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#26 16/12/2015 11h59

Membre (2015)
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MichelPlatini a écrit :

Le bonheur est, philosophiquement, le but le plus élevé de l’existence, celui que tout homme cherche à atteindre, consciemment ou non. Or, nous passons près d’un tiers de notre vie au travail. Dès lors, le travail est-il un obstacle ou une condition du bonheur ? En quoi peut-il constituer un facteur d’épanouissement ?

De votre côté, quel est votre rapport à votre travail ? Que faudrait - il faire pour que vous l’aimiez plus ?

- Le bonheur est le but le plus élevé de l’existence (enfin normalement..)
- Certains pensent que le bonheur est dans l’argent (le travail) et d’autres que le bonheur est en soi et ne dépend pas des conditions extérieures.
- A mon sens on ne peut trouver le bonheur dans son travail qu’à condition d’avoir trouvé le bonheur en soi.
-- Le bonheur en soi permettant de trouver ses passions, son but, ses aspirations.
-- Dès lors on cherche un travail en adéquation avec ses valeurs, passions, buts, …
-- Ca me semble être la condition "ultime" qui fait en sorte que le travail est un réel facteur d’épanouissement car plus considéré comme un travail au sens matérialiste (argent, sécurité; bref un moyen de calmer des peurs).

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#27 16/12/2015 12h22

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Pavel a écrit :

- Certains pensent que le bonheur est dans l’argent (le travail) et d’autres que le bonheur est en soi et ne dépend pas des conditions extérieures.

Sauf que si chaque mois vous vous arrachez les cheveux car vous ne savez pas comment vous allez trouver l’argent pour payer la facture d’électricité, ou la visite chez le pédiatre car le bébé tombe malade pour la 4e fois cet hiver, il est difficile de prétendre au bonheur.

J’ai connu cela avant de fréquenter ce forum, c’est désagréable.

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[+3]    #28 16/12/2015 12h26

Membre (2011)
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MP a écrit :

Comment faire pour aimer son travail ?

Je lis cette question et je me gratte la tête.

Pour aimer son travail, plutôt que de combattre sa nature, pourquoi ne pas tout simplement faire le travail qu’on aime ?

Entrepreneur, soudeur, artiste peintre, entraîneur, coach, scénariste, programmeur, chercheur, enseignant… Quand on y regarde de plus près, on remarque que chacun a un rêve et une vocation.

Mais si peu de gens sont prêts à prendre le risque de se réaliser !

Ils privilégient la sécurité, et doivent sacrifier sur cet autel leur liberté… Pour ensuite se demander comment mieux accepter leur (triste) sort, ou "comment faire pour aimer son travail".

Cette observation est à la fois personnelle et empirique. Je ne veux vexer personne, d’autant que je parle en connaissance de cause.

Mais quand je vois quelqu’un de malheureux dans son travail, ou dans sa vie en général, je me demande pourquoi il essaie de se changer lui, plutôt que de changer sa vie…

L’alternative est aussi absurde qu’un homme qui nagerait à contre-courant dans l’océan, et qui plutôt que de se laisser porter là où les flots l’emmènent, décide de trouver vaille que vaille une méthode pour battre l’océan.

Vous savez ce qui lui arrivera ? Il souffrira, et en bout de course il coulera.

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#29 16/12/2015 13h56

Membre (2011)
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Il est également absurde de laisser penser que tout le monde peut se réaliser dans son travail. Combien peuvent prétendre être chanteur, star de cinéma, sportif professionnel, testeur de jeu vidéo, danseur, artiste peintre, auteur à succès, critique de théâtre ou trader et en même temps nourrir leur famille ?

On peut aussi aimer globalement son métier mais pas les conditions dans lequel on l’exerce. Dans ce cas un changement d’entreprise pourrait être utile. On peut aussi avoir une approche plus "alimentaire" avec un job qui ne déplaît pas, assure un salaire régulier, ne prends pas trop de temps et en parallèle assouvir sans pression financière ses passions.

Bref, je crois qu’il existe plusieurs chemins wink

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[+1]    #30 16/12/2015 15h36

Membre (2011)
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Thomz, que de belles phrases utopiques et pleines de bons vieux clichés.
Oui, abandonnons nos métiers alimentaires pour réaliser nos rêves et notre vocation ! Tellement facile à dire. Mais la réalité a tôt fait de vous rappeler et les rêves ne sont jamais aussi doux que dans votre cerveau. Une fois devenu réalité, on s’aperçoit que c’est bien différent que ce qu’on imaginait et beaucoup de gens ne le supporte pas.

Les rêves sur le travail sont faits pour rester ce qu’ils sont : des rêves. Certains rêvent sont faciles à réaliser comme être entrepreneur mais là encore beaucoup déchantent quand il voit que leur salaire ne suit pas pendant 3 ans. Hourra ! J’ai réalisé mon rêve et je me sens en total insécurité.
Aller réaliser votre rêve d’être astronaute à 30 ans : quand vous avez des lunettes.
Aller réaliser votre rêve d’être danseuse étoile quand vous êtes mère célibataire avec 2 enfants à charge.
Aller réaliser votre rêve d’être chercheur quand vous n’avez pas le potentiel cognitif pour suivre des études longues.

Bien sur qu’il y a des gens qui ont peur de se lancer mais c’est bien plus facile quand on est seul à le faire ou à deux avec filet de secours du conjoint que quand on a des enfants.

Thomz, plus je lis vos interventions et plus je suis persuadé que nous ne vivons définitivement pas dans le même monde. Vous vivez dans un monde fait de grande citation et d’avis très tranché sur tout mais qui ne correspond jamais au monde dans lequel je vis. Soit je suis obtus et enfermé dans le système dont je n’arrive pas à sortir. Soit vous êtes naïf et vivez sur un nuage.

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#31 16/12/2015 17h13

Membre (2015)
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koldoun a écrit :

Pavel a écrit :

- Certains pensent que le bonheur est dans l’argent (le travail) et d’autres que le bonheur est en soi et ne dépend pas des conditions extérieures.

Sauf que si chaque mois vous vous arrachez les cheveux car vous ne savez pas comment vous allez trouver l’argent pour payer la facture d’électricité, ou la visite chez le pédiatre car le bébé tombe malade pour la 4e fois cet hiver, il est difficile de prétendre au bonheur.

J’ai connu cela avant de fréquenter ce forum, c’est désagréable.

Comme vous le dites c’est désagréable d’être "en galère" si on peut dire, c’est pour ça qu’on est tous prêts à prendre un travail alimentaire si il le faut.

Mais au-delà de ça je pense qu’en parallèle on peut tous chercher à trouver le travail qui correspond à nos aspirations profondes et que pour y arriver il faudrait peut-être arriver à savoir ce qui fait réellement notre bonheur.

Une fois qu’on est certain du but, on aura pas de soucis à mettre les efforts qui vont bien en face.

Je ne voulais surtout pas dire qu’il ne faut pas chercher à gagner de l’argent mais bien savoir quel place l’argent aura dans notre bonheur. smile

Dernière modification par Pavel (16/12/2015 17h15)

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#32 16/12/2015 17h38

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Peut-être serait-il utile de ressortir un "Your Money or Your Life" de sa bibliothèque? (0,52 euros + le port, pourquoi se priver?)

Il y a un chapitre sur le travail où Dominguez et Robin parlent du fait que la plupart des gens se sentent malheureux dans leur boulot car ils pensent qu’ils SONT ce qu’ils FONT. Alors qu’en effet, rien n’empêche de faire un boulot qui paie les factures, sans s’y identifier, le temps d’accumuler de quoi se payer la liberté (le programme recommandé par Dominguez).

Je fais partie des malheureux qui ont besoin de trouver un sens à ce qu’ils font. Et ce que je fais pour l’instant me satisfait tout à fait à ce niveau. En plus je suis mon propre boss - tout à fait parfait. Mais je vais quand même me payer la liberté.


The only real failure is the failure to try.

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#33 16/12/2015 17h54

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Kabal a écrit :

[…]

Je regrette que vous ayez ainsi teinté votre démonstration de cynisme, avant de la conclure par un jugement à l’emporte-pièce sur ma modeste personne, benoîte et sans intérêt, alors que le fond du problème que vous soulevez est lui tout à fait passionnant.

Vous dites :

Kabal a écrit :

Oui, abandonnons nos métiers alimentaires pour réaliser nos rêves et notre vocation ! Tellement facile à dire […] etc.

Et je suis parfaitement d’accord avec vous.

La réussite (ici l’épanouissement) ne se décrète pas : elle est toujours la rencontre d’une circonstance et d’un talent.

J’ai moi aussi été malheureux, prisonnier de circonstances déplaisantes, obligé de fréquenter des gens que je ne respectais pas, avec des rêves plein la tête mais les mains dans le cambouis, car menottées par l’impératif pratique (remplir son frigo, payer ses factures).

Pourquoi mon sort s’est-il amélioré ? Parce que (1) j’ai trouvé ma passion; (2) j’ai rencontré des gens formidables qui m’ont tiré vers le haut; (3) j’ai pris le risque de me lancer.

Je ne prétends pas être un succès ou un modèle de réussite, oh non ! certainement pas, et pardon de tirer la couverture à moi, mais j’aime mon travail, je me sens libre et heureux, et si quelqu’un me demande comment j’ai fait, c’est ce que je lui répondrais.

En tout cas, vous avez tapé dans le mille : ce n’est pas facile et il n’y a pas de raccourcis.

Pour autant, ce n’est pas une raison pour abdiquer. N’est-ce pas ? Or si vous regardez bien autour de vous, c’est l’abdication généralisée -- et c’est presque criminel, car mazette, quel potentiel !

Le vrai message que je voulais faire passer, si d’aventure mon insignifiante personne peut prétendre à une telle tribune, c’est qu’il est impossible de vivre libre et épanoui (=d’aimer son travail, et de consacrer sa vie à quelque chose qui a du sens) sans au préalable s’être exposé et avoir pris un risque. Les deux sont indissociables.

La vraie question à vous poser, c’est êtes-vous prêt à prendre ce risque ? Si oui, les astres s’aligneront à force d’efforts, de rencontres et d’expériences. J’en mets ma main à couper.

Si non, rêves plein la tête ou pas, rien ne changera, et il faudra fouiller les forums, les séminaires, les médicaments ou qu’en sais-je à la recherche de soins palliatifs.

Good luck.

Dernière modification par thomz (16/12/2015 18h02)

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#34 16/12/2015 19h18

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La vraie question à vous poser, c’est êtes-vous prêt à prendre ce risque ? Si oui, les astres s’aligneront à force d’efforts, de rencontres et d’expériences. J’en mets ma main à couper.

Je partage entièrement votre vision des choses. Le problème est le facteur temps car, malheureusement, il y a beaucoup d’exemples de personnes qui ont pris des risques toute leur vie sans entrevoir le bout du tunnel, collectionnent échecs et déceptions sans pour autant baisser les bras … alors peut-être tous ces efforts trouveront-ils une réponse dans une existence ultérieure ?

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[+1]    #35 16/12/2015 21h23

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Kabal a écrit :

Aller réaliser votre rêve d’être astronaute à 30 ans : quand vous avez des lunettes.
Aller réaliser votre rêve d’être danseuse étoile quand vous êtes mère célibataire avec 2 enfants à charge.
Aller réaliser votre rêve d’être chercheur quand vous n’avez pas le potentiel cognitif pour suivre des études longues.

Philippe Croizon ? Wikipédia

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#36 16/12/2015 23h09

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Depuis que je ne travaille plus (et ça fait quand même déjà 10 ans …), lorsque je fais de mauvaises nuits, c’est simple, c’est parce que je rêve que je travaille..!
Alors, attention amis futurs rentiers, si vous avez un boulot chiant, attendez-vous  à faire plus tard, vous aussi, des cauchemars pénibles ……

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[+1]    #37 17/12/2015 10h00

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Oui, c’est un peu comme cité Warren Buffet et dire que tous les investisseurs qui le souhaitent peuvent être comme lui. C’est pas impossible mais c’est pas à la portée de tous et que ce n’est pas juste une question de volonté.
A côté de cela, sans cela, il se serait sans doute effondrer donc c’était une question de survie de le faire. Il s’est battu. Il a gagné.

Thomz a écrit :

Thomz, sans vouloir vous offensez, votre rêve est assez accessible. Vous êtes un entrepreneur. C’est le plus simple à mettre en oeuvre. Il suffit d’avoir le cran de se lancer. Mais comme dit, des entrepreneurs qui ratent c’est presque aussi souvent que ceux qui réussissent. Et encore une fois, je ne vois pas de risques dans vos prises de décision. Vous n’avez personne à charge et c’est souvent le plus gros frein qui existe. Je suis seul et je vis mon rêve d’entreprendre c’est pas le plus dur à mon sens. C’est comme changé de boulot pour trouver celui qui vous plait plus. Pas de gros risque en soi.
Ce que je veux dire, c’est qu’il n’y a pas que "les y’a qu’à, faut qu’on". Il me semble que dans la pyramide le besoin de sécurité passe avant le bonheur.

Quant à autour de moi, c’est l’abdication général, je dirais que peut-être ou pas. Je suis entouré et je rencontre des gens qui sont allés au bout de leur rêve (en terme de travail). Une vie et des risques pour aller dans un sens unique. Pas de compromis, pas de filet, uniquement cela. Un rêve que je ne partageais pas mais que j’ai vécu en même temps qu’eux. Et beaucoup sont déjà blasés (et je pèse mes mots) car leur rêve ne correspond pas à la réalité. Ils l’ont trop idéalisé.

Quant je disais que vous êtes naïf (ce n’était pas pour vous insulter car parfois j’aimerai être moins pragmatique), je pense justement à ce genre de phrase :

Thomz a écrit :

La vraie question à vous poser, c’est êtes-vous prêt à prendre ce risque ? Si oui, les astres s’aligneront à force d’efforts, de rencontres et d’expériences. J’en mets ma main à couper.

Moi, je n’y crois pas car dans la vie on a pas forcément ce qu’on mérite même si on a pris tous les risques. Je ne dis pas qu’il ne faut pas prendre de risque mais avoir une vision idéaliste comme la votre conduit des gens à s’investir dans des projets/rêves qui n’aboutiront pas à une réussite ou même au bonheur auquel il croit.
Personnellement mon bonheur ne dépend pas de mon travail. Je le fais bien. Mon travail m’a permis de me connaitre mieux mais il n’est qu’un moyen d’assurer ma sécurité. Mon bonheur vient de ce que je fais en dehors. Mon équilibre actuel me satisfait pleinement. Je suis heureux et épanoui.
Je ne suis pas sur de pouvoir m’épanouir dans mon travail quel qu’il soit, je suis éternellement insatisfait. Je me demande toujours est-ce que mon travail peut réellement réussir à me satisfaire : meilleure rémunération ? plus de responsabilité ? meilleure reconnaissance ?
J’aurais peut-être besoin de cachets dans 10 ans, je verrais bien et peut-être que je plaquerai tout pour faire autre chose.

Dernière modification par Kabal (17/12/2015 10h47)

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#38 17/12/2015 10h20

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Il me semble impossible de généraliser, et ce débat est donc sans fin, vous ne parviendrez jamais à vous mettre d’accord. Il n’y a pas de méthode universelle pour aimer son travail, il n’y a pas qu’une manière de le vivre, tout dépend fortement de la personnalité de chacun…

Donc finalement, personne n’a tort, personne n’a raison, mais certains se reconnaîtront plus dans la vision de l’un ou de l’autre.

De mon côté, je me reconnais complètement dans la vision de Kabal.

Kabal a écrit :

Personnellement mon bonheur ne dépend pas de mon travail. Je le fais bien. Mon travail m’a permis de me connaitre mieux mais il n’est qu’un moyen d’assurer ma sécurité. Mon bonheur vient de ce que je fais en dehors. Mon équilibre actuel me satisfait pleinement. Je suis heureux et épanoui.
Je ne suis pas sur de pouvoir m’épanouir dans mon travail quel qu’il soit, je suis éternellement insatisfait. Je me demande toujours est-ce que quelque peut réellement réussir à me satisfaire : meilleure rémunération ? plus de responsabilité ? meilleure reconnaissance ?
J’aurais peut-être besoin de cachets dans 10 ans, je verrais bien et peut-être que je plaquerai tout pour faire autre chose.

Pour conclure, comme disait un philosophe bien connu :

Vous allez finir par vous aimer les uns les autres bordel de merde

Dernière modification par Prune (17/12/2015 10h20)


Parrainage possible pour Boursorama (80€), Linxea (20€), Bourse Direct (50€) et Binck (100€).

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#39 17/12/2015 10h55

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Prune a écrit :

Pour conclure, comme disait un philosophe bien connu : "Vous allez finir par vous aimer les uns les autres bor*** de mer**".

Nous nous aimons tous beaucoup, et je comprends très bien (en plus de le partager) le point de vue de mon camarade qui ici fait office de contrepartie.

C’est à ça que sert un forum, à échanger des points de vue et nuancer des idées.

Personne ne doit prescrire à personne la recette miracle du bonheur perpétuel et immaculé. Mais s’il s’agit de savoir comment faire pour aimer son travail (le sujet initial de la discussion), ce que je voulais dire, c’est que ce n’est possible qu’en faisant un travail qu’on aime.

Sensationnel, pas vrai ?

Et que pour faire le travail qu’on aime, il faut (l’immense majorité du temps) briser des chaînes et s’affranchir d’un système qui assure la sécurité au prix de la liberté. Les bonnes choses ont un prix.

Tous les gens que j’ai connu qui "aimaient leur travail" ont un jour pris un risque, et vécu (voire vivent toujours) avec l’angoisse d’être ou non capables d’en vivre.

En tout cas, si vous n’êtes pas heureux : prenez-vous en main, maintenant !

Sinon, tout est merveilleux.

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#40 17/12/2015 12h10

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Vous avez raison tous les deux en quelque sorte.

Thomz prétend que celui qui veut peut (ce qui implique travail, audace, prise de risque etc)

Kabal prétend qu’il est difficile de se lancer dans ses passions lorsque l’on a des responsabilités (crédits immo, enfants à nourrir etc).

C’est ce qui m’empêche de tout plaquer, prendre un crédit de 30 000 euros et me lancer dans l’apiculture (je force le trait, c’est juste pour souligner que je me retrouve dans les deux visions).

Au lieu de cela, j’y vais doucement, je recherche des emplacements, augmente mon cheptel année après année.

Mais cela implique que je rogne sur mes weekends, que j’ai du suivre une formation et lire des bouquins (ok avec thomz), et que je fais un boulot alimentaire ennuyeux pour faire tourner mon ménage (ok avec kabal).

Et en lisant ce forum de fond en comble, j’apprends comment faire bonifier mes économies (thomz) mais je ne suis à nouveau pas prêt à prendre 20 000 euros de crédits pour gagner pas mal grâce à la bourse (kabal).

Dernière modification par koldoun (17/12/2015 12h11)

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#41 17/12/2015 13h15

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MichelPlatini a écrit :

Le travail est-il un obstacle ou une condition du bonheur ? En quoi peut-il constituer un facteur d’épanouissement ?

Le bonheur au travail est sans doute très lié à la qualité des relations humaines qu’on y tisse (collègues, clients…)

Qui n’a jamais fait ce constat? Le poste de nos rêves peut virer au cauchemar si notre entourage est malveillant ou froid.
À l’inverse un poste qu’on ne voulait pas peut s’avérer très plaisant si on y trouve un esprit de camaraderie.

Deuxièmement, vous l’avez dit, il faut y trouver du sens. Mais je crois que pour beaucoup, si le 1er point est satisfaisant, le manque de sens ne sera pas un obstacle majeur.
De plus en creusant bien, on arrive toujours à se convaincre que notre métier est utile à la société. Même un marchand de cigarettes peut se convaincre qu’il vend simplement du plaisir à ses clients.

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#42 17/12/2015 14h11

Membre (2015)
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Bonjour,

Je suis plutôt d’accord avec Kabal concernant la réalité des choses, et beaucoup de personnes ont de engagements qui leur font peur de prendre des risques. Néanmoins, il faut effectivement savoir prendre un (des) risque(s) un jour ou l’autre et tout le monde le prend! (Thomz)

Là où j’ai du mal avec vous Thomz, c’est qu’aujourd’hui les gens idéalisent beaucoup trop les choses et ne se contente pas de leur situation avec justesse.

Pour moi aimer son travail (aimer ce que l’on fait au quotidien) n’est possible que si on évite d’idéaliser ce travail. Un idéal est fait rester idéal par définition.
On peut avoir un boulot emmerdant et pourtant vivre bien sa vie, accepter les inconvénients dudit boulot, mais s’épanouir dans plein d’autres choses autour. Parce que l’on sait que sans ce boulot, l’idéal serait de toute façon encore plus éloigné etc.

Ce qui m’interpelle ce que pour la majorité, le boulot idéal serait celui d’entrepreneur car aucune hiérarchie, plus de liberté de temps et d’actions. Néanmoins, pour faire partie de cette facette, il y a aussi des inconvénients, notamment le fait que l’on est pas si libre de son temps que çà, que gérer des employés c’est loin d’être évident etc. => c’est loin d’être idéal et de toute façon il faut répondre aux besoins de ses clients.

Et si on se contentait déjà de sa situation et d’accomplir ses objectifs d’évolutions plutôt que d’idéaliser un job ?

Ma philosophie se résumerait plus à : j’aime faire du bon travail quel qu’il soit. Le travail en tant que tel m’importe peu pour peu que je m’accomplisse dans ce boulot.

Setanta

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#43 17/12/2015 14h46

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thomz a écrit :

Pour autant, ce n’est pas une raison pour abdiquer. N’est-ce pas ? Or si vous regardez bien autour de vous, c’est l’abdication généralisée -- et c’est presque criminel, car mazette, quel potentiel !

Je pense que là vous voyez votre point de vue.
J’ai souvent cette impression, mais dés que je gratte, je vois que ce n’est plus le cas.
Un ancien collègue se contentait de son boulot, car  côté sa femme faisait un boulot peu rémunéré mais avec pas mal de temps libre pour gérer les 3 monstres courant et hurlant.
Un autre se contentait de on boulot, mais grâce au PSE, a put limité ses déplacement et lancer sa boite.
Une 3ème, dans le cadre du même PSE a lancé son entreprise également.
Personnellement, je suis un bon petit soldat avec une grosse tendance décroissante.
Donc d’ici peu, le temps de réorganiser mon immobilier, je passerai à la phase 2 du plan, trouver un boulot plus proche (bien moins payé, mais bien moins prenant temporellement parlant). Pour le temps libre, la liste des tâches à faire, je préfère ne pas l’écrire, car elle est extrêmement longue!
Une ami cumule plusieurs mission d’intérim en même temps, pour avoir un max de gain et se financer ses voyages le plus souvent possible.

Etc.

La résignation est à mon sens plutôt rare.
Mais elle est très visible superficiellement!

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#44 17/12/2015 15h52

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Complètement d’accord avec Thomz, avec une seule limite : il faut bien qu’il y ait des éboueurs, des serveurs au macdo ou des consultants en ssii. Et je serais étonné que des jeunes rêvent de devenir serveurs au macdo!

Donc suivre son rêve oui, cent fois oui, mais tout le monde ne peut pas gagner à ce jeu. Il y aura forcément des perdants. Et en fonction de l’ampleur du rêve et des capacités, cela prendra plus ou moins d’efforts. C’est comme devenir rentier, il est impossible que tout le monde le devienne!

Après tout, Nietzche a bien écrit : "Je n’avais qu’un seul but, du matin jusqu’au soir, me tailler une existence à mes propres mesures"

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#45 17/12/2015 21h16

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Kabal a écrit :

Oui, c’est un peu comme cité Warren Buffet et dire que tous les investisseurs qui le souhaitent peuvent être comme lui. C’est pas impossible mais c’est pas à la portée de tous et que ce n’est pas juste une question de volonté.

Ce n’est pas comme cela que je le vois.
Souvent il arrive qu’on ne sente pas heureux ET incapable de changer les choses. Quand ça m’arrive, je relis l’histoire de ce bonhomme et je me dis que si lui arrive à faire ça sans bras ni jambes, je dois pouvoir faire quelques petites choses pour changer mon quotidien, sachant qu’en plus j’ai encore tous mes membres.

Kabal a écrit :

A côté de cela, sans cela, il se serait sans doute effondrer donc c’était une question de survie de le faire.

Là vous décrivez sans le vouloir je pense, ce qui fait que tant de gens s’estiment pas assez heureux et surtout se croient incapables d’y changer quoi que ce soit. C’est juste qu’ils n’ont pas assez "faim". Ou croient qu’ils ont trop à perdre pour oser bouger. Quand on n’a plus rien à perdre (ou quand on comprend qu’on n’a qu’une vie) on peut faire de grandes choses, ou au moins essayer. Rien que ça c’est déjà énorme.

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#46 19/12/2015 13h18

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On confond un peu le métier et le cadre de travail dans ce topic. Comme je le disais avant, un boulot peut-être absolument génial (la recherche scientifique par exemple), mais dans la fait ça peut-être un calvaire (et c’est souvent le cas, en tout cas qu’on est doctorant, je pourrais multiplier les exemple).

L’enfer, c’est les autres.

Ce qui fait que Thomz s’épanouit, ça n’est pas tant le fait qu’il fait ce qu’il aime (du marketing et de l’analyse financière), c’est parce qu’il est avant tout, dans une équipe géniale : celle de l’Investisseur Français. Une équipe dont les membres partagent la même philosophie et dont on sent qu’il s’agit vraiment d’une bande de potes de longue date !

Mais que serait Thomz, s’il faisait exactement le même boulot dans un fonds d’investissement classique, avec ses contraintes, ses collègues chiants qui ne prennent aucune initiative et le fait de se faire taper sur les doigts/virer de son taf si on investit le moindre centime dans Sears ? Quelqu’un d’aussi "anticonformiste" que Thomz ne le supporterait tout simplement pas.

Et je pense qu’on est beaucoup "d’anticonformistes" sur ce forum. Nous ne sommes pas à l’aise avec toutes les règles (et surtout les règles implicites) sociales en entreprises, les coups bas que j’évoquais plus haut.

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#47 19/12/2015 14h10

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Il faut se donner les moyens d’aimer son travail.
Comme on doit être à l’écoute de son corps pour rester en bonne santé, on doit écouter son sentiment par rapport à son travail.
Et si ce que l’on ressent n’est pas satisfaisant alors il faut trouver des solutions: se former, changer de poste, changer de boîte, changer de vie, trouver un projet hors boulot, trouver un nouveau challenge dans son poste, tomber amoureux, etc…

On cherche souvent à s’appliquer un schéma de succès (qui n’est d’ailleurs peut-être pas le nôtre) et on se rend malheureux parce qu’on ne rentre pas dans le cadre, les conventions sociales de ce modèle de succès.

Écoutons-nous, la vérité est ailleurs, elle est en chacun de nous. Un ouvrier sera parfaitement heureux alors qu’un artiste millionnaire ne le sera pas et vice-versa.
Comment aimer son travail ne dépend pas du travail en lui-même mais de nous et la réponse est individuelle. Il est toutefois utile et intéressant de savoir comment ont fait les autres pour aimer leur travail (en fait quelles solutions ils ont appliqué à leur sentiment personnel).

Je lisais hier qu’un médecin s’est suicidé sur son lieu de travail à Paris. Comment ne peut-on pas aimer son travail quand on est médecin? C’est le rêve de réussite sociale de tout parent pour son enfant!


Le train de la vie ne s'arrête jamais deux fois à la même gare.

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[+2]    #48 19/12/2015 15h04

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Jef56 a écrit :

Je lisais hier qu’un médecin s’est suicidé sur son lieu de travail à Paris. Comment ne peut-on pas aimer son travail quand on est médecin? C’est le rêve de réussite sociale de tout parent pour son enfant!

Bonjour,

Un de mes collègues de travail s’est suicidé cet été suite à un Burn Out professionel. Je connaissais bien ce collègue, nous déjeunions régulièrement ensemble et parlions ouvertement de son burn out et du stress, anxiété, perte de repère que beaucoup de personnes de l’entreprise ou je travaille vivent en raison d’un profond bouleversement du marché et de l’entreprise. J’ai été très affecté par cet événement.

Comment est ce possible, sachant que ce collègue était bien noté, et que son manager louait son efficacité, sa capacité à sortir l’entreprise de situations critiques avec le peu de moyens mis à sa disposition.

Et bien c’est la que le bât blesse ! Une conscience professionnelle extrême, se sentir investis personnellement de cette mission portée pourtant au nom de l’entreprise. A la fin une usure psychologique, l’angoisse de ne pas y arriver la prochaine fois etc … Une phase de burn in, qui se transforme en burn out (perte totale de tout repère et esprit critique) par manque de répit psychologique, de récupération et de prise de recul nécessaire et indispensable ou l’on doit prendre conscience que :

"Je ne suis pas responsable de ces situations inacceptables vis à vis du client, que je fais de mon mieux compte tenu des moyens mis à disposition, et que je ne suis pas le coupable ni redevable, mais ou je suis un élément qui vise à améliorer la situation et non pas la porter devant le client et mon management".

Dans le cas de ce médecin, on peu envisager cette perte de l’estime de soit, car ce médecin aurait pu s’approprier les problèmes de ses patients et le manque de moyen supposé à tort ou à raison pour résoudre les problèmes de ses patients.
Justement, je pense que de telles professions sont très exposées à ce genre de drame, car, le but du médecin est de soigner des personnes, pas de creuser des trous avec un bulldozer ou mettre des timbres sur des enveloppes (un manque de performance supposée n’a pas les même impacte que de voir mourir un patient pas exemple).

Pour revenir au sujet principal, pour moi, aimer son travail dépends de 2 paramètres :

1- Son environnement : Collègues, conditions de travail, ambiance …
2- Son management : Celui ci permet au subordonné de se sentir considéré dans son travail et ce quelle que soit le niveau de valeur ajouté de son emploi, du PDG jusqu’à la personne en bas de l’échelle de l’entreprise.

Bref, l’humain, l’humain et encore l’humain.

A+
Zeb

Dernière modification par zeb (19/12/2015 15h28)


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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#49 19/12/2015 17h18

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Comment faire pour aimer son travail ?

J’ai lu il y a quelques mois "How to find fulfilling work" de Roman Krznaric
Le livre est intéressant, il recommande d’essayer divers emplois sans a priori jusqu’à ce qu’on se sente naturellement bien, d’agir avant de réfléchir jusqu’à ce qu’on trouve un élan naturel dans un poste et le juste compromis entre argent / statut / sens en lien avec ses valeurs et ses talents.
Trop de personnes suivent pour leur travail de mauvais exemples dans leurs familles ou des parcours tous tracés qui ne leur apportent pas d’épanouissement (réf notion de "croyances limitantes" évoquées régulièrement sur ce site).

Vous pouvez retrouver une intervention publique de l’auteur ici (lien vidéo) en anglais : Vidéo

Enfin, il fait référence à Aristote avec cette belle citation :
"Votre vocation réside là où vos talents rejoignent les besoins du monde" Aristote.

Dernière modification par skywalker31 (19/12/2015 17h29)


"La bourse est le seul magasin où la plupart des clients fuient quand les prix baissent. W Buffet". Portefeuille, Blog

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[+1]    #50 19/12/2015 17h20

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Il faut revenir à la base des choses. Travailler est avant tout un objectif alimentaire. Les cadres ont souvent tendance à l’oublier.

Le problème est que nous fixons des objectifs inatteignables en tout. Le travail doit devenir le lieu de réalisation. Concept subjectif, sans consistance et donc non objectivable.

L’injonction aujourd’hui faire un boulot qui vous plait. Vous rajoutez des couches et des couches de culpabilisation, des hystéries de performance…

Revenons à l’essentiel, le travail doit rester un outil de subsistance. Si en plus vous trouvais dans ces longues journées de travail un côté ludique, un intérêt ou toute autre forme de piment, et bien c’est plus sympa c’est sur. Mais il faut avant tout se nourrir.

Après la carotte du boulot rêvé, de la reconversion réalisation, de la recherche sans fin…c’est possible mais à double lame. Si cette recherche s’avère infructueuse, imaginait les conséquences.

J’ai une règle de vie. Si je suis perdue je reste là où je suis, au risque de me perdre plus encore. Pourquoi ? Car dans ce type de questionnements, je pense qu’il faut aller chercher les réponses en soi. Pourquoi ces attentes, ces objectifs. Ils disent parfois plus que des réponses aux résultats hypothétiques.

Je risque de retrouver ces mêmes questions, ces mêmes règles sociales ou jeux politiques dans n’importe quel milieu professionnel.

Alors certes un profond mal être doit mener à des changements. Par contre la frustration, naît de questionnements non résolus, trouve parfois un apaisement du côté de la recherche du rentier, synonyme de liberté accrue. Parce que probablement un certain nombre d’entre nous n’arriverons pas à prendre le statut de rentier d’ici à la leur 55 ans.

Ce n’est qu’un point de vue.


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