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Communauté des investisseurs heureux (depuis 2010)

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#226 08/05/2013 17h26

Membre (2011)
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lecture très intéressante, déstabilisante même avec cette idée qui met mal à l’aise de l’humain qui tend invariablement à vouloir trouver un ordre à un hasard, à le classifier et le hiérarchiser, alors qu’il n’y a parfois rien de plus que de l’aléatoire pur. Appliquée à l’économie, ou même au trading, ces développements donnent à réfléchir et à prendre du recul. Franchement un très bon livre !   

"Dans cette deuxième édition, Luc de Brabandere et Anne Mikolajczak nous proposent de revisiter nos erreurs quotidiennes à travers le prisme de la déduction et de l’induction, deux démarches essentielles de notre pensée. Quand on déduit, le risque est de penser mal ; quand on induit, de ne pas penser assez. Depuis l’Antiquité, les philosophes ont cherché à comprendre pourquoi nous nous trompons et se sont attachés à formaliser les façons de penser juste. Plus près de nous, c’est aux psychologues que l’on doit d’avoir mis en avant le rôle d’autres règles de pensée que celles de la logique : des règles intuitives, inconscientes, rapides, appelées « heuristiques ». Indispensables, ces raccourcis mentaux peuvent pourtant se transformer en courts-circuits et biaiser jugement et raisonnement : ce sont les fameux "biais cognitifs". Nous nous trompons tous les jours parce qu’il n’est pas rationnel de passer ses journées à essayer de ne pas se tromper. La bonne attitude consiste plutôt à être conscients des biais inévitables, car penser sans point de vue est impossible, tout en évitant les biais qui polluent inutilement."

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#227 10/05/2013 21h38

Membre (2013)
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InvestisseurHeureux a écrit :

Bonjour,

Vous avez une short-list de neuf livres, dans l’onglet en haut à droite nommé "Apprendre". ;-)

Je galère un peu pour trouver un bouquin orienté plus développement personnel, pour la négociation. Peut être est-ce trop spécifique. On se lance dans l’achat d’immeubles de rapport et je n’ai aucune experience de negociation, dans ce milieu là en tout cas ! Comment ça se passe, trouver des arguments, bien communiquer, les marges de manœuvres etc…

Merci de vos lumières !

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#228 22/05/2013 12h21

Membre (2011)
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L’épopée LOGAN de JULLIEN / LUNG et MIDLER chez DUNOD

Les auteurs relatent le projet LOGAN, au départ marginal chez Renault, en Roumanie, sous ses aspects commercial, marketing, production et gestion de projet.

Puis face au succès inattendu, le développement de la gamme Entry (Sandero – Duster), et les questions qui se posent par ce nouveau modèle de développement, face à celui dominant qui vend de la « surqualité » à une part limitée du marché automobile.

Bien écrit, pour ceux qui s’intéressent au fond des problèmes.


Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave…   Friedrich Nietzsche.

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#229 22/05/2013 16h48

Membre (2011)
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Une entreprise peut-elle est rentable sans cette "sur-qualité"? (concept très intéressant par ailleurs)

De plus, cette "sur-qualité" a certainement aussi (et avant tout) une fonction profonde de régulation.

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#230 22/05/2013 16h57

Membre (2011)
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La réponse est oui - dans le cas de Logan.

Le modèle dominant - toujours plus d’options pour qq happy fews - ou qq fanatiques de l’ostentatoire - reste toutefois celui du marché automobile actuel.
Les auteurs expliquent aussi pourquoi le modèle Logan n’a pas été - à ce jour - copié.


Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave…   Friedrich Nietzsche.

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#231 23/05/2013 21h41

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MichelPlatini a écrit :

Le modèle dominant - toujours plus d’options pour qq happy fews - ou qq fanatiques de l’ostentatoire - reste toutefois celui du marché automobile actuel.

Je ne pense pas que ceci soit exact, ou alors je comprends mal vos propos : des exemples très nombreux (mais pas Français bien entendu) comme les Fiat 500, Affa, WV et la plupart des marques allemandes qui ont diversifié leur gamme vers le bas depuis plus de 10 ans, montrent qu’on a une montée en qualité (design, équipement, "fun"…) très importante vers les entrées de gamme.

Les constructeurs français ne sont-ils donc pas conscients de ce phénomène capital? Ou bien y-a-t-il un blocage qui empêche de réagir? (c’est ce que je crois)

MichelPlatini a écrit :

Les auteurs expliquent aussi pourquoi le modèle Logan n’a pas été - à ce jour - copié.

Très intéressant. Pourriez-vous essayer de nous en dire plus? Merci.

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#232 25/05/2013 20h27

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Je vais mettre mon grain de sel concernant L’investisseur intelligent de Benjamin Graham et ne pas me joindre aux louanges (concernant un point). J’en suis venu à la conclusion que je déconseillerai sa lecture à un débutant… en français.

Tout d’abord, la lecture est extrêmement pénible car absence totale de fluidité, les phrases sont calquées sur l’anglais, on ne sait plus si on lit de l’anglais (ce que j’adore faire pourtant, je lis plus en anglais qu’en français) ou du français en tout cas un sabir innommable. Ajoutons à cela un nombre de fautes d’orthographe, de grammaire et de typographie absolument invraisemblable !

C’est encore plus cocasse et gênant, mais vraiment gênant lorsqu’on parle des locutions et termes économiques. Un grand nombre sont des traductions mot à mot de l’anglais et sont par conséquent incompréhensibles (il faut les retraduire en anglais en fait pour savoir de quoi le "traducteur" veut parler). Et là, j’attire l’attention que pour un vrai débutant, c’est une catastrophe car il va prendre de mauvaises habitudes, apprendre de mauvais termes dès le début ! Un peu comme de mauvaises leçons de ski au départ sont très difficiles à oublier car l’on a acquis de mauvais réflexes… Toujours très gênant, les "points" et les "virgules" sont utilisées au petit bonheur la chance, parfois le séparateur de décimal est bien la virgule (comme il se doit en français) parfois le point et parfois… la virgule est le séparateur de millier comme en anglais !. Du coup on est perdus et il a fallu que je télécharge une version en anglais pour bien comprendre les tableaux (c’est un comble alors que j’avais payé !). C’est à vous dégoûter d’acheter des livres en français…

Cerise sur le gâteau, aucun des post-chapitres de quasiment toutes les éditions anglaises (exceptée l’édition originale) n’ont été traduits conférant encore moins d’intérêt à ce livre. On parle ici d’un tiers de l’information manquante si on achète une édition en anglais actuelle.

Dès lors, un projet pourrait émerger pour quelqu’un de motivé (évidemment, la question-clé est : qui a les droits du bouquin en anglais ?) réaliser une traduction digne de ce nom pour les débutants ne maîtrisant pas du tout l’anglais.


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[+1]    #233 26/05/2013 18h59

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Fini Outliers: The Story of Success de Malcom Gladwell

Un bon bouquin (même si moins impressionnant/rafraîchissant si on a déjà lu un de ses bouquins précédents notamment The Tipping Point). Particulièrement vrai pour des "esprits anglo-saxons", moins sûr que ce soit une bonne idée pour des Français qui pensent déjà que réussir est surtout une question de chance wink

Il n’y a aucune ambiguïté dans le bouquin : réussir exige comme condition nécessaire une énorme dose de travail, de talent et d’opiniâtreté mais la thèse de l’auteur est qu’il y a aussi une énormissime part de chance et mieux que cette chance présente des "patterns" systématiques souvent incompris ou pas analysés (aux USA ils sont plutôt dans l’extrême inverse de la mentalité française, à oublier que les successful guys ont aussi bénéficié des autres, là où en France on a tendance à oublier que les successful guys le doivent en grande partie à leur travail). L’auteur montre notamment que même les plus grands self-made men américains ne sont jamais vraiment partis de zéro.

Mais le plus passionnant (et le plus convaincant) concerne les époques ou dates clés pour réussir dans certains domaines. On commence par le meilleur pays du monde en hockey (de très loin) : le Canada. C’est bluffant, en fait l’immense majorité des meilleurs joueurs de hockey sont nés dans la première partie de l’année ! Et les plus connus des plus connus en janvier, février et mars depuis des décennies ! En fait, l’ultra-sélection en hockey du système canadien et une sélection très jeune dans les classes (les meilleurs à 6 ans vont dans les meilleures classes de hockey, etc.) fait qu’un petit avantage au départ (6 mois de différence à 6 ans c’est en fait énorme 8 % de plus d’expérience, de poids, de taille) s’accumule au fil du temps (puisqu’à après ils sont tjs dans les meilleures classes) de façon "injuste" et fait boule de neige. Je n’ai pas pu ne pas penser au danger d’une sélection trop précoce qui se transforme en prophétie auto-réalisatrice… et je ne parle là pas que pour des dates de naissance qui sont irréfutables mais pour d’autres critères socio-économiques. Depuis cette découverte, des mesures ont été prises pour essayer de corriger cet énorme biais (pcq en fait cela signifiait que le Canada se privait littéralement de la moitié de son potentiel !).

Très amusant en tout cas de constater les dates de naissance des équipes nationales avant les mesures correctives : http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Ca … r_Olympics (8/23 seulement en 2ème partie de l’année et il y a des années avant encore pires !).

Et cette histoire de dates ou époques clés continue avec les plus riches hommes dans le domaine du software… les Bill Gates, Steve Jobs tous nés entre 53 et 55. Plus intéressant, les hommes les plus riches de tous les temps (Crassus est dedans) mais il y a un nombre incroyable d’Américains nés dans une période très restreinte de seulement 10 ans (1830 à 1840) qui en fait ont pu profiter de la plus grande expansion de richesse qui n’a jamais eu lieu : la naissance de la force économique américaine à un âge où ils étaient ni trop jeunes (sans pouvoir, ou encore à l’école) ni trop vieux (déjà installés dans un businnes). Et que ce soit dans la banque, le pétrole, les rails etc. On trouve : Rockefeller, Carnegie, etc.

Il étend ses exemples aux opportunités manquées qui deviennent la source d’opportunités encore plus grandes et d’une grande richesse. Et notamment lorsqu’on vous a refusé cette opportunité (donc vous êtes vraiment "chanceux" pcq en théorie vous auriez préféré la 1ère opportunité si on ne vous avait pas claqué la porte, ce n’est pas de votre "chef" et par votre "flair" que vous êtes allez chercher cette opportunité/idée). L’exemple archétypal concerne les avocats juifs sortis d’université dans les années 60 (donc nés dans les années 30) dans la très coincée et raciste New-York de l’époque. Quelles que soient leurs notes aux examens, ils n’étaient jamais embauchés dans les grands cabinets très WASP de South Manhattan. Ils ont donc créé leurs cabinets et n’avaient que les affaires que les grands cabinets ne voulaient pas notamment pcq ils trouvaient ça "sales" (il était de bon ton de régler des disputes d’actionnaires en "gentlemen") ou ennuyeux et/ou peu rémunérateurs à commencer par les affaires de fusion/acquisition, proxy fights et consorts. Ce qui durant toute la décennie 60 et 1ère partie de la décennie 70 était en effet peu "rewarding". Oui mais voilà milieu des années 70 : le capitalisme actionnarial se réveille, les deals (et les fees) deviennent énormes, les enjeux aussi et qui sont les spécialistes de ces domaines, maintenant dans leur quarantaine (plus des tendres) et avec une expérience très spécialisée : les anciens cabinets de juifs dénigrés… ceux que toutes les boîtes maintenant veulent. Inutile de préciser que dans les années 80 ils devinrent extrêmement riches, célèbres etc.

Et plein d’autres éléments passionnants dont le fil conducteur est : les motifs sous-jacents qui influent énormément sur la réussite ou l’échec même au-delà de ceux évidents (genre né pauvre et orphelin, même s’il en parle aussi d’une façon originale). Dernier exemple concernant ce point : pendant plus de 150 ans une culture de l’extrême violence s’est développée et maintenue au fin fond du Kentucky chez les blancs des Appalaches. (les Kentucky feuds) et comment l’on trouve souvent une culture de pasteurs/éleveurs (et non d’agriculteurs) dans sociétés qui sont les plus violentes (par nb d’habitant) et les plus prompts à la vendetta.

Certains exemples sont discutables mais l’ensemble est de très bonne facture même si je conseillerai d’abord la lecture des 1ers bouquins de Gladwell.


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#234 26/05/2013 19h21

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En effet Political Anomal, c’est un excellent livre, je l’ai dévoré.

Je voudrais simplement noté que l’exemple du Hockey au Canada développé par l’auteur est un phénomène présent dans tous les sports et pas simplement au Canada.

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#235 26/05/2013 20h11

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Oui tout à fait d’accord Spiny. Mais c’est au Canada et pour le hockey que l’effet est statistiquement le plus marqué pcq justement c’est le pays et le sport le plus compétitif et le plus tôt au monde. Cela démontre encore plus les effets pervers d’une sélection trop précoce.

Le cas de la Belgique en football est intéressant (il y avait d’ailleurs un article sur le blog de Gladwell qui prolongeait son livre sur la partie belge mais je n’arrive pas à le retrouver). La Belgique avait une date de coupure au 1er aout pendant très longtemps et ses grands champions étaient donc plutôt nés en… 2ème partie d’année. Puis il y a une dizaine d’année ils ont eu de nouveau un calendrier classique (1er janvier) et peu à peu les dates ont changé. Ce qui fait qu’actuellement l’équipe nationale belge a, pour la 1ère fois, une distribution de dates d’anniversaire parfaitement équilibrée statistiquement mais c’est artificiel : en fait les plus "vieux" sont surtout de la fin d’année et les plus jeunes du début. (dans ce genre de calcul il faut d’ailleurs tjs retraiter les chiffres hors naturalisation, ce qui est facile au Canada puisqu’il n’y a que des Canadiens de naissance quasiment, les naturalisés étant nés dans un pays où la date de coupure et/ou la précocité de la sélection sont différentes…).

Aucun sport au monde et aucun pays n’a un effet aussi marqué que le hockey au Canada même si l’effet se retrouve dans quasiment tous les autres pays et sports, d’autant plus marqué que la sélection est précoce (tiens je m’amuserai à regarder les joueurs de rugby en Nouvelle-Zélande, ça peut être aussi un cas d’école).


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#236 26/05/2013 20h34

sergio8000
Invité

Si vous voulez réfléchir sur le hockey de manière peut être moins biaisée, comment expliqueriez-vous la domination incontestable et de très longue durée du hockey de l’URSS, y compris sur le hockey canadien et nord américain (moindre récemment, mais la Russie arrive encore à avoir quelques titres) ? Bizarrement, les nord américains n’en parlent pas trop, mais c’est normal : l’URSS avait aussi honte lorsqu’elle perdait face au Canada (même si ce n’est pas arrivé aussi souvent que dans l’autre sens) :-).

Petit aparté pour les passionnés du sport : Équipe d’URSS de hockey sur glace ? Wikipédia

Je pense que ce n’est pas qu’une question d’aléa, mais de travail, même si certains canadiens sont sans doute bien nés.

Dernière modification par sergio8000 (26/05/2013 20h33)

 

#237 26/05/2013 22h41

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PoliticalAnimal a écrit :

Oui tout à fait d’accord Spiny. Mais c’est au Canada et pour le hockey que l’effet est statistiquement le plus marqué pcq justement c’est le pays et le sport le plus compétitif et le plus tôt au monde.

Aucun sport au monde et aucun pays n’a un effet aussi marqué que le hockey au Canada même si l’effet se retrouve dans quasiment tous les autres pays et sports, d’autant plus marqué que la sélection est précoce (tiens je m’amuserai à regarder les joueurs de rugby en Nouvelle-Zélande, ça peut être aussi un cas d’école).

Pourquoi êtes-vous aussi affirmatif ?
Avez-vous toutes les statistiques de tous les sports dans tous les pays du monde ?

Avez-vous les données de la gymnastique ou tennis de table en Chine, du badminton en Indonésie? Je connais bien le sujet et je peux vous assurez que ce n’est pas le même monde…
Sans aller aussi loin que cela, les statistiques en France sont tout à fait éloquentes sur le sujet, au tennis également.
Auparavant, l’année sportive était fixée au 1er juillet et les meilleurs étaient nés en septembre/octobre.
Depuis le changement au 1er janvier, les meilleurs sont nés sur le 1er trimestre.

Je serais curieux d’avoir des données par rapport à la musique pour comparer.

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#238 27/05/2013 00h33

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Très bonne idée sur la musique. Je vais chercher ça. Surtout le piano en Chine qui est devenu ultra-compétitif depuis une décennie avec des classes pour les tout-petits. Il faut que je trouve s’il y a une date de coupure, et les critères à appliquer (grand prix de piano etc.). Je vous tiens au courant.


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#239 27/05/2013 23h20

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Eh bien il y a sans doute une raison pour laquelle c’est plus facile d’étudier des cas occidentaux que chinois : la disponibilité de l’information.

Je me suis mis en tête de prendre la liste des pianistes chinois ayant gagné soit le International Piano Competition (ou disons dans les 1ères places) et/ou le Arthur Rubinstein International Piano Master Competition afin d’avoir un échantillon suffisant. Problème : sur Internet en tout cas (et je ne parle pas que de Wikipédia, baidu, les biographies officielles, etc.) une fois sur deux je ne trouvais pas les dates d’anniversaire (les années oui mais pas les dates) ce qui réduit à néant ma tentative. Abandon pour l’instant pour voir si l’effet dates d’anniversaire existe et est marqué ou pas en Chine pour le piano.


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#240 09/06/2013 14h18

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Presque un histoirique de l’etat de l’art des startegies d’investissements et de jeux. Passsionnant, surtout pour ceux qui aiment deja l’histoire des sciences. J’apprend enormement, tout en m’amusant des anecdotes perso. Ce site decrit le livre : Site du livre

J aime decouvrir que Shannon avait une toy room, et cherchait a appliquer sa theorie de l information aux investissements.
J aime decouvrir comment Thorp, prof a UC Irvine, allait a vegas avec des gangster pour tester ses theories au blackjack (jeu dont le rendement etait positif, comme en bourse).
J aime apprendre les fondements du critere de Kelly.

Mots clefs : Fortune’s Formula ; William Poundstone ; Critere de Kelly ; Edward O. Thorp

Dernière modification par kikinou (15/06/2013 13h50)

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#241 30/06/2013 13h29

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Dans le domaine Bonheur/Psychologie positive, à signaler la sortie cette semaine de la traduction française de Authentic Happiness de Martin Seligman, livre qui fait office de pionnier/référence dans le domaine.

Cette version française s’intitule Vivre la psychologie positive.

Je m’en vais de ce pas profiter du soleil pour le lire et ne peut donc à l’instant vous en dire plus wink

Dernière modification par julien (30/06/2013 13h30)

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[+1]    #242 19/07/2013 16h17

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INTJ

J’ai désormais fini la lecture de Vivre la psychologie positive mentionné dans le message ci-dessus.

Comme je vois que IH cite  L’apprentissage du bonheur parmi les 3 livres à lire cet été, j’en profite pour faire un petit retour à usage de ceux qui auraient déjà lu ce dernier, et souhaiteraient aller + loin.

Le livre de Martin Seligman est un bon complément à celui de Tal Ben Shahar pour qui veut s’intéresser un peu + aux mécanismes mis en oeuvre par la psychologie positive. On est bien sur des références scientifiques et documentées. A lire pour ceux qui ont apprécié L’apprentissage du bonheur comme 2nde étape de votre instruction dans le domaine (le livre est un peu + épais) et cet ordre là est à préconiser à mon sens (I.e lire L’apprentissage du bonheur en premier lieu). Il faut le voir un peu comme une sorte de bible de la psychologie positive dont  L’apprentissage du bonheur ou Vivre (The Flow) aussi déjà évoqué sur ce forum sont des déclinaisons pratiques de sous-aspects.

Dernière modification par julien (19/07/2013 16h27)

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#243 05/09/2013 16h45

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Je viens ajouter mon grain de sel avec un livre pourtant decouvert grâce au forum, que j’ai trouvé interessant, très complet et accessible au plus grand nombre: Guide complet de construction et de gestion de portefeuille, de lucasz snopek.

son approche, basee avant tout sur la maitrise du risque plus que sur les rendements espérés, m’a particulierement seduit, de plus les chapitres dédiés aux approches de graham, buffett et lynch sont à mon avis de bonnes introductions aux methodes de stock picking de ces "super investors".

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#244 05/09/2013 16h50

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J’ajoute ma pierre à l’édifice : La liste de mes envies.

Il s’agit d’un roman qui vous questionnera sur le pourquoi, très utile en complément des ouvrages techniques qui questionnent le comment.

Un vrai bon livre !

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#245 23/09/2013 09h24

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Bonjour à tous, ayant décidé d’arrêter l’aventure Investisseur débutant pour rejoindre l’équipe Berich, j’en ai profité pour regrouper tous les articles (environ 200) écrits depuis maintenant trois ans, sous la forme d’un ebook, afin de valoriser un peu le contenu et d’avoir accès à l’ensemble des écrits dans un seul et unique document, accessible à tous.

Le livre s’appelle Investir en bourse pour les débutants et est disponible au format PDF.



Pour ceux que cela intéresse, je vous invite à faire un tour sur ….le blog.

Bien cordialement

Etienne

Edit : je ne suis pas un troll velu ! Je participe au forum depuis sa création et ai demandé l’accord à notre hôte, IH, avant publication de ce post.

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#246 23/09/2013 10h59

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En ce qui concerne la finance, je mettrais One Up on Wall Street de Lynch en premier, et pour rejoindre Political animal, nettement devant les livres de Graham qui, selon moi, sont assez arides et techniques. Derriere, je mettrais la lecture des lettres et discours de Schloss.

En developpement personnel, je trouve les livres modernes soit un peu trop "new age" a mon gout soit trop influences par la psychologie moderne. Je mettrais de vieux livres comme Seneque, Lettres a Lucilius ou le Tao Te King de Lao Tseu, meme si se dernier est egalement aride, c’est plutot a lire comme un recueil de maximes. Je pense qu’en 2000 ans, pas grand chose n’a change au fond.

Felicitations Spiny pour votre livre en tout cas, peut-etre un jour deviendra-t’il un classique? C’est tout le mal que je vous souhaite.

Dernière modification par Wawawoum (23/09/2013 11h07)

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#247 23/09/2013 12h30

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Merci Wawawoum.

Si je faisais déjà moitié moins de ventes que Lynch sur son livre, ce serait déjà un sacré exploit ! wink

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#248 15/10/2013 21h26

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Bonjour,

A mon tour de présenter quelques uns de mes livres préférés. Je vais éviter trop de redondance et donc ne pas citer de livres de Graham.

Finance d’entreprise, de Pierre Vernimmen

Pour apprendre les bases de la finance d’entreprise.

Stocks for the long run, de Jeremy Siegel

Comparaison des performances historiques de différentes classes d’actifs (actions, obligations, placements monétaires et or notamment).

New Market Wizards, de Jack Schwager

Entretiens avec de grands traders.

Cordialement,

Vauban

Dernière modification par vauban (15/10/2013 22h15)


"Price is what you pay. Value is what you get.", Warren Buffett

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#249 01/11/2013 07h20

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pas lu, sorti le 27 aout… quelqu’un a des avis ?



Le livre présente un système d’investissement solide, en s’inspirant de l’école du Value Investing commencée par Benjamin Graham et suivie par Warren Buffett, qui permet d’identifier les meilleures actions et d’éviter les erreurs les plus courantes que l’investisseur moyen commet habituellement au moment d’investir sur les marchés boursiers.
L’ouvrage présente un système complet d’analyse fondamentale des actions, en évitant un formalisme inutile, présentant immédiatement les concepts clés et les appliquant avec des exemples significatifs et précis avec l’analyse de certaines des actions les plus importantes présentes dans le monde.

pour les pingres comme moi, il est dispo au format kindle à moindre coût sur amazon

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#250 01/11/2013 08h03

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SI vous êtes vraiment pingre, lisez (ou relisez) l’investisseur intelligent ! wink

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