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#1 21/03/2013 12h04

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INTJ

Cameron abaisse l’IS à 20% !

Source : Le pari de Cameron : politique de l’offre contre récession

Le UK a tout compris. La politique de l’offre, qui tarde à mener ses fruits (et c’est tout à fait normal pour ce type de politique) est maintenue et même accentuée.

Tout le contraire de ce qui est fait en France. :’-(

Mots-clés : royaume-uni économie

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#2 21/03/2013 12h35

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L’UK qui copie l’Irlande à l’époque non ?
Qui disait un pays de lion dirigé par des ânes ?…

Dernière modification par Geoges (21/03/2013 12h35)


Portefeuille : >12% de TRI sur 10ans | "Je peux être rentier à vie, à condition de mourir l'année prochaine :)"

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#3 21/03/2013 13h04

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oui le royaume uni choisit l’inverse de la france pour sortir de la crise.

encourager les entreprises, baisses les taxes et les depenses. lancer le gaz de schiste.

en ce moment, a chaque probleme, france et royaume uni vont le choix inverse.

ca va etre interesser de voir le resultat sachant que l’economie et la population sont a peu pres similiare.

apres si la situation va bien a londres qui vit de facon de + en + independante du royaume, le reste du pays souffre par contre la mentalite n’est pas du tout la meme qu’en france.

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#4 21/03/2013 14h22

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InvestisseurHeureux a écrit :

Tout le contraire de ce qui est fait en France. :’-(

Oui et non :  (en UK) "l’Etat garantit 133 milliards de livres d’emprunts pour relancer l’immobilier." (ça ne vous rappelle rien ?) ou "M. Osborne exhorte la Banque d’Angleterre à redoubler d’activisme monétaire pour noyer le pays sous les liquidités." (d’autres exhortent leur Banque Centrale à faire "baisser l’€uro" et à permettre l’émission d’€uro-obligations), par exemple.

Même si le dumping fiscal a ses limites (si tout le monde en fait, à la fin, qu’y gagnerait-on ?), on ne peut que souhaiter au UK de voir sa situation économique s’améliorer : ça devrait aussi aider à améliorer celle en France (et ça ne peut pas se faire en "pompant" la croissance de ses voisins, sauf de manière très marginale).


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#5 21/03/2013 19h05

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Si on prend un peu de recul, on voit que la France et le Royaume-Uni font le contraire depuis 30 ans : Cameron ne fait que poursuivre la politique de Thatcher, alors que Hollande est dans les pas de Mitterrand.
Résultat : les 2 pays sont au coude à coude depuis sans que l’un des deux ne s’échappe au classement.

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#6 21/03/2013 19h33

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Hollande est quand même loin de Mitterand (pas d’un point de vue image), mais la politique de l’offre qu’il a lancé fin nov. de mémoire ainsi que sa culture de consensus font qu’il s’axe plus vers de la social démocratie.

Par contre, IS à 20% au UK ca fait quand même leger.

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#7 21/03/2013 20h09

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GoodbyLenine a écrit :

Même si le dumping fiscal a ses limites (si tout le monde en fait, à la fin, qu’y gagnerait-on ?)

Ne peut-il y avoir un gain dans l’absolu, même si relativement les voisins font la m^me chose? Je veux dire, est-ce que cela n’augmente pas simplement la rentabilité des investissements, avec au bout du compte une action sur les incitations?

jarjar a écrit :

Hollande … la politique de l’offre qu’il a lancé fin nov.

Il a lancé une politique de l’offre?

Dernière modification par placementapapa31 (21/03/2013 20h12)

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#8 21/03/2013 20h33

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Peut-être. L’avenir nous apportera une partie de la réponse, mais le backtest rend sceptique.

Actuellement, j’ai l’impression que l’objectif d’une baisse de taux de l’IS est surtout d’inciter les entreprise à faire des bénéfices chez soi plutôt que chez le voisin, d’où ma question.
Je ne pense pas que ce soit nécessairement une mauvaise idée : une uniformité complète des taux d’imposition (et de la fiscalité en général) aurait aussi des inconvénients, et une certaine diversité permet de compenser d’autres différences. (On a d’ailleurs aussi des différences, même au sein d’un pays comme la France avec les ZUP ou ZRR ou autres qui bénéficient de fiscalité favorable). Mais ça n’est sans doute pas non plus La solution.

Force est d’ailleurs de constater que ni la situation économique du UK, ni celle de la France, qui ont fait des choix souvent différents, n’est actuellement  idéale (ni la pire au monde d’ailleurs, loin de là).
Ceci devrait relativiser les certitudes de certains qui s’étonnent/offusquent parfois de tel dirigeant qui ferait un mauvais choix alors qu’il est tellement "évident" qu’une autre option aurait été meilleure.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#9 21/03/2013 20h45

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une partie du discours lors des 20 milliards du credit d’impot pour les entreprises.

Aujourd’hui, nous avons à faire un effort pour que notre offre soit consolidée, plus compétitive et je l’assume ! Et en même temps, nous devons préserver la demande et faire la mutation, c’est-à-dire comprendre que le monde est en train de changer, que la transition vers une nouvelle façon de produire, de consommer, de nous transporter est en marche. Et c’est là que nous devons nous enrichir d’apports qui sont ceux de tout notre environnement. Nous devons faire cette révolution

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#10 21/03/2013 21h35

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placementapapa31 a écrit :

GoodbyLenine a écrit :

Même si le dumping fiscal a ses limites (si tout le monde en fait, à la fin, qu’y gagnerait-on ?)

Ne peut-il y avoir un gain dans l’absolu, même si relativement les voisins font la même chose? Je veux dire, est-ce que cela n’augmente pas simplement la rentabilité des investissements, avec au bout du compte une action sur les incitations?

Si tout les pays font pareils,  il n’y aura pas d’augmentation de la rentabilité des investissements car  le gain d’IS sera utilisé pour comprimer les marges pour maintenir les parts de marché.

Par contre la baisse des recettes entrainera une aggravation du déficit … + de charge d’intérêt …. ect ect

le cycle infernal

L’UK accentue l’origine de la crise de la dette en Europe, qui n’est pas la hausse des dépenses (qui est "normale" sauf à vouloir pratiquer euthanasie) mais la baisse des recettes par la débile concurrence fiscale (vers 1980 en France : taux IS 50% et TVA à 33% sur certains produits)

Est que le manque de rentabilité des investissements est le problème principal de l’UK ? (je n’ai plus en tète le taux de déficit budgétaire +/- 8% ?) ?

Dernière modification par yihk (21/03/2013 21h53)


L'ombre du zèbre n'a pas de rayure.

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#11 21/03/2013 21h56

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LeZig a écrit :

Si on prend un peu de recul, on voit que la France et le Royaume-Uni font le contraire depuis 30 ans : Cameron ne fait que poursuivre la politique de Thatcher, alors que Hollande est dans les pas de Mitterrand.
Résultat : les 2 pays sont au coude à coude depuis sans que l’un des deux ne s’échappe au classement.

C’est Tony Blair qui a plombé le UK, en détricotant une partie du travail faire par Thatcher et en mettant en place une politique Keynesienne.

Là le UK est sur la bonne voie, avec un début de réindustrialisation, une politique de l’offre et le contrôle de sa monnaie.

Concernant le "dumping social", j’aimerais bien que la France s’y mette ! :-) Mais au lieu de cela, nous avons eu un crédit d’impôt qui ne sert à rien (l’argent c’est maintenant que les PME le veulent, pas dans 1-2 ans et complique un peu plus les choses as usual.

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[+1]    #12 22/03/2013 11h21

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Thatcher (1979/1990) a eu le "génie" d’arriver au pouvoir en plein décollage de la production pétrolière juste après le choc des prix de 77/78.

Quelques chiffres sur la production de pétrole en UK.
http://www.bp.com/sectionbodycopy.do?ca … Id=7068481
1975 =     2 millions Tonnes
1979 =   78
1985 = 128 (1er top)
1990 =   92
1999 = 137 (2eme top) pour une conso de 80 ( 45 à exporter)

2011 =   52 (-17%/2010) ce qui couvre encore 70% de la consommation actuelle 72 (20 à importer)

La GB a été exportatrice nette de 1980 à 2005

Les réserves sont passées de 4700 millions de barrils en 2000 à 2800mb en 2011. (attention pas des tonnes)

Je suppose que les recettes fiscales issues de cette production sont en décroissances.

Le taux d’endettement de la GB risque d’atteindre des niveaux "club med"
(97% de dette/pib et 8%de déficit)

Ils vont avoir besoin de d’attirer beaucoup d’entreprises (Françaises, Irlandaises?) pour rétablir  la situation, ou faire marcher l’imprimante à £ à fond (qui n’a pas le statut du $).


L'ombre du zèbre n'a pas de rayure.

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#13 22/03/2013 17h27

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yihk a écrit :

Est que le manque de rentabilité des investissements est le problème principal de l’UK ? (je n’ai plus en tète le taux de déficit budgétaire +/- 8% ?) ?

Selon mes lectures (les mêmes qu’IH je pense), le Royaume Uni a fait le choix (courageux? ou unique solution?…) de tenter une réindustrialisation. Dans ce contexte, à moins d’être dans une économie administrée (URSS, Allemagne après 1933), la rentabilité des investissements me semble le problème essentiel.

Il faut rappeler que la rentabilité est d’une part une condition nécessaire du financement (auto-financement ou possibilité de remboursement des emprunts), d’autre part un déterminant incontournable de la décision d’investissement. Dans le contexte européen actuel, il me semble que la deuxième condition est particulièrement pertinente.

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[+1]    #14 22/03/2013 17h34

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c’est aussi dire on veut que les entreprises viennent et investissent et on prend une mesure concrete pour montrer que c’est reel.

en france, on papote et on promet un epotentielle usine a gaz dans 2-3 ans.

vous etes une grosse boite ou decidez vous d’investir?

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#15 22/03/2013 20h32

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Ce que vous rappelez là c’est l’importance majeure de la communication en économie de la croissance. La confiance et l’engagement des agents productifs s’obtient aussi par une communication à base de signes concrets, d’engagements publics montrés par des actions réelles (et non par des discours creux, qui n’engagent pas puisqu’ils ne coûtent pas).

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#16 23/03/2013 12h10

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Et pensez vous que les investisseurs peuvent faire confiance à une économie surendettée, sans perspective de baisse de cette dette (déficit 8%) et dont solde du commerce extérieur va structurellement se dégrader (pétrole).
Donc, dont la monnaie risque de baisser.

Concrètement, au delà de croyance idéologique dans l’économie de l’offre, la perspective d’un fort taux de retour sur investissement payé en monnaie dévaluée est elle attirante ?

Sauf si la baisse du taux d’IS s’accompagne d’une forte hausse d’autres impôts (Droit de douane déguisé = TVA sociale), là ça pourrait être efficace. (quoique, voir Espagne !)

AMF : je ne suis pas investit en £

Dernière modification par yihk (23/03/2013 12h11)


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#17 23/03/2013 19h18

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Intervention intéressante. Je vais essayer de faire progresser la discussion.

1- Si la dégradation de la situation extérieure est structurellement programmée (pétrole), est-ce que ce n’est pas là justement la justification d’une politique de l’offre, visant à rétablir dans le futur la situation extérieure?

2- Quelle alternative (réaliste et durable) à une politique de l’offre? (question valable aussi pour les pays de l’Europe du Sud et pour la France)

3- Je ne sais pas pas si personnellement je suis dans une idéologie de l’offre. Ce qu’il y a, c’est que les partisans de la demande sont :

- soit de très mauvais pédagogues, vu que je ne comprends absolument rien à leurs propositions

- soit de très mauvais économistes défendant des solutions absurdes

- soit de bons économistes et de bons pédagogues, mais confrontés à l’explication d’une théorie extrêmement subtile.

Lorsque j’écoute un cours de vulgarisation de Stiglitz par exemple (DVD sur l’état du monde sorti en 2007), je n’arrive pas à saisir son analyse : selon lui les pays qui ont un excédent commercial seraient à la fois inutiles et nuisibles. Et il ne servirait à rien d’accumuler une épargne. Pourtant, il faut bien que certains pays investissent, innovent, produisent (sinon qui aurait créé et produit les biens et services liés à la micro-informatique, à l’internet, à la téléphonie, par exemple?).

Les économistes de l’offre, eux, argumentent. Mais cela peut être simplement parce que c’est plus facile, si leur modèle, plus grossier (et intuitif), est plus facile à expliquer (ce qui n’est pas une preuve de justesse bien entendu).

Dernière modification par placementapapa31 (23/03/2013 19h18)

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#18 24/03/2013 19h52

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placementapapa31 a écrit :

1- Si la dégradation de la situation extérieure est structurellement programmée (pétrole), est-ce que ce n’est pas là justement la justification d’une politique de l’offre, visant à rétablir dans le futur la situation extérieure?

Vous n’étes pas sérieux, affirmer n’est pas argumenter …
Si la dégradation de la situation extérieure est structurellement programmée (pétrole), est-ce que ce n’est pas là justement la justification d’une politique de CE QUE JE VEUX DEMONTRER, visant à rétablir dans le futur la situation extérieure?

Plus sérieusement : la politique de Cameron n’est pas une politique de l’offre, ce n’est qu’une politique démagogique de baisse des impôts directs.

Une véritable politique de l’offre commence par réduire le déficit budgétaire donc par diminuer les dépenses et augmenter les recettes.

elon lui les pays qui ont un excédent commercial seraient à la fois inutiles et nuisibles. Et il ne servirait à rien d’accumuler une épargne. Pourtant, il faut bien que certains pays investissent, innovent, produisent (sinon qui aurait créé et produit les biens et services liés à la micro-informatique, à l’internet, à la téléphonie, par exemple?

Un Iphone est créé au USA (déficitaire) et produit en Chine (excédent) …
Vendu où ? acheté par qui ?

Croyez vous que le déficit commercial de la France soit lié à un manque de production d’automobile où à un manque de vente ?

Le commerce mondial est, par définition, équilibré.
Certains pays sont structurellement excédentaires (producteur de matières premières, opep) donc les autres doivent être globalement déficitaires (compensé par un excédent de services). Il est évident que si tous les pays font comme l’Allemagne c’est invivable.

Si on fait tous comme l’allemagne, l’Europe va devenir excédentaire, comme l’Asie et l’opep …
Les USA devront faire l’équilibre en distribuant du pouvoir d’achat …  avec des dettes privées ?
de nouveaux prêts hypothécaires genre subprime -)

Une politique de l’offre ne peut être une solution qu’en parasitant le voisinage.

Concernant votre point 3 j’ai la flemme de faire comme pour le point1
un copier/coller suivi de rechercher/remplacer DEMANDE par OFFRE -)

Dernière modification par yihk (24/03/2013 22h19)


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#19 27/03/2013 20h18

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yihk a écrit :

Plus sérieusement : la politique de Cameron n’est pas une politique de l’offre, ce n’est qu’une politique démagogique de baisse des impôts directs.

Que manque-t-il à la politique de Cameron, alors, pour être une véritable politique de l’offre?

yihk a écrit :

Une véritable politique de l’offre commence par réduire le déficit budgétaire donc par diminuer les dépenses et augmenter les recettes.

Pour être précis, il me semble que c’est en diminuant les recettes faites via les prélèvements sur les agents producteurs, tout en augmentant les prélèvements sur les agents consommateurs.

yihk a écrit :

Croyez vous que le déficit commercial de la France soit lié à un manque de production d’automobile où à un manque de vente ?

Je suppose qu’il est dû aussi aux importations structurelles d’énergie et de matières premières, d’une part, et d’autre part en face de cela, un déficit d’exportations. On constate également que les produits français perdent des parts de marché sur leur propre marché domestique (compétitivité interne), et c’est le cas dans l’automobile justement.

Qu’appelez-vous "manque de production"? (un déficit quantitatif? qualitatif? - niveau de gamme, technologie intégré dans les produits)

yihk a écrit :

Le commerce mondial est, par définition, équilibré.
Certains pays sont structurellement excédentaires (producteur de matières premières, opep) donc les autres doivent être globalement déficitaires (compensé par un excédent de services). Il est évident que si tous les pays font comme l’Allemagne c’est invivable.

Si on fait tous comme l’allemagne, l’Europe va devenir excédentaire, comme l’Asie et l’opep …
Les USA devront faire l’équilibre en distribuant du pouvoir d’achat …  avec des dettes privées ?
de nouveaux prêts hypothécaires genre subprime -)

Je suppose que l’équilibre est possible également si chaque pays est, individuellement, à l’équilibre (importations = exportations)

Je sais que de nombreux économistes médiatiques (j’ai cité Stiglitz, mais je pense aussi à Krugman et à ses éditos, et aussi à des économistes français, par exemple les "économistes atterrés) mettent au centre de tous les déséquilibres contemporains, les excédents de certains pays. Mais, est-ce vraiment si simple? Personnellement, mais c’est surtout dû au fait que je les comprends mal faute d’un niveau théorique suffisant, les affirmations de ces économistes ne me suffisent pas, et j’ai donc besoin d’aller aussi vers d’autres analyses.

Sur la compensation des déséquilibres globaux par les déficits US, ceci n’est-il pas l’apanage d’une devise dominante?

yihk a écrit :

Une politique de l’offre ne peut être une solution qu’en parasitant le voisinage.

Comment est produite l’innovation, alors? (si chaque innovation intégrée dans un produit, et par là augmentant sa valeur, est considérée comme une agression envers l’extérieur)

Dernière modification par placementapapa31 (28/03/2013 18h36)

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#20 07/08/2013 18h11

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La politique de l’offre menée par le UK semble enfin porter ses fruits :

Royaume-Uni : une croissance supérieure à 2% au second semestre ?

CIB Natixis a écrit :

L’évolution des indicateurs avancés au cours des derniers mois, en particulier les niveaux atteints par les indices PMI au mois de juillet annoncent une vive accélération de la croissance au cours du second semestre 2013. Nous présentons ici les éléments qui expliquent l’optimisme débridé des entrepreneurs britanniques afin d’évaluer son caractère durable.

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#21 10/08/2013 08h53

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Bonjour,

Pour rester dans le titre "Situation économique et avenir du Royaume Uni", il me semble qu’il se jouera en fin d’année prochaine, avec les résultats du référendum écossais sur l’autonomie voire l’indépendance.

Sachant que les ressources en pétrole, dont certains faisaient allusion, sont essentiellement sur le territoire de l’Ecosse qui, économiquement semble être plus dynamique que l’Angleterre.

Le non est encore majoritaire, mais la situation évolue et les écossais, dont le modèle social est assez différent de leurs voisins du sud aimeraient profiter davantage de la manne de leurs ressources naturelles. Vu les finances anglaises, comme pour les allemands avec les pays de la zone Euro, ils n’ont pas envie d’être les créanciers en cas d’aggravation du déficit.


Apprenez comme si vous deviez vivre toujours, vivez comme si vous deviez mourir demain.

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#22 10/08/2013 11h45

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INTP

Référendum en Écosse, mais aussi en Catalogne, les allemands qui après leurs élections pourraient se décider à prendre des distances face a l’Europe du Club Med…

Rien n’est certain, mais c’est des éléments qui pourraient avoir une sacrée évolution sur le futur de l’Europe.

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#23 13/11/2013 10h54

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Dans une autre file, j’avais dit, nous verrons en 2014 et 2015 où sera le UK avec sa politique de l’offre (et le contrôle de sa monnaie) et où sera la France avec sa politique de la demande (et l’absence de contrôle de sa monnaie).

Nous ne sommes pas encore en 2014 et déjà le UK revient.

CIB Natixis a écrit :

Pourquoi l’asymétrie Royaume-Uni/Zone euro dans la reprise économique ?

Comme la zone euro, le Royaume-Uni est affecté par :

− ses déficits publics excessifs et la hausse de l’endettement public ;
− l’excès d’endettement du secteur privé ;
− la désindustrialisation.

Pourtant, aujourd’hui, il y a une reprise économique claire au Royaume-Uni, beaucoup moins dans la zone euro. D’où vient cette asymétrie favorable au Royaume-Uni ?

Nous pensons qu’elle résulte essentiellement :
de l’absence de contrainte extérieure au Royaume-Uni, à la différence de ce qui s’est passé dans les pays en difficulté de la zone euro ;
de la beaucoup plus grande force des effets de richesse au Royaume-Uni, effets déclenchés par la politique monétaire beaucoup plus expansionniste au Royaume-Uni ;
de l’absence d’anomalie au Royaume-Uni dans la hiérarchie entre taux d’intérêt à long terme et croissance, alors que l’écart énorme entre taux d’intérêt à long terme et croissance dans la zone euro y déprime l’économie et y dégrade la solvabilité, avec la faible croissance réelle, la désinflation, les primes de risque souverains dans la zone euro.

Source : http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=73659

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#24 13/11/2013 11h07

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Le PIB par habitant du Royaume-Uni a beaucoup plus baissé depuis 2007 que celui de la France. Il ne serait pas illogique qu’un rattrapage s’opère, même si nous n’avons pour l’instant que quelques trimestres de données dans ce sens. Personnellement j’y vois plutôt un effet d’inertie : même avec la pire politique possible, l’économie UK reprend tant bien que mal une tendance "naturelle".

Je ne comprends pas en quoi la France mène une "politique de la demande" ? Je peux me tromper, mais pour moi une politique de la demande est favorable à la consommation des ménages. J’ai l’impression que la politique actuelle consiste à augmenter la fiscalité sur les ménages, notamment les plus aisés, et à baisser la fiscalité des entreprises (même si c’est brouillon).

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#25 05/12/2013 13h54

Banni
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Des bonnes nouvelles Outre-Manche.  Ils font plus ou moins le contraire de ce que l’on fait en France et ont plus ou moins le contraire des résultats que l’on a en France…

http://www.fortuneo.fr/fr/actualites/-/ … hausse.jsp

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