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Portefeuille IH - Septembre 2017

01/09/2017 - 2149 € de dividendes bruts mensuels, 479 k€ de capital

100e mois de reporting (huit ans et quatre mois de transparence et partage) : l’objectif est l’obtention d’une rente mensuelle pérenne de deux SMIC nets, soit 2250 € après impôts et prélèvements sociaux ou environ 2830 € avant impôts et prélèvements sociaux. La stratégie patrimoniale pour y parvenir a été explicitée en filigrane sur les forums, et est décrite en détail dans mon livre.

Pour rappel, le suivi (portefeuille, répartitions, calendrier des dividendes…) est réalisé avec xlsPortfolio et xlsAsset.

Dividendes d’actions cotées perçus

Après l’arrêt de mon activité principale fin 2013 (Suis-je rentier ?), l’essentiel de mes revenus provient maintenant des dividendes de mes actions, dont sociétés immobilières cotées, et d’une TPE française dans laquelle je suis coactionnaire, dont l’actif principal est un site e-commerce.

Hors la TPE, le montant des dividendes reçus avant impôts et prélèvements sociaux, en base mensuelle, est d’environ 2149 € en septembre 2017.

Calendrier des dividendes :


(sources : Bloomberg, xlsPortfolio)

Dépendance des dividendes :



(sources : Bloomberg, xlsPortfolio)

Contrôle des dividendes par action en devise locale :


(sources : Bloomberg, xlsPortfolio)

L’intérêt de ce tableau est pouvoir appréhender si la variation des montants des dividendes d’un mois à un autre est liée à l‘évolution des devises et/ou à un accroissement/une réduction du dividende d’une société en particulier.

Performance

Bien que ne m’en préoccupant guère (la rente est générée par les dividendes, non par les plus-values boursières), dans la continuité des précédents reportings, je poursuis le suivi de la performance.

Le portefeuille perd 0,8% ce mois-ci, avec une valeur de part à 162,8.

Evolution de la valeur de la part :


(sources : xlsPortfolio, xlsAsset)

Evolution de la performance annuelle sur les 100 mois de reporting :


(sources : xlsAsset)

Les dividendes sont intégrés nets d’imposition et prélèvements sociaux dans le calcul de la performance, quelle que soit leur utilisation effective (consommation ou réinvestissement).

Le crédit d’impôt lié aux nombreuses actions étrangères détenues et l‘écart entre l’acompte éventuel vs l’imposition réelle (moins élevée) ne sont pas réintégrés, donc la performance effective est légèrement supérieure à celle indiquée.

Allocation stratégique

J’avais prévu d’arrêter mon activité principale à quarante ans, en 2019, avec un capital de 600 k€.

Je l’ai stoppée fin 2013 à trente-quatre ans, avec un capital de “seulement” 450 k€ (aujourd’hui 479 k€), fruit de mon épargne et investissements (ni aide, ni héritage, je suis arrivé à Paris fin 1999 à vingt ans avec un BAC+2 et environ 1 k€ en poche – premier logement dans un foyer de jeunes travailleurs en banlieue, interminables transports en commun, travail acharné, reprise d‘études, etc.).

Aussi, l’allocation stratégique s‘écarte de celle préconisée dans mon livre, en étant plus agressive (allocations obligataires et monétaires réduites à leur portion congrue) et plus concentrée (forte sensibilité aux devises étrangères) :


(sources : Bloomberg, xlsPortfolio, xlsAsset)

A ce capital s’ajoute toutefois une participation dans une TPE française (cf. supra et infra) dont l’actif principal est un site e-commerce.

Livrets (≈0 k€)

La rentabilité des livrets est devenue extrêmement faible.

Ces 0 k€ correspondent à la trésorerie “boursière” en attente d’investissement, actuellement quasi nulle.

La trésorerie d’usage quotidien, disponible sur mes comptes courants, n’est pas comptabilisée dans ce reporting.

Fonds euros en assurance-vie (≈2 k€)

Mes fonds euros sont :

  • eurossima, détenu via un contrat d’assurance-vie Boursorama
  • Suravenir, détenu via un contrat d’assurance-vie Fortuneo

La seule chose qui m’empêche de tout liquider sont les montants minimaux requis pour ne pas avoir à clôturer l’assurance-vie et perdre les bénéfices liés à l’ancienneté.

Produits de taux (≈22 k€ d’une société de prêts hypothécaires)

Quoique cela soit discutable, mon investissement dans la société CYS peut être assimilé à un placement dans un fonds fermé obligataire avec effet de levier. En effet, CYS détient un portefeuille d’actifs constitué de prêts hypothécaires résidentiels titrisés garantis par l’Etat américain (cf. Sociétés de prêts hypothécaires).

Immobilier (≈166 k€ d’immobilier coté)

Mes investissements immobiliers le sont au travers de sociétés immobilières cotées en bourse (Real Estate Investment Trust), qui permettent une diversification géographique et typologique aisée (cf. Investir dans l’immobilier depuis chez soi) :


(sources : Bloomberg, xlsPortfolio)

Dans le détail :

Ces foncières cotées sont détenues sur un compte-titres chez Binck.

Digital Realty est un fournisseur de solutions de centres de données informatiques et de services de colocation [de centres de données informatiques]. Si la société a le statut de REIT, je la classe comme une société des technologies de l’information plutôt qu’immobilière.

Actions (≈477 k€ dont 166 k€ d’immobilier coté et 22 k€ d’une société de prêts hypothécaires)

Allocation sectorielle :


(sources : Bloomberg, xlsPortfolio)


(sources : Bloomberg, xlsPortfolio)

Allocation opérationnelle :


(sources : Bloomberg, xlsPortfolio)


(sources : Bloomberg, xlsPortfolio)

Ces actions sont détenues sur un compte-titres chez Binck.

Société non cotée

Je suis coactionnaire à 50% d’une TPE (cf. supra et infra) dont l’actif principal est un site e-commerce.

Compte tenu d’un environnement très concurrentiel (spécialement avec une réglementation défavorable aux acteurs français), sa profitabilité est modeste et d’ailleurs pas nécessairement pérenne, néanmoins ses dividendes couvrent actuellement mes besoins quotidiens et me permettent de réinvestir librement ceux du portefeuille d’actions.

Cette participation n’est pas comptabilisée dans la performance ou l’allocation stratégique, mais relativise la surpondération patrimoniale en dollars américains. Une estimation sincère et raisonnable de sa valeur “patrimoniale” (étant non cessible et non cotée, elle n’a pas de valeur de “marché”) conduirait à cette allocation d’actifs :


(sources : Bloomberg, xlsPortfolio, xlsAsset)

Commentaire de gestion

Rente mensuelle via les dividendes d’actions cotées

En base mensuelle, le montant des dividendes bruts perçu est d’approximativement 2149 €.

Plusieurs sociétés en portefeuille sont directement soumises aux aléas des prix des matières premières :

Par conséquent, si le cours de l’une ou l’autre de ses matières premières restait durablement “bas”, les profits et ipso facto, les dividendes, des sociétés en question seront nécessairement abaissés. Pour maintenir, malgré tout, leur dividende, ces sociétés peuvent accroître leur endettement, mais ce n’est pas tenable à long terme.

Certaines sociétés ont naturellement des profits et un dividende volatile :

  • la société de prêt hypothécaire CYS
  • la banque HSBC

Les autres sociétés en portefeuille devraient voir leur dividende s’apprécier année après année ou à tout le moins, en tendance.

Ainsi, dans leur ensemble, tout cela devrait plus ou moins se compenser et la rente devrait être relativement pérenne sur le long terme, quoique j’escompte continuer à diversifier celle-ci dans le futur.

Valorisation du capital

Les vicissitudes boursières ne me préoccupent guère (cf. Comment faire face à la volatilité boursière ?), à long terme, seules la performance opérationnelle des sociétés et ipso facto, leur capacité à distribuer des dividendes, comptent.

Ceci étant dit, la valorisation du portefeuille d’actions peut être volatile, notamment en fonction de l‘évolution des prix des matières premières (pétrole, gaz, potasse…) et ipso facto des entreprises directement ou indirectement liés à celles-ci.

Ces récents mois, la remontée de l’EUR sur l’USD pèse également sur la valorisation du portefeuille, mais à l‘échelle de plusieurs années et décennies, n’a pas grande importance : il y a naturellement une volatilité dans les parités des devises, même pour les plus “solides”.

Stratégie de gestion

Mon univers d’investissement est celui des grosses capitalisations boursières (au moins 10 Md€ pour les sociétés “classiques”, au moins 2 Md€ pour les foncières cotées), parmi les leaders sur leur marché, avec des avantages concurrentiels, profitables, et une politique de versement de dividendes attractive.

Ce mois-ci, les 1000 € de dividendes encaissés, après prélèvements en tout genre, ont servi à renforcer mon investissement dans le producteur d’engrais et de potasse canadien Potash Corp. La fusion très prochaine avec son confrère Agrium va créer un géant mondial dans le secteur des engrais agricole, à la fois moins sensible à la volatilité des prix de la potasse et en même temps qui bénéficiera fortement d’une éventuelle remontée du cours de celle-ci, à laquelle je crois à long terme.

Réponses aux questions fréquentes

N’avez-vous pas peur de vivre en zone EUR tandis que votre “rente” est majoritairement en USD, CAD et GBP ?

Les dollars américains, canadiens ou la livre britannique ne sont pas le rouble russe, le réal brésilien ou je ne sais quelle devise d’un pays émergent.

Les États-Unis sont la première puissance économique et militaire du monde, le Canada est un pays bien géré avec des ressources pétrolières, Londres est la première place financière mondiale.

Si ces devises évoluent par rapport à l’euro, je ne m’attends pas à des variations extrêmes. Quand bien même elles auraient lieu, il n’est pas certain que cela soit en faveur de l’euro.

Enfin, le différentiel de coût de la vie entre la France et les pays hispanophones, où je passe beaucoup de temps, est pour l’heure significativement supérieur aux variations du taux de change EUR/USD et sa réduction m’affecterait bien plus.

Votre rente mensuelle est bien faible, vous n‘êtes pas un vrai rentier !

Ma mère, après avoir travaillé près de quarante ans dans la fonction publique hospitalière touche 1730 € de retraite mensuelle, accompagné d’un mal de dos chronique d’avoir porté des malades pendant toutes ces années.

L’avenir des retraites en France me semble également bien incertain (incertitude sur la durée de cotisation, incertitude sur le montant des cotisations, incertitude sur le montant des pensions, incertitude sur la revalorisation des pensions…) et morose : cotiser toujours plus et toujours plus longtemps, pour toucher moins.

Aussi je trouve ma situation plutôt enviable : Suis-je rentier ?

La vie dans les pays hispanophones est également souvent moins chère qu’en France.

Pouvez-vous divulguer la totalité de votre patrimoine, votre impôt sur le revenu, les revenus de votre compagne, etc. ?

L’objectif de ce reporting est de partager une démarche d’investissement, pas d’exposer ma vie privée et satisfaire la curiosité de chacun.

Peu de blogueurs ont déjà le niveau de transparence auquel je m’astreins, qui sert aussi de prétexte pour m’insulter copieusement sur Internet (cf. Pourquoi les autres souhaitent-ils vous voir échouer ?).

N’avez-vous pas peur que les sociétés en portefeuille suppriment leurs dividendes ?

Mon portefeuille est essentiellement constitué de leaders mondiaux ou nationaux. Croyez-moi, si un jour la totalité des dividendes était coupée, c’est qu’il y aurait une telle crise économique mondialisée que nous aurions tous bien d’autres préoccupations.

N’avez-vous pas peur d’une hausse de la fiscalité ?

Si la fiscalité devenait insupportable, je peux m’expatrier définitivement au Portugal ou dans le pays approprié à ce moment-là.

Mais mes revenus sont modérés, et en réalité je suis nettement moins imposé maintenant que lorsque j’avais une activité à temps plein et payait environ 15 k€ d’impôts sur le revenu chaque année.

N’avez-vous pas peur de devoir retravailler ?

Etre “retraité précoce” ne signifie pas boire des mojitos sur la plage à longueur de temps. C’est d’ailleurs vite ennuyeux ! C’est surtout avoir du temps libre pour faire des tas de choses : aller à la plage certes, mais aussi se former, s’intéresser aux choses et être actif de quelques façons que ce soit.

Si évidemment, retrouver un emploi aussi rémunéré et dans le secteur que j’occupais précédemment serait impossible, il y aurait d’autres possibilités si les circonstances le nécessitaient.

N’avez-vous pas peur ?..

Quand on réfléchit sereinement et avec recul, les risques apparaissent bien plus contenus qu’ils ne semblaient initialement (cf. La peur de tout : Philippe, n’avez-vous pas peur que…).

Passer à côté de sa vie en gaspillant un temps précieux est aussi quelque chose de risqué…

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13 commentaires

Commentaire
1) tavaillon
02/09/2017
Je vous suis depuis quelques temps. Je pense demarrer un portefeuille en s'inspirant de vos publications. Des conseils pour demarrer progressivement?
Commentaire
2) Ricou
02/09/2017
Cher Philippe,
j'attendais ce 100 ème reporting avec impatience car c' est l'occasion de vous féliciter pour vos réalisations:
Tout d'abord, la réalisation de votre projet
La transmission, ou le partage offerts à tous
et enfin la concrétisation de nombreux projets de membres Grâce à tous celà

Donc
BRAVO et MERCI
Commentaire
3) Ours
06/09/2017
Cher Philippe,

Depuis plusieurs mois, je découvre votre blog, remarquable par la qualité des sujets et des interventions qui s’y trouvent hébergés. Ceci est la conséquence directe des règles de fonctionnement que vous y avez élaborées.

Je prête une attention particulière à votre stratégie de buy and hold, que je commence petit à petit à appliquer sur un CTO après avoir progressivement alimenté et géré un PEA et un CTO contenant des mid et des small caps depuis 2010, en vue de ma retraite.

(Je reconstitue progressivement des liquidités sur ce PEA depuis le printemps 2017, mais par ailleurs, je commence à consacrer [moins intensément] une petite partie de mon épargne, chaque mois, à des achats de grosses capitalisations sur le CTO.)

Mon but n’est pas de devenir rentier. Mes ressources sont relativement modestes et ne me le permettraient pas, quoique diverses circonstances m’aient permis de percevoir des revenus confortables entre 2010 et aujourd’hui.

J’ai cependant 47 ans, et mon traitement est appelé à diminuer progressivement dans l’avenir.

Mon but, en me constituant progressivement un portefeuille composé en majeure partie de grosses capitalisations étrangères, est de percevoir régulièrement des dividendes qui constitueront un léger complément de revenus.

Pour tenter de me faire une idée de votre stratégie d’investissement, je lis non seulement assidument le suivi de vos investissements, mais aussi vos diverses interventions sur diverses files de discussion, et tente d’en faire une synthèse.

Ma question porte sur la pondération de votre portefeuille d’actions, et plus spécifiquement sur le pourcentage relativement élevé de titres de REITs spécialisés dans les malls de classe B (CBL et DDR), ainsi, dans une moindre mesure, que sur la proportion de titres CYS et VEREIT qui entrent dans sa composition.

Sur une file ouverte par un contributeur néophyte qui s’interroge sur sa stratégie d’investissement, vous observez fort justement que le regain d’intérêt des particuliers pour les actions n’est pas sans évoquer le phénomène observé en 2006/2007 (https://www.devenir-rentier.fr/p257926#p257926), analyse que bien des investisseurs partagent.

Sur une autre file consacrée au REITs, vous soulignez également que la raison devrait pousser un investisseur particulier à privilégier les malls de classe A, moins rémunérateurs à court terme, mais plus solides (https://www.devenir-rentier.fr/p242016#p242016).

Lorsque la fin du cycle économique sera atteinte, la baisse des marchés actions pourrait être plus sensible encore à la récession qu’en 2008 en raison du fait que les banques ont épuisé la quasi-totalité de leurs munitions et n’ont pas réussi à stabiliser la situation au point de pouvoir remonter les taux et de cesser le QE.

Malgré le plongeon récent des titres de sociétés immobilières spécialisées dans les murs de centres commerciaux aux US (phénomène amplifié par les HF sur fond de craintes engendrées par la concurrence de l’e-commerce), il est alors vraisemblable que les titres des REITs investissant dans des malls de classe B continuent à baisser, la dégradation de l’économie réelle se répercutant inévitablement sur la consommation. Des sociétés comme CBL seraient alors particulièrement exposées aux effets de la crise.

Tout en gardant à l’esprit que DDR possède une dimension spéculative particulière en raison des récents achats d’insiders, ma question est la suivante :

En tant que rentier privilégiant le buy and hold, comment concevez-vous vos investissements dans les sociétés citées ? Envisagez-vous des cessions massives, voire totales, de vos actions de certaines d’entre elles si des signes de retournement durable devaient apparaître ? Ou considérez-vous que votre stratégie principale peut aussi leur être appliquée ?

Je suis bien conscient que l’évolution des comptes de CBL, DDR, CYS et VEREIT devra être considérée au cas par cas pour apporter une réponse définitive à cette question. Mais ce que je me demandais était ce que vous anticipiez à ce stade.

Avec mes remerciements renouvelés pour la qualité de votre suivi.
Réponse de Philippe
Philippe
08/09/2017
@Ricou
Merci de votre commentaire sympathique !

@Ours
Je vais continuer à appliquer la même stratégie buy & hold, sauf sur VEREIT, qui si elle revenait au alentour de $11 l'action, me permettrait d'alléger un peu cette position trop importante dans mon portefeuille.
Pour le reste, vous avez parfaitement identifié les incertitudes et les risques, et donc l'importance d'être bien diversifié. Mon portefeuille pourrait (devrait ?) l'être encore un peu plus et je ne recommande pas de le copier.
Bien à vous.
Commentaire
5) DavidS33
10/09/2017
Merci pour cette newsletter,
je m'y suis abonné récemment mais je l'attends déjà avec impatience.
En lisant le post "Pourquoi les autres souhaitent-t-ils vous voir échouer?" tout est dit: s'entourer de personnes qui ont réussi ce que l'on souhaite entreprendre. Alors bravo et merci de partager en toute transparence votre parcours, stratégies, portefeuilles etc... c'est inspirant et précieux lorsque nos prises de positions ne sont pas gagnantes sur le court terme. Bonne continuation.
Cordialement
Commentaire
6) Pryx
15/09/2017
Bonjour Philippe,

Félicitation encore pour votre parcours, toutefois depuis que je vous suis et surtout depuis que vous êtes rentier vous n'avez jamais prélevé les dividendes pour vivre ils sont systématiquement re-investis.

Votre activité de e-commerce vous permets donc de vivre a elle seule ? En cas ce cessation d'activité (règlementation, concurrence, lassitude.. bref.. la vie). Considérerez vous que votre rente de portefeuille vous permettra de vivre et surtout vous permettra de continuer à investir ?

Ce que je veux dire c'est que si votre entreprise vous rapporte 5000€ par mois, ce n'est plus pareil si elle n'existe plus.
Réponse de Philippe
Philippe
17/09/2017
Bonjour Pryx,

Ce n'est pas l'opulence avec mon site eCommerce, mais mieux que la médiane des français.

J'espère atteindre les 600 k€ de capital avant sa disparition, et élever du même coup le niveau de la rente mensuelle.

L'avenir dira si j'y arrive. Mais sinon, je ferai comme tout le monde, et ajusterai mes dépenses avec mes rentrées.

Mais comme j'avais déjà dit dans une précédente newsletter, en réalité, je dépense bcp moins aujourd'hui que quand je travaillais (moins de frais de transport, de vêtements, de restaurants le midi, plus de logement hors-de-prix en région parisienne...).

Cordialement,

Philippe
Commentaire
8) EVE
20/09/2017
Bonjour et merci pour le partage des informations et expériences que vous avez acquises depuis des années. Je viens juste de découvrir votre blog et vais tenter d'apprendre rapidement.
J'ai la chance d'être une heureuse retraitée et de pouvoir vivre correctement avec mes revenus. Mais je suis la mère d'un jeune homme de 30 ans ayant un handicap.
Si j'ai une formation de mathématicienne, lui est allergique aux chiffres. Il est donc hors de question qu'il investisse en temps et en efforts intellectuels, malheureusement, pour faire fructifier le capital que nous essayons de lui constituer petit à petit mon mari et moi.
Après plusieurs déconvenues avec des banques et autres organismes financiers soit-disant spécialistes, je pense de plus en plus qu'on est mieux servi par soi-même, encore faut-il trouver les informations nécessaires, sans s'y noyer. Je pense que votre blog va m'y aider. Je souhaite faire fructifier ce capital, afin d'assurer à mon fils un mode de vie décent quand mon mari et moi ne seront plus là, avec des revenus réguliers qui lui seront versés, et sans que des personnes avides viennent le dépouiller. Connaissez-vous des personnes dans un cas comme le nôtre, et vers qui se sont-elles tournées? Nous avons songé à notre notaire, car il y a trop de scandale chez les tuteurs de personnes handicapées qui détournent ce que les parents ont mis tant d'années à constituer. A la lecture de plusieurs questions sur le forum, je me rends compte que je vais devoir investir beaucoup plus de temps que je ne l'avais prévu pour obtenir vraiment un résultat. Mais si c'est pour que tout disparaisse à ma mort et laisse mon fils sans ressources, ce n'est pas la peine.. Merci des suggestions que certains pourront me donner.
Bien cordialement
Evelyne
Commentaire
9) Jeff33
21/09/2017
Bonjour Philippe,

Je ne peux que me joindre à Ricou et vous féliciter pour votre parcours et le travail accompli.

Bravo !!
Réponse de Philippe
Philippe
22/09/2017
Bonjour Eve,

Voyez cette discussion : https://www.devenir-rentier.fr/t15326

Bien à vous,

Philippe
Commentaire
11) EVE
26/09/2017
Merci beaucoup pour le lien. Je vais approfondir les pistes proposées.
Bien à vous
Evelyne
Commentaire
12) Patrick
28/09/2017
Bonjour, l'annonce de la suppression de l'abattement de 40% sur les dividendes en 2018 est-elle de nature à changer votre stratégie ?

Source : dossier de presse du gouvernement page 58
https://www.economie.gouv.fr/files/files/PLF2018/DP_PLF_2018.pdf
Réponse de Philippe
Philippe
28/09/2017
Bonjour Patrick,

Je ne change rien du tout à ma stratégie. Les règles fiscales changent tout le temps et changeront encore.

Bien à vous,

Philippe

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