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#1 12/09/2010 10h14

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INTJ

Ce sujet est un peu prématuré pour moi mais je l’écris pour pouvoir le relire dans quelques années…

Dans mon entourage, quelques personnes pourraient être rentières si elle vendait leur société et réinvestissement proprement le capital disponible. Mais elles ne le font pas. "Pourquoi faire ? Je ferais quoi après ? Remonter une société ?"

Sur Boursorama, sur les forums, des participants disent être rentiers mais continuer quand même à travailler, pour maintenir une vie sociale, et parce qu’être rentier (à une échelle de rente de 2000-4000 € / mois, je ne parle pas des "super" riches) c’est pas si bien que ça.

Tim Ferriss dans son livre, la semaine de 4 heures (livre que j’ai trouvé assez creux d’ailleurs) indique aussi qu’une fois que l’on a bcp de temps libre, on ne sait pas quoi faire !

Des choses qui paraissent cool pendant les vacances (ex : glandouiller sur la plage), sont plates une fois qu’on a tout son temps. D’autre part, vivre dans la luxure totale (à la Paris Hilton par exemple) n’est pas possible pour un "petit" rentier.

Le "petit" rentier doit donc nécessairement s’interroger sur sa vie et son chemin vers l’épanouissement. Puisqu’il ne travaille plus, il est obligé de prendre du recul et c’est cette démarche que je trouve super intéressante, car vous avez une liberté totale de choix (à comparer à lorsque l’on doit travailler pour manger, ou finalement notre liberté de choix est assez restreinte car l’environnement est extrêmement contraint, c’est donc facile de "choisir" et de s’abstenir d’une vraie réflexion).

Philip Greenspun dans son site perso (Early Retirement), évoque aussi sa vie de jeune rentier (à 37 ans).

Comme Tim Ferriss, il dit aussi qu’au début il ne savait pas trop quoi faire, et évoque la perte de lien social induite par l’absence de job.

Or, les deux aboutissent à la même solution : ils se mettent à planifier leur temps (exactement comme tous les cadres font au boulot quand ils écrivent leurs listes de trucs à faire du jour, de la semaine ou du mois) et mettent bcp l’accent sur l’apprentissage de nouvelles choses pour recréer du lien social.

Tim Ferriss se met à la danse, aux arts martiaux, aux langues étrangères, voyage dans des pays émergents…

Philip Greenspun prend des cours de pilotage d’avion, d’hélicoptère (d’après lui ses 2 activités permettent de rencontrer des gens intéressants), évoque l’amérique latine…

Dans les commentaires du site de Philip Greenspun, on trouve sensiblement les mêmes remarques : apprendre des choses nouvelles, enseigner, voyager/déménager.

Finalement, rien d’extraordinaire en soit et on peut comprendre que d’autres ne souhaitent pas prendre une retraite anticiper en vendant leur société et continuer à travailler si cela fait sens dans leur vie. :-)

Mots-clés : rentier

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#2 12/09/2010 15h09

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Bonjour,

Effectivement, vivre sans travailler pose problème dans notre société qui valorise tant le travail.

Il y a au moins trois problèmes à affronter :

- La perte de lien social est très importante, car il n’y a plus ni clients, ni collègues, ni supérieurs, ni confrères, ni patrons.

Avoir un planning de retraité alors que l’on est encore en âge de travailler vous conduit progressivement à ne plus cotoyer que des gens qui eux-même ne travaillent pas : les retraités ou les rentiers (ils sont très rares ou ne l’avouent que très rarement. Je n’en connais que deux ou trois).

- Supporter les remarques des envieux ou jaloux (et bien, arrêter à 39 ans, tu ne t’emmerdes pas !), de ceux qui ne comprennent pas (vous n’allez pas rester sans rien faire toute votre vie ? Quelle grande perte pour la profession !) ou encore de ceux qui pensent que l’on est à la charge de la société (Toi tu vis au crochet de la société… Tu fais une année chomatique ?).

Il est parfois nécessaire de mentir sur la situation réelle tant l’animosité peut être grande. Les enfants ne savent pas quoi dire lorsqu’on leur demande la profession des parents…

- Décider de basculer rentier est un véritable acte de foi. Cela implique d’avoir suffisamment confiance en soi pour renoncer à une carrière professionnelle, avoir suffisamment confiance dans ce que l’on a mis en place pour espérer le rester toute sa vie sans accident de parcours. Cela implique également une réorganisation profonde de ses habitudes de vie et cela n’est pas toujours sans difficulté.

Il y a également de grandes joies et de grandes satisfactions : avoir du temps pour ses enfants et son conjoint, prendre soin de son corps (régime, sport à gogo, absence de stress) et de son esprit (grande ouverture sur la culture, l’épanouissement intellectuel, possibilité d’apprendre tout ce que l’on souhaite, voyager ou reprendre des études pour le fun, faire le jardin, bricoler, construire sa propre maison !)

Pour ma part et à 40 ans, je vis sans travailler depuis maintenant un an. Je pense qu’à moyen terme, je reprendrais une activité professionnelle, même réduite, pour tisser un peu de liens sociaux et disposer d’une couverture maladie économique.

Mais, cette fois, il n’y aura ni salarié, ni horaires démentiels, ni investissements massifs, ni emprunts à rembourser, ni course au fric à tout prix, puisqu’il n’y a plus d’enjeu financier !

A ce égard, le régime de l’auto-entreprise me parait être une excellente option pour une activité très réduite qui ne vous entraîne pas vers la "rat race"…

Dernière modification par stephane (12/09/2010 16h46)

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#3 12/09/2010 20h12

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Je pense qu’il faut garder une place dans la société, et c’est difficile. Je suppose que si j’étais rentier, je me trouverais un job qui me plait et qui ne soit pas trop prenant. A côté, je ferais de nombreuses activités (culture, sport, voyages…). J’essaierais d’écrire des romans… Bref, il faut se faire un programme et ne pas rester à ne rien faire !

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#4 17/09/2010 11h54

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le jour ou mes revenus passifs le permettront, je leverai le pied pour ne plus bosser qu a mi temps.
La transition sera moins brusque et me laissera le temps de creer de nouveaux reseaux avec mes nouvelles activites et d en decouvrir d autres.
Le mi emps ne me derange pas ar je ferai ce que j aime sans pression et deviendra une forme de passion , d activite plutot que de travail.

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#5 18/09/2010 14h42

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Vivant seul depuis mes 18 ans et n’ayant pas spécialement d’activité extra-professionnelle, je ne ressens pas particulièrement le besoin de conserver des liens sociaux forts si j’arrête de travailler.

Le regard des autres m’importe également peu.

Par contre je ne pourrai pas vivre sans avoir une activité "impliquante", c’est à dire qui nécessite qu’on y consacre un minimum de temps régulièrement (les "activités de retraités" comme "se cultiver", "voyager" ne rentrent donc pas dans cette catégorie).

Je pense que ne plus avoir la contrainte de l’argent pour vivre tout en étant assez jeune est une belle opportunité pour se lancer dans quelque chose de peu lucratif au début. Super_Pognon cite l’écriture de romans, c’est un bon exemple. Pour ma part je n’ai pas d’idée précise, mais plutôt dans un domaine scientifique/technologique.

A côté de cela, pourquoi ne pas continuer de gérer activement son capital ? C’est une activité à part entière. On pourrait me dire "pour quoi faire ? Gagner encore plus d’argent quand on n’en n’a plus besoin ?". Je répondrai que s’il y a un domaine où l’apprentissage ne s’arrête jamais, c’est celui-ci.

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#6 18/09/2010 19h18

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Continuer a se passionner pour la bourse les placements, l’immobilier…gèrer soi même plutôt que faire confiance a un gestionnaire de patrimoine.
Faire du sport
Voyager
Profiter de sa famille
S’occuper d’association qui nous tiennent a coeur
Se trouver de nouvelles passions
etc…

Il y a pas mal de solutions pour s’occuper sans pour autant dépenser beaucoup d’argent .

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#7 18/09/2010 21h03

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Après réflexion, je vais un peu plus détailler mes pistes.

J’aime écrire, et j’ai écris de nombreuses nouvelles. Par conséquent, je profiterai de mon nouvel emploi du temps pour m’améliorer et écrire des romans.

J’aime aussi les sciences, pourquoi pas prendre un poste dans la recherche scientifique ? Ainsi, au regard des banques j’aurais un salaire (pas énorme), une situation stable, du temps pour moi… Une passion où je pourrais m’investir (construction/physique/maths). Je pense à des très riches qui avaient consacré leurs vies à la science…

Je pense aussi à participer à une vie associative, aider les jeunes (aide au devoir/orientation pro) etc…

M’amuser à poursuivre des études universitaire dans plein de domaines pour me cultiver (droit, histoire, économie…).

En parallèle, faire du sport pour rester en forme et profiter de ma "nouvelle" vie.

Et surtout, gérer cet argent ! C’est loin d’être pas grand chose…

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#8 19/09/2010 10h11

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Je suis tombé sur un petit article intitulé "Ils ont choisi de ne plus travailler":

Arrêter de travailler - Ne plus travailler | Psychologies.com

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#9 19/09/2010 15h58

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Oui j’ai vu ce lien aussi sur Yahoo.

J’ai trouvé l’article assez décevant. Je m’attendais à une analyse plus fine de la part d’un magazine spécialisé dans la psychologie.

Sinon si je puis me permettre une anecdote :

J’ai un ami qui était Directeur Informatique dans une PME de 500 personnes. Au fil des dix dernières années il s’est passionné de voile et de vacances sur des voiliers. Finalement, il a sauté le pas et à 50 ans, il a quitté la sécurité de son job pour acheter un bateau et organiser des séjours autour des iles Grecques, avec lui comme Skipper : ACCUEIL - CAPONIROS - Des Vacances qui ont du sens

Personnellement c’est le genre de chose que je n’aurais pas le courage de faire, sans une rente au moins minimale derrière.

Enfin, il y a plus qu’à laisser murir ce sujet et à la ré-ouvrir dans quelques années une fois rentier ! :-)

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#10 23/09/2010 12h53

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Bonjour,

Une idée déjà partagée par pas mal de personnes…
Ce qui n’empêche pas de continuer à gérer ses actifs !

Retraite en Thaïlande - Informations et démarches

Francois

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[+4]    #11 23/09/2010 14h15

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Bonjour à tous,

A mon avis, voilà la question essentielle que devrait se poser tout un chacun avant de faire des projections pour être rentier.
L’expérience décrite juste au dessus est vraiment intéressante je trouve. C’est vrai que je me dis qu’après avoir passé le cap "cool je prends plein de vacances", le retour à la vie de rentier ne doit pas être simple.
Pour mon cas personnel, j’ai ce doux rêve d’être rentier depuis je ne sais pas disons 25 ans, aujourd’hui à 36 ans, je m’en rapproche et ce rêve pourrait devenir réalité (en tous cas il ne m’apparait plus comme une chimère). Pourtant je me rends compte de plus en plus qu’en fait si je devenais rentier comme ca du jour au lendemain sans avoir préparé une activité quelconque, je cours à la catastrophe. Parce qu’aujourd’hui, même si je travaille sans vraiment de stress, j’ai encore cette chance dans mon job, je travaille beaucoup dans le sens où je prends peu de vacances, alors on se dit ah ca doit être bien d’être rentier parce qu’on en a marre du métro-boulot-dodo. Je penche de plus en plus vers un statut de rentier non appliqué jusqu’au bout, d’un job qui permette de prendre souvent des vacances, plus longues que les deux semaines que prennent un actif, d’un ou deux jours par semaine en plus; aujourd’hui mon rêve de rentier va plutôt se transformer en un rêve de trouver un boulot qui permette cela et je ne trouve pas cela du tout évident si tant est qu’on veut continuer à travailler dans sa branche (mais ceci pouvant inclure des hobbies, loisirs qu’on aurait poussé jusqu’à un certain niveau), ce qui est plus simple que de repartir de zéro.

Je crois que le vrai danger dans cette histoire est de passer sa vie pour se fabriquer son statut de rentier pour se rendre compte qu’au final, ce n’est pas le bonheur. Perso avec le recul que j’ai aujourd’hui, je me dis qu’à mes 25 ans, j’ai peut-être un peu trop basculé vers cet objectif en faisant quelques sacrifices.
La question pour moi mérite de se poser dès le début et aujourd’hui la question serait pour moi comment je peux orienter mon travail vers un boulot moins prenant ou comment je dois me reconvertir pour préparer le terrain à une activité moins soutenue en terme de temps.

Dernière modification par tifred (23/09/2010 14h16)

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#12 03/10/2010 15h34

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C’est effectivement une question très importante souvent laissée de côté

Pour ma part, je n’imagine pas du tout devenir un rentier "full-time".

1. ça m’obligerait à attendre plus longtemps pour me constituer un capital suffisant

2. j’aime travailler tout simplement : c’est une des valeurs les plus fortes que m’ont transmise mes parents et elle est ancrée en moi (travail=santé, mais avant tout travail qu’on aime)

Je ne suis pas du genre à travailler à mi-temps, je suis plutôt du genre à alterner job full-time et mini-retraite libre d’aller où je veux.
J’imagine ma vie de semi-rentier selon les règles suivantes :

1. job "full-time" 1 an ou 2 dans une ville qui nous attire (NYC, San Francisco, Sidney, Tokyo, Barcelone, Rome, Montreal, …)
en parallèle vivre au rythme de la ville et du pays (un vrai plaisir)
changer de boulot sans état d’âme si ça ne me plaît plus
apprendre la langue du pays (très motivant)

2. mini-retraites : voyager et/ou vivre sans travailler (ou uniquement sur mes idées) pendant 6 mois à 1 an
prendre le temps d’apprendre des choses importantes pour soi mais non lucratives : faire de la guitare, faire de la voile, apprendre une nouvelle langue
passer du temps dans sa famille (enfants, parents, grand-parents), …
découvrir de nouveaux hobbies
tester de nouveaux lieux de vie
rencontrer de nouveaux gens différents
apprendre pourquoi pas un nouveau métier
prendre le temps de réfléchir

3. avoir une rente de sécurité suffisante pour choisir le boulot qui me plaît indépendamment des critères de sécurité ou d’argent
dans l’idéal, bosser pour moi-même sur mes propres idées

Rien n’est figé dans le marbre, c’est une réflexion permanente pour moi

Un défi important : comment élever des enfants avec cette vie "semi-nomade" qui m’attire tant ? je n’en ai pas encore et j’ai du mal à anticiper tout ce que cela implique

Je vous souhaite à tous un bon dimanche

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#13 02/03/2011 11h45

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voici au moins un theme ou j’ai quelque chose a dire.
je n’ai jamais travailler, ou plutot je travaille a peine quelques heure par semaine dans un boulot qui me plais ( education ).

je n ai donc pas eu le probleme de passer d une vie travail a une vie sans travail. je n’ai connu que la vie sans travail.
Personnellement aucune déprime ou quoi que se soit.
quand a ce que je fait de mes journée, elle passe trop vite et je n ai jamais le temps de faire tout ce que j aimerai faire…

voici pleins de choses qui me tienne a cœur:
- voyager
- lire
- faire pleins de sports différents
- suivre l actualités
- me cultivé en sciences
- apprendre la gestion économique
- les jeux video
- les BD
- le cinema et serie telé
- la photographie
- les filles
- apprendre a jouer d un instrument
- etc…

avec a peine 12H dans une journée je n’arrive pas a faire tout ça…

le pars 2 ou 3 mois en voyage par ans, j’ai même fait un tour du monde de 3 ans
quand je ne suis pas en voyage, je m’instruit sur internet, je joue au jeux video, je regarde tout les film qui sorte et qui m interesse, je lit l actualité, et deja la journée est passer et il est l heure d aller dans les club de sports ou je suis inscrit, puis de se couché en lisant un bon livre…

bref j arive pas a faire tout ce que j aimerai et je reve de journée de 36H ….

donc pour moi en tout cas etre rentier ne pose pas de probleme psychologique, si ce n’ai la peur d etre aimer pour son argent par les filles ( mais de ce coté je m inquiete pas trop, vu comme je suis radin, les filles venales prenne leur jambe a leur cou )

Dernière modification par Skywalker (02/03/2011 11h46)

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#14 02/03/2011 12h32

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Arrives tu à avoir une vie sociale proche de la normale ?

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#15 02/03/2011 16h16

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Skywalker: sans indiscrétion, quel âge (ou tranche d’âge) avez vous?

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#16 02/03/2011 20h21

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33 ans
quand a la vie sociale, ca dépend du point de referance…  difficile a dire je suis quelqun de solitaire a la base, et ceci meme quand j’etait universitaire, donc les sortie en boite et autre beuverie c’est pas mon style, apres si je voulais faire ça je pourai…

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#17 02/03/2011 22h14

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Pour ma part, le but est de devenir rentier à "temps partiel". En fait, l’idée, c’est d’être indépendant de mon employeur vers la cinquantaine. J’estime ça vers 53-55 ans, j’en ai 35. A la cinquantaine, je pense travailler, par exemple, pour le milieu associatif, avec si possible une petite rémunération ou au service de l’état, ou faire ce qui me pourrait me plaire le moment venu (consultant, agriculteur (exploitation familiale), mi-temps pour mon employeur, …) On verra bien!

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#18 02/04/2011 12h08

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C’est très simple.
Un fois rentier, on peut faire ce que l’on aime et non ce que l’on doit….Tout est là


Dans la vie, il faut oser et pas seulement causer

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#19 21/04/2011 23h23

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Il me parait aussi important de se fixer une rente. Je pense pouvoir affirmer sans trop me tromper qu’on est souvent en proie au doute lorsqu’il s’agit de se projeter dans l’avenir et d’établir le prix de notre liberté: "Allez, avec 1500 euro/mois je peux être tranquille… oui mais 2000 c’est un chiffre rond… ah, ça reste un peu faiblard mettons 3000… ou plutôt 4000 parce que j’irais bien au club med de temps en temps…"

C’est intéressant parce que ça implique de bien se connaitre, à l’image d’un repas qu’on va se préparer et qu’on pourra déguster… ni trop, ni trop peu… le juste prix ^^

De là le monde est à nous… du coup la question n’est plus tellement "que faire une fois rentier?" mais "quand puis je devenir rentier?" puisqu’on aura déjà une idée de ce qu’on voudra faire… Enfin il me semble…

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#20 16/05/2011 13h13

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INTP

quelques reflexions à ce sujet:

- le fait de réflechir, travailler à "que faire quand on ne travaillera plus" est de toute façon un travail à faire: rentier ou retraité, on arretera probablement tous un jour de travailler… Peu d’entre nous connaissent des rentiers, par contre, on connait tous un paquet de retraités qui ne savent pas comment occuper leur temps… Même combat ! Il faut travailler sur des passions, des activités extra-boulot, même quand on travaille.

- reflexion interessante de pug: que faire de ses enfants… Qu’est-ce qu’on leur réponds quand ils nous demandent "c’est quoi ton métier" (ou pareil à l’école "quel est le travail de vos parents")… difficile à expliquer, et surtout difficile de leur apprendre la valeur de la notion de travail…
Même chose pour ceux qui envisage une vie nomade: c’est mon cas, si j’étais rentier, je changerais bien de lieu de vie tous les 2/3 ans: dur pour des enfants de se faire des amis durables, d’avoir des racines…
On peut élargir cette question à son conjoint(e)…

- A ce sujet, il me semblerait interessant d’étudier les modes de vies des oisifs, on va dire pré-20eme siècle… L’un d’entre nous parlait des nobles qui consacraient leur vie à la science… ou aux aventuriers genre Magellan, Cook… L’histoire peut-etre source, chez les riches de l’époque, d’inspsiration.

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#21 16/05/2011 14h44

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Il y a un qualificatif, parfois galvaudé par le bais du média télévisuel, c’est le dandysme. Pas l’excentrique qu’on va nous vendre sur une chaine de télévision, un pâté n’a jamais fait un foi gras, mais quelqu’un qui fait de sa vie, une oeuvre d’art.

Je lisais un peu de Confucius tout à l’heure et au chapitre XIV de ses entretiens il décrit l’homme accompli comme celui qui aurait le savoir, le détachement, la bravoure, la compétence et qui saurait couronner tout cela avec les rites et la musique.

J’ai du mal à considérer le rentier comme un véritable oisif au sens premier, c’est à dire sans activité aucune. Si je n’ai, par exemple, aucune sympathie particulière pour le travail, j’aurais besoin d’activités qu’elles soient scientifiques, humanitaires, artistiques, philosophiques ou pourquoi pas familiale…

Je rebondis d’ailleurs sur cette notion de famille pour une anecdote personnelle; lors d’un voyage au Vietnam j’avais sympathisé avec une petite famille qui avait prit une bonne année sabbatique pour voyager tout simplement. Des expériences forcément riches pour les enfants qui s’étaient adaptés avec une facilité déconcertante alors qu’on est effectivement en droit de se dire qu’on fait mal de les trimbaler ici et là… Il se trouve quand même que la mère était professeur et qu’elle pouvait donc leur faire la classe. Ils n’étaient pas rentiers mais avaient économisé pour ce voyage, l’avantage du rentier est qu’il pourrait sans doute plus facilement renoncer au voyage si effectivement les enfants ne s’adaptent pas. Vivre ensemble 24/24 7/7 pendant des mois demande une grande souplesse de caractère… Mais je pense que ça se tente…

Dernière modification par Alexandre le B. (16/05/2011 14h46)

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#22 16/05/2011 15h11

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J’adhère complètement à la citation de Confucius… qu’on soit rentier ou pas. Disons simplement qu’être rentier est un des meilleurs moyens d’avoir les conditions materielles optimum pour s’"accomplir" au sens de Confucius.

Je l’aurais peut-être pas dis aussi bien , et de manière aussi complète, mais je crois que c’est un sens que je cherche à donner à ma vie depuis plusieurs années: du coup je ne vois plus l’accès au statut de rentier comme un but, comme un point d’arrivée.

Le meilleur des objectifs qu’on puisse avoir dans une vie, c’est un objectif inaccessible, qui tend vers un idéal, et qui pas conséquent peut servir de stimulus une vie entière… On peut vouloir etre instruit ou vouloir voyager: dans les deux cas, c’est sans fin…

L’argent (et donc la rente) n’est qu’un moyen.

Je sais clairement que je veux être rentier (au sens où mes rentes pourraient suffirent à assouvir mes besoins materiels -et ils sont ENORMES-) , mais je ne me pose pas pour autant la question d’arrêter de travailler… en tout cas, je n’en fait pas une conséquence immédiate, évidente.

La vie doit être quelque chose de complet (Confucius parle de "savoir, le détachement, la bravoure, la compétence et qui saurait couronner tout cela avec les rites et la musique") dont le travail n’est qu’une composante…

Dernière modification par VerbalKint (16/05/2011 15h14)

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#23 02/01/2014 21h33

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Bonjour à tous,

comme à mon habitude j’arrive sur le tard sur un sujet intéressant, je n’ai pas encore épuisé mon appétit sur ce forum!

Alors comme ça personne n’envisage la politique? Changer le monde tout ça?

A moins que l’investissement dans la science soit un peu dans ce sens, ou est ce pour inscrire son nom dans l’Histoire?

Ce sujet va bien me servir car il me semble comme l’a dit fred75 que c’est une réflexion essentielle. Il faut bien se connaître pour ne pas passer sa vie à la gagner et donc initier toute réflexion sur la gestion des finances personnelles.

Aller +1.

D’ailleurs ne serait il pas opportun de valoriser ce sujet dans le best of ou la charte?


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#24 20/05/2015 13h27

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Je voudrais vous faire partager mon expérience récente mais pertinente. J’ai hérité d’une somme importante il y a 2 ans de cela. Après avoir consulté 2 experts comptable, j’ai pris la décision d’arrêter de travailler.

Les premiers temps j’ai fais rénover notre maison, acheter une belle voiture, du mobilier, etc..

Dans un second temps, effectivement le temps est devenu plus long, et là j’ai repris mes anciennes habitudes de cadre, à savoir établir pour chaque nouvelles semaines, une liste de choses à faire (sport, cours de gestion, courses, jardinage, sorties, loisirs, vacances, etc…).

Le plus important est de ne pas rentrer dans une frénésie de dépenses inutiles…

J’ai trouvé mon équilibre et j’en suis heureux à part le stress vis à vis des impôts.

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#25 20/05/2015 14h08

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Bonjour
Peut-etre pourriez vous passé par la case présentation ?
Bien à vous

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