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Portefeuille IH - Août 2019

01/08/2019 - 2144 € de dividendes bruts mensuels, 519 k€ de capital

Objectif

123e mois de reporting (dix ans et trois mois de transparence) : l’objectif est l’obtention d’une rente mensuelle pérenne issue de mon patrimoine financier équivalente à deux SMIC nets, soit 2250 € après impôts et prélèvements sociaux ou environ 2830 € avant impôts et prélèvements sociaux. La stratégie patrimoniale pour y parvenir a été explicitée en filigrane sur les forums, et est décrite en détail dans mon livre.

Pour rappel, le suivi (portefeuille, répartitions, calendrier des dividendes…) est réalisé avec xlsPortfolio et xlsAsset.

Dividendes d’actions cotées perçus

Après l’arrêt de mon activité principale fin 2013 (Suis-je rentier ?), l’essentiel de mes revenus provient maintenant des dividendes de mon portefeuille d’actions et d’une TPE française dans laquelle je suis coactionnaire, dont l’actif principal est un site e-commerce.

Hors la TPE, le montant des dividendes reçus avant impôts et prélèvements sociaux, en base mensuelle, est d’environ 2144 € en août 2019.

La forte exposition de mon patrimoine financier à des sociétés cotant en USD et réalisant une part importante de leurs bénéfices aux États-Unis influence toutefois le montant des dividendes bruts perçu, ainsi, toutes choses égales par ailleurs :

EUR/USD 1,00 1,10 1,20 1,30 1,40
Dividendes 2301 € 2149 € 2023 € 1917 € 1825 €

Devise des dividendes :


(source : xlsPortfolio)

Calendrier des dividendes :


(source : xlsPortfolio)

Dépendance des dividendes :


(source : xlsPortfolio)

Contrôle des dividendes par action en devise locale :


(source : xlsPortfolio)

Performance

Bien que ne m’en préoccupant guère (la rente est générée par les dividendes, non par les plus-values boursières), dans la continuité des précédents reportings, je poursuis le suivi de la performance.

Le portefeuille reprend 2% en juillet 2019, avec une valeur de part à 176,4 vs 172,9 le mois dernier.

Evolution de la valeur de la part :


(sources : xlsPortfolio, xlsAsset)

Evolution de la performance annuelle sur les 123 mois de reporting :


(sources : xlsAsset)

Les dividendes sont intégrés nets d’imposition et prélèvements sociaux dans le calcul de la performance, quelle que soit leur utilisation effective (consommation ou réinvestissement).

Le crédit d’impôt lié aux nombreuses actions étrangères détenues et l‘écart entre l’acompte éventuel vs l’imposition réelle (moins élevée) ne sont pas réintégrés, donc la performance effective est légèrement supérieure à celle indiquée.

La forte exposition à des sociétés cotant en USD et réalisant une part importante de leur bénéfice aux États-Unis influence également la valorisation du portefeuille d’actions, ainsi, toutes choses égales par ailleurs :

EUR/USD 1,00 1,10 1,20 1,30 1,40
Portefeuille 553 k€ 518 k€ 488 k€ 463 k€ 442 k€

Allocation stratégique

J’ai stoppé mon activité principale fin 2013 à l‘âge de trente-quatre ans, avec comme actifs une participation dans une TPE française, quelques liquidités et un patrimoine financier d’environ 450 k€ (aujourd’hui 519 k€).

La totalité de ce que je possède est le fruit de mon travail, de mon épargne et de mes investissements (ni aide d’aucune sorte après avoir quitté le domicile parental, ni héritage, je suis arrivé à Paris fin 1999 à vingt ans avec un BAC+2 et environ 1 k€ en poche – premier logement dans un foyer de jeunes travailleurs en banlieue, interminables transports en commun, travail acharné, reprise d‘études…).

Concernant mon patrimoine financier, l’allocation stratégique est volontairement plus “agressive” que celle préconisée dans mon livre avec l’espoir d’une rentabilité meilleure, mais au prix d’une volatilité plus élevée :


(sources : Financial Times, xlsPortfolio, xlsAsset)

Fonds euros en assurance-vie (≈2 k€)

Mes fonds euros sont :

  • Eurossima, détenu via un contrat d’assurance-vie Boursorama
  • Suravenir, détenu via un contrat d’assurance-vie Fortuneo

Les montants sont minimaux pour conserver les bénéfices liés à l’ancienneté des contrats d’assurance-vie.

Immobilier (≈171 k€ d’immobilier coté)

Mes investissements immobiliers le sont au travers de sociétés immobilières cotées en bourse (Real Estate Investment Trust), qui permettent une diversification géographique et typologique aisée (cf. Investir dans l’immobilier depuis chez soi) :


(source : xlsPortfolio)

Détail des investissements :

Ces foncières cotées sont détenues chez Binck.

Digital Realty a le statut de REIT, mais comme son activité est orientée autour des centres de données informatiques, je la classe dans les technologies de l’information.

Actions (≈516 k€ dont 171 k€ d’immobilier coté)

Répartitions diverses :


(source : xlsPortfolio)


(source : xlsPortfolio)


(source : xlsPortfolio)

Allocation opérationnelle :


(source : xlsPortfolio)


(source : xlsPortfolio)

Ces actions sont détenues chez Binck.

Détails des investissements :

D’une manière générale, les sociétés en portefeuille sont des leaders nationaux ou mondiaux dans leur domaine d’activité.

Spins-off :

Plusieurs sociétés seront scindées prochainement, ce qui contribuera à moyen terme à une plus grande diversification du portefeuille. Les spins-off annoncés ou prévisibles sont :

Volatilité boursière vs monde réel :

Les vicissitudes boursières ne me préoccupent guère (cf. Comment faire face à la volatilité boursière ?), à long terme, seules la performance opérationnelle de ces sociétés et leur capacité à distribuer des dividendes, comptent.

Chaque entreprise connaîtra certainement des hauts et des bas ponctuels, en fonction du cycle économique, du cours des matières premières, de l’environnement réglementaire et concurrentiel, mais en agrégat et en tendance, j’espère une augmentation des profits et des dividendes dans le futur, au moins au rythme de l’inflation.

Pour autant, tant que je le pourrai, je réinvestirai les dividendes d’actions reçus afin de faire croître plus vite ce flux de profits et dividendes, et favoriser un effet “boule de neige”.

Autres actifs (### k€)

Mes liquidités courantes, la participation dans la TPE, un bien immobilier acheté à crédit (et pour le moment qui appartient surtout au banquier), ne sont pas comptabilisés dans ce reporting, mais contribuent à une diversification patrimoniale plus importante que mon patrimoine financier seul pourrait présager.

Opération du mois

Les dividendes d’actions reçus ce mois-ci après prélèvements en tout genre sont 63 EUR, 58 CAD, 731 GBP et 1548 USD :


(source : Binck)

Tous ces dividendes, après conversion éventuelle en EUR, ont été utilisés pour initier un investissement sur l‘éditeur de logiciels allemand SAP :

Le producteur d‘électricité britannique Centrica a été vendu :

Le produit de cette cession, convertie en EUR, a été utilisé pour renforcer l‘éditeur de logiciels espagnol Amadeus IT :

Commentaire

Acheté fin 2011 et renforcé plusieurs fois, l’investissement dans Centrica (CNA) a été un désastre. Début des années 2010, CNA était un des rares producteurs d‘électricité européens à générer un flux de trésorerie positif, et s’offrait même le luxe de racheter ses actions, une incongruité pour un utility.

Mais au fil des années, la réglementation a changé, et la production d‘électricité en Europe est devenue hyper-concurrentielle, avec l’objectif d’abaisser les prix pour le consommateur final. Pour autant, les producteurs d‘électricité doivent continuer à investir lourdement, car il faut entretenir les centrales voire en construire des nouvelles. Au final, ce secteur qui était considéré comme idéal pour les “pères de famille”, avec une demande relativement acyclique et un rendement modéré mais prévisible, est devenu un secteur “pourri” pour les actionnaires, qui ont été “rincés” (voir aussi le parcours boursier du français EDF).

Le pire, c’est que j’ai vu tout cela arriver ces récentes années, mais me suis obstiné à conserver mes titres, dont la valeur n’a cessé de baisser, alors que CNA enchaînait les profits warnings et coupes de son dividende.

Concernant Amadeus IT et SAP, il s’agit de sociétés leaders sur leur marché, en croissance, avec un IH Score élevé (voir newsletter IH Score) et présentes dans le portefeuille d’actions des meilleurs gérants (voir newsletter Gérants). Le rendement sur dividende est riquiqui, mais progressera avec le temps, et on ne peut pas tout avoir…

Un mot sur la foncière britannique Intu Properties (d’INTU), dont le cours s’est littéralement effondré en bourse. La société possède parmi les plus beaux centres commerciaux en Angleterre, mais a un endettement élevé. Jusqu’ici, ses centres avaient montré une certaine résilience, mais aujourd’hui, l’environnement commercial au UK est très difficile. Du fait de l’effet de levier, la valeur du patrimoine immobilier nette d’INTU a été quasiment divisée par deux en deux ans, et le cours de bourse divisé par sept…

Rétrospectivement, malgré la qualité des actifs, compte tenu de l’endettement, c‘était un investissement risqué. Les incertitudes perpétuelles sur le Brexit n’aident pas non plus… Les deux tentatives d’OPR avortées en 2018 (Hammerson, puis Peel group) sur INTU auraient du me mettre la puce à l’oreille, et j’aurais du liquider il y a bien longtemps.

Toutefois, la bonne tenue du reste du portefeuille et l‘évolution favorable de l’EUR/USD permettent de sauver les apparences, et la performance annuelle 2019 du portefeuille dans sa globalité est positive.

Toutefois c’est une déception en terme de “stock picking“, et me conforte dans le constat que j’avais fait il y a huit mois (reporting de décembre 2018), à savoir, pour tous les dividendes mensuels réinvestis, abandonner définitivement l’investissement “value” (couple rendement/risque le plus élevé, quel que soit le risque), et revenir aux investissements GARP (croissance à prix raisonnable – une stratégie qui peut s’appliquer également aux foncières).

Don du mois

Depuis octobre 2018, l‘équivalent d’environ 10% des dividendes perçus mensuellement est remis à une association. Ainsi, 150 € (en réalité 68 € après la réduction fiscale de 66% en année n+1) ont été versés à l’association française L214 éthique et animaux :

L214 a pour mission de rendre compte des conditions d‘élevages et d’abatage des animaux, de l’impact négatif de la consommation de produits animaux, et de proposer des solutions alternatives. Son paradigme est que les animaux sont des êtres sensibles, et qu’il est cruel de les faire souffrir.

Évidemment, on pourra trouver incohérent d’aider une association liée aux animaux, tout en investissant dans des entreprises (pétrolière, minières…) qui n’ont pas la plus grande bienveillance vis-à-vis de l’environnement. Peut-être résoudrais-je cette dissonance avec le temps, mais d’expérience, quand on attend d‘être irréprochable ou le moment parfait pour faire quelque chose, on ne fait rien. Dont acte.

Le montant des dons cumulés depuis octobre 2018 est de 1715 €.

Accessoirement, je note que cette démarche de dons a modifié ma manière d’investir. Je suis plus rigoureux dans le suivi strict de ma stratégie. En effet, si une société en portefeuille coupe son dividende, je ne suis plus le seul pénalisé (hors les autres parties prenantes évidemment), mais mes dons mensuels le sont aussi. Par conséquent, je suis moins enclin à suivre mon ego et les sirènes des actions avec un couple rendement/risque élevé, mais tout de même risquées.

Réponses aux questions fréquentes

N’avez-vous pas peur de vivre en zone EUR tandis que votre “rente” est majoritairement en USD, CAD et GBP ?

Les dollars américains, canadiens ou la livre britannique ne sont pas le rouble russe, le réal brésilien ou je ne sais quelle devise d’un pays émergent.

Les États-Unis sont la première puissance économique et militaire du monde, le Canada est un pays bien géré avec des ressources pétrolières, Londres est la première place financière mondiale.

Si ces devises évoluent par rapport à l’euro, je ne m’attends pas à des variations extrêmes. Quand bien même elles auraient lieu, il n’est pas certain que cela soit en faveur de l’euro.

Enfin, le différentiel de coût de la vie entre la France et les pays hispanophones, où je passe beaucoup de temps, est pour l’heure significativement supérieur aux variations du taux de change EUR/USD et sa réduction m’affecterait bien plus.

Votre rente mensuelle est bien faible, vous n‘êtes pas un vrai rentier !

Ma mère, après avoir travaillé près de quarante ans dans la fonction publique hospitalière touche 1730 € de retraite mensuelle, accompagné d’un mal de dos chronique d’avoir porté des malades pendant toutes ces années.

L’avenir des retraites en France me semble également bien incertain (incertitude sur la durée de cotisation, incertitude sur le montant des cotisations, incertitude sur le montant des pensions, incertitude sur la revalorisation des pensions…) et morose : cotiser toujours plus et toujours plus longtemps, pour toucher moins.

Aussi je trouve ma situation plutôt enviable : Suis-je rentier ?

La vie dans les pays hispanophones est également souvent moins chère qu’en France.

Pouvez-vous divulguer la totalité de votre patrimoine, votre impôt sur le revenu, les revenus de votre compagne, etc. ?

L’objectif de ce reporting est de partager une démarche d’investissement, pas d’exposer ma vie privée et satisfaire la curiosité de chacun.

Peu de blogueurs ont déjà le niveau de transparence auquel je m’astreins, qui sert aussi de prétexte pour m’insulter copieusement sur Internet (cf. Pourquoi les autres souhaitent-ils vous voir échouer ?).

Par contre, je n’ai pas d’enfant ni ne prévoit d’en avoir et ai donc une flexibilité plus importante que celui qui en a : voyages hors-saison, dépenses ajustables facilement, pas d‘étude à financer…

Vous êtes un odieux capitaliste !

Je crois effectivement que le capitalisme (droit à la propriété, ouverture à la concurrence) est meilleur que le communisme.

Pour autant, le capitalisme doit être fortement régulé, pour compenser ses externalités négatives (pollutions de l’environnement, exploitation des ressources finies…) et les déséquilibres dans les rapports de force des différentes parties prenantes (propriétaires, mandataires, salariés…). Aujourd’hui, la régulation est très insuffisante sur de nombreux aspects, mais hélas difficile à mettre en œuvre dans un marché globalisé, où les pays sont en concurrence économique les uns envers les autres.

N’avez-vous pas peur que les sociétés en portefeuille suppriment leurs dividendes ?

Mon portefeuille est essentiellement constitué de leaders mondiaux ou nationaux. Croyez-moi, si un jour la totalité des dividendes était coupée, c’est qu’il y aurait une telle crise économique mondialisée que nous aurions tous bien d’autres préoccupations.

N’avez-vous pas peur d’une hausse de la fiscalité ?

Si la fiscalité devenait insupportable, je peux m’expatrier dans le pays approprié à ce moment-là.

Mais mes revenus sont modérés, et en réalité je suis nettement moins imposé maintenant que lorsque j’avais une activité à temps plein et payait environ 15 k€ d’impôts sur le revenu chaque année.

N’avez-vous pas peur de devoir retravailler ?

Être “retraité précoce” ne signifie pas boire des mojitos sur la plage à longueur de temps. C’est d’ailleurs vite ennuyeux ! C’est surtout avoir du temps libre pour faire des tas de choses : aller à la plage certes, mais aussi se former, s’intéresser aux choses et être actif de quelques façons que ce soit.

Si évidemment, retrouver un emploi aussi rémunéré et dans le secteur que j’occupais précédemment était impossible, il y aurait d’autres possibilités si les circonstances le nécessitaient.

N’avez-vous pas peur ?..

Quand on réfléchit sereinement et avec recul, les risques apparaissent bien plus contenus qu’ils ne semblaient initialement (cf. La peur de tout : Philippe, n’avez-vous pas peur que…).

Passer à côté de sa vie en gaspillant un temps précieux est aussi quelque chose de risqué…

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5 commentaires

Commentaire
1) Bibike
03/08/2019
Bonjour Philippe,
Merci pour vos reportings et commentaires.
Toutefois je ne partage pas cette phrase "abandonner définitivement l’investissement “value” (couple rendement/risque le plus élevé, quel que soit le risque)"

Je ne partage pas, pas à cause de votre conclusion mais plutôt à cause de la définition de value. Ce qui a le plus baissé n'est pas forcément value (d'où les guillemets que vous utilisez je présume).
Graham faisait très attention à l'endettement (donc exit Intu).
Centrica malgré la baisse, cote encore largement au dessus de sa Book Value donc exit aussi.
Pour considérer un investissement comme value, au delà du prix payé il faut avoir une bonne idée de sa valeur et c'est ce qui fait parfois la difficulté de ce type d'investissement. Quand on veut trouver de la valeur, il est facile d'en trouver (hypothèses taux..etc). Il suffit de voir les écarts de changements d'objectifs de cours des analystes....

La difficulté avec ces renforcements du plus bas sur une échelle temporelle, c'est de savoir si cela est du à la volatilité / des problèmes temporaires ou bien si c'est justifié et lié à un véritable changement structurel, mais ça vous l'aviez déjà dit.
Savoir faire pencher la balance entre ces deux options nécessite compétences et du temps, ce que n'offre pas forcément un investissement B&H hyper passif.

Bon weekend
Commentaire
2) marcopolo
03/08/2019
Politiquement, je serais donc plutôt centre-gauche ou centre-droit, et ne crois pas du tout aux politiques économiques de laissez-faire, dont on a pu voir un pathétique exemple en Angleterre au XIXe siècle.

Pas le message central de votre post, mais cela semble un tantinet léger comme argumentaire...
Réponse de Philippe
Philippe
07/08/2019
@Bibike

Effectivement. J'aurais plutôt du écrire que je m'en tiendrai à présent aux actions/foncières avec des avantages concurrentiels.

@marcopolo

Ce n'est pas le lieu pour entrer dans ce débat, mais pour moi il n'y a longtemps qu'il n'existe plus. On voit clairement aujourd'hui que le capitalisme génère énormément d'externalités négatives, sociales et environnementales, et qu'il faut une régulation forte.

L'Angleterre du XIXe est ce qui a été le plus proche d'un capitalisme de laissez-faire. Cela a engendré des gens qui vivaient dans des conditions abominables (lire Charles Dickens), et la Tamise était tellement dégoûtante et odorante, que l'épisode de canicule de 1858 qui a accentué encore le problème, est appelée "La grande puanteur" (https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Grande_Puanteur).

On ne peut pas dire que cela fasse "rêver", même les plus libertariens d’entre-nous...
Commentaire
4) Yves
20/08/2019
Bonjour,

Que pensez vous du fait que vous avez commencé en 2009 post crise, et que les 10 années suivantes sur lesquels vous vous fiez sont les plus stable / hausse progressive constante sans vraie crise comme en 2002 / 2008

et qu'en cas de crise du marché action -50%, les dividendes peuvent quant a eux vous permettre de vous verser moins de 1000€ (car taux de div down + action en devise down = la catastrope en equivalent euro car c'est double peine).

+ le capital total ramené 200kEUR, qui remontera peut etre en plusieurs années.

Donc toute votre aventure est liée à un cycle favorable et relativement stable

etes vous conscient que la moindre crise comme 2002 ou 2008 remet en cause votre qualité / rythme de vie et que cela impliquera probablement de devoir retravailler ?
Réponse de Philippe
Philippe
20/08/2019
Bonjour Yves,

Il y a les dividendes des actions et les dividendes de la PME dont je suis co-actionnaire, donc ma situation n'est pas si précaire.

D'autre part, ces dernières années, je constitue petit à petit d'autres actifs patrimoniaux pour créer de la résilience. Dit autrement, la ligne "Autres actifs" du reporting prend mois après mois de l'ampleur. Ma situation serait plus compréhensible si je les détaillais, mais je ne veux plus jouer la carte de la transparence complète.

En effet, il y a quelques années, et même encore aujourd'hui, j'ai été la cible de malotrus sur d'autres forums, qui profitaient de quelques éléments personnels que j'avais dévoilés pour me "pourrir". J'avais même écrit une newsletter à ce sujet : https://www.devenir-rentier.fr/blog/rentier/newsletter/749/

Depuis, je continue ce reporting, mais sans donner aucun élément concernant la partie "Autres actifs" et sans avoir l'intention de le faire dans le futur.

Cordialement,

P.

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