre placement écologique Teck au Costa Rica - Registre National - YouTube

Explications d’Alain Rimette : Placements écologiques, plantations de tecks et cacao - YouTube

Mots-clés : bois précieux, costa rica, investissement

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#2 15/03/2013 11h19

Membre (2011)
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Voilà d’autres informations relative à cet investissement :

Alain Rimette a écrit :

L’Investissement Teck d’ARTAL FOREST est un concept permettant d’associer la recherche de Profits et le Développement Durable.

Il concerne les investisseurs responsables soucieux de la préservation de l’environnement et désireux de diversifier leur patrimoine en devenant propriétaires d’une matière première renouvelable indispensable à l’Homme

Le concept d’Investissement Teck

Tous les ans, ARTAL FOREST achète des grandes propriétés à des fermiers costaricains et les plante de jeunes Tecks. La propriété est ensuite divisée cadastralement en parcelles d’un hectare (ou davantage selon les demandes des investisseurs).

ARTAL FOREST vend ces parcelles plantées à des investisseurs qui deviennent PROPRIETAIRES de la terre et des Tecks qui y sont plantés. Parallèlement, ARTAL FOREST propose d’assurer la MAINTENANCE et le gardiennage de la plantation durant 20 ans.

Devenir propriétaire d’une plantation

Le système administratif et légal du Costa Rica est très similaire à celui de la France. Le Costa Rica dispose d’un cadastre et d’un registre national des actes de mutation des biens immobiliers. Toutes les transactions sont effectuées par un notaire costaricain qui prépare les actes de vente. Ces actes sont ensuite enregistrés au «Registro Nacional» et sont consultables par internet : Registro Nacional - República de Costa Rica -

Acquisition en «nom propre» ou avec une société anonyme costaricaine ?

Selon la situation personnelle de l’acquéreur (familiale ou fiscale), le service juridique d’ARTAL FOREST conseille la meilleure formule d’acquisition, en «nom propre» ou avec une société anonyme costaricaine.

L’acquisition en société présente des atouts significatifs sur le plan fiscal et successoral. Elle est conseillée dans le cas d’une acquistion d’une même plantation par plusieurs personnes (en famille, entre amis,…) ou pour des personnes morales désirant créer une filiale au Costa Rica.

Faut-il se déplacer au Costa Rica pour signer les actes ?

Non, les formalités peuvent également se réaliser en France, le Consul du Costa Rica (basé à PARIS) a des fonctions de Notaire et est donc habilité à passer les actes de vente.

Déroulement

L’investissement s’effectue en deux temps : conclusion d’un contrat de réservation précisant les conditions générales (surface acquise, prix,…) puis signature de l’acte authentique notarié.
Nota : Le calendrier de réalisation des plantations contraint par le rythme annuel des saisons peut imposer un délai de plusieurs mois entre la signature du contrat de réservation et la vente effective.

La création de plantations sur mesure

ARTAL FOREST crée également, à la demande, des plantations « sur mesure » totalement dédiées à l’investisseur pour des surfaces à partir de 50 hectares. Cette solution concerne des entreprises, holdings, fonds d’investissement, family office, ….

L’information régulière des propriétaires

Les propriétaires sont régulièrement informés de la situation de leur plantation.
ARTAL FOREST missionne un consultant extérieur spécialisé dans les plantations de Tecks pour effectuer périodiquement un contrôle extérieur des plantations. Les rapports d’audit sont envoyés aux propriétaires. Bien entendu l’investisseur est libre d’organiser d’autres contrôles complémentaires.

La maintenance

Les plantations de Tecks requièrent une maintenance très importante principalement au cours des premières années. ARTAL FOREST et ses filiales, proposent un service complet de maintenance et de gardiennage pour les 20 ans. Le propriétaire d’une plantation peut également exécuter ces prestations lui-même ou par l’intermédiaire de n’importe quel prestataire costaricain.

Contenu de la mission de maintenance

La maintenance des premières années est extrêmement importante. Les arbres de Tecks étant encore jeunes, il faut éviter la prolifération des herbes et arbustes qui crée une compétition importante nuisible à leur développement. De nombreuses tâches sont à réaliser au cours de cette maintenance :
• Le débroussaillage et fauchage réguliers au droit des plants,
• La coupe des branches basses (jusqu’à 6 mètres),
• Le maintien des rondes coupe-feu limitant le développement en cas d’incendie.
• Une première coupe d’éclaircie vers 4-5 ans intéressant entre 350 et 400 arbres. Elle a deux objectifs :
éliminer les arbres ne présentant pas de réels potentiels et donner de l’espace aux arbres restants pour assurer leur croissance. Le bois produit par ces coupes n’a pas de valeur significative et n’est donc pas commercialisé.
• Vers 8 à 10 ans, une nouvelle coupe d’éclaircie intéressant entre 130 et 180 arbres permet de sélectionner les meilleurs arbres et de leur donner de l’espace pour une croissance optimale. Le bois produit à cette échéance est commercialisé.
• Vers 13 – 15 ans, une nouvelle coupe d’éclaircie est requise afin de mettre en situation de croissance maximale environ 170 à 230 arbres par hectare. Cette coupe produit également des fûts commercialisables.

Le Gardiennage

Les propriétés d’ARTAL FOREST sont gardiennées en permanence.

Aspects financiers de la maintenance

Les relations entre le propriétaire et ARTAL FOREST concernant la maintenance sont précisées dans un contrat de maintenance conclu simultanément au contrat de réservation.
Le coût des opérations de maintenance est payé en plusieurs fractions par le propriétaire. Le montant de la maintenance des cinq premières années est généralement inclus au prix payé à la signature de l’acte de vente de la plantation.
Le solde est payé dix ans et quinze ans plus tard lorsque le propriétaire perçoit le produit de la vente du bois des coupes d’éclaircie. Ainsi, l’investissement est limité à la maintenance des cinq premières années. ARTAL FOREST perçoit également un pourcentage des arbres coupés aux coupes d’éclaircie et à la coupe rase, calculé en fonction des résultats obtenus et uniquement si ceux-ci dépassent des performances prévues.

La coupe rase

L’optimal de rentabilité est estimé vers 20 ans. Bien entendu, le propriétaire est libre de faire couper ses arbres à une autre échéance. Pour cela, ARTAL FOREST peut être mandatée par le propriétaire pour réaliser cette coupe et commercialiser le bois.

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[+1]    #3 15/03/2013 11h27

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Ecolo ?

Le commerce du Teck participe à la déforestation massive actuellement (à 500 dollars le mètre cube la motivation des populations locales n’en est que renforcé).

De plus la "reforestation" avec un seul arbre est antiécologique car elle empêche toute biodiversité (d’ailleurs ils le disent, dans le paragraphe maintance)


Eureka

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#4 15/03/2013 11h37

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La dimension écologique m’est aussi apparu comme "marketing" mais voilà pour informations l’argumentation du commercialisateur :

Alain Rimette a écrit :

Produit vivant, contribuant directement à la sauvegarde des forêts tropicales naturelles et au maintien du climat, le concept d’ARTAL FOREST permet d’oxygéner son patrimoine avec un véritable investissement Ethique et Durable.

ARTAL FOREST s’est fixé un cahier des charges très strict tant sur le plan environnemental que social. Ces exigences sont égales à celles que les principaux labels de certification mondiaux (FSC*, PEFC, …) requièrent pour l’obtention de la certification des plantations.

* Le Forest Stewardship Council (FSC) est un organisme non-gouvernemental sans but lucratif. Il a été créé en 1993 par un groupe représentatif d’organisations provenant de 25 pays (groupes environnementaux, sociaux, de commerce du bois et du secteur industriel forestier). Le FSC a développé des principes et critères de bonne et saine gestion forestière, tant sur les aspects environnementaux que sociaux. La certification FSC est de plus en plus exigée par les acheteurs de produits forestiers. Nous conseillons à nos lecteurs et clients d’exiger cette certification lors des achats de meubles, parquets et menuiseries…

Exigences environnementales

Aucune forêt n’est détruite pour créer nos plantations

Les plantations d’ARTAL FOREST sont exclusivement réalisées sur des terres de pâturage qui ont été déforestées il y a quelques décennies lorsque les éleveurs étaient incités à étendre leurs cheptels pour exporter de la viande aux Etats-Unis. Depuis, le Costa Rica comme le Panama, ont totalement changé d’orientation et incitent au contraire au reboisement et à la mise en protection des forêts qui subsistent.

Aucun  «désert vert» absents de biodiversité

Les plantations forestières d’essence unique sont souvent critiquées pour les «déserts verts» qu’elles créent. Les programmes d’ARTAL FOREST sont gérés très différemment.
Les propriétés acquises par ARTAL FOREST comportent des espaces boisés ainsi que des cours d’eau.
Ces surfaces représentent entre 50 et 100% des surfaces plantées. Ces zones constituent des refuges importantspour la faune (singes hurleurs, oiseaux, reptiles,…). ARTAL FOREST augmente la biodiversité de ces espaces en y replantant des essences locales en voie d’extinction. De plus, ARTAL FOREST crée des corridors avec des essences variées pour réunir les espaces boisés existants.

Conforme à la politique environnementale du Costa Rica

Les programmes de plantation d’ARTAL FOREST sont volontairement inscrits au Régime Forestier du Costa Rica.
A ce titre, ils font l’objet d’une expertise du MINAE (Ministère de l’Environnement du Costa Rica).

Aucune nuisance pour l’environnement

Les opérations de maintenance sont essentiellement manuelles. L’usage de tracteurs agricoles est réservé à des opérations de manutention des arbres ou de labour des sols le cas échéant. L’usage d’herbicide, susceptible de limiter les tâches de maintenance, est strictement prohibé sur les plantations d’ARTAL FOREST. De plus, les reboisements réalisés exclusivement sur les plus faibles pentes évitent l’érosion des sols.

Une alternative à la déforestation

La production de bois tropicaux de plantations évite les prélèvements dans les forêts tropicales naturelles et la destruction des habitats pour la faune et la flore qui leur sont inféodées. Chaque jour, dans le monde, 20.000 ha de forêts sont détruits… L’homme a besoin de bois. Sa «culture» réalisée avec un strict cahier des charges est indiscutablement une réponse pour éviter la déforestation.

Des plantations durables

Les plantations de Tecks d’ARTAL FOREST pourront être reconduites durant de nombreux cycles de rotation de 20 ans. ARTAL FOREST veille notamment à ne pas planter les arbres sur des terrains à trop fortes pentes afin d’éviter l’érosion. Tous les déchets végétaux provenant des Tecks sont volontairement laissés sur place pour être réincorporés localement aux sols. Les sols ne sont pas épuisés après un cycle de plantation et peuvent être réutilisés pour d’autres cultures si besoin.

Neutraliser totalement ses émissions de CO2…

Un hectare de plantation de Tecks séquestre 100 tonnes de CO2 en 20 ans soit l’équivalent des rejets d’un véhicule circulant 25 à 30.000 km par an et pendant plus de 35 ans. Le bois de Teck ayant une longévité importante, la création de plantation constitue un piège à carbone très durable.

Au plan social

Des ressources pour de nombreuses familles rurales…

La création d’une plantation de Tecks génère de nombreux emplois directs et indirects. L’importance de la maintenance impose de mobiliser beaucoup de personnel sur chaque plantation.
Ces emplois apportés en campagne permettent à de nombreuses familles de se maintenir dans leurs villages sans être tentées par l’exode rural. Les employés reçoivent évidemment un salaire respectueux de la législation du travail du Costa Rica. Artal Forest cotise pour eux à la caisse de sécurité sociale du Costa Rica.

Dernière modification par Frankymal (15/03/2013 11h38)

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#5 15/03/2013 13h27

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Les rendements sont assez proche de ceux d’une forêt française bien gérée, avec en prime l’abattement isf et la non fiscalisation de revenus de coupes en France.

Quitte à bloquer de l’argent 20 ans autant le faire en France qu’à des milliers de Km sans connaître la législation locale.


«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET

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[+1]    #6 15/03/2013 15h28

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Je vais sans doute être un peu abrupt mais rien que la lecture du 1er paragraphe :

Produit vivant, contribuant directement à la sauvegarde des forêts tropicales naturelles et au maintien du climat, le concept d’ARTAL FOREST permet d’oxygéner son patrimoine avec un véritable investissement Ethique et Durable.

me fait fuir à toute vitesse ! Tous les voyants sont au rouge : manipulation émotionnelle (écologique… alors que c’est totalement faux et ce ne peut être la raison principale pour investir), typographique (des majuscules délirantes) et jeu de mots douteux ("oxygéner") là où on attend d’une présentation du sérieux, du sérieux et du sérieux (donc des chiffres et pas d’effets de manche).

Il y a tellement de dossiers à analyser dans la vie, je n’y passerai pas 5 minutes de plus. Mes 5 cents donc (l’argument de carpediem fait encore plus sens : mis l’un dans l’autre c’est… au secours sur ce dossier…).


Parrain pédago pour Bourso, Binck et Bourse Directe. Meduse Paris :)

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[+1]    #7 04/07/2014 14h13

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Je voudrais vraiment mettre en avant le fait que les monocultures de teck ne sont absolument pas écologiques ! Ce n’est que du marketing !  Il faut bien dire que les monocultures sont plus propices à des risques de maladies, contamination, et sont néfastes pour la biodiversité ! Le label FSC signifie juste la bonne gestion du bois mais ne remet pas en cause que la monoculture détruit les sols !
De plus, je trouve stupide d’investir son argent dans un seul type de bois ! Et si le prix du teck s’effondre ? Nous, investisseurs, sommes perdant et le marché s’écroule ! Je suis à 100% POUR un investissement écologique basé sur des forêts mixtes (= avec différentes essences d’arbres !) c’est une sécurité énorme pour nous autres !

carpediem a écrit :

Les rendements sont assez proche de ceux d’une forêt française bien gérée, avec en prime l’abattement isf et la non fiscalisation de revenus de coupes en France.
Quitte à bloquer de l’argent 20 ans autant le faire en France qu’à des milliers de Km sans connaître la législation locale.


Pour répondre à Carpediem
..les 12% en France me paraissent impossible : enfin si c’est possible une fois mais, réfléchissons, une fois que tous les arbres de la parcelle  sont rasés, il n’y a plus d’arbres pour une rentabilité l’année qui suit ! En plus, la loi française oblige aujourd’hui une garantie de replantation de la parcelle rasée… alors… ça me paraît pas vraiment possible… ça me fait penser aussi que si l’Etat arrête de subventionner les investissements dans le photovoltaïque, les rendements se verront divisés par 3 ou même voir par 2 !

Si on peut faire 12% en France, qu’en serait-il de l’Amérique du Sud alors(?!) où les arbres poussent 4 à 6 fois plus vite qu’en Europe, grâce au climat tropical ! D’ailleurs, les rendements prévus par Artal Forest me paraissent vraiment utopiques !

Ensuite pour les 20 ans, je pense que lorsque l’on investit tard.. de toutes façons, nous n’investissons pas vraiment pour nous mais pour nos (futurs) enfants ou petits enfants.

Ce qui me dérange aussi c’est que les plantations de Tecks achetées par l’investisseur chez Artal Forest peuvent être revendues à tout moment: il s’agit dans ce cas sans la nommer, de spéculation foncière ! Je ne place pas mon argent en Bourse exprès pour minimiser les risques des spéculations.

Si vous êtes intéressés pour investir dans la même région tropicale, j’ai trouvé une entreprise ForestFinance France ForestFinance: Investissements forestiers écologiques: sûrs, durables et rentables qui propose des investissements très rentables dans les forêts MIXTES tropicales (pour le coup) au Panama, Pérou et en Colombie.  http://www.forestfinance.de/fr/quelles- … stfinance/

Encore autre chose qui a attiré mon attention sur cet article : ForestFinance propose d’investir au Panama en s’appuyant sur l’avantage de l’accord de non double imposition sur les revenus entre la France et le Panama !

Dernière modification par StephaneP63 (04/07/2014 14h18)

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#8 04/07/2014 14h46

Banni
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En effet, ces plantations ne constituent pas nécessairement des exploitations écologiques, au contraire, elles peuvent avoir un effet néfaste sur l’environnement local (biodiversité, appauvrissement du sol).

Il ya 8 pages sur la forêt en tant que placement dans Comprendre la finance et vos placements : Tout ce qu’on vous cache sur votre épargne .

Quelques-uns des risques de ces placements exotiques que je mentionne en plus des risques opérationnels y compris fraude etc. : l’absence de diversification pose problème si la demande pour l’espèce choisie et ses applications diminue; le risque de change ( le bois est souvent coté en dollar US, l’investissement se fait en euros, les coûts dépendent de la monnaie locale)… le risque de variation en qualité du bois et donc en prix … etc.
J’ai étudié de près certaines offres notamment d’une entreprise anglo-saxonne assez connue qui m’appelait régulièrement d’un call center aux Baléares pour me proposer ce genre de rendement "garanti", et je n’ai jamais pu trouver des raisons de dépasser mes a priori et de sérieusement envisager ou conseiller ce genre de placements. Pour les investisseurs pouvant investir des millions, les choses sont différentes, il y a des structures sérieuses le permettant, mais ces offres sur internet à partir de quelques milliers d’euros … caveat emptor

Aux Pays-Bas, ces offres existent depuis longtemps, et il y a eu des cas où les investisseurs ont perdu
leur mise. D’ailleurs je crois que Capital parle de ce genre de placements ce mois-ci dans un dossier consacré aux déconvenues dans les placements alternatifs .

Dernière modification par huguesvdb (07/07/2014 15h52)

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#9 15/07/2014 10h19

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Merci Hugues pour vos précisions concernant les risques. Je me suis laissé convaincre par la société Forest Finance, ayant investi un peu de mon pécule.

Ce qui m’a convaincu :
- Presque 20 ans d’expérience en sylviculture.
- Succès prouvé : versements de bénéfices aux clients des forêts reboisées et cultivées.
- Le client est protégé par un dispositif d’assurance en vertu duquel des lots de sûreté équivalent à cinq % de l’ensemble des terres exploitées sont gardés en réserve, afin de remplacer d’éventuelles terres défaillantes.
- Assurance contre les incendies et garantie de replantation pour les arbres qui poussent mal pendant les cinq premières années.
- Protection sur la valeur réelle et inscription au cadastre: même si ForestFinance devait déclarer faillite, les clients conserveraient leur stock d’arbres (protection sur la valeur réelle).
- Une garantie de performance pour la production de bois pour le produit Green Acacia.

Cette entreprise couvre au maximum contre les risques les plus fréquents, ce qui m’a rassuré.

D’autre part, le projet de reboisement ForestFinance fut le deuxième au monde à être classé "or" par l’Alliance pour le climat, la communauté et la biodiversité (CCBA).

Concernant les risques monétaires: le principal risque est avant tout la durée de l’investissement (de 12 à 25 ans) et la difficulté sur un laps de temps aussi long de s’engager. Sur un laps de temps de 25 ans, il y a clairement une possibilité de volatilité de l’investissement. Toutefois ForestFinance offre de nombreuses possibilités pour lisser vis-à-vis de l’investisseur cette volatilité et ce sans avoir recours à une couverture de risque financière.

Ce risque de volatilité est compensé, en partie, dû au fait que la société investit en dollar et récolte en dollar c’est-à-dire que la variation du taux change sur ce laps de temps n’a pas grande influence (lorsqu’une seule fois le capital en dollar est changé). Si j’ai bien compris, la société envisagerait aussi la vente du bois en Europe notamment grâce à la mise en fonctionnement de la nouvelle scierie au Panama, qui gère la transformation du bois. Ces possibilités de vente des deux côtés de l’Atlantique offrent la possibilité de réagir aux fluctuations monétaires.

Enfin, dans le cas où le bois serait peu demandé cette année ou la suivante, la forêt n’en devient pas pour autant médiocre. Au contraire, elle croît et attend un meilleur moment pour être commercialisée. Que les taux d’intérêt et l’inflation soient élevés, ou que la déflation et une chute des taux d’intérêt n’encouragent pas à l’épargne, l’investissement forestier conserve sa valeur et sa fonction de lissage. La forêt est lente, mais elle pousse et elle est beaucoup moins exposée aux variations brutales du marché financier

Dernière modification par CedVerges (15/07/2014 10h20)

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#10 16/07/2014 15h33

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huguesvds a écrit :

"D’ailleurs je crois que Capital parle de ce genre de placements ce mois-ci dans un dossier consacré aux déconvenues dans les placements alternatifs."

Huguesvdb, tu parles du magazine Capital ou de l’émission TV?
Si il y a un lien sur internet, je ne l’ai pas trouvé: ça m’intéresserait de voir les résultats de leur enquête. Si tu en as trouvé un, peux-tu le partager ici ?! Merci d’avance ! smile

CedVerges, toi qui est apparemment client chez ForestFinance, ça m’intéresserait de savoir
- dans quel objectif tu as investi (pour l’écologie? pour la rentabilité? pour un complément retraite? simple placement d’argent? …)
- dans quel pays as tu investi?

C’est sûr que c’est plus écolo les forêts mixtes que les monocultures.. D’ailleurs j’ai lu quelque part que tous types de monocultures avaient été interdit en Inde !

Dernière modification par StephaneP63 (16/07/2014 15h35)

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#11 16/07/2014 15h40

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@Stephane63 : Merci de respecter notre charte sont je vosu rappelle quelques extraits : "8. Le vouvoiement, vous privilégierez" (et aussi "7. Au moins succinctement dans la rubrique idoine, vous vous présenterez").


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#12 16/07/2014 15h57

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Un de leurs concurrent fait une comparaison avec Artal Forest :
404 - Seite nicht gefunden | ForestFinance

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#13 16/07/2014 23h16

Banni
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En fait , Capital (le magazine) ne donne pas d’exemples de déconvenues dans les placements forestiers contrairement à d’autres secteurs passés en revue .
J’ai relu l’article que j’avais survolé ("Alerte aux placements bidon"Juillet 2014 et toujours en kiosque) et l’article se borne à dire : "la bonne affaire quant on sait que les premières coupes (et hypothétiques revenus) ne surviennent pas avant 3 à 20 ans." Analyse simpliste mais en gros assez pertinente.   

Ce qui est plutôt drôle c’est que Capital consacre une page à l’exemple d’un investisseur ayant perdu ses fonds dans Auraria, un site vendant des lingots d’or, qui dans son cas apparemment ne furent  jamais livrés . Mais j’ai un Capital de janvier 2012 et semble me rappeler d’un autre numéro d’il y a quelques années qui justement mentionnaient, (voire vantait pour l’un) Auraria comme un de ces nouveaux sites avec lesquels on pouvait acheter de l’or tel que le recommandaient en 2011-2012 les "experts" (dans le négoce de métaux précieux …) interviewés dans le mensuel.

Dans mon livre j’ai abordé justement les risques et pièges particuliers aux placements alternatifs alors que l’engouement était à son plus haut et en ce qui concerne l’or, j’ai précisé que des défaillances et faillites (exactement comme cet exemple tout récent en France) s’étaient produites aux USA . Il fallait donc privilégier les enseignes implantées depuis de nombreuses années comme un courtier online bien connu en France, plutôt que les nouvelles startups montant à bord du train en marche (le train de la bulle de l’or ).

Si l’on s’intéresse vraiment aux placements forestiers, je pense qu’il vaut mieux suivre le même raisonnement.  Forestryinvestor.com était un site d’information et un forum que j’avais mentionné et qui passait en revue les multiples sociétés actives dans le secteur, mais il s’agissait d’une vraie jungle et apparemment le site qui agissait sans doute aussi en tant qu’intermédiaire n’existe même plus (comme quoi il ne faut s’étonnner de rien dans le domaine)  . Les investisseurs sérieux investissent généralement dans des fonds très bien établis et les TIMO (Timberland Investment Management Organizations), des structures qui existent depuis longtemps en Amérique du Nord mais ne sont accessibles qu’aux très gros investisseurs et fonds de pension.

Pour investir dans ce genre de placements il faut aussi croire que la prospérité économique sera au rdv dans 15- 20 ans, notamment dans les pays émergents qui ont connu un boom extraordinaire. Donc pas de scénario à la japonaise en Chine .

Dernière modification par huguesvdb (17/07/2014 00h10)

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#14 16/07/2014 23h50

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On a aussi ici des especes nobles(Merisier/Noyer).

J’avais lu des articles sur l’agroforesterie et le fait de planter ces especes(tout en continuant à cultiver entre les rangées d’arbres) donnait un stock sur pied assez conséquent.J’ai plus les chiffres en tête.
D’un point de vue écologique,ça me semble plus constructif:ramener de la biodiversité dans des endroits ou elle a disparu tout en contnuant à produire.

je ne sais pas quel valeur de stock on peut esperer sur des parcelles totalement boisées avec ces essencessans reserver d’espace à l’agriculture.

J’ai rencontré il y’a quelques jours un agriculteur qui recréait des talus pour planter des essences à croissance rapide.Les coupes ont lieu tout les 7 ans et la vente de bois apporte un complément de revenu:ce qui etait vécu comme une contrainte devient rentable.

En conclusion,je pense qu’il y’a mieux à faire près de chez soi pour une production et une utilisation locale


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#15 18/07/2014 11h56

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Bonjour, pour répondre à vos questions, j’ai investi dans le GreenAcacia pour l’aspect écologique que véhicule ce placement (plantation d’acacias pour enrichir le sol en nutriment sur d’anciennes surfaces forestières ravagées par l’élevage intensif ou appauvries par la monoculture).

Je trouvais la démarche intéressante de Forest Finance : cette société participe au reboisement des forêts sans traquer les dons, et en prodiguant des rendements à ses investisseurs. En période de crise, et face à l’urgence de la reforestation (et non pas de la re-végétation comme des monocultures !), c’est une bonne incitation à l’action.

Je suis convaincu que les capitaux doivent être davantage mobilisés pour financer des projets écologiques plutôt que de servir à de la spéculation et être soumis aux aléas des marchés boursiers. Mener des projets en France et à l’étranger avec une visée écologique et sociale pour la population locale est fondamental pour construire une société plus juste et respectueuse des biens communs.

J’envisage à terme un investissement dans le CacaoInvest, une denrée de plus en plus rare et dont le prix augmente en flèche. Pourrons-nous dans quelques années croquer dans le chocolat à des prix abordables et dans un chocolat de qualité. J

Pour vous répondre Hugues, c’est pour moi un très bon point que justement, on démocratise les placements écologiques et forestiers (il me semble dès 33 euros/mois avec le LivretArbre)…pas simplement réservés aux gros portefeuilles. Quels sont les risques de ces fonds de pension ? Où sont réalisés ces projets ? Quelle garantie d’exploitation écologique des forêts ?

@ Tout doucement : je suis curieux d’avoir plus d’informations, je ne comprends pas bien ce projet de reboisement avec des noyers, merisiers…est-il possible de percevoir un rendement ? 7 ans cela me parait très peu pour des arbres sur le territoire français…

Dernière modification par CedVerges (18/07/2014 11h57)

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#16 18/07/2014 14h19

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Forest Invest me semble vraiment sérieux tant du point de vue économique qu’écologique.
Je vais surement y placer une partie de mon épargne.

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#17 19/07/2014 10h40

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StephaneP63 a écrit :

Pour répondre à Carpediem[/b]..les 12% en France me paraissent impossible : enfin si c’est possible une fois mais, réfléchissons, une fois que tous les arbres de la parcelle  sont rasés, il n’y a plus d’arbres pour une rentabilité l’année qui suit ! En plus, la loi française oblige aujourd’hui une garantie de replantation de la parcelle rasée… alors… ça me paraît pas vraiment possible… ça me fait penser aussi que si l’Etat arrête de subventionner les investissements dans le photovoltaïque, les rendements se verront divisés par 3 ou même voir par 2 !

Bonjour,
Je n’ai pas pour habitude d’énoncer des inepties et votre réponse prouve votre méconnaissance de la gestion forestière.

Pour les 12%, les forêts de résineux ont régulièrement cette augmentation de volume de cubes (i.e le volume de bois total sur la parcelle) par an en France, certes pas toutes car cette pousse dépend de divers facteurs de sol et de climat mais vous pouvez sans problèmes faire des prélèvements tous les 8 ans dans votre parcelle (c’est d’ailleurs fortement recommandé car ensuite la pousse diminue par excès de cubes).

Le problème en France c’est que la plupart des forêts sont en feuillus avec une rendement de 5 à 8% pour les meilleures forêts.
Autres problèmes, la taille des parcelles de la plupart des propriétaires sont petites et que les frais d’abattage et surtout de transport (un grumier coûte le même prix à moitié vide ou plein) nécessite une coupe au delà de la pousse naturelle pour être rentabilisée, enfin comme pour l’immobilier les rendements de pousse sont très disparates et même de nombreuses parcelles de forêt n’ont aucun intérêt économique.

Souvent, la coupe à blanc (i.e de la totalité du bois) est aussi motivée par l’aspect fiscal de la déductibilité des travaux de reboisement.

Maintenant, il est clair que les forêts de résineux à 12% de pousse ou de chênes à 8% ne sont jamais en vente…

Carpediem


«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET

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#18 19/07/2014 11h13

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Comment comprenez vous la dernière phrase de ce paragraphe rédigé par ForestFinance :

Le Panama a signé en juin 2011 avec la France un traité de non-double imposition, le 12ème accord de ce genre signé par ce pays, ce qui lui a permis de sortir de la liste grise de l’OCDE des juridictions non coopératives en matière fiscale. En effet, en dépit de la forte résistance de certains secteurs, et tout en préservant sa spécificité de plate-forme régionale continuant à attirer des capitaux étrangers, le Panama a fait évoluer sa législation fiscale. Pour inciter les investisseurs à « reforester », le Panama a voté une loi Fiscale exonérant totalement d’impôts les profits futurs des plantations créées avant 2018.

En vertu de l’accord de non-double imposition entre la France et Panama les revenus d’un investissement seront donc exonérés d’impôts sur le revenu en France.


C’est moi qui rêve? Ou la France renonce-t-elle à son impôt?

Source : 404 - Seite nicht gefunden | ForestFinance

Dernière modification par Franckielestore (19/07/2014 11h15)

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#19 19/07/2014 11h20

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CedVerges a écrit :

J’envisage à terme un investissement dans le CacaoInvest, une denrée de plus en plus rare et dont le prix augmente en flèche.

Bonjour

Le cours du cacao juillet 2014 est le même que celui de juillet 2011. Il n’a fait que rattraper sa forte baisse du 2ème semestre 2011. Il lui aura fallu tout de même deux ans et demi.
Je vous invite à la plus grande prudence sur les matières premières agricoles cotées. La volatilité est forte due à une spéculation grandissante.

Si aujourd’hui la demande croit plus rapidement que l’offre, les principaux pays producteurs sont en train de réorganiser la filière et mécaniser les exploitations. En effet, une grande exploitation produit environ 2000 kg à l’hectare pour 400 kg pour une exploitation artisanale, sachant que 90% de la production est assurée par de petites exploitations: la marge de progression est donc importante.

En 2013, le déficit sur le marché n’a été que de 4% et donc ce déficit peut être rapidement comblé.

De plus les tensions sur le marché viennent principalement de la production ivoirienne. Ce pays, premier producteur (40% de la production mondiale) a vu sa production décroitre suite à la guerre civile. Les champs n’ont pas été entretenus durant cette période et le retard de production est d’environ 4 ans pour ce pays.

Bref, le cacao est peut être un bon plan (demande à la hausse, venant principalement des émergents), à la condition d’entrer pour le long terme (>10 ans) et être capable de résister psychologiquement à la forte volatilité des cours qui peut entrainer une baisse (momentanée?) du rendement.

Mafo

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#20 19/07/2014 13h36

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Bonjour Mafo,

Par curiosité, les 2000 ou 400 kg dont vous parlez ce sont les fèves de cacao ou le produit déjà torréfié ?

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#21 19/07/2014 23h26

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On commence par parler d’un investissement pseudo écologique pratiquement trop rentable pour être honnête pour en arriver à un investissement dans le cacao qui devient une denrée rare(et chere):Investissement qui risque de conduire  à une intensification et une spécialisation de la production(au détriment des milieux naturels locaux ou des cultures vivrières)

J’ai un peu de mal à croire qu’on puisse concilier performances à court terme et production durable.


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#22 20/07/2014 10h33

Banni
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CedVerges a écrit :

Pour vous répondre Hugues, c’est pour moi un très bon point que justement, on démocratise les placements écologiques et forestiers (il me semble dès 33 euros/mois avec le LivretArbre)…pas simplement réservés aux gros portefeuilles. Quels sont les risques de ces fonds de pension ? Où sont réalisés ces projets ? Quelle garantie d’exploitation écologique des forêts ?

Le fait qu’une classe d’actifs se "démocratise" avec un accès facilité aux petits épargnants est en fait souvent un mauvais signe à long terme. D’une part, parce qu’ à ce stade  des investisseurs professionnels ayant investi bien plus tôt s’apprêtent à passer de la position d’acheteurs à vendeurs notamment pour profiter du fait que les prix momentanément grimpent plus encore et parce que l’afflux d’acheteurs moins sophistiqués facilite leur sortie, d’autre part parce que cela signifie souvent que trop d’argent est dirigé vers le secteur avec pour corollaire à terme des rendements moins intéressants, des surcapacités, voire une bulle spéculative qui mène finalement à un effondrement des prix.

Les chiffres de rentabilité cités par carpediem m’étonnent aussi un peu, la Société Forestière donne des chiffres bien plus bas pour la sylviculture intensive, mais il y a sans doute des situations spéciales et carpediem parle d’augmentation de volume de cubes et non de rentabilité après coûts. Mon sentiment est que de toute façon, en France on ne possède pas de forêt pour le rendement mais à la base pour des raisons familiales ou autres (agrément, chasse), également pour certains avantages fiscaux et qu’il est difficile de se lancer dans la sylviculture comme investissement (il n’y a pas beaucoup de forêt à vendre).  Où que ce soit, je pense que la maximisation du rendement n’est pas vraiment compatible avec un strict respect de la nature. Aux Etats-Unis, les pratiques des entreprises d’exploitation ont fait l’objet de critiques par des activistes de l’environnement.

RE: cacao : si quelqu’un voulait profiter d’une future hausse des prix du cacao, mieux vaut simplement  acheter quelque chose comme des futures(si vous avez les nerfs, un excellent timing et un très gros portefeuille), ou moins risqué des options sur futures (ICE cocoa futures), un ETC (comme ceux d’ETFS) ou à la limite un produit structuré. Car cela sera un phénomène plutôt passager sans doute, dont vous risquez de ne pas profiter avec un horizon à 20 ans. Et une explosion des prix est bien possible, en fait les graphiques indiquent que c’est vraiment un produit qui pourrait surprendre à la hausse. Si cela devait se produire, la première chose que je ferais c’est acheter un ETC, et stocker mon chocolat suisse favori (dont les prix d’ailleurs n’ont cessé d’augmenter depuis 10 ans !). Il n’y a pas ou très peu d’inflation en Suisse sauf pour certaines choses comme le chocolat…

Dernière modification par huguesvdb (20/07/2014 11h27)

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#23 21/07/2014 12h04

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Bonjour,

@ Tout doucement: La durée de l’investissement inscrite sur leurs brochures est soit de 12 ans (GreenAcacia, seul produit où il y a une coupe rase pour ensuite replanter avec des essences mixtes), soit de  25 ans. Cela peut paraître  peu pour une croissance naturelle des arbres mais la vitesse de croissance des arbres tropicaux est spectaculaire par rapport à nos forêts françaises.

Bien sûr, la protection des forêts primaires est un préalable, mais un effort de reforestation me semble intéressant. Car ce qui me convaincs c’est qu’il y a toujours une forêt qui perdure (et ce même après la fin du contrat) : la société sélectionne des arbres à couper et laisse pousser les voisins ! Il n’y a pas de coupes rase tous les X années mais un travail à l’arbre en fonction du système forestier en utilisant au mieux les processus naturels.

Selon mon interlocuteur, qui a répondu à mes questions au préalable de mon investissement, les éclaircies ne se contentent pas de prélever les gros bois. Elles comprennent : la récolte des gros bois ayant atteint le diamètre objectif, l’extraction éventuelle d’arbres dépérissants (coupe sanitaire), le prélèvement de bois moyens, petits bois et perches gênant des tiges dont la qualité actuelle ou escomptée leur est supérieure (éclaircie). Le renouvellement des peuplements a lieu en continu, ce qui évite les coupes rases et les longues périodes d’investissement inhérents à l’installation des jeunes peuplements.

Je vous invite à lire/ écouter cette émission d’un point de vue d’un journaliste sur France Info concernant Forest Finance:
Finance verte : investir son épargne dans la forêt | France info

CACAO : Je vous remercie Mafo pour vos mises en garde. Effectivement, la hausse actuelle des cours du cacao pousse les producteurs ivoiriens à investir d’avantage dans l’acquisition d’engrais et de pesticides.

Je suis aussi bien conscient que cette poussée sur ces marchés, entraine une restructuration au détriment des exploitations familiales, usage de pesticides. D’où il me semble l’importance de soutenir une forme de plantation dont l’exploitation est plus respectueuse des processus naturels. La qualité de la fève sera me semble t-il toujours mieux rémunérée et SURTOUT les milieux naturels locaux (ainsi que la population locale bien souvent dépendant de l’habitat forestier) plus respectés.

Bois français : Un ami expert forestier m’indiquait qu’il fallait considérer les valeurs de la forêt française (pas celle simplement émanant des récoltes de bois). Une parcelle forestière peut en effet avoir plusieurs valeurs: la valeur foncière de sa surface, valeur du bois, la valeur de l’eau des nappes phréatiques, valeur paysagère et environnementale pour le territoire, valeur touristique potentielle, permis chasse, etc.).

Le rendement énoncé me semble toutefois très élevé. Bien que les experts s’entendent pour considérer que la forêt rapporte de 1 à 2 % –, il peut être nul, si certaines conditions ne sont pas réunies, ou atteindre 4,5 % avec certaines essences, une bonne gestion, et en tenant compte des avantages fiscaux.

Dernière modification par CedVerges (21/07/2014 12h11)

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#24 22/07/2014 14h12

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Bonjour,

@huguesvdb :  Merci pour toutes ces informations sur le magazine Capital.

@Carpediem : Merci pour ces informations. Effectivement je suis investisseur potentiel dans la filière bois et non gestionnaire de forêts. Je m’efforce néanmoins de m’instruire au maximum sur ces sujets. Nous parlions au départ du teck, vous parlez des résineux. Je sais que les résineux (douglas, pins) poussent très rapidement en France et sont très fortement demandés sur le marché. Mais parlez-vous de monocultures de résineux ? Si oui, ne pensez-vous pas que la culture massive des résineux revient à parler de monocultures qui ont un impact négatif sur la biodiversité et sur l’environnement ?  Ne présentent-elles pas un problème pour les chasseurs qui se résignent à chasser dans ce type de forêts par manque d’animal ?  Je trouve que la diversité fait la richesse et la beauté des forêts de notre territoire Français ! Quels sont les avantages de la culture de résineux (si nous ne parlons pas de monocultures) ?

@CedricVerges : Vous m’avez convaincu de faire une demande de brochures sur le site de ForestFinance et je viens de les recevoir! Je pense les recontacter très prochainement, peut-être me proposeront-ils un produit qui correspond à ma situation financière.
Ce qui m’attire personnellement dans l’investissement CacaoInvest, c’est cet investissement double Pérou-Panama entre forêts mixtes et cacao qui permet des rendements beaucoup plus fréquents et une meilleure gestion des risques.

Je ne sais pas si vous connaissez, mais l’autre produit qui m’interpelle chez Forest Finance, est le Contrat d’Epargne Forestière : propose d’investir dans une forêt mixte au Panama pour un investissement plus abordable, et qui  propose en plus la possibilité d’acquérir une parcelle de forêts au Panama que les équipes de ForestFinance au Panama se charge d’entretenir (je pense à la diversification de mon patrimoine et à l’accord de non double imposition).

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#25 23/07/2014 09h51

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@Cedverges
Lorsque l’on souscrit , dispose-t-on d’informations claires et contractuelles sur le mode de calcul des revenus et du prix de  revente ? Je ne parle pas de leur "garantie revente" qui pour moi est un minimum, mais bien du calcul réel de la valeur de revente.

Autre information : comment sont taxés les revenus et plus values sur ce placement?

Merci

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