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Portefeuille IH - Avril 2020

01/04/2020 - 2136 € de dividendes bruts mensuels, 378 k€ de capital

OBJECTIF DE L’IH ET DE CE REPORTING

Mon objectif est l’obtention d’une rente mensuelle pérenne issue de mon patrimoine financier équivalente à deux SMIC nets, soit environ 2400 € par mois après impôts et prélèvements sociaux.

La stratégie patrimoniale pour y parvenir a été explicitée en filigrane sur les forums, et est décrite en détail dans mon livre.

Le suivi (portefeuille, répartitions, calendrier des dividendes…) est réalisé avec xlsPortfolio et xlsAsset.

Ce 131e mois de reporting (soit dix ans et onze mois de transparence) a toujours pour but de partager ma démarche et philosophie d’investissement.

Dividendes d’actions cotées perçus

Après l’arrêt de mon activité principale fin 2013 (Suis-je rentier ?), l’essentiel de mes revenus provient maintenant des dividendes de mon portefeuille d’actions et d’une TPE française dans laquelle je suis coactionnaire, dont l’actif principal est un site e-commerce.

Hors la TPE, le montant des dividendes reçus avant impôts et prélèvements sociaux, en base mensuelle, est d’environ 2136 € en mars 2020.

La forte exposition de mon patrimoine financier à des sociétés cotant en USD et réalisant une part importante de leurs bénéfices aux États-Unis influence toutefois le montant des dividendes bruts perçu, ainsi, toutes choses égales par ailleurs :

EUR/USD 1,00 1,10 1,20 1,30 1,40
Dividendes 2256 € 2129 € 2022 € 1932 € 1855 €

Devise des dividendes :


(source : xlsPortfolio)

Calendrier des dividendes :


(source : xlsPortfolio)

Dépendance des dividendes :


(source : xlsPortfolio)

Contrôle des dividendes par action en devise locale :


(source : xlsPortfolio)

Performance

Bien que ne m’en préoccupant guère (la rente est générée par les dividendes, non par les plus-values boursières), dans la continuité des précédents reportings, je poursuis le suivi de la performance.

Le portefeuille perd 22,8% en mars 2020, avec une valeur de part à 125,4 vs 162,5 le mois dernier.

Evolution de la valeur de la part :


(sources : xlsPortfolio, xlsAsset)

Evolution de la performance annuelle sur les 131 mois de reporting :


(sources : xlsAsset)

Les dividendes sont intégrés nets d’imposition et prélèvements sociaux dans le calcul de la performance, quelle que soit leur utilisation effective (consommation ou réinvestissement).

Le crédit d’impôt lié aux nombreuses actions étrangères détenues et l‘écart entre l’acompte éventuel vs l’imposition réelle (moins élevée) ne sont pas réintégrés, donc la performance effective est légèrement supérieure à celle indiquée.

La forte exposition à des sociétés cotant en USD et réalisant une part importante de leur bénéfice aux États-Unis influence également la valorisation du portefeuille d’actions, ainsi, toutes choses égales par ailleurs :

EUR/USD 1,00 1,10 1,20 1,30 1,40
Portefeuille 396 k€ 375 k€ 357 k€ 342 k€ 329 k€

Allocation stratégique

J’ai stoppé mon activité principale fin 2013 à l‘âge de trente-quatre ans, avec comme actifs une participation dans une TPE française, quelques liquidités et un patrimoine financier d’environ 450 k€ (aujourd’hui 378 k€).

La totalité de ce que je possède est le fruit de mon travail, de mon épargne et de mes investissements (ni aide d’aucune sorte après avoir quitté le domicile parental, ni héritage, je suis arrivé à Paris fin 1999 à vingt ans avec un BAC+2 et environ 1 k€ en poche – premier logement dans un foyer de jeunes travailleurs en banlieue, interminables transports en commun, travail acharné, reprise d‘études…).

Concernant mon patrimoine financier, l’allocation stratégique est volontairement plus “agressive” que celle préconisée dans mon livre avec l’espoir d’une rentabilité meilleure, mais au prix d’une volatilité plus élevée, assumée :


(sources : Financial Times, xlsPortfolio, xlsAsset)

Fonds euros en assurance-vie (≈2 k€)

Mes fonds euros sont :

  • Eurossima, détenu via un contrat d’assurance-vie Boursorama
  • Suravenir, détenu via un contrat d’assurance-vie Fortuneo

Les montants sont minimaux pour conserver les bénéfices liés à l’ancienneté des contrats d’assurance-vie.

Immobilier (≈89 k€ d’immobilier coté)

Mes investissements immobiliers le sont au travers de sociétés immobilières cotées en bourse (Real Estate Investment Trust), qui permettent une diversification géographique et typologique aisée (cf. Investir dans l’immobilier depuis chez soi) :


(source : xlsPortfolio)

Détail des investissements :

Ces foncières cotées sont détenues chez Binck.

Digital Realty a le statut de REIT, mais comme son activité est orientée autour des centres de données informatiques, je la classe dans les technologies de l’information.

Actions (≈376 k€ dont 89 k€ d’immobilier coté)

Répartitions diverses :


(source : xlsPortfolio)


(source : xlsPortfolio)


(source : xlsPortfolio)

Allocation opérationnelle :


(source : xlsPortfolio)


(source : xlsPortfolio)

Ces actions sont détenues chez Binck.

Détails des investissements :

D’une manière générale, les sociétés en portefeuille sont des leaders nationaux ou mondiaux dans leur domaine d’activité.

Futurs spins-off :

Plusieurs sociétés seront scindées prochainement, ce qui contribuera à moyen terme à une plus grande diversification du portefeuille. Les spins-off annoncés ou prévisibles sont :

Futures fusions-acquisitions :

Je pense que sous un horizon de trois à cinq ans, les sociétés suivantes feront l’objet d’opérations de fusion-acquisition :

Macerich car elle a déjà fait l’objet de plusieurs tentatives d’OPA, Site Centers et VEREIT car leur management a un historique de fusions-acquisitions.

Idées futures d’investissement :

Pour trouver de nouvelles idées d’investissement, j’utilise de plus en plus systématiquement la newsletter Gérants et la newsletter IH Score.

Volatilité boursière vs monde réel :

Les vicissitudes boursières ne me préoccupent guère (cf. Comment faire face à la volatilité boursière ?), à long terme, seules la performance opérationnelle de ces sociétés et leur capacité à distribuer des dividendes, comptent.

Chaque entreprise connaîtra certainement des hauts et des bas ponctuels, en fonction du cycle économique, du cours des matières premières, de l’environnement réglementaire et concurrentiel, mais en agrégat et en tendance, j’espère une augmentation des profits et des dividendes dans le futur, au moins au rythme de l’inflation.

Concédons cependant que cela n’a pas été probant ces récentes années, puisque les dividendes cumulés du portefeuille ont vivoté. Mes investissements dans les foncières de centres commerciaux se sont révélés malheureux, puisqu’elles sont toutes au bord de la faillite.

Autres actifs (### k€)

Mes liquidités courantes, la participation dans la TPE, un bien immobilier acheté à crédit (et pour le moment qui appartient surtout au banquier) et d’autres actifs divers, ne sont pas comptabilisés dans ce reporting, mais contribuent à une diversification patrimoniale plus importante que mon patrimoine financier seul pourrait présager.

Ces autres actifs représentent en tendance une part de plus en plus importante de mon patrimoine total, même si mon portefeuille d’actions est toujours prépondérant.

Opérations du mois

Les dividendes d’actions reçus ce mois-ci après prélèvements en tout genre sont 24 EUR, 49 CAD, 326 GBP et 1484 USD :


(source : Binck)

Également, 9420 EUR ont été apportés au portefeuille en cours de mois.

Cette somme et les dividendes perçus ont été investis dans dix sociétés françaises, que je considère parmi les plus solides, le 23 mars et ce jour :

Commentaire

Il y a un mois et demi, la valorisation du portefeuille était au plus haut, aujourd’hui, elle est (presque) au plus bas…

Je dois confesser que je ne m’attendais pas à revivre un nouveau krach boursier avant plusieurs années. Je pensais qu’entre l’action des banques centrales, le souvenir du rebond post-krach 2008/2009, l’absence d’alternatives (les obligations d‘État ont des rendements réels négatifs), et Donald Trump qui gouverne “à la corbeille,” les sociétés cotées bénéficiaient de puissants soutiens.

C‘était sans compter cette pandémie !

Les sociétés d’infrastructures et les foncières cotées, sensés diversifier le portefeuille et le rendre plus résilient aux aléas économiques n’ont pas joué leur rôle, et ont été fortement pénalisées en bourse. Et pour cause, avec le confinement induit par le coronavirus, les aéroports, les autoroutes, les commerces, les centres commerciaux, les restaurants, les hôtels, les casinos, etc. sont fermés ou désertés.

Même si les causes sont différentes, cette crise rappelle celle de 2008/2009, avec un niveau d’incertitude extrême, et un possible effet domino (autrefois la Grèce, aujourd’hui l’Italie).

A nouveau, on constate que même avec des cours de bourse à la cave (par exemple VEREIT cote au plus bas de son existence), laissant à penser qu’il y a de bonnes affaires à réaliser, cela n’a rien d’aisé d’investir au son du canon. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le canon tonne particulièrement fort sur les foncières de commerce et les sociétés pétrolières…

Il suffirait de l’annonce d’un traitement efficace contre le COVID-19 pour que les marchés boursiers repartent dans l’autre sens, mais pour l’heure, on ne l’a pas.

Don du mois

Depuis octobre 2018, l‘équivalent d’environ 10% des dividendes perçus mensuellement est remis à une association. Ainsi, 180 € (en réalité 61 € après la réduction fiscale de 66% en année n+1) ont été versés à l’association française L214 éthique et animaux :

L214 a pour mission de rendre compte des conditions d‘élevages et d’abatage des animaux, de l’impact négatif de la consommation de produits animaux, et de proposer des solutions alternatives. Son paradigme est que les animaux sont des êtres sensibles, et qu’il est cruel de les faire souffrir.

Évidemment, on pourra trouver incohérent d’aider une association liée aux animaux, tout en investissant dans des entreprises (pétrolière, minières…) qui n’ont pas la plus grande bienveillance vis-à-vis de l’environnement. Peut-être résoudrais-je cette dissonance avec le temps, mais d’expérience, quand on attend d‘être irréprochable ou le moment parfait pour faire quelque chose, on ne fait rien. Dont acte.

Par rapport à l‘état de la planète et à la faible considération qui est donnée aux animaux avec qui nous en partageons l’espace, ces dons paraissent insignifiants, tant le chemin à parcourir semble grand. Mais là encore, en raisonnant ainsi, on ne fait rien.

Le montant des dons cumulés depuis octobre 2018 est de 3035 € :

Accessoirement, je note que cette démarche de dons a modifié ma manière d’investir. Je suis plus rigoureux dans le suivi strict de ma stratégie. En effet, si une société en portefeuille coupe son dividende, je ne suis plus le seul pénalisé (hors les autres parties prenantes évidemment), mais mes dons mensuels le sont aussi. Par conséquent, je suis moins enclin à suivre mon ego et les sirènes des actions avec un couple rendement/risque élevé, mais tout de même risquées.

Réponses aux questions fréquentes

N’avez-vous pas peur de vivre en zone EUR tandis que votre “rente” est majoritairement en USD, CAD et GBP ?

Les dollars américains, canadiens ou la livre britannique ne sont pas le rouble russe, le réal brésilien ou je ne sais quelle devise d’un pays émergent.

Les États-Unis sont la première puissance économique et militaire du monde, le Canada est un pays bien géré avec des ressources pétrolières, Londres est la première place financière mondiale.

Si ces devises évoluent par rapport à l’euro, je ne m’attends pas à des variations extrêmes. Quand bien même elles auraient lieu, il n’est pas certain que cela soit en faveur de l’euro.

Enfin, le différentiel de coût de la vie entre la France et les pays hispanophones, où je passe beaucoup de temps, est pour l’heure significativement supérieur aux variations du taux de change EUR/USD et sa réduction m’affecterait bien plus.

Votre rente mensuelle est bien faible, vous n‘êtes pas un vrai rentier !

Ma mère, après avoir travaillé près de quarante ans dans la fonction publique hospitalière touche 1730 € de retraite mensuelle, accompagné d’un mal de dos chronique d’avoir porté des malades pendant toutes ces années.

L’avenir des retraites en France me semble également bien incertain (incertitude sur la durée de cotisation, incertitude sur le montant des cotisations, incertitude sur le montant des pensions, incertitude sur la revalorisation des pensions…) et morose : cotiser toujours plus et toujours plus longtemps, pour toucher moins.

Aussi je trouve ma situation plutôt enviable : Suis-je rentier ?

La vie dans les pays hispanophones, où je passe de plus en plus de temps, est également moins chère qu’en France.

Pouvez-vous divulguer la totalité de votre patrimoine, votre impôt sur le revenu, les revenus de votre compagne, etc. ?

L’objectif de ce reporting est de partager une démarche d’investissement, pas d’exposer ma vie privée et satisfaire la curiosité de chacun.

Peu de blogueurs ont déjà le niveau de transparence auquel je m’astreins, qui sert aussi de prétexte pour m’insulter copieusement sur Internet (cf. Pourquoi les autres souhaitent-ils vous voir échouer ?).

Par contre, je n’ai pas d’enfant ni ne prévoit d’en avoir et ai donc une flexibilité plus importante que celui qui en a : voyages hors-saison, dépenses ajustables facilement, pas d‘étude à financer…

Vous êtes un odieux capitaliste !

Je crois effectivement que le capitalisme (droit à la propriété, ouverture à la concurrence) est meilleur que le communisme.

Pour autant, le capitalisme doit être fortement régulé, pour compenser ses externalités négatives (pollutions de l’environnement, exploitation des ressources finies…) et les déséquilibres dans les rapports de force des différentes parties prenantes (propriétaires, mandataires, salariés…). Aujourd’hui, la régulation est très insuffisante sur de nombreux aspects, mais hélas difficile à mettre en œuvre dans un marché globalisé, où les pays sont en concurrence économique les uns envers les autres.

N’avez-vous pas peur que les sociétés en portefeuille suppriment leurs dividendes ?

Mon portefeuille est essentiellement constitué de leaders mondiaux ou nationaux. Croyez-moi, si un jour la totalité des dividendes était coupée, c’est qu’il y aurait une telle crise économique mondialisée que nous aurions tous bien d’autres préoccupations.

N’avez-vous pas peur d’une hausse de la fiscalité ?

Si la fiscalité devenait insupportable, je peux m’expatrier dans le pays approprié à ce moment-là.

Mais mes revenus sont modérés, et en réalité je suis nettement moins imposé maintenant que lorsque j‘étais célibataire, consultant indépendant à temps plein, et payait plus de 15 k€ (vous avez bien lu) d’impôts sur le revenu chaque année.

N’avez-vous pas peur de devoir retravailler ?

Être “retraité précoce” ne signifie pas boire des mojitos sur la plage à longueur de temps. C’est d’ailleurs vite ennuyeux ! C’est surtout avoir du temps libre pour faire des tas de choses : aller à la plage certes, mais aussi se former, s’intéresser aux choses et être actif de quelques façons que ce soit.

Retrouver un emploi aussi rémunéré et dans le secteur que j’occupais précédemment serait à présent difficile (et a fortiori car jamais je ne remettrai les pieds à Paris !), mais il y a toujours d’autres possibilités si les circonstances le nécessitaient.

N’avez-vous pas peur ?..

Quand on réfléchit sereinement et avec recul, les risques apparaissent bien plus contenus qu’ils ne semblaient initialement (cf. La peur de tout : Philippe, n’avez-vous pas peur que…).

Passer à côté de sa vie en gaspillant un temps précieux est aussi quelque chose de risqué…

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35 commentaires

Commentaire
1) Emmanuel
01/04/2020
Bonjour : Encore -18 % sur Vereit, votre principale ligne (en tout cas ce qu'il en reste), comment faites vous pour garder le coeur bien accroché avec un si grand portefeuille ?
Je comprends la stratégie Buy and Hold et de ne pas s'attacher `la valorisation des action, mais là clairement de nombreuses sociétés seront en faillite dans les prochains mois. Avez-vous confiance en toutes les sociétés que vous avez gardez en portefeuille ? Notamment Vereit ? Ou au moins estimer leur chance de faillite ?
C'est quand même un sacré tournant économique, et il me parait nécessaire de réévaluer complètement le potentiel des sociétés en portefeuille dans ce contexte avec au moins d'attention qu'a l'achat. Certes le cours de bourses n'influe pas sur les perspectives des sociétés, mais donne au moins un signe que pas mal de personnes pensent que ça va mal se passer,,,
Commentaire
2) Ramos
02/04/2020
Bonjour Philippe,

Merci pour le suivi, c'est très instructif.

"Il y a un mois et demi, la valorisation du portefeuille était au plus haut, aujourd’hui, elle est au plus bas…"

Comment se fait-il alors que la valeur de la part soit toujours de 125, et non inférieure à 100 ?
Un point doit m'échapper concernant le calcul cette valeur...

Bien à vous,
Ramos.
Réponse de Philippe
Philippe
02/04/2020
@Ramos

C'était une façon de parler, pour mettre en exergue le changement brutal. Mais le portefeuille n'est pas au plus bas depuis le début de son suivi.

@Emmanuel

Ce n'est pas facile de garder la tête froide, mais en même temps, cela n'aurait aucun sens de vendre au cours actuel. Donc à part attendre, il n'y a pas grand chose à faire.

De toute façon, nos gouvernants ne sont pas idiots, et ils ont bien conscience que le confinement est en train de détruire l'économie à vitesse grand V, avec à terme un énorme coût social.

Donc tous réfléchissent aux solutions alternatives, pour continuer à lutter contre la pandémie tout en limitant les dégâts sur l'économie. Un effondrement durable de l'activité économique n'est dans l'intérêt de personne !
Commentaire
4) jean
02/04/2020
Bonjour
Merci pour votre suivi.

Je pensais que dans le commentaire de gestion vous expliqueriez ce qui a motive les achats ces sociétés, comme vous l'avez fait dans vos precedents achats>
D'autant plus qu'il s'agit d'une changement de stratégie (actions françaises, montants plus modestes, secteurs nouveaux)

Nous avons toujours autant de plaisir a vous lire.
Merci encore
Réponse de Philippe
Philippe
02/04/2020
Bonjour Jean,

En fait, il n'y a pas tant de changements, cela fait un moment que j'ajoutais des entreprises européennes en croissance au portefeuille (par exemple SAP et Amadeus IT).

J'espérais continuer à le faire progressivement en allégeant VEREIT, mais le krach en a voulu autrement.

Pourquoi une dizaine plutôt qu'une seule ? Parce qu'avec le temps je deviens de plus en plus humble...

Quant aux entreprises choisies, elles sont toutes leaders sur leur secteur, donc une fois la pandémie passée, tout devrait aller bien pour elles.

Je n'ai pas eu le "cran" de remettre au pot des foncières cotées...

Philippe
Commentaire
6) Vbvaleur
03/04/2020
Bonjour,

En ces temps difficiles , j'ai comme l'impression que vous vous perdez un peu et ça m'embête profondément .

Je n'aime pas les dernières actions que vous avez acheté . Bien-sur ce sont des entreprises pour la plupart de qualité mais franchement les avez-vous évalué ?

Comment aller vous retrouver votre argent chez l'oréal par exemple plus de 30 fois le FCF.
Essilor c'est la même..

Les valeurs du luxe pourquoi pas mais attendez au moins l'avalanche de mauvais résultats qui va arriver .
Il y'a rien de pire pour une société en croissance de décevoir le marché surtout aux valorisations astronomiques ou elle sont encore ..

Attention à la deuxièmes vagues qui va arriver , celle-ci sera bien plus rationnelle et baser sur les résultats .
La situation est unique .
Commentaire
7) SportyBookworm
03/04/2020
Bonjour Vbvaleur,

J'ai compris que 30 fois le FCF, ça semblait trop élevé. Or, j'ai moi-même investi sur Essilor ce qui me semblait opportun. Pourrais je avoir votre avis sur le ratio de FCF par rapport à la valoristion qui vous semble raisonnable svp ? Je ne serais pas mécontent d'apprendre de mon erreur si j'en ai commise une.
Bien cordialement
Commentaire
8) MisterVix
03/04/2020
Merci IH pour le suivi. Pas facile. Le but de votre stratégie est néanmoins de regarder la rente, et celle ci semble toujours fort honorable (oui bon des coupes de dividendes sont à attendre c'est certain).

Courage à vous, et continuons comme celà.

@VbValeur
Comme on n'en sait rien (la bourse pourrait bien remonter quand la seconde vague sera là, pour peu qu'elle ait à ce moment des moyens d'anticiper l'avenir), il est judicieux d'investir par petites touches. C'est du moins ce que je fais, en prenant des petites lignes depuis la première semaine de la chute, puis régulièrement, j'ai donc tapé les plus bas, et des achats bien plus hauts ou bas. Seul compte l'accumulation.
Commentaire
9) Helvète_heureux
03/04/2020
Bonsoir Philippe,

Vous indiquez que vous n'avez pas eu le cran....et ça peut se comprendre.

Mais sans cette crainte....quelles sociétés cfoncières auriez-vous voulu renforcer ou acheter ?
VEREIT ? MACERICH ?

SPG ? UNIBAIL ?

Pensez-vous que ces 4 sociétés peuvent faire faillite ?
ou alors une augmentation de capital....

Merci pour vos réponses.

PS : d'ailleurs une de vos newsletter sur les foncières intéresseraient sûrement beaucoup de monde par les temps qui cours
Commentaire
10) Vbvaleur
04/04/2020
Bonjour SportyBookworm,

Heureusement Essilor me parait bien moins surévaluée que l'Oréal .
Pour 2019 ils ont un FCF de 1,825 MD pour 42 MD.
Donc un ratio 23 x le FCF.
Presque pas de dette à 4 MDS

Sans Coronavirus et la crise mondiale, le prix semble acceptable .

Néanmoins pour Justifier ce ratio il faut partir sur une croissance de 7 à 8 % du FCF par an pendant 10 ans pour espérer un rendement de 10 % brut annuel l'équivalent du rendement à long terme moyen des actions .

Exemple en 10 ans avec une croissance de 7 % à 8 % du FCF annuelle :

Vous avez généré environ 28 Mds de FCF et si on part sur une capitalisation de 20 fois les FCF fin 2029 on à 80Mds de capitalisation.

28+80 = 128

Pour passer 42 à 128 il faut 10% de rendement annuel .

--------------
Seulement avec le COVID-19 ça va être très compliqué de faire croitre le FCF de 7 à 8% par an pendant 10 ans .

Et de bonnes sociétés disposant d'avantages concurrentielles et de belles marges nettes se paye moins chère exemple :

Michelin : 9 fois le FCF
Parker Hannifin Corp : 10 fois le FCF
Discovery communications : 3 fois le FCF


Actuellement vous payer Essilor le même prix que Moody's par exemple sauf que Moody's à des marges nettes incroyables et avantage concurrentielle tout autre ..

Pour qu’Essilor rapporte 10% de rendement annuel il faudrait que la société est la même croissance que de 2007 à 2017 .

10% Par an .. Nous pouvons espérer plus en investissant pendant une crise boursière

Je pense que à court terme l'avalanche de mauvais résultats va mettre à mal les sociétés de croissance qui ne déçoivent pas habituellement donc il vaut mieux éviter les gros ratios .

Les optimistes qui pensent que dans 3 mois tout sera revenu à la normal et que les gens se serreront dans les magasins comme avant se fourrent le doigt dans l'oeil .
Entre l'impact économique et l'impact psychologique de cette crise on va mettre des années à se relever de ça et nous pouvons commencer toute suite à faire le deuil de la France d'avant ..
Réponse de Philippe
Philippe
04/04/2020
@Helvète_heureux

Franchement je ne sais plus quoi penser sur les centres commerciaux.

Combien de temps vont-ils rester fermés ?

Intu, CBL, WPG vont certainement faire faillite ou augmenter leur capital de manière si dilutive que l'investissement est probablement perdu. Hors dividende, je perds 45 k€ dans l'histoire, donc ça calme.

SPG et UL boxent dans une autre catégorie, et pour le moment sont toujours très bien notés par les agences de notation. Ma femme est actionnaire des deux et en forte moins-value.

MAC est assez proche d'UL : beaux actifs (du moins avant le coronavirus), mais très endettée.

VEREIT porte moins d'incertitudes, et doit pouvoir passer la crise, éventuellement en coupant son dividende. Cependant, aucun achat d'initiés au cours actuel : c'est surprenant.

@Vbvaleur

Je suis complètement d'accord avec vous sauf que depuis une décennie, le "marché" ne raisonne plus comme cela : il y a une grosse prime aux actions growth, et vu le niveau des taux, je pense qu'elle restera.

Donc je continue mon processus de diversification : en *relatif* par rapport à leur valorisation pré-crise du coronavirus, la dizaine d'actions que j'ai achetée ce mois-ci n'est pas si chère.
Commentaire
12) Vbvaleur
04/04/2020
Ok je peux le comprendre.

Néanmoins ne minimiser l'importance de toutes vos années d'expériences dans l'invesstissement .

La crise sanitaires était imprévisible et malheureusement elle fait perdre de la valeur aux sociétés et malheureusement les foncières commerciales sont pour le moment les premières à être attaquées.

Ca vous ne pouviez pas le prévoir et tout le monde est la merci d'un risque comme celui la car une diversification optimale est impossible à réaliser.

Je peux comprendre aussi suite à ça votre envie d'une diversification plus importante mais j'ai l'intime conviction que c'est aujourd'hui que vous pouvez profiter a fond de vos compétences. Les dernières années on été une période malheureuse pour les investisseurs rationnels mais la je pense que ça va changer . Ne changez pas de façon d'investir par abandon, par manque de confiance en vous car le risque c'est de courir après les tendances négative .

Les valeurs les plus valorisées on été épargnées pour le moment parce que le krack était soudain, les investisseurs ont peur , ils se réfugient dans les valeurs les moins ambigus pour le moment jusqu'aux résultats .
Commentaire
13) mlkcorp
04/04/2020
sur les utilities comme enbridge ou kinder morgan, avec leur statut mlp, n'est ce pas complique fiscalement en tant qu'investisseur etranger?
Réponse de Philippe
Philippe
05/04/2020
@Vbvaleur

Je prends note de votre remarque, pertinente.

@MlkCorp

Ce sont pas des MLP, (re)lisez : Newsletter #320 - Mes sociétés de pipelines préférées
Commentaire
15) SportyBookworm
06/04/2020
Bonjour Vbvaleur,

J'ai compris votre ratio (le confinement me fait du bien sûrement) et j'ai trouvé un ratio de Philippe qui lisse le FCF sur les 4 dernières années : ( Capitalisation boursière - trésorerie + total des dettes ) / ( (Free Cash Flow 2020 * 4 + Free Cash Flow 2019 * 3 + Free Cash Flow 2018 * 2 + Free Cash Flow 2017) / 10. On tombre alors sur Essilor sur un ratio de 4 et non de 20 (si j'ai bon). C'est plutôt bon signe non ?
Bonne soirée,
Commentaire
16) Piksou
08/04/2020
Bonjour Philippe,
Votre portefeuille tourne autour de 50 lignes, n'est-ce pas un peu beaucoup pour suivre toutes ces sociétés? Bien sûr ces poids lourds n'ont pas besoin d'autant d'attention que des petites capitalisations décotées. Il n'empêche que ce côté collectionneur contredit votre livre dans lequel vous préconisez une trentaine de lignes. Ce n'est pas une critique, juste une réflexion. Perso la crise actuelle m'a fait comprendre que je ne connaissais pas assez bien les entreprises pour estimer l'ampleur du choc et aussi de nombreux biais (même en sachant qu'ils existent), aussi je vais réduire leur nombre et investir dans des etfs et des fonds fermés à frais réduits.
Réponse de Philippe
Philippe
08/04/2020
@Piksou

Je réduirai peut-être le nombre de lignes le moment venu. En réalité je ne suis que peu d'entreprises. J'ai tendance à suivre les "nanars" (faut-il y voir un lien de cause à effet ?), mais pas les entreprises solides. Donc au final ajouter des entreprises solides au portefeuille ne représente aucun travail supplémentaire.

Par contre, comme vous je me rends compte que la diversification dans une trentaine ou quarantaine d'entreprises n'est pas si simple : elles ont beau être dans des secteurs ou industries différentes, elles font parfois partie de la même chaîne de valeur (par exemple le tourisme ou l'aviation).

Du coup ce qui semblait diversifié et résilient ne s'avère pas l'être autant.

Je n'aime pas réfléchir/agir "à chaud", et préfère attendre d'avoir du recul, mais c'est vrai que cela interroge.
Commentaire
18) RienQuiVaMal
08/04/2020
Bonsoir Philippe,

Que ce soit conscient ou non, j'ai moi aussi cette 'impression que vous modifiez votre approche avec les dernières actions choisies : comment comprendre sinon votre achat de 8 actions 'Dassault Systèmes', qui contribuent à hauteur de 6 € à la constitution de votre rente ? (je sais bien que les petits ruisseaux forment les grandes rivières, mais là, le dividende est à 0.5% !?!).
J'ai compris que vous ne vous préoccupiez guère des plus-values boursières (la rente est générée par les dividendes), mais je crois que l'on touche là aux limites de l'exercice. A partir du moment où votre patrimoine financier baisse sensiblement (de 450 à 378 k€, avec 45 k€ sur les seules foncières), cela met à mal tout objectif de vivre de manière pérenne de ses rentes (je vous rassure, je ne suis pas plus malin que les autres, j'ai pris un méchant bouillon avec le krach moi aussi). Ces actions 'Dassault Systèmes', je les vois moins comme des contributions à une rente que comme une 'assurance de 'sauvegarde' de votre capital (ce qui n'est en rien condamnable ;)).
Croyez-le, ce n'est absolument pas une critique. Mais je suis déçu, parce que ce krach signe le glas de mes espoirs de pouvoir 'partir en retraite' avant l'heure, en m'inspirant de votre méthode pour générer un (complément de) revenu(s).

Je continuerai à suivre avec attention votre parcours, en vous souhaitant, si j'ose dire, meilleure fortune :). Je ne peux que louer votre honnêteté intellectuelle, ce qui pourrait, je crois, nous amener à quelques changements notables dans la composition de votre portefeuille futur.

Bonne continuation.
Réponse de Philippe
Philippe
09/04/2020
Bonjour,

Il ne faut pas encore jeter le bébé avec l'eau du bain.

En janvier 2016, la valorisation de mon portefeuille d'actions était tombée à 383 k€ et elle était remontée à 535 k€ six mois plus tard.

Mais c'est vrai que la sous-performance maintenant chronique des actions matures de rendement fini par me contrarier.

Ce qui se dessine, c'est qu'il faut un portefeuille d'actions plus important et plus diversifié pour être vraiment résilient en terme de rente...

Bien à vous,

P
Commentaire
20) Bibike
09/04/2020
@RienQuiVaMal :
Relisez les archives de newsletters sur les dividendes croissants ;) 0,5% aujourd'hui peut praitre faible mais il faut voir la dynamique des profits dans le temps.
Et puis les entreprises de croissance d'aujourd'hui seront pour certaines des entreprises matures verseuses de dividendes demain.
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21) Asheru
09/04/2020
Bonjour,

Une question me taraude depuis un moment. Vous dites que les dividendes vous servent de rente pour vivre mais en fait j ai l impression que vous reinstissez les dividendes. Donc comment generez vous les cashflows pour vivre?

Merci
Réponse de Philippe
Philippe
09/04/2020
Bonjour Asheru,

La réponse est dans les deux premiers paragraphes de la section "Dividendes d’actions cotées perçus" de la newsletter.
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23) Asheru
09/04/2020
Merci,
Je ne pense pas avoir trouvé la reponse mais ce n est pas très important.

Autre question: si votre stratégie est l income, pourquoi ne pas diversifiez votre portefeuille avec des obligations corporates ou high yield?

Merci
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24) RienQuiVaMal
11/04/2020
@Bibike : Encore une fois, il ne s'agit pas d'une critique, l'action Dassault Système est plus que recommandable.
Ma remarque s'appliquait plus sur le fait que pour générer une rente de 2k€/mois avec un capital initial de 400k€, il faut viser un minimum (à la grosse louche) un rendement de : 6%.
Et malgré toutes ses qualités, je ne crois pas que cette action DS puisse "rapidement" atteindre ce niveau de performance. Je me serai plus attendu à des titres comme SANOFI par exemple...

Cordialement.
Réponse de Philippe
Philippe
12/04/2020
@Asheru

Historiquement la fiscalité des obligations détenues en direct était confiscatoire par rapport à celle des actions, et celles-ci sont difficiles d'accès pour un particulier.

La "flat tax" a changé cela depuis deux ans, mais du coup, je ne m'y suis jamais intéressé plus que cela.
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26) Canis
13/04/2020
Le problème de l'aspirant rentier, c'est qu'il doit arbitrer entre des valeurs à gros rendement et des valeurs au rendement plus raisonnable, voire faible, mais dont la croissance est plus élevée souvent. La tentation, c'est évidement d'aller vers les premières, surtout si on est impatient ou qu'on dispose de peu de temps devant soi. Ce biais dans la sélection continue à des déconvenues (surreprésentation de certains secteurs ou de sociétés).
Clairement, ce n'est pas avec Dassault systèmes ou Hermes qu'on devient rentier en 10 ans, à moins de toucher une fortune à un moment donné. Ce ne sont pas des titres à exclure pour autant, mais il faut être capable de se projeter sur des dizaines d'années.
Je trouve vos nouveaux choix plus sages (lignes moins grosses, boites solides et européennes). Il ne manquait qu'Air Liquide. Sans doute, y a-t-il beaucoup trop de lignes mais il n'est pas simple de réorganiser un portefeuille de cette taille. C'est comme un paquebot qui doit changer de direction.
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27) Super Pognon
13/04/2020
Encore bravo pour le suivi et la transparence !
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28) MaximusDM
14/04/2020
Discussion fort intéressante !
@canis, je suis presque entièrement d'accord avec vous.
J'en suis venu à la conclusion qu'il n'y a qu'un seul cas où l'on peut construire et baser sa rente (je ne parle ici que d'un portefeuille boursier) exclusivement sur des titres vifs : le DGI "classique" avec des valeurs très très robustes et nord américaines (là où l'actionnaire est une notion noble et non une insulte). Mais l'inconvénient majeur est qu'il faut 2 ou 3 décennies de discipline absolue pour arriver à un rendement décent. Sinon, faire du stock picking sur des valeurs de qualité moindre conduit à un pourcentage d'erreur trop important (concurrence, mauvais management, cygnes noirs, disruption, secteur en déclin, mauvais timing, ...).
La où je ne suis pas d'accord, c'est que de mon point de vue, une rente robuste doit s'appuyer sur un nombre de lignes conséquent.

Les obligations ont également été abordées.
Actuellement l'offre d'etf obligataires distribuant est suffisante pour que chacun y trouve son compte sans s'embêter avec des obligations en direct qui sont plus difficiles d'accès pour un particulier que les actions (au détriment du yield bien sûr). Cela permet aussi de protéger son capital lors de baisses violentes.

Autre piste : les nord-américains et les anglais on également développé les fonds fermés qui ont pour objectif de satisfaire l'actionnaire avec une grande latitude d'action (levier, pas de nécessité de se comparer à un index, pas de problème de souscription massive au plus haut ou de rachat de part au plus bas, etc...). Certes le total return n'est pas extraordinaire mais on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre.
Pour la forme, je prendrai l'exemple d'un closed-end anglais qui verse un dividende croissant depuis 53 ans (city of london investment trust). Le fond à été créé au début du 20e siècle, a passé 2008 et sa nav est en augmentation constante ces 10 dernières années (2020 sera peut-être l'exception). Cette classe alternative est à explorer AMHA.
Bref, avec le recul, je suis de plus en plus convaincu qu'une approche globale (fonds spécialisés, obligations, titres vifs) sur plusieurs lignes (50 à 100 lignes, voire plus) est nécessaire pour qui veut se constituer une rente boursière pérenne.

Merci pour le suivi régulier et la transparence cher IH.
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29) choukrov
15/04/2020
Cela plusieurs années que je suis le site " devenir rentier ".
C'est toujours intéressant de vous suivre.
J'ai beaucoup appris des erreurs commises par notre
hôte.
Encore merci pour votre transparence sur une si longue période.
Réponse de Philippe
Philippe
15/04/2020
@Maximus

Et pourtant, si vous regardez la composition du fonds "City of London Investment Trust", il n'y a rien d'extraordinaire : https://cdn.janushenderson.com/webdocs/CTYStrategicReport2019.pdf

Vous avez une soixantaine de lignes, essentiellement des bigs caps très connues (Royal Dutch Shell, HSBC, Diageo...).

Par contre, le fonds utilise un léger effet de levier (endettement de 8% en 2019), et effectivement, comporte une soixantaine de lignes et non une trentaine.

Mon erreur est d'avoir des convictions sectorielles ou sur des sociétés trop fortes qui se sont révélées trop souvent mauvaises. Je me suis assagi avec le temps, mais pas encore assez.

J'ai aussi l'impression de jouer de malchance : par exemple, VEREIT qui était parfaitement bien positionnée pour résister à l'eCommerce, se retrouve fortement pénalisée avec le confinement.

Mais si cette "malchance" se paye cher, c'est que cette ligne était trop grosse dans mon portefeuille, et pour le coup, ceci est bien de ma responsabilité.
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31) Chouffe
16/04/2020
Vous n’avez pas reporté votre achat édenred mensuel dans la liste des mouvements du portefeuille de l’IH dans la partie blog.

IH : exact, je viens de corriger.
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32) SportyBookworm
19/04/2020
Bonjour Philippe,

En dépit de votre expérience malheureuse avec Intu, vous continuez à investir dans des Reit que ce soit Gecina, Boston porperties ou Aroundtown. Ce ne sont pas des retails, je comprends néanmoins ne craignez vous pas une remontée des taux ou une dilution des titres par augmentation de capital néanmoins ?

Je vous remercie pour le site par ailleurs. C'est très intéressant intellectuellement de suivre votre parcours, de lire les discussions sur les forums et d'améliorer ses connaissances dans le domaine de l'investissement.

Bonne journée
Réponse de Philippe
Philippe
19/04/2020
Bonjour Sporty,

Je pense qu'en évitant les foncières de commerce et en se focalisant sur des foncières bien capitalisées, cela devrait aller.

Après je n'ai pas de boule de cristal, mais je suis assez fan d'investir au son du canon plutôt qu'au son du clairon...

Ceci étant dit, il est tout à fait possible que les foncières de commerce soient également d'excellents investissements au cours actuel. Là encore, en privilégiant les mieux capitalisées (Federal Realty Investment Trust, Regency Centers...). Pour les foncières de centres commerciaux, je suis trop échaudé pour avoir les idées claires...

Bien à vous,

P
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34) OnclePicsou
23/04/2020
Bonjour Philippe,

Je vois que vous allégez sur Digital Realty Trust, alors que cette REIT est plutôt résiliente en ces temps de crise sanitaire et performe bien depuis plusieurs années.

Est-ce pour limiter votre exposition au $ ?
Réponse de Philippe
Philippe
23/04/2020
Bonjour,

Disons que je me dis que sa forte montée est l'occasion d'alléger un peu pour diversifier ailleurs sur des sociétés qui ont des prix plutôt chiches.

Mais si la crise perdure, ce sera un mauvais arbitrage, car les sociétés technologiques sont plus résilientes que les autres durant cette pandémie.

P.

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