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#1 22/05/2012 15h16

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Bonjour,

Je recherche actuellement des informations sur les franchises. Certains d’entre vous sont ils ou ont ils été franchisés?

Souhaitant quitter le salariat pour d’autres aventures, je me disais que la franchise pouvait etre une bonne solution pour se lancer.

N’hésitez pas à temoigner de votre experience ou juste à dire ce que vous en pensez.

Merci,


Left the Rat Race in 2013

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#2 22/05/2012 15h36

Membre (2010)
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ISTJ

Bonjour,

Il y a eu un sujet diffusé dans Capital dimanche dernier sur M6. Il doit certainement être disponible en replay.

A+
Zeb


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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[+1]    #3 22/05/2012 16h15

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INTJ

Je suis allé au salon de la franchise car comme vous nous cherchions des choses avec mon amie (de la Chocolaterie aux stations de lavage automatique…).

Ça m’a bien refroidi.

Le tiquet d’entrée est variable mais en gros vous payez (par ex) 30 000 € pour devenir franchisé.

Pour autant c’est à vous de vous débrouiller pour trouver un local etc. Donc les 30 000 € s’ajoute au droit au bail, aux travaux dans le local, à la constitution d’un stock, etc.

Ensuite chaque année, vous reversez une part de votre CA au franchiseur.

En gros au final vous payez "cher" le package marketing et le droit d’utiliser la marque et ses fournisseurs et ce coût s’ajoute au coût de financement traditionnel du projet.

Au-delà de ça, le métier de commerçant (pour la majorité des franchises) quand on y regarde plus près est un sacerdoce :
- ouvert le WE
- large plage horaire en semaine
- dépendant des travaux sur la voirie
- dépendant des vols dans le magasin (si franchisé de bouteilles de vin par ex)
- vacances à prendre en aout
- intensité capitalistique (avance sur stock, travaux dans magasins, etc)

Sauf à déléguer mais là on est sur des projets de franchises (par exemple ouvrir un Mc Donald’s) qui demandent vraiment bcp de capitaux.

Après réflexion, je me suis dit que le métier de freelance conseil était décidément un bon métier : pas de stock, pas de local, marge élevée !

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#4 22/05/2012 16h39

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Effectivement vu comme ça ça refroidi! smile

Mais j’y vois aussi des avantages :
- notoriété immédiate
- facilité pour emprunter (si je dis à mon banquier que j’ouvre une boutique "Monceau fleur", ça présentera mieux que "ZX-6R fleur", sachant que ZX-6R n’a jamais été commerçant)
- aide au démarrage
- embauche de personnel (j’imagine une forte implication au début, mais ensuite plus de liberté, pour par exemple en ouvrir une 2e)
- Possibilité de toucher 50% de ses droits aux chômage en un coup pour payer la franchise


Left the Rat Race in 2013

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#5 23/05/2012 10h17

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ZX-6R a écrit :

- Possibilité de toucher 50% de ses droits aux chômage en un coup pour payer la franchise

A relativiser:
Un jeune cadre à 33000€ brut annuel travaillant depuis 3 ans pourra toucher:
- un chq de 8578€, à la création de l’entreprise.
- un chq de 8578€, apres 6 mois d’exploitation de l’entreprise.

Un cadre à 55000€ brut annuel depuis 5 ans pourra toucher:
- un chq de 13976€, à la création de l’entreprise.
- un chq de 13976€, apres 6 mois d’exploitation de l’entreprise.

Pas de quoi payer les droits d’entrés à une franchise.


La liberté, c'est avoir d'autres solutions possibles, à peine moins bonnes que la premiere.
Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles.

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#6 23/05/2012 14h20

Membre (2011)
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Bah c’est déjà pas mal je trouve.

Si vous touchez 14k€, vous en empruntez 28 (apport 1/3) ça vous fait 42k€. C’est pas mal.
Mais si vous avez en plus 20k€ de côté, votre emprunt passe à 68ke ((14+20)*2) donc vous disposez de 102k€. A ce prix on trouve des franchises correctes.

Bon, je ne suis pas sur d’identifier correctement les couts annexes par contre, c’est là qu’un témoignage de quelqu’un ayant suivi ce parcours serait intéressant.
J’imagine qu’il faut acheter le stock, trouver le local (que faut-il payer à l’entrée? un pas de porte ou un droit au bail?), disposer d’un fonds de roulement…


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#7 23/05/2012 14h47

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ZX-6R a écrit :

J’imagine qu’il faut acheter le stock, trouver le local (que faut-il payer à l’entrée? un pas de porte ou un droit au bail?), disposer d’un fonds de roulement…

Voilà, tous ces éléments font partie du business plan.

Le pas de porte, c’est ce que l’on verse au propriétaire quand on loue un logement qui était jusque là vide.

Le droit au bail, c’est ce que l’on verse au locataire dont on reprend le bail.

Voici tout ce que j’avais noté comme besoin initiaux dans mon business plan :

INVESTISSEMENTS
- Travaux
- Matériel informatique
- Mobilier
- Véhicule professionnel
- Agencements, travaux
- Frais d’actes
- Pas de porte ou droit au bail + Dépôt de garantie + loyer payés en avance + frais d’agence
- Dépenses pré constitution

- FRAIS D’IMMATRICULATION
- COUVERTURE DU BFR
- REMBOURSEMENTS D’EMPRUNTS

Pour le BFR, il faut compter :
- le loyer et les charges
- les assurances
- le stock
- téléphone, électricité, eau
- honoraires comptables
- frais bancaires
- petits entretiens
- etc

On trouve des logiciels sur le net ou l’APCE donne aussi des modèles je crois.

Les franchiseurs sont capables de vous donner les ordres de grandeur de toute façon.

En Ile-de-France, c’est cette ligne :
- Pas de porte ou droit au bail + Dépôt de garantie + loyer payés en avance + frais d’agence
qui est décourageante. :-)

Le montant est vite très élevé.

Les frais d’agence pour les locaux commerciaux sont généralement de 10% du loyer triennale.

Je vous traduit :

10% * 3 ANS de loyers (oui 3 ans vous avez bien lu) jetés par les fenêtres et à donner avant même de commencer. :-)

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[+1]    #8 07/06/2012 12h15

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Bonjour,

Je vois personnellement la franchise autrement.

Celle ci a effectivement un coût non négligeable (redevances + droit d’entrée) mais elle comprend de nombreux avantages.

Le premier est de s’attaquer à des business vers lesquels on irait pas seul. Le second est la notoriété, si vous arrivez dans un groupe avec plusieurs dizaines de magasins, vous serez trés vite identifié par les clients. Le troisieme est le confort ; vous arrivez avec un business-modele existant ; pas besoin de choisir la couleur des meubles, ou le prestataire de l’enseigne, la marque a généralement tout pensé pour vous. Le dernier serait la rapidité de mise en oeuvre, il est possible d’ouvrir certaines franchises en quelques mois tellement les elements sont packagés.

Le coût est certain, le franchiseur a des charges et il faut qu’il "vive" mais je pense que si franchiseur et franchisés gagnent de l’argent ; tout le monde peut s’entendre.

Picsou

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#9 07/06/2012 13h34

Membre (2012)
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Pour ma part je pense que c’est surtout le franchiseur qui gagne de l’argent.
Et ce dans tous les cas
Si la franchise a une forte notoriété et/ou réputation le ticket d’entré et les royalties sont élevés.
Si la franchise est plus récente à notoriété faible, vous payez moins cher, mais vous gagnez rien. C’est donc encore pire.

Si vous avez une âme d’investisseur/aventurier/créateur ce n’est pas une bonne solution.
si vous voulez avoir des conditions encore plus contraignantes qu’un salarié et pas les avantages alors la oui la franchise est faite pour vous.

Tant qu’a avoir des contraintes autant les gérer soi même et en tirer les bénéfices.

Ce n’est que mon avis.

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#10 07/06/2012 14h25

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Un lien intéressant regroupant beaucoup de franchises dans plusieurs pays et les tickets d’entrée pour devenir franchisé : The Best Franchise Opportunities & Franchises for Sale | FranchiseDirect.com et la version française Franchise Directe : Tout sur les franchises, portail des opportunités de création de franchises | FranchiseDirecte.fr

Et la plus connue des franchises, McDonald’s The Best Franchise Opportunities & Franchises for Sale | FranchiseDirect.comfoodfranchises/mcdonalds-franchise-07030/ufoc/

Si cela peut donner des idées à quelqu’un !

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#11 07/06/2012 14h44

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Champflo votre raisonnement ne tient pas forcement, la franchise a un tel succes que certaines personnes y trouvent forcement un interet et notamment économique… cela parait evident.

Evidemment, il y a des groupes plus gourmands que d’autres, évidemment certains franchiseurs travaillent pour eux uniquement et pas pour le franchisé mais ce n est pas vrai dans tous les cas.

J ’ai un proche qui est franchisé aupres d’un specialiste du bronzage en cabine, il en est trés content, il y a deux salariés, il travaille moins qu’avant et gagne correctement sa vie et la gagnera encore mieux apres remboursement… cela sans compter la capitalisation.

picsou

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#12 07/06/2012 17h35

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Pour prendre la balle au vol, rien n’empeche d’adhérer autrement qu’en franchise,
parfois les contrats sont très contraignant

moi perso j ai ouvert à mon nom et j ai signé un contrat avec une central d’achat et de référencement
et je reste indépendant

1 seule conseil  faire lire le contrat a un spécialiste

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#13 07/06/2012 18h53

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lelude a écrit :

moi perso j ai ouvert à mon nom et j ai signé un contrat avec une central d’achat et de référencement
et je reste indépendant

Dans quel secteur d’activité ?

Philippe


Localisation 74 Montagne , Randonnée , VTT

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#14 07/06/2012 22h43

Membre (2012)
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le jardin

je prend l’exemple d une pizzéria, pas besoin d’une franchise pour en ouvrir une , pourtant il y a des franchise de pizzéria .

pour résumer je dis juste il faut rester prudent, car en cas de perte c est toi qui paye, en cas de réussite , ils empochent encore plus.

toujours faire lire le contrat par un avocat ou spécialiste

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[+1]    #15 07/06/2012 23h26

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Bonjour à tous,

J’ai lu avec attention l’ensemble de vos remarques et en conclue que tout le monde n’est pas fait pour être franchisé ou pour avoir un concept de franchise avec une mise de départ importante.

Néanmoins, malgré des arguments comme un BFR important, le fait d’avoir (dans certains cas…) des royalties important ou que tous les risques sont supportés par les franchisés… la franchise reste un formidable moyen pour arriver à un seuil de rentabilité assez rapide si l’on prends le temps de lire bien entendu les contrats, si l’on connait aussi ses compétences (contact avec le client, bonne gestion comptable…) et une vision à long terme (avoir une seule franchise ou ouvrir plusieurs points de ventes).

Je suis moi aussi enquête d’ouvrir une franchise (et pas dans le freelance car ce n’est pas mon expérience mais plus dans la restauration dont j’ai une expérience il y a fort longtemps).

Les atouts énorme que je vois (si la encore on choisis un franchiseur qui est vraiment proche de ses franchisés et non juste pour les royalties) c’est un nom, une aide dans le développement du local ou dans la gestion des stocks, une formation quant à l’utilisation des outils ou de la fabrication du produit final, et surtout la force de frappe en terme de notoriété que peut avoir la marque.

Je finirais par une chose ZX-6R (nom d’une voiture ?) pour vous faire réver…
Des connaissances à moi (deux associés) ont ouvert il y a 4 ans environ deux pizzéria sur Paris et sa banlieue en étant franchisé d’une grande marque américaine).
Au bout du 3ème exercice, ils se sont versés des dividendes à hauteur de 50 K€, soit 25 K€ par associés (certes c’est peu mais c’st cumulé avec un SMIG versés par leurs boites) mais quand on connait vraiment leur cadence de travail…

La première année ils ont été vraiment sur le terrain pour former, avoir la clientèle et surtout trouver des bons managers.
Deuxième année, ils travaillaient environ 35 h par semaine
Troisième année, ils prenaient beaucoup de vacance ou tout du moins se lever tard et se couchait tard (non pas pour bosser mais pour faire la fête !)
et aujourd’hui ils vont un peu tous les jours juste pour vérifier si tout va bien… maintenant il recherche à ouvrir d’autre franchise.

Tout cela pour dire que oui, comme toutes sociétés il y a des risques… de se planter mais aussi des risques de réussir et de s’enrichir (voir de devenir rentier !).

Je conclurai par cette phrase ou question posait à des étudiants par Ray KROC (fondateur de mac do) en demandant quel était son business.

Bien entendu on pense tous restauration.

Et bien non, il répondit l’immobilier (on y revient tous).

Il déclara que pour réussir dans son business était l’emplacement, l’emplacement, l’emplacement.

Tout est dit !

PS : ZX-6R dans quoi voulez-vous vous lancer ?

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#16 07/06/2012 23h42

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Oui à lire cela, je me dis que je retrouve ma sensibilité au risque …
et je suis tout a fait d’accord avec ce qui a été dit

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#17 08/06/2012 10h40

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Merci pour ce récit encourageant smile

Personnellement, j’ai des compétences en "gestion", et ça s’arrête là. Mais je suis débrouillard, je n’ai pas peur de me lancer, et j’ai une très forte capacité à m’investir dans des projets, tant qu’ils me plaisent.

Là, je change complètement d’orientation (je suis salarié depuis 10 ans). Je vous avoue que le secteur d’activité n’est pas encore défini. Je sais que je pourrai m’investir et m’épanouir dans différents domaines, de Monceau Fleur aux boulangeries Paul en passant par Speed Rabbit Pizza… Ce qui va me motiver va être de travailler pour moi, et de faire progresser mon CA. J’ai cette passion de l’organisation. Donc je m’investirai à fond pour que l’activité se développe rapidement et puisse se passer de moi à terme. Le temps libre dégagé sera utilisé à développer d’autres projets.

EDIT Webmaster @louanda : pour info une ZX6-R est une moto sportive de la marque Kawasaki ! Petit nom Kawasaki Ninja, couleur verte.


Left the Rat Race in 2013

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#18 14/06/2012 16h59

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Bonjour à vous  tous .

L’avantage d’une franchise les banques vous suivent plus facilement
que si vous vous lancer seul en votre non .

Il y a de très bonnes franchises et d’autre pitoyables
( surtout bien, mais alors bien lire le contrat de franchise  de longs et en larges  avec toutes les closes écrites  en minuscules !
soit par un expert comptable ou avocat des affaires ça aide )

Après si vous connaissez un peut le métier ( de commerçant , vendeur )  vous pouvez vous lancer comme ça mais alors si vous n’avait pas de connaissance dans votre futur activer il vos mieux tenter la franchisse …

Macdo oui ça marche bien le retour sur investissement et asser rapide par contre la misse de fond de départ et « asser costaud » et très peut d’ ouverture il me semble

Le créneaux de la restauration rapide et encore en plein boum  et d’autre activiters bien sur a d’évelopper ou créer …

Après beaucoup de "cadres "ou de" réponsables "quitte leurs emplois pour X raisons et se lance dans la franchise pour être leur" propre patron" il me semble et
j’ en connaît quelles un ;-)

Bien sur dans le commerce il faut travailler "dur" mais en fait cela est pour soit
a la fin du mois et de l’année :-)

Pour ceux qui ne veulent pas de chef au dessus d ‘eux et qui aime le contact avec les gens / clients après il y a de belle réussite dans la franchise  ou sans etre franchiser  ….

« «  pour ZX-6R vous pouvez faire " quelles test ou essais  " en prenant quelles jours sur vos RTT ou Vacances juste pour voir si certains activité vous plaises et vous donne de bonne infos sur le marché …..

Voilà mon humble avis .

Spirole

***Vivons Heureux Vivons cacher , mais pas toujours …***

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#19 23/03/2020 13h38

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ESTJ

Avec les tristes temps actuels (covid, bourse, confinage qui va peut-être déboucher sur chômage et fiscalité supplémentaires..) je vous propose de déterrer la thématique de création d’entreprise en franchise et ses pièges, sujet abandonné sur le forum depuis plusieurs années.

Je reste surpris que ce thème ne revienne pas davantage sur un forum d’investisseurs car si la franchise pose de nombreuses contraintes, elle a en retour le mérite de faciliter grandement l’accès à là création en bordant le risque considérablement.

Si ce post trouve de l’écho, on peut parler DPI, financement, accompagnement, obligations, marketing enseigne, dépenses pub, royalties, licence de marque et bien sur rentabilité finale.

Pour ma part, j’ai « failli » par deux fois :
La première, j’ai failli devenir franchisé
La seconde, j’ai failli devenir franchiseur

On me répondra peut-être « jamais deux sans trois », mais à ce jour, je ne suis toujours pas «un failli » malgré les nombreuses difficultés et la solitude de l’indépendant.

A vous lire, si le sujet vous inspire, à défaut, je laisse le sujet de côté ….

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#20 23/03/2020 17h48

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Les échanges avec des franchisés (restauration) ne m’ont pas enthousiasmés: énormes apport personnel financier, faible rentabilité.

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#21 23/03/2020 18h51

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J’ai aussi étudié dans le passé l’opportunité d’être franchisé.

Encore étudiant pour un réseau de revente de véhicules importés du Luxembourg ! Invitation chez le fournisseur luxembourgeois, diner en ville puis fin de soirée dans un bar pas très catholique.
Bref rien de sérieux mais un bon souvenir avec le prêt pour quelques jours d’un Espace au compteur débranché.

Plus récemment avec un réseau de franchise de récupération de petits déchets "à risque" d’entreprises . Secteur qui devient très réglementé avec l’obligation d’effectuer une traçabilité. Mais la encore, entre les chiffres des bilans présentés par le franchiseur et les bilans sur société. com d’autres franchisés il y avait un léger décalage. En outre le responsable du recrutement était un consultant externe qui ne m’a pas fait bonne impression.

Une franchise de contrôle et dépannage de hayons hydrauliques. La aussi, l’instauration de contrôles périodiques chez les transporteurs permet une certaine récurrence de l’activité.

Cependant, dans les 2 cas je souhaitais pouvoir obtenir une master franchise, ma plus-value étant dans la gestion développement et pas dans la réalisation de l’activité en elle même.

Et finalement j’ai racheté une bonne vieille entreprise industrielle pour ne pas avoir les 2 pieds dans le même sabot avec une diversification géographique et métier. Par contre aucune synergie.

La franchise m’intéresserait encore, mais dans le cadre d’une reprise.

Dernière modification par Barns (23/03/2020 19h00)

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#22 24/03/2020 09h45

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ESTJ

Effectivement, beaucoup de business très divers sont proposés comme on le lit ci-dessus.

2 traits directeurs sur les concepts proposés :

- soit une marque forte (Mc Do…) avec un marketing qui attire le conso ou des accords commerciaux pour les pros (location véhicules..)
- soit un procédé technique (brevets, normes etc..) qui donnent un + indéniable

Concernant la commercialisation des concepts, beaucoup de franchiseurs font le choix de passer par un intermédiaire pour filtrer les candidats, c’est un métier à part et pas toujours très clair dans ses pratiques : candidats n’ayant pas l’étoffe retenus pour des zones invendables, reprise par le réseau de franchisés en faillite et revendus une seconde fois à de nouveaux aspirants rêveurs, les chausse-trappe sont nombreux.

Sur le découpage des territoires, il faut être vigilant non seulement sur la notion d’exclusivité, mais également sur le calibrage de celui-ci avec un potentiel suffisant, ce qui n’est pas évident à estimer avant d’être opérationnel.

Concernant le concept de master, beaucoup de juridisme sur les conditions de sorties de la concession.

Pour le domaine de la restauration, ce dernier pose plusieurs points intéressants :

les appro sont souvent faits auprès d’un fournisseur exclusif ou quasi, ce qui est à double tranchant.
le mobilier ou décor, idem : on peut se poser la question du surcoût qui peut vite plomber un bilan durablement, d’autant que les contrats prévoient que les franchisés doivent suivre-à leurs frais- les évolutions du concept global.

on observe peu ou prou la même chose dans les salles de sport.

je compare souvent les franchises à un régime de semi-liberté : l’indépendance mais sous le joug d’un contrôleur dont les intérêts ne sont pas forcément les vôtres.

la reprise d’une franchise est aussi un parcours semé d’embuches : le candidat doit être adoubé par le réseau, ce qui ne simplifie pas la chose. Difficultés supplémentaires si vous souhaitez racheter et sortir du réseau.

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#23 24/03/2020 09h53

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D’ailleurs, on peut même se poser la question de se franchiser si la marque n’est pas forte et/ou aucun avantage technologique. Sans cela, la franchise ne vaut rien ou presque à mon sens et autant copié le concept en stand alone.

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#24 18/12/2021 16h06

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Bonjour,

Je suis actuellement franchisé et je vais vous donner mon avis.

AVANTAGES :
- avoir un modèle clé en main
- ne pas avoir obligatoirement besoin d’expérience dans le domaine d’activité pour se lancer
- Plus de facilité d’obtention d’un financement professionnel pour se lancer
- accompagnement et formation (payante) du franchiseur dans le démarrage de l’activité (si la franchise est sérieuse)
- possibilité de sortir de la franchise (une fois le contrat terminé) avec une expérience et créer son entreprise en nom propre par la suite
- notoriété de la marque pour accélérer les ventes

INCONVENIENTS :
- paiement de droit d’entrée et de royalties + diverses frais surfacturés
-obligation de faire des travaux ou de changement de mobilier si le franchiseur décide de faire évoluer sa marque (frais supplémentaire)
- attention à bien lire le contrat de franchise car très souvent en faveur du franchiseur et parfois très limite
- beaucoup de franchises sans intérêt (manque de notoriété, etc…)
- tous les risques financiers sont pour vous (aucune réelle aide du franchiseur si vous êtes en difficulté)

En résumé, la franchise peut être un excellent moyen pour devenir chef d’entreprise si on manque d’expérience. Attention cependant à bien choisir sa franchise. Choisir de préférence une marque avec une très forte notoriété  avec droit d’entrée élevé plutôt qu’une franchise inconnue avec peu ou aucune notoriété avec peu de droit d’entrée.

Dernière modification par Flairsou (18/12/2021 16h13)

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#25 18/12/2021 16h19

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INTP

Bonjour,

Flairsou a écrit :

- possibilité de sortir de la franchise (une fois le contrat terminé) avec une expérience et créer son entreprise en nom propre par la suite

N’avez-vous pas de clause de non-concurrence ? Il me semble que beaucoup de franchiseurs en mettent dans leurs contrats. En tout cas c’est un point important à vérifier avant signature.

Cordialement,

Eric

Dernière modification par EricB (18/12/2021 16h20)


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