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#26 17/03/2011 10h16

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INTJ

Edmond de Rothschild Asset Management a écrit :

Ce que représentent les 5 préfectures du Tohoku :

En termes de contribution au PIB japonais, les cinq préfectures affectées par le tremblement de terre de Sendai représentent 6,8%. A titre de comparaison, le chiffre équivalent de la région d’Osaka / Hyogo touchée par le tremblement de terre de Kobé en 1995 est de 12,3%.

Le précédent de 1995 :

En janvier 1995, le port de Kobé (deuxième du pays, proche d’Osaka) avait été complètement détruit, entraînant la paralysie d’une partie de la région. Sur le mois, la production industrielle a baissé de 2,6% mais elle a rebondi dès février pour continuer son redressement au mois de mars. Le niveau de l’activité industrielle en mars était supérieur de 0,4% à celui de décembre 1994. Le secteur des services a mis en revanche beaucoup plus de temps à retrouver son rythme précédent.

En termes globaux (destruction des infrastructures, pertes de production), le coût du séisme de 1995 a été estimé entre 2 et 2,5% du PIB. Economiquement, la récupération complète a pris 3 à 4 ans.

Aujourd’hui :

Si les infrastructures sont touchées (transport, électricité mais la région n’a pas de port de l’importance de Kobé), l’habitat semble avoir moins souffert que dans la région d’Osaka en 1995. Ainsi, malgré l’intensité de la secousse sismique, la ville de Sendai a subi peu de destructions.

Les entreprises ayant des usines dans la région ont arrêté leurs installations et celles-ci sont depuis vendredi en cours de vérification. Sauf exceptions plutôt rares (raffineries par exemple où la capacité effective a été réduite de 36%, certaines usines de papier), les premières indications sont celles de dégâts modestes sur le plan industriel mais la reprise des activités prendra plusieurs semaines, occupées à des réparations mineures, aux réglages, aux essais, et dépendra de la restauration de l’alimentation électrique. Il faudra encore quelques jours pour avoir une vue d’ensemble par filière industrielle (dans la technologie en particulier).

Le coût global est difficile à évaluer. Compte tenu des PIB relatifs des deux régions, ce coût devrait être inférieur à celui du tremblement de terre de Kobé (aux alentours de 200 milliards de dollars) mais l’estimation des autorités le considère comme équivalent. En revanche, en réponse aux besoins de la reconstruction, un plan gouvernemental d’envergure est envisagé et les décisions seront rapides malgré l’inertie des autorités sur tous les autres sujets.

Sur le plan macroéconomique, les perspectives seraient alors de quatre ordres :

•  toute tentative de remise en ordre des finances publiques japonaises est renvoyée à un avenir incertain et c’est un point négatif sur le principe.

•  la Banque du Japon va pratiquer une politique de liquidités encore plus accommodante (qui permettra d’absorber les émissions supplémentaires de la dette publique à travers de nouveaux achats du secteur bancaire).

•   le yen pourrait faire l’objet de rapatriements de la part des entreprises comme de la part des investisseurs et il pourrait subir une pression à la hausse comme en 1995. Toutefois, les interventions conjointes de la Banque du Japon et du Ministère des finances devraient pouvoir contenir l’essentiel de cette pression.

•  des questions seront inévitablement posées sur l’avenir de la politique énergétique du pays.

Sur le plan microéconomique, les conséquences devraient principalement affecter, au niveau mondial, les secteurs  de l’assurance/réassurance, le nucléaire/les services publics et le luxe.

Source : Boursorama, Votre partenaire pour investir
Source originelle introuvable.

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[+1]    #27 17/03/2011 11h04

Membre (2011)
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chroom a écrit :

ceci étant dit, j’avais déjà averti sur mon blog que les marchés étaient surévalués, surtout les actions volatiles, par rapport aux fondamentaux de l’économie…

une quantité impressionnante de titres de qualité qui s’échangent déjà actuellement à des valorisations extrêmement attractives…

N’est-ce pas contradictoire ? Sur quelles bases dites vous que les marchés étaient surévalués ? Il n’y a qu’à voir les niveaux de rendement et le PER moyen (même si je n’aime pas ce ratio) pour se rendre compte que les marchés ne sont pas chers. Après, ce n’est naturellement une raison suffisante pour le faire remonter, il y a plein d’autres facteurs.

Mais les phénomènes et facteurs qui ont poussé le marché vers le haut ces derniers mois sont toujours présents, et devraient reprendre progressivement le dessus, une fois qu’on aura fait la part des choses. C’est un évènement dramatique, qui met en lumière l’incompétence et le manque de précaution prises à beaucoup de niveaux (je parle d’un point de vue nucléaire), qui va toucher durablement la vie de millions de gens, mais ce n’est pas un évènement en lien direct avec l’économie, comme a pu l’être la crise des subprimes ou la crise financière qui a suivi. L’analyse d’Edmond de Rotschild permet de remettre les évènements en perspective, même si je pense que les conséquences peuvent être plus importantes que ce qu’ils décrivent si la contamination nucléaire prenait la direction de Tokyo et du sud du pays.

A suivre


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#28 17/03/2011 11h35

Membre (2010)
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Philippe,

article très interessant, chiffré, argumenté, en un mot beaucoup plus clair que ce que l’on entend à droite et à gauche, par des gens qui n’y connaissent pas grand chose (comme moi).

Dernière modification par Rodolphe (17/03/2011 11h35)

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[+1]    #29 17/03/2011 18h29

Membre (2010)
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mdelobel a écrit :

chroom a écrit :

ceci étant dit, j’avais déjà averti sur mon blog que les marchés étaient surévalués, surtout les actions volatiles, par rapport aux fondamentaux de l’économie…

une quantité impressionnante de titres de qualité qui s’échangent déjà actuellement à des valorisations extrêmement attractives…

N’est-ce pas contradictoire ? Sur quelles bases dites vous que les marchés étaient surévalués ? Il n’y a qu’à voir les niveaux de rendement et le PER moyen (même si je n’aime pas ce ratio) pour se rendre compte que les marchés ne sont pas chers. Après, ce n’est naturellement une raison suffisante pour le faire remonter, il y a plein d’autres facteurs.

non, je disais que le marché était surévalué, dans son ensemble… ceci n’empêche pas que beaucoup de valeurs de qualité, notamment défensives, étaient déjà avant le tsunami bon marché, notamment comme vous dites du point de vue du PER que je n’aime pas trop non plus et surtout des rendements

pour dire que le marché est surévalué DANS SON ENSEMBLE je ma base sur le ratio de valorisation du wilshire total market par rapport au produit national brut US… concernant les valorisations des autres bourses mondiales je ne sais pas, mais je suppose que c’est pareil

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#30 18/03/2011 10h15

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Ok je comprend mieux. Je peux comprendre que la bourse US soient chère (encore qu’il est très difficile de savoir ce que ça veut dire) si on regarde ne serait-ce que le niveau des indices, qui sont finalement pas loin de leurs plus hauts de 2007 pour le DJ et SP, au même niveau pour le Nas Composite et au dessus pour le Nas 100 (en tout cas juste avant la crise actuelle. Il vient de revenir sur ses plus hauts de 2007 ces derniers jours).

Du côté des indices européens, et notamment le CAC, on en est très loin. Je sais qu’il y a des raisons, avec la crise européenne, l’euro, etc. Mais en terme de valo et PER, les bourses européennes n’étaient déjà pas très chères en 2007 sur des bases historiques lorsqu’est survenue la crise des subprimes (ce qui ne l’a pas empêchée de chuter lourdement, rendant compliqué justement les prises de décisions. Pour ça, rien ne vaut l’AT, mais pas facile de se détacher du fondamental pour autant).

Alors que beaucoup de sociétés ont retrouvé leurs niveaux de profitabilité de 2007, le marché est encore très en dessous, même si on note de grandes disparités, avec des titres au delà de leurs niveaux de 2007 et d’autres très en dessous. En globalité, je trouve le marché encore peu cher, surtout qu’il n’y a pas d’autres réelles alternatives d’investissement intéressantes. Mais ce n’est que mon avis perso.


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#31 18/03/2011 16h49

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Je partage l’avis de mdelobel,  et trouve assez incohérent de considérer qu’une baisse de 10% ferait passer de sur-évalué à sous-évalué ! Il faut un peu décoller le nez du guidon parfois smile

Dernière modification par GoodbyLenine (18/03/2011 16h50)


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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[+1]    #32 18/03/2011 18h49

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Puisque deux lecteurs ne comprennent pas il faut croire que c’est moi qui ne suis pas assez clair…
Mon point de vue est que le marché est dans son ensemble surévalué (je parle surtout du marché US que je connais mieux). Il l’était avant le Tsunami, et il l’est bien évidemment toujours maintenant.
Ceci étant dit, tout n’est pas blanc ou noir, la réalité est un peu plus complexe, puisque l’on trouve actuellement des sociétés de qualité qui se transigent à des niveaux très intéressants. Je pense par exemple à JNJ, mais il y en a une multitude d’autres de ce type. Il s’agit essentiellement de valeurs défensives qui ont été préférées durant la reprise boursière dès 2009 à des valeurs plus volatiles.

La baisse actuelle ne fait que rendre ces valeurs encore plus intéressantes. Jamais je n’ai pensé une seule seconde que le marché passerait de sur-évalué à sous-évalué. Sur gurufocus on constate  d’ailleurs que les évènements de ces derniers jours n’ont presque eu aucune incidence sur le ratio de capitalisation totale du marché par rapport au PNB US.

The percent of total market cap relative to Gross National Product?

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#33 23/03/2011 21h08

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Pour ajouter un point de vue fiancier, le time actuel a un article sur le fait que malgré les subventions, aux US le nucléaire ne se relance pas faute d’investisseurs qui trouvent que ce n’est pas rentable.

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#34 12/04/2011 14h44

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Pour en revenir à la discussion initiale, l’accident nucléaire au Japon vient d’être classé en niveau de gravité n°7, par l’agence de sûreté nucléaire japonaise :

TOKYO — L’Agence japonaise de sûreté nucléaire (NISA) a relevé mardi le degré de gravité de l’accident à la centrale de Fukushima au niveau maximum de 7, soit le même que celui de Tchernobyl en 1986. Ce niveau 7, selon la classification de l’échelle internationale des événements nucléaires (INES), correspond à un "rejet majeur de matières radioactives, avec des effets étendus sur la santé et l’environnement".

Source : http://www.google.com/hostednews/canadi … Id=6540848


Source : http://sciences.blogs.liberation.fr/.a/ … 85b970d-pi

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[+1]    #35 29/01/2012 18h27

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Le Japon panse ses plaies.

A chaque fois 3 photos d’un même endroit …
1. Au lendemain de la catastrophe,
2. Trois mois plus tard
3. Six mois plus tard.

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#36 29/01/2012 19h47

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Merci pour ce lien qui montre le courage et le travail des japonais !

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#37 11/11/2013 13h05

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Le Typhon qui a dévasté l’Asie-du-est offre énormément d’opportunités sur de nombreux marchés actuellement ?

Qu’en pensez-vous ? avez-vous identifier certaines valeur sous-évaluées ?

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