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#51 02/05/2012 19h55

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Les frais indexés sur les taux entubatoires revalorisés à la hausse passent mieux avec un peu d’enrobage marketing sur une jolie plaquette couleurs assortie de graphiques.

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#52 02/05/2012 21h29

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Je n’ai pas très envie de débrancher le cerveau.

A mon niveau de maturation, on va dire que j’ai essayé/pratiqué depuis plusieurs années une approche plutôt value, en tenant compte des rendements, des PER, Cashflow (plus difficile), book value…). Des fois ça a marché, des fois je me suis pris des pertes que je n’aurais pas imaginées, significatives malgré le fort dividende, le faible PER, l’absence de dettes… (Ma présentation: Info )

Au bilan, la majorité des années mieux que l’indice, mais juste un peu mieux pour pas mal de travail et de temps de conscience en sus d’un (vrai) travail.

Alors une approche indicielle peut attirer si on perd un peu mais que l’on gagne beaucoup de temps de conscience.

Deuxième point, intoxiqué par un certain nombre d’idées, j’ai beaucoup de mal à sortir du marché quand ça baisse. J’ai manifestement besoin d’une "alerte". La MM200 est sur le radar depuis le début (Weinstein + discussions sur fmf).

Quand on regarde a posterio sur 10 ou 15 ans (mais le futur est-il similaire au passé ;-), le critère MM200 fait clairement gagner plus qu’il ne fait perdre par rapport à une gestion indicielle pure.

JMF

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[+1]    #53 08/05/2012 19h38

Membre (2011)
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Je viens de tomber via le blog de Faber sur ce très intéressant papier, récemment écrit et récompensé d’un prix de $10000. L’auteur semble arriver à la quintessence de simplicité et d’applicabilité des stratégies de momentum (5.8 ordres par an !) pour un Sharpe au-dessus de 1 (backtest depuis 1974).
Il s’agit d’une stratégie à la fois de momentum relatif (on choisit le titre qui surperforme) et absolu (long ou cash suivant la tendance). 4 grandes classes, pour chacune on a 2 (et seulement 2) alternatives (+ les T-bills comme alternative "cash") :

Actions : US ou EAFE+
Obligations : High Yield Bonds ou Intermediate Credit Bond
Immobilier : Equity REITS ou Mortgage REITS
"Economic Stress" : Or ou Obligations US long terme

Noter la classe "Economic Stress", des indices répondant bien à des situations de stress économique. Noter aussi le choix de fonds souvents volatils (le momentum est réputé bien fonctionner avec la volatilité).
La stratégie est fort simple : 4 classes equipondérées indépendantes (ainsi on conserve la diversification), pour chaque classe on prend le fond qui performe le mieux sur 12 mois glissants, parmi les 2 fonds et les T-bills.

Depuis 1974, la performance annualisée de la stratégie (vs. buy&hold) est de 14.9% (9.95%), un ratio de Sharpe à 1.07 (0.5), un max drawdown de -10.92% (-26.77%). Implique une surveillance mensuelle et ne nécessite en moyenne que 5.8 transactions par an !

Dernière modification par Golliwogg (12/05/2012 05h55)


Mon portefeuille "momentum" : 175k€ investis

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[+1]    #54 12/05/2012 05h54

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Je reviens sur l’étude citée au post précédent que j’ai bien pris le temps de relire en détail. Plus clair que ma tentative d’explication, je vous traduis plus bas quelques passages du blog de l’auteur à propos de sa dernière étude. Il avait gagné en 2011 le 2d prix du NAAIM Wagner Award avec une étude sur le momentum intéressante mais qu’il considère lui-même comme ad hoc. Il a développé, généralisé et même simplifié son modèle l’année suivante, obtenant cette fois le 1er prix. C’est proche de la simplicité de Faber dans l’ensemble mais ça pousse encore le truc un peu plus loin en définissant et cloisonnant différents facteurs de volatilité du marché (plutôt que des classes d’actifs proprement dites). Par exemple son module "Economic Stress", dont le but est de profiter des craintes et incertitudes du marché, contient à la fois de l’or et des obligations souveraines de long terme.

Gary Antonacci a écrit :

Durant ces 20 dernières années, 300 études sur le momentum ont été publiées. La plupart concernaient le momentum appliqué à des actifs individuels (actions, obligations, matières premières, ou devises). Moins de 5% des études concernaient les classes d’actifs dans leur ensemble. Encore moins traitaient du momentum simultanément sur plusieurs classes d’actifs ou facteurs de risques, alors que c’est ce qui donne les meilleurs résultats. […]

Dans ma nouvelle étude, je montre que la volatilité est la principale source de gain dans une stratégie de momentum. Je montre ensuite comment réduire cette volatilité en créant une stratégie de momentum qui s’adapte aux changements conjoncturels. […]

Je vais m’inspirer de cela pour modifier mon portefeuille, qui est pour l’instant un peu trop compliqué et qui ne cloisonne pas assez bien les classes d’actifs (je fais du momentum dans un grand pot commun, ce n’est pas l’idéal).

Dernière modification par Golliwogg (12/05/2012 06h03)


Mon portefeuille "momentum" : 175k€ investis

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[+1]    #55 29/10/2012 21h14

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Bonjour,

J’ai lu dernièrement le livre The Ivy porfolio de Mebane Faber. J’ai trouvé sa lecture intéressante. C’est un livre un peu intermédiaire entre les livres orientés d’études statistiques style The triumph of the optimists ou What’s works on Wall Street (et j’imagine qu’il y en a de bien plus extrêmes), les les livres décrivant une méthode sans vraiment de justification. Ce type de livre peut me semble-t-il biaiser les éléments fournis en n’étant pas forcément parfaitement rigoureux tout en donnant une impression de certitude sur les résultats. Fin des précautions…

La première partie démarre de la gestion des fonds de plusieurs grandes universités américaines, qui démontrent des performances largement au dessus de la moyenne. On apprend rapidement qu’il sera extrêmenet difficile d’obtenir les mêmes résultats:
- ces fonds sont gérés par d’excellents professionnels,
- une grosse partie de leurs résultats vient des parties non côté, immobilier non côté et hedge funds… 5% sur une performance annualisée de 16%…

Donc pour le lecteur, il faudra se contenter d’une performance annualisée cible de 11% (ça serait déjà pas si mal…) dans la durée.

L’approche centrale qui reste me semble très similaire dans le principe à certaines de Stratégies pour devenir Rentier en dix ans, au moins au premier niveau: buy and hold de panier de tracker diversifiés. Par exemple Domestic stocks 20%, Foreign stocks 20% , Bonds 20%, Real Estate 20%, Commodities 20% => 11% annualisé. Il y a aussi d’autres profils à 10 et 20 classes d’actifs.

Après cela, assez rapidement et sans beaucoup de référence à des backtests, l’auteur propose des optimisations de stratégies par rotation des actifs:
- sur base de franchissement des moyennes mobiles (réduction du max drawdown, de la volatilité et du risque),
- sur sélection à chaque période des deux ou trois classes d’actifs qui ont surperformé (surperformance de 4% d’une stratégie top3 par rapport au buy&hold, avec amélioration du ration de sharpe).

Cela donne bien envie d’essayer car les stratégies sont simples, semblent reposer sur des backtests, et proposent des surperformance intéressantes. Reste à être convaincu de la qualité des backtests et de l’absence de biais, et de l’efficacité des méthodes momentum qui me semblent très attaquées par ailleurs.

J’ai actuellement 25% de mon patrimoine en liquide… Il faudrait bien de je le mette quelque part en Dollard Cost Average… mais ça fait maintenant 18 mois que l’n se ballade entre 3000 et 3500 points…

JMF

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#56 12/11/2012 11h28

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JMF, vous semblez un peu hésitant dans votre approche…

Je ne sais pas quel est votre style (je pense de plus en plus que, davantage que les aspects "objectifs", il est crucial de se sentir confortable avec une stratégie, quelle qu’elle soit) mais avez-vous pensé à une simple approche indicielle ?

Vous vous fixez une répartition cible actions/obligations qui ne vous empêchera pas de dormir y compris en période de forte baisse des actions, et vous vous assurez de temps en temps (mensuellement, trimestriellement, annuellement… pas besoin d’en faire trop) que tout est à peu près dans les clous.

En découpant un peu plus les classes d’actifs, c’est l’approche passive du bouquin ’Investisseur Heureux’, et ça fait plus de temps pour s’occuper d’autre chose.
Le backtest n’a que peu de valeur : les obligations ne peuvent pas reproduire l’exceptionnelle performance passée (c’est mathématique : il faudrait que leur taux passent en négatif pour cela).

Et si vraiment vous avez envie d’exprimer une vision de marché ou si l’investissement est un loisir, vous pouvez toujours le faire en jouant sur les pondérations (+/- d’actions, +/- d’immo par rapport à la pondération cible) ou en jouant sur le stock picking (remplacement d’une porttion de tracker indiciel par une valeur individuelle). Cela permet de rester occupé sans trop avoir de tracking error.

La base pour cela est d’accepter l’approche indicielle. Selon moi, c’est plus confortable qu’un modèle quantitatif qui dit quand acheter et quand vendre. Mais encore une fois, je pense que la sensibilité personnelle a une grande importance.

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#57 02/12/2012 09h24

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Bonjour Nikky,

Je suis de la réponse tardive à votre message. Je crois que dans mon "hésitation", il y a une part d’égo. J’ai commencé en Bourse en 2003, et orienté vers principalement une stratégie valeurs rendement (voir le parcours ici Info). Bilan in fine mitigé, mais beaucoup de temps investit, beaucoup de lecture, beaucoup de schémas mentaux construits…

Mon souhait d’un meilleur rendement par rapport investit, en réduisant le temps investit, pousse à aller dans ton sens, très clairement.

Une partie du cerveau dit un peu: tout ça pour ça ? Et cherche une petite optimisation par rapport à l’indiciel…

This is the situation ;-) Toutefois je passe progressivement une partie plus importante de épargne en indiciel / fonds.

JMF

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#58 03/12/2012 22h08

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Personnellement j’utilise la stratégie de « Mebane Faber » pour la gestion des satellites de mon allocation, et je n’ai pour l’instant pas à m’en plaindre (mais les marchés étaient très directionnelles ces dernières années et rien ne dit qu’ils seront aussi clair dans les prochaines).

Pour moi il ne s’agit pas vraiment « d’un modèle quantitatif » (même si  c’est pourtant le cas), mais contrairement à un modèle qui ne s’appuierait que sur des calculs savants et très virtuels, j’ai l’impression qu’il retranscrit  plus les réalités économiques (les actifs sont sur une tendance haussières lorsque  la macro est haussière et vis versa) ou tout du moins la tendance des flux financiers (gonflement de l’un, dégonflement d’un autre).

Le prochain test du « modèle Faber » aura surement lieu en 2013…
J’attends de voir si il pourra indiquer le moment ou se produira la sortie des flux actuellement dans les obligations (corporate et internationales)  vers les actions ou autres…
Si la stratègie de Faber se révèle payante…  cela fera de moi un adepte convaincu smile
Dans le cas contraire, il faudra revoir ma stratègie personnelle…

Dernière modification par noname98 (03/12/2012 22h09)


La gestion de mon patrimoine financier en "Bon Père de Famille"
http://www.mon-patrimoine-financier.fr.nf/

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[+1]    #59 09/12/2012 14h15

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Agréablement surpris de trouver un forum en français qui parle de Mebane Faber.
Ses stratégies de Relative Strength sont puissantes, surtout si on les couple avec un market timing judicieux (càd basé sur des données agrégées ou de sentiment du marché, et pas sur des indicateurs techniques d’index. Cela correspond à ce qu’un contributeur a appelé "pas arbitrable").
J’ai "réinventé" par hasard (en testant…un outil de backtesting) sa stratégie sectorielle à une et deux positions basée sur la SMA200, avec des ETFs. A l’époque je ne connaissais pas les écrits de Faber, je les ai découverts il y a moins d’un an.
J’utilise en compte propre des stratégies à base de Relative Strength sur certains secteurs US et certains indices pays (avec du market timing).  J’ai essayé sur les devises aussi, les backtests et les résultats sont moins convaincants (pas étonnant vu les manip monétaires). 
Je complète le portefeuille "strategic allocation" avec un modèle saisonnier décrit dans l’article suivant avec un rapport 66/33 (75/25 marche bien aussi pour ceux qui ne font pas trop confiance aux saisons):
Buy In October: A Strategy Worth More Than 20% A Year For 10 Years  (disclaimer: je suis l’auteur de l’article)
Cela permet de diviser le drawdown par 2 (ou de prendre du levier, au choix. Personnellement je ne prends pas de levier).

Dernière modification par snowball (09/12/2012 14h18)


“Wide diversification is only required when investors do not understand what they are doing.” –  Warren Buffett

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#60 09/12/2012 18h42

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Bonsoir,

Une question toute simple :

Qui ici a reproduit et testé lui-même les stratégies de M. Faber ?

J’ai l’impression (dites-moi si je me trompe) que beaucoup lisent, mais peu appliquent, testent, et tirent leurs propres conclusions de leurs analyses.

Or si vous ne travaillez pas personnellement sur la conception de vos stratégies, vous ne développerez pas la confiance nécessaire pour continuer de les appliquer pendant les périodes difficiles.

Lex


Blog : http://www.trading-systematique.com
Twitter : LexLiberty

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#61 09/12/2012 19h29

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@ LexLiberty: j’applique sur mon compte IB deux stratégies quantitatives de type "relative strength" sur les secteurs US et les indices pays en utilisant des ETFs. Elles sont originales, mais assez proches de celles de M. Faber  Les gains 2012 en octobre étaient aux environs de 18% pour l’une et 30% pour l’autre (cela n’a pas dû changer beaucoup).

Dernière modification par snowball (09/12/2012 20h02)


“Wide diversification is only required when investors do not understand what they are doing.” –  Warren Buffett

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#62 09/12/2012 23h17

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Snowball,

Ce sont d’excellentes performances ! Depuis quand est-ce que tu trades ces modèles ?


Blog : http://www.trading-systematique.com
Twitter : LexLiberty

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#63 29/12/2012 14h26

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Bonjour,

Après une longue période de maturation passive d’idée semées sur fmf il y a de nombreuses années, des lectures intéressantes comme Les placements de l’épargne à Long terme (Laulanié), devenir rentier (de notre hôte) et The Ivy portfolio (Mebane Faber), je suis sur le point de basculer la grosse partie de mon patrimoine en "Lazy portfolio". J’ai encore une résistance psychologique interne, qui me dit que l’on doit pouvoir faire mieux, que certaines des classes d’actifs ne me semblent pas forcément pertinentes à court terme. Mais la première étape est de simplifier l’allocation.

Je suis pour le moment surexposé actions France, avec 30% de mon patrimoine en liquidités, ce qui est beaucoup… Autres éléments: je suis locataire, sans immobilier dans mon patrimoine. Je suis citoyen résident français, avec un TMI à 30%, soit 45% d’imposition potentielle des PV avec l’évolution de la loi de finances.

Pour amortir la fiscalité, en l’absence de besoin de financement court terme, la solution est de maximiser l’utilisation du PEA, de l’assurance vie (2 ouvertes Altaprofits et Linxea vie), le livret A:
- déplacement des liquidités excédentaires des livrets bancaires vers l’AV,
- vider le compte titre et ne garder que les obligs perpétuelles (CATS, CNPAP, CL TMO), et transférer les liquidités vers l’AV
- le PEA est déjà au taquet.

Cela écarte (pour le moment des investissements directs en actions étrangères).

Cible basée sur les orientations IH et Ivy, avec surpondération émergants et Chine):
- trackers US (Bonjour,

Après une longue période de maturation passive d’idée semées sur fmf il y a de nombreuses années, des lectures intéressantes comme Les placements de l’épargne à Long terme (Laulanié), devenir rentier (de notre hôte) et The Ivy portfolio (Mebane Faber), je suis sur le point de basculer la grosse partie de mon patrimoine en "Lazy portfolio". J’ai encore une résistance psychologique interne, qui me dit que l’on doit pouvoir faire mieux, que certaines des classes d’actifs ne me semblent pas forcément pertinentes à court terme. Mais la première étape est de simplifier l’allocation.

Je suis pour le moment surexposé actions France, avec 30% de mon patrimoine en liquidités, ce qui est beaucoup…

Autres éléments. je suis locataire, sans immobilier dans mon patrimoine. Je suis citoyen résident français, avec un TMI à 30%, soit 45% d’imposition potentielle des PV avec l’évolution de la loi de finances.

Pour amortir la fiscalité, en l’absence de besoin de financement court terme, la solution est de maximiser l’utilisation du PEA, de l’assurance vie (2 ouvertes Altaprofits et Linxea vie), le livret A:
- déplacement des liquidités excédentaires des livrets bancaires vers l’AV,
- vider le compte titre et ne garder que les obligs perpétuelles (CATS, CNPAP, CL TMO), et transférer les liquidités vers l’AV
- le PEA est déjà au taquet.

Cela écarte (pour le moment des investissements directs en actions étrangères).

Cible basée sur les orientations IH et Ivy, avec surpondération émergants et Chine):
- trackers US :13%
- tracker EU (FR0007054358) (avec dedans un petit satellite actions France convictions): 13%
- tracker Chine (FR0010204081): 12%
- tracker Emergeants (FR0010429068): 12%
- un peu de tracker ou fond Commodities: 15% - Carmignac commodities ? (dans AV, pas de tracker commodities dans mes AV et ou acceptable dans le PEA)
- quelque chose pour l’immobilier papier: 15% - ?
- oblig: 10% -  mes CNPAP+CATS+CL TMO + Fond Euro AV
- monétaires: 10% - livret A + livret bancaire

Reste à décider:
- comment glisser mon allocation actuelles avec beaucoup d’actions France + liquidités vers la cible,
- si c’est buy and hold, ou avec une tentative d’achat sur crise+ conviction de résiliance /vente sur montées sur fond d’optimisme béat.
:13%
- tracker EU (FR0007054358) (avec dedans un petit satellite actions France convictions): 13%
- tracker Chine (FR0010204081): 12%
- tracker Emergeants (FR0010429068): 12%
- un peu de tracker ou fond Commodities: 15% - Carmignac commodities ? (dans AV, pas de tracker commodities dans mes AV et ou acceptable dans le PEA)
- quelque chose pour l’immobilier papier: 15% - ?
- oblig: 10% -  mes CNPAP+CATS+CL TMO + Fond Euro AV
- monétaires: 10% - livret A + livret bancaire

Reste à décider:
- comment glisser mon allocation actuelles avec beaucoup d’actions France + liquidités vers la cible,
- si c’est buy and hold, ou avec une tentative d’achat sur crise+ conviction de résiliance /vente sur montées sur fond d’optimisme béat.

Bonjour,

Après une longue période de maturation passive d’idée semées sur fmf il y a de nombreuses années, des lectures intéressantes comme Les placements de l’épargne à Long terme (Laulanié), devenir rentier (de notre hôte) et The Ivy portfolio (Mebane Faber), je suis sur le point de basculer la grosse partie de mon patrimoine en "Lazy portfolio". J’ai encore une résistance psychologique interne, qui me dit que l’on doit pouvoir faire mieux, que certaines des classes d’actifs ne me semblent pas forcément pertinentes à court terme. Mais la première étape est de simplifier l’allocation.

Je suis pour le moment surexposé actions France, avec 30% de mon patrimoine en liquidités, ce qui est beaucoup…

Autres éléments. je suis locataire, sans immobilier dans mon patrimoine. Je suis citoyen résident français, avec un TMI à 30%, soit 45% d’imposition potentielle des PV avec l’évolution de la loi de finances.

Pour amortir la fiscalité, en l’absence de besoin de financement court terme, la solution est de maximiser l’utilisation du PEA, de l’assurance vie (2 ouvertes Altaprofits et Linxea vie), le livret A:
- déplacement des liquidités excédentaires des livrets bancaires vers l’AV,
- vider le compte titre et ne garder que les obligs perpétuelles (CATS, CNPAP, CL TMO), et transférer les liquidités vers l’AV
- le PEA est déjà au taquet.

Cela écarte (pour le moment des investissements directs en actions étrangères).

Cible basée sur les orientations IH et Ivy, avec surpondération émergants et Chine):
- trackers US (FR0007056841) :13%
- tracker EU (FR0007054358) (avec dedans un petit satellite actions France convictions): 13%
- tracker Chine (FR0010204081): 12%
- tracker Emergeants (FR0010429068): 12%
- un peu de tracker ou fond Commodities: 15% - Carmignac commodities ? (dans AV, pas de tracker commodities dans mes AV et ou acceptable dans le PEA)
- quelque chose pour l’immobilier papier: 15% - ?
- oblig: 10% -  mes CNPAP+CATS+CL TMO + Fond Euro AV
- monétaires: 10% - livret A + livret bancaire

Reste à décider:
- comment glisser mon allocation actuelles avec beaucoup d’actions France + liquidités vers la cible,
- si c’est buy and hold, ou avec une tentative d’achat sur crise+ conviction de résiliance /vente sur montées sur fond d’optimisme béat.

Je suis preneur de vos commentaires sur le sujet.

Cordialement,

JMF

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#64 29/12/2012 15h41

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@JMF: dans une stratégie type relative strength à la Faber, la perf et le drawdown sont liés au nombre de vehicules (secteurs, pays, global assets). Et ce n’est pas du buy-and-hold: les meilleurs strat de Faber sont des rotations mensuelles en ne gardant en portefeuille que les valeurs de rang inférieur à N au classement de leur momentum. Cela vaut franchement le coup de se sortir les mains des poches quelques minutes par mois. Par ailleurs se limiter à des instruments côtés an France et/ou éligibles au couple PEA / Assurance vie c’est dommage mais c’est un biais bien de chez nous (en France on a tendance à s’occuper de savoir combien on va payer d’impôts avant de savoir combien on peut gagner). Perso je joue avec une quinzaine de secteurs US et autant de pays.
@Lexliberty: c’est récent, 14 mois.

Dernière modification par snowball (29/12/2012 15h56)


“Wide diversification is only required when investors do not understand what they are doing.” –  Warren Buffett

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#65 29/12/2012 17h52

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JMF, je n’ai pas bien compris votre objectif, est-ce un "portefeuille permanent" [1] ou pour faire un modèle de suivi de tendance (qui pourrait vous garder le cerveau occupé, puisque c’est l’une de vos préoccupations) ?

Si c’est un portefeuille permanent, voici mes remarques :

1/ Pourquoi garder du monétaire dans l’allocation cible ? Une allocation cible doit avoir selon moi 0% de monétaire. Le monétaire c’est forcément du temporaire, des fonds en attente d’allocation quelque part mais qui ont forcément une destination.

2/ Je ne partage pas vraiment l’intérêt pour les matières premières, investissement "interte" selon moi qui permet tout juste de s’indexer à l’inflation avec beaucoup de "bruit" sans jamais toucher de loyer, de dividende ou de coupon.  (Je n’entre pas non plus dans les considérations d’ "investisseur responsable", mais je préfère financer des entreprises plutôt que de pousser à la hausse les prix de matières première que je ne consommerai jamais.)

3/ La séparation Chine/émergents est-elle conjoncturelle ou stratégique "long terme" ? En d’autres termes, vous considérez que la Chine doit être traitée comme les US : une superpuissance "à part" ? Et pourquoi négliger les pays hors UE et hors US ? Voici le TOP6 du MSCI world : US, UK, Japon, Canada, Australie, Suisse. Si vous voulez un portefeuille mondial, il vous en manque smile

4/ Seuls 15% environ seront totalement sécurisés : 85% d’expositions à risque ne vous fait pas peur ? Avez-vous backtesté année par année ce portefeuille  ? C’est assez facile à faire si on reste indiciel.

5/ Pour la bascule de la situation initiale à l’allocation souhaitée, je vous conseille de le faire petit à petit (évidemment) et d’allouer progressivement sur le secteur le plus "en retard" par rapport à la cible. Si vous êtes confiant dans votre allocation cible, vous ne devriez pas avoir envie de faire du market timing. Mais au pire ce n’est pas si grave : vous vous retrouvez à courir après le marché, vous entrez sur des points hauts, vous salopez un peu de performance le temps de la création du portefeuille. Certes. Mais une fois que tout est en route, vous faites la performance de l’allocation cible.

6/ Rebalancement, nouveaux capitaux : quelles règles ?

Si c’est un portefeuille de suivi de tendance ou de rotation sectorielle/géographique, il faut absolument la plus grande diversité possible, afin de que les classes d’actifs ne soient que très peu corrélées.

[1]
Permanent Portfolio Performance and Historical Returns
ou encore :
http://www.myplaniq.com/articles/201202 … rformance/

Si vous voulez faire un portefeuille

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#66 29/12/2012 19h28

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@Nikki et Snowball,

L’objectif est dans un premier temps de mettre en place un portefeuille "permanent", logeable en PEA et Assurance Vie, facile à piloter de part un nombre raisonnable de lignes, dans l’esprit du livre de IH ou de "Ivy portfolio" (le début du livre).

1) les monétaires sont le matelas anti accident de la vie et projets court terme (changer de voiture si pb, …), au moins 6 mois de salaire. Le poste est un peu gonflé car les autres véhicules (PEA et AV) sont des cadres sont il n’est pas évident de ressortir des liquidités sans conséquences fiscales notables.

2) Mebane Faber introduit les les matières dans sa pondération de base, comme domaines décorrélé et complémentaire des actions, obligations, immobilier. Sa répartition de base, sur la base des fonds Harvard at Yale: Domestic stocks: 20%, Foreign stocks 20%, Bonds 20%, Real Estate 20%, Commodities 20%. Donc c’est vraiment un objectif diversification. Dans les stats du livre, on arrive tout de même à 11% annualisés de 1985 à 2008, ce qui est mieux que l’inflation,

3) Ou, je considère la Chine comme une future superpuissance. J’ai la volonté de surpondérer la chine et les émergents par rapport à l’allocation de base. Je pourrais remplacer les trackers US et EU par un MSCI world,

4) Il me semble que seule la partie monétaire est vraiment sécurisée. Je ne vois pas les fonds Euro vraiment sécurisés, même si les risques de faillites de gouvernements se sont un peu reculés. Par contre, il me semble que le risque sur monétaire+oblig+commodities+ real estate est considéré comme "raisonnable" (ou du moins plus faible que le risque action). Cet agrégat fait dans mon allocation 50%, ce qui me semble en ligne avec les répartitions classiques. Quels domaines faudrait-il privilégier pour augmenter le niveau de sécurisation ? Je n’ai pas backtesté faisans à tort ou à raison confiance aux chiffres données par Mebane Faber et aux préconisations de IH). reste c’est vrai qu’une vérification ne peut pas faire de mal…

5) Je pense suivre le conseil,

6) Idée de départ pour la réallocation de capitaux et les nouveaux capitaux: réajustements mensuels pour reconverger chaque mois vers l’allocation cible, sans forcément viser la répartition exacte, et avoir un ou deux rebalancements par an plus importants pour combler les gros écarts,

7) Une fois e portefeuille en place, je considèrerais une approche par rotation sur les différentes lignes. Dans son livre, Mebane Faber propose de l’implémenter sur ses 5 classes d’actifs Domestic stocks, Foreign stocks, Bonds, Real Estate, Commodities.

Merci de ces discussions ;-)

JMF

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#67 30/12/2012 11h05

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Bon, ca me semble pas mal tout cela smile

Le niveau de sécurité, c’est à chacun de faire selon sa sensibilité. Chez moi, je fais avec 15% de fonds en euros et le reste en risqué (bon, on peut inclure 10% d’immo si vous voulez, mais je ne mets pas cela dans le "sans risque", ce sont plutôt des cycliques liées aux taux), l’important est de bien dormir avec. A noter (ce qui est surprenant quand on vient du monde des actions "en direct") que les trackers sur indices étrangers lissent fortement le risque ! C’est étonnant au début de voir à quel point la volatilité est réduite.

Je vais radoter mais les matières premières ne sont pas sécurisées selon moi, surtout via un ETF.

En effet, l’approche par ETF souffre de certains biais, notamment le roll des contrats futurs : on ne peut pas comparer à long terme la variation d’un prix "spot" avec une série de roll de futures, qui peuvent être en report ou en déport (on parle plutôt de contango et backwardation pour les marchés de matières premières), entraînant des coûts (ou des gains) à chaque renouvellement d’échéance, qui viennent "polluer" le suivi de variation du sous-jacent par l’ETF.
C’est un peu comme les ETFs leveragés qui ont le beta slippage (mais en moins dramatique quand même).

Peut-être qu’un fonds investi dans des producteurs serait plus efficace à long terme. C’est une autre approche.

Un autre point concernant les obligations : avec une TMI comme la vôtre, vos perpétuelles doivent payer entre 3,5% et 4% en net je pense. C’est peu mais elles sont indexées sur les taux longs… A voir, cela peut être la limite en dessous de laquelle il vaut mieux passer sur des actifs plus "productifs", sauf si vous n’avez rien de mieux (éventuellement il y a la mini-niche des 2000 euros d’intérêt annuels qui peut jouer).

Pour le reste, cela me semble bien. N’hésitez pas à ouvrir une file portefeuille dédiée afin que l’on puisse vous suivre et commenter.

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#68 30/12/2012 13h50

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Effectivement, le contango peut être mortel sur les trackers matières (ex. le gaz nat depuis des années). Un lien sur le contango:
CONTANGO Report
En outre ce sont souvent des ETN et non des ETF, avec un risque de contrepartie supérieur. Les fonds matières les plus sûrs se limitent à quelques produits canadiens et suisses sur les métaux précieux:
Gold: The Safest Funds | Seeking Alpha
The Best Precious Metal Funds: Gold, Silver, Platinum And Palladium | Seeking Alpha

Dernière modification par snowball (30/12/2012 13h53)


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#69 01/01/2013 13h35

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J’entend le message sur les matières premières… Il faut que je me méfie. Ma position sur le sujet est à rapprocher des choix sur mes perpétuelles. de ce que je comprend, l’objectif de ces deux allocations est avant tout de diversifier. Pour moi, les actifs plus productifs sont de type action, et si on bascule une part trop grande sur ce poste, on réduit in fine la diversification.

Ceci dit, l’offre commodities sur les contrats assurance vie est limitée (avec de fortes focalisations or ou énergie):

Linxea vie:
Axa Or & Matières Premières (C),FR0010011171,
AXA WF FRM JUNIOR ENR A EUR C,LU0266019321,
BGF World Energy,LU0122376428,
BGF World Mining Fund E2 USD,LU0090845842,
BNPP L1 EQ ENERGY WORLD CL EUR,LU0080608945,
CARMIGNAC COMMODITIES A EUR ACC,LU0164455502,
Federal multi or et matières premières,FR0000978868,
Global Gold and Precious,FR0007047527,
JPMORGAN GB NAT RES A EUR CAP,LU0208853274
LCL Actions Or Monde,FR0007374145,
SG ACTIONS ENERGIE,FR0000423147,

Altaprofit Vie:
THEAM QUANT COMMODITIES OSCILLATOR
CARMIGNAC COMMODITIES
JPM GLOBAL NATURAL RESOURCES A

Pour la partie perpétuelles, je vais être au dessus des 2000€ d’intérêts au total. J’imagine que l’on ne peut pas déduire les moins values de cession de valeurs mobilières, des revenus d’obligations. 

Reste aussi à voir la partie Real Estate à loger en Assurance vie.

Dès que j’attaque, j’ouvre une file dédiée.

JMF

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[+3]    #70 31/08/2013 09h11

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Bonjour,

Je viens de finir le livre Ivy Portfolio, que j’ai trouvé assez intéressant.

En complément de ce qui a été dit :
- Pour lui les (m)REITs sont des actions, et donc ne se rapprochent pas de l’immobilier physique. Pourtant, il propose dans ses portefeuilles types le tracker VNQ qui est bien sur du REITS.
- Une bonne partie de la performance vient des actifs physiques, du non côté et des hedge funds. Je suis allé voir les hedge fonds côtés à la bourse de Londres (des fonds de fonds). Par exemple, Dexion Absolute. Et bien, ca n’apporte pas grand chose par rapport aux actions, ça m’a lair très corrélé.
- Je suis allé voir les derniers rapports de Yale et Harvard dont il parle. Yale est désormais à 15% de hedge fund (absolute return) (25% en 2008) et 35% de private equity (20% en 2008)! Et que 4% de "fixed incomes"
- M. Faber insiste sur le fait qu’il doit y avoir des matières premières dans l’allocation d’actifs :  décorrélation et ressources rares vouées à augmenter (anti inflation). Il nous conseille de lire (entre autre) le papier suivant : http://corporate.morningstar.com/ib/doc … dities.pdf . Il ne parle pas des limites des ETF commodities dont on parle dans cette discussion. Il "propose" l’ETF PowerShares DB Commodity Index Tracking Trust. Quand je compare les graphs du SP500 et de cet ETF, je ne trouve pas que ce soit tellement décorrelé depuis 2006. Evidememnt, impossible de mettre un tracker matières premières dans un PEA, on doit pouvoir trouver des choses dans des assurances vies
- Il rappelle de bien se focaliser sur les fonds à peu de frais et penser "net d’impôt"
- Il est très difficile de faire du stock picking car la performance des indices vient de quelques actions qui surperforment

Sinon sur son blog il a mis à jour des comparaisons de portefeuilles (backtest depuis 1970): http://www.mebanefaber.com/2013/07/31/a … ategies-2/
C’est vrai que le "risk parity" est pas mal, notamment au regard du max drowdown (de 15% alors que beaucoup d’autres tournent à 40% !), grâce à 70% en obligations :
- 7.5%  US Stocks
- 7.5% Foreign Stocks
- 35% US 10 Year Bonds
- 35% Corporate Bonds
- 5% GSCI
- 5% Gold
- 5%  Real Estate

J’ai par ailleurs lu, le Little Book of Market Myths de Fisher (pas désagréable et se lit vite). Et concernant, l’allocation d’actifs voila ce que j’ai retenu :
- Les obligations font moins de performance que les actions à moyen terme et si elles portent moins de risques à court terme, elles portent plus de risque à long terme (15/20 ans).
- Les gens pensent insuffisamment à long terme, et la plupart d’entre nous devraient penser à 20 ans
- Il n’y a pas vraiment de types d’actions (small versus big ou sectorielles) qui surperforment sur le long terme, mais ça tourne.

Moralité, en ce qui me concerne, cela m’a conforté dans mon approche :
- Beaucoup d’indiciel via trackers.
- Finalement peu d’obligations, et principalement par des fonds € ; sinon un peu de high yield pour voir.
- Privilégier largement le PEA (limiter les UC des AV à cause des frais de gestion).

Quelques trucs qu’il faut que j’approfondisse :
- Pour l’immobilier : J’ai un tracker REIT européen sur mon PEA. Mais pour moins de 3% du montant. Je pourrais monter à 10% mais j’hésite car la volatilité est comparable aux actions et j’ai cru comprendre que l’environnement était désormais moins favorable aux REITs. Sinon, je ne suis toujours pas emballé par les SCPI malgré les taux (j’ai un TRI net de 3,12% mais avec une faible liquidité).
- Pour les matières premières : Je pourrais voir ce que ça donne sur une de mes assurances vies. Mais je ne pense pas que cela m’apportera quelque chose

Dernière modification par Fructif (31/08/2013 11h32)

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#71 31/08/2013 13h23

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Une autre référence bibliographique récente avec des stratégies backtestées (tactical allocation sur ETFs de classes d’actifs, ETFs de secteurs US, et aussi analyse fondamentale quantitative sur actions du S&P 500). Un chapitre surprenant sur le paired switching: redoutablement simple et efficace.
Quantitative Investing by Fred Piard | Harriman House


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[+2]    #72 16/09/2013 11h28

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Fructif a écrit :

- Pour lui les (m)REITs sont des actions, et donc ne se rapprochent pas de l’immobilier physique. Pourtant, il propose dans ses portefeuilles types le tracker VNQ qui est bien sur du REITS.

Moi je vois les choses comme ça:
- Ce sont des actions à court terme et de l’immobilier à long terme. En effet la volatilité et les soubresauts de marché suivent ceux des actions et des indices à court terme le plus souvent, mais sur le long terme, on suit bien la tendance de l’immobilier physique. Conséquence: pour un investisseur long terme, il est intéressant d’y être exposé je trouve.
- Néanmoins, cette classe d’actifs est l’une ayant le Max Drawdown le plus élevé (je vais pas vous abreuver de chiffres, mais entre 2000 et 2013, un indice REIT présente un max DD d’environ -67% et un indice Mortgage REIT présente lui un max DD de -81,7%, chose inacceptable pour la préservation d’un capital). A partir de la, je pense que cette classe d’actifs doit être joué de façon "active", c’est à dire soit en se basant sur une méthode momentum, soit en appliquant une politique de Stop Loss, soit en mixant les 2.

Une bonne partie de la performance vient des actifs physiques, du non côté et des hedge funds. Je suis allé voir les hedge fonds côtés à la bourse de Londres (des fonds de fonds). Par exemple, Dexion Absolute. Et bien, ca n’apporte pas grand chose par rapport aux actions, ça m’a lair très corrélé.

Ca l’est, quoiqu’on en dise. Personnellement je n’ai aucun attrait pour les hedge funds en tant que classe d’actif. Il existe quelques hedge funds incroyables qui surperforment vraiment et apportent quelque chose, mais il existe un nombre incalculable de m**** qui n’apporte qu’à ceux qui l’ont créé. De plus, la décorrélation n’est clairement pas la (ca n’est plus possible dans un monde aussi globalisé et étroitement lié financièrement) et les "market neutral" sont probablement les pires, ne prenant qu’une infime partie de la hausse mais prenant bizarrement les baisses quasiment autant que les autres (le tout pour des frais plus que charmant).

M. Faber insiste sur le fait qu’il doit y avoir des matières premières dans l’allocation d’actifs :  décorrélation et ressources rares vouées à augmenter (anti inflation). Il nous conseille de lire (entre autre) le papier suivant : http://corporate.morningstar.com/ib/doc … dities.pdf . Il ne parle pas des limites des ETF commodities dont on parle dans cette discussion. Il "propose" l’ETF PowerShares DB Commodity Index Tracking Trust. Quand je compare les graphs du SP500 et de cet ETF, je ne trouve pas que ce soit tellement décorrelé depuis 2006.

La seule matière première qui est intéressante dans une allocation d’actif est l’or je trouve, pour son coté "valeur refuge", ce qui apporte une vrai corrélation négative ou nulle dans les périodes d’incertitude. Le reste apporte beaucoup de volatilité en étant difficile à capter à la hausse et vous mentionnez bien les nombreux problèmes auxquels on fait face pour y investir.

C’est vrai que le "risk parity" est pas mal, notamment au regard du max drowdown (de 15% alors que beaucoup d’autres tournent à 40% !), grâce à 70% en obligations

En effet, mais en contrepartie il hérite des différents problèmes inhérents au "Risk Parity", à savoir 70% d’obligs et donc une performance naturellement plus faible à long terme (même si forcément les backtests récents se tiennent bien grâce à la bonne perf des obligs sur cette décennie) ainsi qu’une très forte exposition au risque de taux, ce qui semble un peu gênant dans l’environnement actuel.

Les obligations font moins de performance que les actions à moyen terme et si elles portent moins de risques à court terme, elles portent plus de risque à long terme (15/20 ans).

Sur la dernière décennie, les obligations ont surperformé les actions, donc cette assertion est plus ou moins discutable aujourd’hui, et il convient de définir le "moyen terme" (bien souvent défini comme trop long de mon point de vue dans les études). Cf votre paragraphe du dessous, en considérant un horizon LT de 20 ans, le moyen terme pour un investisseur ça serait justement une décennie … Par ailleurs, pourquoi portent elles un risque plus grand que les actions à long terme?

En tout cas retour intéressant, merci.

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#73 17/09/2013 09h02

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Merci Xan pour ces commentaires.

Concernant le rendement/risque des obligations, voila ce que dit Ken Fisher, dans the "Little Book of Market Myths", 1er chapitre "Bonds are safer than stocks".
- Il accepte de dire que la volatilité est un indicateur de risque, même si il est loin d’être parfait (personnellement je pense que regarde le Max Drawdown)
- Donc si on regarde sur 5 ans (statistiques aux US, par période de 5 ans, depuis 1925) :
* 100% actions : 9,9% gain annuel et 8,8% de standard deviation
* 100% "fixed income" : 5,5% contre 4%
- Mais à 20 ans :
* Actions : 11,2% par an et 3,4% de standard deviation
* Fixed income : 5,5% et 3,2%
- … et à 30 ans :
* Actions : 11,2% par an et 1,4% de standard deviation
* Fixed income : 5,3% et 2,8%

On voit donc que sur une période de 30 ans, les actions ont plus de chance d’être proches de leur moyenne de performance (qui est d’ailleurs, elle même 2 fois plus haute)

Dernière modification par Fructif (17/09/2013 09h03)

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#74 17/09/2013 09h31

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Il accepte de dire que la volatilité est un indicateur de risque, même si il est loin d’être parfait (personnellement je pense que regarde le Max Drawdown)

En effet c’est loin d’être parfait, mais c’est le premier, le plus commun et le plus "simple".

J’aime bien aussi le Max Drawdown, je trouve que ça fixe bien les idées, et pour le coup c’est un indicateur ou on sait que "moins" équivaut à "mieux" (ce qui n’est pas forcément le cas de la volatilité en fait). Je m’intéresse au ratio de Sortino aussi en ce moment que je trouve intéressant, d’autant plus pour le momentum …

Donc si on regarde sur 5 ans (statistiques aux US, par période de 5 ans, depuis 1925) :
* 100% actions : 9,9% gain annuel et 8,8% de standard deviation
* 100% "fixed income" : 5,5% contre 4%
- Mais à 20 ans :
* Actions : 11,2% par an et 3,4% de standard deviation
* Fixed income : 5,5% et 3,2%
- … et à 30 ans :
* Actions : 11,2% par an et 1,4% de standard deviation
* Fixed income : 5,3% et 2,8%

On voit donc que sur une période de 30 ans, les actions ont plus de chance d’être proches de leur moyenne de performance (qui est d’ailleurs, elle même 2 fois plus haute)

Merci pour ce retour.

C’est intéressant, pas "évident" en revanche. Je me demande à quoi c’est du. Enfin pour revenir sur nos posts plus haut, 30 ans c’est un poil long comme horizon, 20 semble déjà être un maximum, donc je pense qu’on peut considérer que globalement les actions sont plus risqués pour un investisseur lambda et son horizon.

(En revanche d’un point de vue des fonds de pensions, c’est une donnée intéressante à avoir en tête, ça permet de relativiser le % potentiel dans la poche actions)

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#75 17/09/2013 09h41

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Dans un de ses chapitres, il explique que l’horizon que prenne généralement les investisseurs particuliers est beaucoup trop court et qu’il faudrait dépasser 20 ans.
Seul problème, j’ai passé le chapitre un peu vite (c’est ce qui arrive parfois quand on n’est pas du même avis a priori hmm )et il faudrait que je le relise attentivement pour expliquer ici pourquoi hmm

Moi j’ai comme horizon :
5 ans, pour acheter ma résidence principale
Puis, 15-20 ans, pour les études des enfants
Puis, 40 ans, pour optimiser ma succession

Dernière modification par Fructif (17/09/2013 09h46)

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