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#1 12/07/2012 20h06

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Bonjour
  Aujourd’hui a mi séance +4% suite a l’investissement de William Ackman’s Pershing Square Capital Management LP. D’après ce que j’ai compris. Dont la réputation est de booster le management des société pour améliorer la rentabilité (a court terme) alors bonne ou mauvaise nouvelle.
cdlmt
Hervé

Mots-clés : ackman, procter gamble

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#2 13/07/2012 08h15

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Justement je cherchais le newsflow qui avait fait monté la valeur ! Merci.

Barron a écrit :

Pershing Square Capital Management’s Bill Ackman has finally spoken out about taking a stake in Procter & Gamble (PG). He called the stake, which was revealed in an FTC filing, his largest initial investment ever in a company, according to Bloomberg. P&G shares rose 3.8% on Thursday, even as the Dow fell 0.5%.

The investment puts renewed pressure on CEO Robert McDonald. P&G shares are down 4.5% this year.

Investors and analysts have been speculating about Ackman’s intentions.

“Possible transactions include a split-up, divestitures of businesses or a leveraged recapitalization,” wrote S&P Capital IQ analyst Ian Gordon. “We maintain our hold opinion based on our outlook for ongoing operating challenges from competition and negative mix.”

The activist investor has had great successes in his career, including profiting handsomely from MBIA’s (MBI) doomed mortgage protection.

But his forays into consumer-focused companies have been mixed.

He has done well in agitating for changes at some companies, including Kraft (KFT). But he’s also struggled at trying to turn other consumer names around — notably, Pershing Square invested in Borders prior to its bankruptcy, and failed in a proxy battle with Target’s (TGT) board.

P&G has struggled in the past year, as consumers in developed countries  have shied away from some of its higher-priced brands. The company announced a plan earlier this year to cut $10 billion in expenses in the next four years. P&G recently sold Pringles to Kellogg’s (K).

Source : What are Bill Ackman’s Intentions for P&G? - Stocks to Watch - Barrons.com

Au-delà de l’activisme, si William Ackman rentre sur le titre, c’est qu’il estime sa valeur intrinsèque nettement supérieure au cours actuel, un très bon signe !

Déontologie : position longue sur Procter & Gamble de 130 titres, depuis septembre 2009

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#3 16/07/2012 08h28

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INTP

La version des Echos ce matin:

Les Echos a écrit :

Un activiste fait monter la pression sur Procter & Gamble
Bill Ackman est parti à l’assaut de l’une des vaches sacrées de Corporate America. L’investisseur activiste de Pershing Square Capital Management a pris en fin de semaine dernière 1 % du capital de Procter & Gamble environ pour 2 milliards de dollars. Ce raid spectaculaire contre le vénérable conglomérat de Cincinnati, valorisé 175 milliards, n’a pas surpris outre mesure. Trop de choses vont mal chez P&G. En moins de trois mois, son PDG, Robert McDonald, a révisé par deux fois à la baisse les prévisions de résultats du groupe. La dernière fois, c’était depuis Paris en juin, lors d’une conférence avec les investisseurs. Le titre qui est resté stable depuis deux ans, fait beaucoup moins bien que ses concurrents Unilever (+ 18 %) ou Colgate-Palmolive (+ 27 %). Certains analystes ont demandé la tête du PDG.

La maison, qui abrite en son giron Pampers, Gilette ou encore le Swiffer, est arrivée plus tard que ses concurrents dans les pays émergents, profitant moins que les autres d’un relais de croissance appréciable en période de crise aux Etats-Unis. Surtout, elle n’a pas contrôlé ses coûts. Un plan de restructuration a été mis en place, mais il ne serait pas encore suffisant.

McDonald sur la sellette
L’arrivée de Bill Ackman a fait bondir le titre de 6 %, signe que les investisseurs voient son entrée d’un bon oeil. Certains gros actionnaires également, qui ont fait savoir qu’ils apprécieraient du changement. Est-ce que cela peut mener à une scission de Procter & Gamble ou à certains désinvestissements ? Encore trop tôt pour le dire. Dans une note, l’analyste Dara Mohsenian de Morgan Stanley indique qu’il y a tout lieu de s’attendre à de nouvelles réductions de coûts, à des changements de dirigeants, et à des décisions stratégiques. Pour beaucoup, Robert McDonald est sur la sellette. « Nous ne pensons pas qu’une scission soit une éventualité et notre analyse nous montre qu’il y aurait peu d’amélioration à en attendre pour le titre », estime l’analyste.

Bill Ackman est l’un des investisseurs activistes les plus connus aux Etats-Unis, à l’instar de Carl Icahn. Dernièrement, il a réussi son entrée au sein du canadien Pacific Railway - sa plus grosse position jusqu’à P&G avec 1,4 milliard de dollars -obtenant le renouvellement du conseil d’administration, et le départ du président. L’an dernier, il a poussé le conglomérat Fortune Brands à se recentrer sur les spiritueux. Depuis, l’action a doublé. Il a été moins heureux avec le distributeur Target, qui lui a fait perdre beaucoup d’argent, et son entrée chez JC Penney n’a pas encore porté ses fruits. Bill Ackman est allé chercher un vétéran d’Apple, Ron Johnson, pour diriger la chaîne de magasins, mais les premiers résultats sont décevants, et le titre est en forte baisse.

Aux Etats-Unis, les investisseurs activistes n’hésitent plus à s’attaquer à de très grosses sociétés. Kraft Foods en a fait les frais l’an passé. C’est maintenant au tour de Pepsi et de P&G.

BUREAU DE NEW YORK

Virginie Robert

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#4 20/07/2012 11h14

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1,8 MdUSD la position d’Ackman sur Procter & Gamble :

Ackman told CNBC his fund owns about $1.8 billion dollars worth of stock in P&G.

Source : Ackman Takes Activist Stance on P&G

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#5 20/07/2012 11h21

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INTP

j’en ai exactement pour 1.000.000 de fois moins… :-)

1.8 billions… c’est beau, sur une si jolie valeur… pourquoi l’article des Echos parlait de 2 billions ? … un arrondi de journaliste surement…

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#6 15/04/2013 16h17

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Pour la 57e année consécutive, Procter & Gamble augmente son dividende, cette année de 7% :

Procter & Gamble Co. (PG) has raised its quarterly dividend 7%, marking the 57th consecutive year that the world’s largest consumer-products company has boosted its payout.

The dividend increase, to 60.15 cents a share from 56.2 cents, will cost the company about an extra $430 million annually. The dividend yield is 3%.

Le rdt sur dividende actuel (avant augmentation) est à 2,8%.

Comme je possède le titre depuis 2009, mon rendement sur PRU est de 4%, avec en prime une +Value de 54% sans compter les dividendes perçus.

Avouez qu’on fini par espérer des krach comme 2009 plus fréquemment ! :-)

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#7 15/04/2013 17h34

sergio8000
Invité

Je ne vous le fait pas dire : on l’espère tous les jours.
Avec un horizon long terme et une tolérance à la volatilité (on peut prendre un petit -50 ou -66% de MV latentes en quelques mois tout de même), c’est vraiment la meilleure chose qui puisse nous arriver ! Cela dit, les espoirs sont maigres par rapport aux fondamentaux des entreprises, mais qui sait…

 

#8 15/04/2013 17h44

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sergio8000 a écrit :

Je ne vous le fait pas dire : on l’espère tous les jours.(…) c’est vraiment la meilleure chose qui puisse nous arriver !

Ouais… comme d’autres espéraient "une bonne vieille guerre, çà leur ferait du bien" ?
je suis sceptique de vouloir une bonne baisse comme purge, on voit bien que vous n’êtes pas dans les mêmes bateaux, vu de l’intérieur est moins poétique que du point de vue de l’actionnaire !

Dernière modification par Job (15/04/2013 17h45)


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#9 15/04/2013 18h35

sergio8000
Invité

Job, je ne vois pas ce que vous voulez dire : quel rapport avec la guerre et la purge ?

Un massacre boursier ne fait rien aux sociétés proprement dites qui continuent de fonctionner à peu près comme avant (une bonne société fonctionnant exactement comme avant). Rien ne change : les gens viennent toujours bosser le matin et vous avez simplement l’occasion d’acheter les mêmes sociétés que vous détenez déjà (et que vous aimez peut être, du moins je l’espère) avec des soldes.

Etes-vous mécontent de voir un T shirt que vous aimez à -50% ? Là c’est encore mieux : c’est peut être la société qui fait votre T shirt préféré qui est vendue à -50%… la qualité du T shirt est toujours la même et personne n’est viré parce que le T shirt est à -50% (enfin j’espère :-)).

Je pense être dans les mêmes bateaux que tout le monde : je possède des parts de sociétés (pas forcément les mêmes que tout le monde), et je veux bien en avoir plus. Je pense que les bénéfices à long terme et les conditions de travail des entreprises dont je suis co-propriétaire ne seront pas affectés par une baisse des prix sur le marché. Voilà tout ce que je pense.

 

#10 16/04/2013 08h36

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Ok avec votre point de vue,
je reste mal à l’aise quand il y a un krach boursier, et même en tant qu’actionnaire, je ne m’en réjouis pas trop. Je dois être en empathie avec ceux qui trinquent, parce qu’il y en a tjrs.


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#11 16/04/2013 09h27

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Je crois me souvenir que nombre de retraités américains ont été lourdement affectés par le krach de 2009 : entre ceux qui ont du reprendre un travail parce que trop de leurs avoirs avaient perdus en valeur et ceux qui ont été amenés à retarder leur départ à la retraite de plusieurs années… ne me dites pas que c’est sans impact !

Ceci étant dit, soyons honnêtes, évidemment que je vais mettre ces phases critiques à profit pour acheter autant que faire se peut…

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#12 16/04/2013 11h04

sergio8000
Invité

Vous avez raison sur les impacts de 2009 pour les retraités aux US qui ont été non négligeables. Je pense qu’il faut bien distinguer deux choses :
- L’impact en termes d’activité pour une "bonne" société (nul, vu qu’elle continue ses opérations)
- L’impact en termes de rendement pour de "mauvais" gestionnaires (important en effet)

Nous sommes toujours profondément attristés par les impacts d’une mauvaise gestion "à la Delamarche" ou assimilés sur le patrimoine de ceux qui ont confié un devoir important à ce type de "professionnels" ou par ceux qui ont "pris en main" leur propre gestion. Evidemment que nous sommes attristés par le fait que beaucoup de gens perdent tout ce qu’ils ont en bourse, par simple manque de formation et de contrôle des émotions.
Cela étant dit, vous remarquerez qu’un professionnel à la Delamarche n’a pas forcément besoin d’un massacre boursier pour briler. Simplement, un tel évènement précipite l’inévitable fin de son activité… Est-ce donc vraiment la faute à la chute des cours ?

Il y a même des personnes qui confient des sous aux meuilleurs OPCVM mondiaux et qui arrivent à perdre de l’argent simplement parce qu’elles achètent haut et vendent bas : ça fait des siècles que cela dure. Peut-on vraiment y faire quelque chose ?

IH essaie de proposer une démarche "d’éducation" au sujet, nous aussi, mais on ne peut pas faire beaucoup plus. Il m’est arrivé que mon portefeuille perde soudainement 40 à 66% de sa valeur liquidative de manière temporaire (même le portefeuille Br Rich Corp a perdu 40% de sa VL sur les deux premières semaines de septembre 2011) : pourtant, on finit bien par comprendre lorsque cela arrive que nous ne sommes ni plus riche, ni plus pauvre qu’avant, vu que nous possédons les mêmes sociétés en quantité identique. Je pense sincèrement qu’investir dans une telle phase de marché est la meilleure façon d’apprendre l’investissement boursier (et de profiter de la vie et de ses investissements sur le long terme).

 

[+1]    #13 16/04/2013 12h58

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Je vous rejoins Serge : j’étais encore franchement novice en 2009, comme apprentissage on fait difficilement plus formateur.

Ceci étant dit, vous éludez un point : vous êtes en phase d’accumulation de capital, toute crise est une opportunité d’achat. Prendriez-vous avec autant de détachement une baisse de 66% de vos actions si vous aviez cessé toute activité professionnelle, peut être empêché par l’âge d’en reprendre une ? C’est possible pour un investisseur doté de nerfs solides ayant opté pour une approche par les flux, ainsi que vous l’avez suggéré vous mêmes dans un autre message, sans doute pas dans bien d’autres cas de figure.

En phase de consommation de capital il faut avoir anticipé tous les scenarii… et visiblement, il n’est pas si simple de trouver des professionnels compétents pour vous aider à le faire ; le faire soi-même demande un travail en amont qui ne convient certainement pas à tout le monde (par manque d’appétence, de temps etc). Vous mêmes ne pouvez servir d’exemple : outre le fait que l’investissement est une de vos passions, vos performances, si elles devaient être pérennes, vous feront rentrer dans le top 0,1% des meilleurs investisseurs de tous les temps.

Le fait qu’il soit possible de passer une crise de type 2009 sans dégâts, et même de la mettre à profit, ne signifie aucunement que la majorité puisse s’en tirer aussi bien. Ni, ce qui demanderait une discussion séparée, qu’une bonne partie de l’économie réelle puisse en sortir non impactée : sans transfert massif de dette de certains acteurs économiques vers d’autres, sans intervention massive des banques centrales – avec toutes les distorsions qui en découlent – le cours y compris des meilleurs entreprises aurait eu des raisons valables cette fois de baisser.

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#14 16/04/2013 14h46

sergio8000
Invité

Je pense que vos arguments font sens. En phase de consommation de capital (si jamais il faut passer par là bien sûr, un de mes objectifs étant de l’éviter), il faut en effet regarder les choses autrement et peut être privilégier une allocation obligataire (c’est en tout cas mon avis). Le fait que les actions fluctueront inévitablement ne permet pas d’en faire la partie majeure de son portefeuille dans cette situation. J’irais même jusqu’à dire qu’une allocation de ce type dans un tel cas est quasi-suicidaire pour une personne ne sachant pas parfaitement ce qu’elle fait. En toute transparence, si je devais consommer mon capital, j’aurais au moins 50% en obligataire à tout moment (c’est dire si je ne me sens pas particulièrement confiant dans un tel cas de figure malgré mon intérêt pour le gestion active).

En fait, je ne peux pas envisager un instant que mon portefeuille pourra reproduire sa performance passée en toute circonstance. Ce n’est d’ailleurs pas un objectif dans notre gestion (nous visons uniquement à éviter une perte en capital). Je pense qu’une performance finit toujours par se normaliser, et ma conviction personnelle est donc qu’une éventuelle surperformance sera necessairement réduite par la taille à un moment ou à un autre. Cette problématique de taille n’est pas pour tout de suite, mais, si surperformance durable il y a, c’est ainsi qu’elle prendra probablement fin.

Quelques remarques sur votre dernier paragraphe :

Le fait qu’il soit possible de passer une crise de type 2009 sans dégâts, et même de la mettre à profit, ne signifie aucunement que la majorité puisse s’en tirer aussi bien

Malheureusement, les faits semblent vous donner raison ! Dommage, mais faisons ce que nous pouvons pour que le nombre de personnes qui puissent le faire augmente ne serait-ce qu’un peu (quitte à y laisser quelques points de rendement). Ce serait déjà une superbe réussite.

Ni, ce qui demanderait une discussion séparée, qu’une bonne partie de l’économie réelle puisse en sortir non impactée : sans transfert massif de dette de certains acteurs économiques vers d’autres, sans intervention massive des banques centrales – avec toutes les distorsions qui en découlent – le cours y compris des meilleurs entreprises aurait eu des raisons valables cette fois de baisser

C’est une remarque intéressante qui dépend du modèle de pensée dans lequel nous nous plaçons. J’ignore quelle est la vérité sur la question, mais je peux vous exposer ce que je pense et les raisons de cela.
Ma croyance personnelle est que, dans un monde qui transfert ses dettes en accompagnant cela par des assouplissements quantitatifs massifs (ce qui semble être le nouveau modèle de gestion de crise), la valeur des sociétés de haute qualité augmente temporairement, et ce de manière assez dramatique, pour ensuite revenir à sa normale dans le temps. Je vais essayer d’illustrer les raisons de cette pensée hérétique pour les clarifier.
Prenons l’exemple de Coca. Buffett a payé environ 15 fois les profits de la société en 1988 avec un taux d’intérêt sans risque de 9% (coupon des obligs US à 10 ans de l’époque). En 2000, le taux sans risque est passé à 6%, ce qui veut dire que les bénéfices futures de Coca à cette époque valaient 33% de plus qu’en 1988. Aujourd’hui, avec un taux sans risque à 1,7%, les bénéfices futurs de Coca valent plus de 3 fois plus qu’en 2000. Le marché l’a d’ailleurs un peu trop compris en 2000 et le PE de Coca est passé de 15 en 1988 à 40 en 2000. C’est ce qui permet de justifier un multiple de 20-25 fois, voire même 30 fois les profits pour un bon business aujourd’hui, ce qu’on aurait beaucoup plus de mal à faire pour un taux sans risque de 10%. Logiquement, on peut bien entendu s’attendre à ce qu’à plus long terme, la valeur future des bénéfices de ces sociétés revienne à des multiples plus normaux, ce qui nous empêchera d’empiler des retours astronomiques comme depuis 2009 ad vitam aeternam.

Je suis bien entendu loin d’être un spécialiste de ces questions complexes, mais mon point de vue est encore une fois contrarien (désolé pour cette habitude :-)). Je ne tiens par ailleurs pas compte de ces considérations dans mes investissements, puisque je suis loin d’être persuadé qu’elles soient 100% exactes sur des problématiques qui me semblent réellement complexes, alors que je ne suis capable de délivrer que des raisonnements simplistes.

Dernière modification par sergio8000 (16/04/2013 14h49)

 

#15 16/04/2013 16h18

Banni
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Pour la 57e année consécutive, Procter & Gamble augmente son dividende, cette année de 7%

Good news.
J’ai arbitré en faveur de PG plutot que Kraft et Kellogg’s.
Secteur semblable, ratios semblables sauf que le portefeuille de PG est plus internationnal que Kelloggs & Kraft, avec des marques plus fortes et recommandées par buffet, % d’endettement moins élevé pour PG vs kellogg’s…

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#16 16/04/2013 16h20

Banni
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Mais bon c’est kifkif et comme l’écrivait philippe, les 3 actions sont un peu survaleurisées

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#17 02/10/2013 22h45

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Petit update sur P&G.

Je suis en train de regarder Unilever, PG et Clorox (4star morningstar tous les 3) pour completer ma ligne J&J (cours stratospheriques en ce moment) ou Unilever ds le PEA pour les produits de consommation.

Pour Clorox, une analyse trés rapide des chiffres me donne un "score" inferieur à P&G et Unilever (endettement et croissance sur 5 ans moins bons que ses concurrents).
J’ai donc abandonné cette piste pour me concentrer sur les 2 autres.

Pour P&G, j’ai refait tourner xlsValorisation, je tombe sur une valorisation vers les 70$ (ce qui donnerait un PE vers 17). Donc un achat potentiel sous les 60$, à affiner.

Mais elle reste donc chère pour l’instant, malgré un (presque) plus bas depuis le début de l’année (mais l’année 2013 a été globalement un plus haut historique!).

Ci-dessous extrait de la valorisation rapide (CLX, JNJ et UNA comme comparables)


L'Investisseur Individuel, mon blog orienté "Dividendes Pérennes": http://investisseur-individuel.com/

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#18 03/10/2013 10h33

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Kohai a écrit :

Mais elle reste donc chère pour l’instant, malgré un (presque) plus bas depuis le début de l’année (mais l’année 2013 a été globalement un plus haut historique!)

Je trouve aussi.

Morningstar arrive à une évaluation à $87, à 20 fois les profits et 15 fois (!) l’EBITDA.

Cela me semble excessif pour une société certes très profitable, mais donc le taux de croissance ces dernières années a été plus que poussif (et pour cause, c’est un géant).

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#19 08/08/2014 13h09

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A lire :

William Procter et James Gamble, deux destins américains

Dernière modification par Macois (08/08/2014 13h09)

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#20 08/08/2014 14h22

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ISTP

En déterrant ce sujet, je vois le commentaire de IH de l’an dernier:

InvestisseurHeureux a écrit :

le taux de croissance ces dernières années a été plus que poussif (et pour cause, c’est un géant).

On dirait que ce message a ete entendu. PG va vendre une centaine de marques et se recentrer sur les marques les plus fortes. L’objectif annonce est d’avoir un groupe plus petit, plus agile, qui pourra croitre plus vite et qui sera plus facile a gerer.

Avec le lien pour l’article du FT: Subscribe to read

Dernière modification par faguoren (08/08/2014 14h23)

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#21 08/08/2014 16h53

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faguoren a écrit :

PG va vendre une centaine de marques et se recentrer sur les marques les plus fortes. L’objectif annonce est d’avoir un groupe plus petit, plus agile, qui pourra croitre plus vite et qui sera plus facile a gerer

Unilever applique aussi cette stratégie.
Unilever continue à faire le ménage dans ses marques

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#22 31/07/2015 16h10

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P&G sur ses plus bas annuels.
Je ne vais pas tarder à renforcer.

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#23 01/08/2015 09h22

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J’ai finalement ouvert une ligne.
Les éléments qui m’ont poussé à ce choix sont exprimés dans mon reporting mensuel Portefeuille d’actions de Ploule (2/2)

P&G : marge brute autour de 50% depuis au moins 5 ans, charges d’interêt faibles => excellent. Bénéfice par action globalement croissant => bon.
En revanche, les frais généraux sont globalement autour de 65% un peu haut et le résultat net autour des 15% depuis plus de 5 ans, un peu faible.
ROE (autour de 16% depuis 3 ans) et ROIC (autour de 12% depuis 3 ans) dans les normes proposées par IH.
Dividende versé depuis plus d’un siècle globalement croissant, taux de distribution de 50%, des rachats d’action, un bêta à 0,5.
P&G semble un bon candidat que j’ai valorisé à 77$ avec XLS Valorisation

Les ratios et seuils sont inspirés du livre "l’interprétation des états financiers".

Pour la valorisation avec XLValorisation, j’ai utilisé les comparables suivants dans le tableur : Unilever (UNA), Kimberly-Clark (KMB), Clorox (CLX), Henkel (HEN) mais le choix est peut être discutable.
Quels éléments sont à discuter dans la petite synthèse que je propose?
Quelle est la perception des autres membres sur cette société?

Dernière modification par ploule (01/08/2015 09h29)


Parrain Boursorama et Binck, me contacter par message privé.

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#24 27/01/2016 06h01

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Ma perception est plutôt bonne sur la valeur, Ploule. wink

Procter & Gamble a publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes. Les mesures de réduction des coûts ont compensé le repli des ventes.

Boursier.com a écrit :

Procter & Gamble, le géant américain des produits de consommation, présente ses comptes du second trimestre fiscal 2016. Les ventes sont de 16,9 Mds$, en baisse de 9% en glissement annuel. La croissance organique est quant à elle de +2%. Les profits sont de 3,2 Mds$, contre 2,4 Mds$ sur la même période de l’exercice précédent. Le bénéfice par action s’élève à 1,12$, en progression de 37%. Le bpa "core" ressort à 1,04$, en hausse de 9%. Les analystes anticipaient en moyenne un bpa trimestriel de 0,98$, pour des revenus de 16,9 Mds$. Sur 2016, le groupe vise un bpa "core" en baisse de 3 à 8% par rapport à 2015 (3,76$). Les ventes organiques sont quant à elle attendues en légère hausse.

AOF a écrit :

Pour améliorer son retour à l’actionnaire, Procter & Gamble compte dépenser entre 15 et 16 milliards de dollars en dividendes, en échanges d’actions et en rachats d’actions sur l’exercice en cours, dont plus de sept milliards pour les seuls dividendes.

Voilà qui devrait en réjouir plus d’un !


“The pessimist complains about the wind; the optimist expects it to change; the realist adjusts the sails.” W.A Ward

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#25 27/01/2016 09h49

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WhiteTiger, C’est une bonne nouvelle!
Ca fait plaisir d’investir de savoir qu’on aura encore plus de dividende, et ce sans rien faire! smile

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