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Newsletter de l’IH #79

Les groupes du CAC40 et leur taux d’impôts sur les sociétés

OBJECTIF DE LA NEWSLETTER DE L’IH

Cette newsletter gratuite partage mes idées et réflexions sur l’investissement dans des actions de sociétés cotées en bourse.

Ponctuellement, d’autres sujets sont abordés, autour de la gestion de patrimoine ou du développement personnel.

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7 commentaires

Commentaire
1) Champflo
14/09/2013
Bonjour,
Votre raisonnement est juste et il faut effectivement "s'enorgueillir" de la performances des entreprises françaises. Mais comme vous le mentionnez vous même : "
Ceci sera aussi exacerbé car il est plus facile de faire des "optimisations" fiscales au travers de centaines de filiales, dont certaines dans des paradis fiscaux,"
Et c'est bien la, la limite. Limite où il est difficile de différencier "optimisation" de "fraude".
Est-il normale qu'une société internationale fasse tendre son taux d'impôt global vers zéro ?
Simplement parce qu'elle a les moyens de se payer les avocats et autres conseils juridiques pour faire les montages financiers ad hoc ?
Cela est certes permis par la loi. Mais que les états, qui ont mis à disposition les infrastructures nécessaires au développement de ces sociétés, se sentent floués, cela me parait assez compréhensible.
En allant un peu plus loin, on se demande même comment ces états supportent cet état de fait depuis si longtemps. Si ce n'est parce que les hommes qui les composent en tirent souvent aussi des profits et/ou avantages ?
Ou que la puissance économiste, à travers ses lobbys, impose sa loi aux états ?
Bref on ne va pas refaire le monde non plus ......
Réponse de Philippe
Philippe
14/09/2013
Je suis d'accord avec vous, mais crois aussi qu'il faut prendre du recul et regarder les chiffres.

Ce type de phrase :
"Est-il normale qu'une société internationale fasse tendre son taux d'impôt global vers zéro ?"
est déjà tendancieuse car d'une part elle laisse entendre que toutes les sociétés atteignent le zéro (ce qui reste à démontrer en analysant société par société et non en répétant une idée martelée dans les médias) et oublie toutes les autres taxes en dehors de l'IS.

Si je prends le groupe Total, qui est justement un parfait contre-exemple car souvent incriminé, le groupe paye près de 55% d'IS en consolidé (donc très loin de tendre vers le zéro) ! Mais pas en France, hélas...

D'autre part, si parfois l'optimisation est possible, au-delà du lobbying, c'est aussi parce que la fiscalité est complexe et nous savons vous et moi que nos élus se réjouissent de cette complexité puisque cela leur donne des raisons d'exister.
Commentaire
3) Champflo
14/09/2013
Ce type de phrase :
"Est-il normale qu'une société internationale fasse tendre son taux d'impôt global vers zéro ?"
est déjà tendancieuse -

Je me suis mal exprimée, et ne voulais pas parler de toutes le sociétés sous forme d'amalgame médiatico-politique.

Disons plutôt alors : " Est-il normale que certaine société internationale fasse tendre leur taux d'impôt global vers zéro ? "
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4) Maxime
14/09/2013
La problématique de la ficalité est un éternel débat... Le problème n'est pas tant de savoir si l'on paie trop ou pas assez d'impots : chacun, et moi le premier, aura d'ailleurs toujours tendance à penser qu'il en paie trop...

Le vrai problème c'est plutôt que vous n'êtes absolument pas traité de la même manière du point de vue de la fiscalité selon que vous soyez salarié, épargnant, investisseur, créateur d'une PME, ou bien une grosse société internationale.

Je vous invite à visionner ce documentaire d'Arte + 7 qui traite justement des entreprises multi-nationales et de leurs stratégies d'optimisation fiscale :

http://www.youtube.com/watch?v=CbA-Wi_Bfxw
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5) Biskeo
14/09/2013
La critique a essentiellement pour origine le bénéfice mondial consolidé. En pratique, ce régime fiscal avantageux n'était accessible qu'à quelques multinationales agréées par le ministère de l'Economie. Il a été supprimé en 2011.
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6) Georges
15/09/2013
Bien entendu on ne peut que se féliciter d'avoir d'aussi belles grandes entreprises françaises. Faut il pour autant accepter qu'elles bénéficient des infrastructures de notre pays (écoles, transports, santé, etc) sans participer convenablement à leur financement ?
Votre raisonnement est tout à fait exact : ce n'est pas la consolidation des bénéfices mondiaux qui est critiquable. Mais en ce qui concerner les profits français, on ne peut ignorer qu'ils sont souvent largement réduits par des facturations intra groupe largement falsifiées, une filiale étrangère facturant des prestations imaginaires ou sur évaluées à la société mère.
Même David Cameron, pas vraiment gauchiste, même Obama, s'en prennent ainsi à ces "optimisations". Nous pouvons le faire également. Merci pour votre news letter toujours intéressante.
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7) chris76
15/09/2013
le docu mentionné par Maxime démontre l 'inculture économique du journaliste...environ 10 minutes valables noyées dans 90 minutes d' approximations, amalgames et contre-verités ( telles que mentionnées par IH dans sa newslettter à propos des comptes consolidés d'une multinationale)... faire porter la responsabilité de la dette des états sur la fuite des capitaux est un raccourci hasardeux...surtout pour la France qui n 'a pas capable d' 'équilibrer un seul budget depuis 30 ans...et si ce monsieur veut prouver sa solidarité ( cf séquence dans le café ou chacun se félicite de payer ses impôts ) il pourrait donner l 'exemple en restituant l 'abattement de 7650 euros auquel lui donne droit sa profession...

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