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#1 20/04/2012 16h49

Membre (2011)
Réputation :   81  

Bonjour,

Je croyais cela relativement simple, mais en fait la formule doit certainement être un peu différente que ce que je pensais.

Si j’emprunte 150.000 à 3.5% + assurance 0.36 le tout sur 20 ans.

Quel est la formule concrète (pas de renvoi vers des calculateurs) pour obtenir la mensualité ?

Merci

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#2 20/04/2012 17h11

Membre (2011)
Réputation :   2  

Bonjour,

Vous trouverez la formule sur cette page : Mensualité ? Wikipédia

Pour le taux, il suffit d’additionner le taux de l’assurance et celle du prêt, je ne sais pas si c’est exact, mais ça doit pas tomber loin.

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[+1]    #3 20/04/2012 17h20

Membre (2012)
Réputation :   49  

C’est une formule un peu barbare en fait qui n’est pas facile à reproduire sur un forum.

Mens = mensualité en euro
Cap = Capital à emprunter
Ty = Taux en valeur entière (pas en pourcentage) à l’année
Tm = Taux en valeur entière rapportée au mois (Ty/12 en gros)
NbMois = Nombre de Mensualités

                   Cap * Tm
Mens = ----------------------
           1 - (1 + Tm)^-NbMois

ou encore (plus facile par calculette):

                   Cap * Tm
Mens = ----------------------
           1 - (1 / (1 + Tm)^NbMois)

Pour le calculer avec une calculette "classique":

1°) (1 + Tm)^NbMois
2°) Mémoriser
3°) 1 / Mémoire
4°) Mémoriser
5°) 1 - Mémoire
6°) Mémoriser
7°) Cap * Tm / Mémoire

Si j’arrive à avoir été claire, ce sera un miracle !

Dernière modification par Saydji (20/04/2012 18h16)

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#4 20/04/2012 17h22

Membre (2012)
Réputation :   1  

Bonjour,

En général le coût de l’assurance reste fixe du début jusqu’à la fin. soit 0.36% par an (0.03% par mois) sur 150.000, soit 45,00 € par mois du début jusqu’à la fin de l’emprunt, même lorsque le capital restant dû n’est plus que de quelques euros.

Dernière modification par FredCyliski (20/04/2012 17h44)


A un problème, il y a des tas de solutions.

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#5 20/04/2012 18h02

Membre (2011)
Réputation :   97  

ENTJ

Attention: il y a les bonnes assurances et les mauvaises. Outre les clauses à bien éplucher en fonction de sa situation particulière, certaines sont calculées sur le montant nominal du prêt et d’autres sur le capital amorti. Je considère les premières comme une arnaque: on s’assure sur son risque, c’est à dire sur le capital restant du. Malheureusement, certains banquiers indélicats proposent systématiquement le premier type d’assurance emprunteur. Dans ce cas, il faut systématiquement faire jouer la concurrence; en défensif, le banquier proposera alors une assurance sur le k restant du.

Sinon, pour en revenir à la discussion, j’ai remarqué qu’excel proposait une fonctionnalité intéressante pour les échéanciers: il faut se mettre sur un onglet, click droit puis "nouvel onglet/créé un onglet" puis sélectionner l’onglet pour les prêts. Il faut ensuite aller dans Outils/protection et supprimer la protection pour bidouiller le fichier à sa sauce.


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#6 20/04/2012 19h35

Membre (2011)
Réputation :   81  

Bonjour,

Merci pour ces informations. En fait, quand on parle de taux d’intérêt…est ce vraiment le terme? Car pour un taux à 3.5 (150000 sur 20 ans) on paie en fait quasiment 40% de la somme initialement empruntée.

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#7 20/04/2012 21h36

Membre (2011)
Réputation :   97  

ENTJ

Cela ne me choque pas. On "achète" du temps et cela a un prix. En outre, il ne faut pas oublier l’inflation et sur 20 ans, ce n’est pas neutre…


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#8 21/04/2012 06h04

Membre (2011)
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Réputation :   516  

BorderLine a écrit :

Bonjour,

Merci pour ces informations. En fait, quand on parle de taux d’intérêt…est ce vraiment le terme? Car pour un taux à 3.5 (150000 sur 20 ans) on paie en fait quasiment 40% de la somme initialement empruntée.

Surtout et surtout que les banques ne font que créer une ligne comptable , une dette que vous devez rembourser et lorsque vous avez fini de rembourser votre emprunt la banque s’est remunéré largement sur le montant des intérêts et n’a plus alors qu’à supprimer la ligne de dette du capital remboursé.
Vous avez de fait contribuer à créer de la monnaie à hauteur des intérêts payés  qui sur 20 ans sont conséquents.

Quelques liens pour bien comprendre "l’arnaque"

"Alors, d’où vient cet argent que les banques nous prêtent ? Elles le créent à partir de rien – ex nihilo – un système extrêmement obscur que l’on veille à maintenir dans l’ombre, soit que l’on pense qu’il est affaire de spécialiste que l’esprit du commun des mortels ne saurait appréhender, soit que le mettre en pleine lumière risquerait de pousser les esprits « éclairés » à se rebeller. Sans doute est-ce ce qui à fait dire à Henry Ford (1863-1947) : « Il est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, parce que si tel était le cas, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin. »"

monnaie - Création monétaire
http://www.societal.org/monnaie/creatio … esnuls.pdf
http://www.fauxmonnayeurs.org/articles. … &pg=24
http://www.m-lasserre.com/educpop/dossi … etaire.htm

Philippe


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#9 21/04/2012 08h48

Membre (2011)
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ENTJ

Ce n’est plus tout à fait vrai désormais, depuis la mise en place du comité de Bâle. La banque qui prête doit allouer des fonds propres et trouver la liquidité sur le marché. Ces deux choses ont un coût.
En outre, il y a les frais fixes de la banques : il faut bien payer le réseau de distribution et tout le reste.


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[-1]    #10 22/04/2012 06h51

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Motus a écrit :

Ce n’est plus tout à fait vrai désormais, depuis la mise en place du comité de Bâle. La banque qui prête doit allouer des fonds propres et trouver la liquidité sur le marché. Ces deux choses ont un coût.
En outre, il y a les frais fixes de la banques : il faut bien payer le réseau de distribution et tout le reste.

Les accords de Bâle de 2010 ( troisième du nom ) ont obligés les banques à disposer d’un pourcentage de fonds propres en liens avec leurs lignes de crédit accordées.
C’est la raison pour laquelle la BCE à refinancer les banques à hauteur de 1000 milliards d’euros récemment pour ouvrir les vannes du crédit….les banques qui se sont empressés de reverser une partie de l’argent à la BCE sous forme de placement avec intérêt et  de preter le reste aux états avec des interets supérieurs au taux pratiqués par la BCE ( taux BCE 1 % ) sachant que els taux de prêt aux états sont de l’ordre de 3 à 5 % …bonne opération pour les banques donc je ne les plains pas du tout.

Leurs frais de fonctionnement  sont largement couvert par les frais de tenue de compte , les crédits en cours dont les intérêts sur un crédit de 20 ans correspondent à la moitié du capital emprunté.

Imaginons que j’emprunte 100.000 à la banque X , la banque doit disposer de 2,5 % de fonds propres ( à vérifier ) sur ma ligne d’emprunt.
Je verse ces 100.000 pour un achat immobilier au vendeur.
Ce vendeur verse l’argent dans une succursale de la banque X.
La banque couvre largement son obligation de fonds propres car elle vient de recevoir en retour de mon paiement au vendeur la somme dans une succursale.

Si le vendeur avait versé la somme de 100.000 dans la banque Y , c’est la banque Y qui aurait disposée  d’une couverture pour accorder des emprunts à d’autres acheteurs.

Si un autre acheteur emprunte à son tour à la banque Y la somme de 100.000 et que le vendeur de cette nouvelle transaction verse l’argent à la banque X on se trouve dans la situation avec deux emprunts dans les banques X et Y mais qui sont couverts par deux versements croisés d’argent , annulant le besoin de fonds propres et permettant le financement  d’autres emprunts.

Allez juste pour la fin , le salaire de Mr Perebeau nécessite il est vrai des nombreux lignes d’emprunts …
Rémunérations de M Michel Pébereau

Philippe


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[+1]    #11 22/04/2012 07h21

Membre (2012)
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Bonjour,

Il est certain que pour un achat immobilier, par exemple, les banquiers s’en mettent plein les poches. Pourtant le jeu en vaut la chandelle pour une personne qui souhaite se loger ou investir.

En y regardant de plus près, et pour reprendre l’exemple précédent, 150.000 € à 3.5 % par an sur 20 ans + 0.36 % d’assurance nous avons des mensualités de 915 € par mois dont 45 € d’assurance. Au bout de 20 ans, se sera presque 60.000 € d’intérêts (58.785) et presque 11.000 € d’assurance (10.800).

Vu sous cet angle, le coût bancaire est énorme. C’est dire à quel point ils s’en mettent dans les poches. D’autant que les frais de dossiers (non pris en compte dans ce calcul) sont censés payer le travail du conseiller financier et que l’assurance est là pour couvrir les risques d’impayés. En somme les intérêts représentent plus ou moins les bénéfices. Bénéfices qui sont partagés par la banque prêteuse et la BCE, puisque la banque prêteuse achète l’argent à la BCE, qui inscrit sur ses livres de comptes une dette/créance de 150.000 € à recouvrir pendant les 20 prochaines années. A qui profitent ces bénéfices ?
Aux actionnaires et aux états. Les actionnaires des banques privées en profitent bien. Ce peut être vous ou moi, puisqu’il s’agit juste d’acheter les actions de ces banques, cotés en bourse. En revanche, les actionnaires de la Banque Centrale Européenne sont constitués des banques centrales des pays européens. La Banque de France détient un peu plus de 14 % des parts. Reste à savoir quels sont les actionnaires de la Banque de France… car il règne un certain flou depuis 1973. De toutes façons, les états prélèvent des taxes à tous les niveaux et font parties de ceux qui se partagent le gâteau.

Néanmoins, il faut constater et reconnaître une chose, et non des moindres, c’est qu’un achat immobilier à crédit, de 150.000 € à 4.05 % de TAEG (3.5 % "+" 0.36 % d’assurance = 4.05 %, tout est dans le "+") reste une bonne opération puisque pendant 20 ans l’inflation galope. Avec une inflation moyenne de 3 %, le coût réel du crédit tombe à 1.05 %. Voilà de quoi rassurer quelques investisseurs.

Ce n’est pas pour rien que les banquiers s’en mettent plein les poches, c’est parce que la demande est là. C’est d’ailleurs le jeu de l’offre et de la demande qui ajuste les taux d’intérêts.


A un problème, il y a des tas de solutions.

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#12 22/04/2012 14h07

Membre (2011)
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Loin de moi l’idée de vouloir défendre les banques et leur privilège de création monétaire, mais je trouve que vous passez sous silence la contrepartie "risque "qu’assure la banque.
Quant au débat assurance sur capital initial ou assurance sur capital restant due, il ne faut pas voir les choses de façons trop tranchées. Si une assurance sur CI coûte généralement plus cher au terme du crédit qu’une assurance sur CRD, ce n’est généralement pas le cas si le crédit arrive prématurément à terme (remboursement anticipé). Il faut donc étudier les différentes propositions en tenant compte de leur répartition dans le temps si on envisage un remboursement anticipé en cours de route.
De plus, les assurances groupes (traditionnellement sur CI) des banques regardent (en général) moins en détail le profil (tranchent d’age plus large, non distinction fumeur/non fumeur), le système peut donc favoriser les profils les moins bons (au détriment des meilleur profils qui paient autant qu’eux  soit …)

Ainsi quand j’ai découvert que mon père fumeur de 50 ans avait eu le même taux d’assurance groupe que moi (non fumeur 30 ans), j’ai compris pourquoi mon assurance de prêt n’était pas compétitive, et j’ai réussi à la changer (passage de 60 à 20 €/mois). Cependant pour mon père, après avoir fait les études pour lui, il n’y a pas mieux que l’assurance groupe actuelle qu’il a (et pour lui c’est donc rentable).

Juste pour nuancer les choses…

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[+1]    #13 22/04/2012 14h24

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Philippe30 a écrit :

…/…
Imaginons que j’emprunte 100.000 à la banque X , la banque doit disposer de 2,5 % de fonds propres ( à vérifier ) sur ma ligne d’emprunt.
Je verse ces 100.000 pour un achat immobilier au vendeur.
Ce vendeur verse l’argent dans une succursale de la banque X.
La banque couvre largement son obligation de fonds propres car elle vient de recevoir en retour de mon paiement au vendeur la somme dans une succursale.

Si le vendeur avait versé la somme de 100.000 dans la banque Y , c’est la banque Y qui aurait disposée  d’une couverture pour accorder des emprunts à d’autres acheteurs.
…/…

Philippe, Votre raisonnement est ici bancal, car l’argent déposé par un client dans une banque ne devient pas des "fonds propres" pour autant. La notion de "fonds propres" est un peu différente, non ?

FredCyliski, Je pense que vous êtes dans l’erreur quand vous écrivez que "Il est certain que pour un achat immobilier, par exemple, les banquiers s’en mettent plein les poches" ou "les intérêts représentent plus ou moins les bénéfices" ou "Bénéfices qui sont partagés par la banque prêteuse et la BCE" ou le reste (y compris la référence à 1973). Ca vous semble scandaleux de payer 4.05% pour que la banque vous prête/loue 150 k€ de cash, mais ça vous semble logique quand c’est un propriétaire immobilier qui vous prête/loue un appartement valant 150 k€. N’y a-t-il pas là un paradoxe ? N’auriez vous pas un peu vite gobé certains discours un peu populistes ?

Pour tous ceux qui pensent que les banques se font si facilement de l’argent (du genre "empruntent à 1% pour le prêter à 3-4%", ou même "créent de l’argent à partir de rien") : pourquoi vous ne créez pas une banque pour vous aussi en profiter ? (au risque de vous apercevoir que ce n’est pas du tout aussi simple….).
Note : Je ne travaille pas dans une banque, ni ne souhaite particulièrement les défendre, mais ça me chagrine un peu de lire ou entendre des arguments tellement "bidons".

Dernière modification par GoodbyLenine (22/04/2012 14h25)


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#14 22/04/2012 15h20

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GBL a écrit :

Pour tous ceux qui pensent que les banques se font si facilement de l’argent (du genre "empruntent à 1% pour le prêter à 3-4%", ou même "créent de l’argent à partir de rien") : pourquoi vous ne créez pas une banque pour vous aussi en profiter ? (au risque de vous apercevoir que ce n’est pas du tout aussi simple….).

En fait, la Banque a un statut particulier, prévu dans le Code Monétaire et Financier. En fait, une banque est un établissement de crédit qui effectue des opérations de banque.
Les établissements de crédit sont des personnes morales qui effectuent à titre de profession habituelle des opérations de banque. Ils peuvent aussi effectuer des opérations connexes à leurs activités (C. mon. fin., art. L.511-1).
La loi bancaire du 24 janvier 1984, codifiée aux articles L. 311-1 et L. 511-1 et suivants du Code monétaire et financier, réglemente leur activité qui est soumise à l’obtention d’un agrément délivré par le Comité des établissements de crédit et
des entreprises d’investissement (CECEI).
Les établissements de crédit effectuent donc des opérations de banque mais aussi toutes les opérations connexes à ces dernières. Ils peuvent également fournir des services d’investissement.
Les opérations de banque comprennent :
- la réception de fonds du public ;
- les opérations de crédit telle que la mise à disposition de fonds et les opérations de crédit-bail ;
- la mise à disposition et la gestion de moyens de paiement.
Les opérations connexes regroupent:
- le change ;
- les opérations sur l’or, les métaux précieux, les pièces ;
- le placement, la souscription, l’achat, la gestion, la garde, la vente de valeurs mobilières et de tout produit financier ;
- le conseil et l’assistance en matière de gestion de patrimoine ;
- le conseil et l’assistance en matière de gestion financière, ingénierie financière et de manière générale, tous les services destinés à faciliter la création et le développement des entreprises sous réserve des dispositions législatives relatives à l’exercice illégal de certaines professions ;
- l’opération de location simple de biens mobiliers ou immobiliers pour les établissements habilités à effectuer des opérations de crédit-bail ;
Les établissements de crédit peuvent en outre prendre et détenir, dans des conditions définies par le ministre de l’économie, des participations dans des sociétés existantes ou en cours de création.
L’article L. 321-1 du Code monétaire et financier définit les services d’investissement comme :
- la réception et la transmission d’ordres pour le compte de tiers ;
- l’exécution d’ordres pour le compte de tiers ;
- la négociation pour compte propre ;
- la gestion de portefeuille pour le compte de tiers ;
- la prise ferme ;
- le placement ;
Il existe également des services connexes aux services d’investissement définis à l’article L. 321-2 du Code monétaire et financier.

L’activité bancaire étant commerciale par nature, elle doit être exercée sous forme de société commerciale.
Lorsqu’il octroie son agrément, le Comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (CECEI) vérifie l’adéquation de la forme juridique de l’entreprise à l’activité d’établissement de crédit.
Le Code Monétaire et financier impose un capital minimum qui varie selon la catégorie de l’établissement de crédit. Il est
fixé à :
- 5 millions d’euros pour les banques, les banques mutualistes ou coopératives, les caisses d’épargne et de prévoyance, les caisses de crédit municipal autres que celles visées au 2) et 3) et les institutions financières ;
- 2,2 millions d’euros pour les sociétés financières autres que celles visées au 3), les caisses de crédit municipal qui s’engagent statutairement à ne pas collecter de fonds du public et à limiter leurs concours à l’activité de prêts sur gages corporels et de crédit aux personnes physiques ;
- 1,1 millions d’euros pour les caisses de crédit municipal qui limitent leur activité aux prêts sur gages corporels et les sociétés financières dont les opérations de banque sont limitées aux opérations de change scriptural au comptant incluant une opération de crédit ;

Par ailleurs durant leur activité, les établissements de crédit agréés en France doivent en permanence présenter un actif net au moins égal au capital minimum réglementaire.
Les succursales d’établissement de crédit ayant leur siège hors de l’Union européenne et de l’Espace économique européen doivent justifier d’une dotation employée en France d’un montant au moins égal au capital minimum exigé en droit français. En revanche, les succursales d’établissement de crédit dont le
siège est situé dans un État membre de l’Union européenne ne doivent pas justifier d’une telle dotation.

L’établissement doit compter deux personnes au moins qui déterminent l’orientation de l’activité des établissements de crédit. Le CECEI va vérifier que ces deux dirigeants possèdent l’honorabilité nécessaire, la compétence et l’expérience adéquate à leurs fonctions.
Ainsi, le CECEI a refusé l’agrément d’un établissement de crédit détenu majoritairement par deux personnes physiques parce qu’un des actionnaires avait été condamné pour atteinte à la législation sur le crédit mobilier lorsqu’il dirigeait un établissement financier (CE, 9 nov. 1990, n°77964).
La Commission bancaire a récemment ordonné la démission d’un directeur de caisse de crédit municipal qui ne justifiait pas de l’expérience adéquate pour exercer sa fonction. (CE, 7 juillet 2004, n°225937).

Une fois les conditions de fond réunies, le nouvel établissement doit obtenir l’agrément du CECEI. Ainsi, pour exercer une activité bancaire, il faut déposer une demande au
CECEI qui statue dans un délai de douze mois à compter de la réception de la demande.

Pour accorder l’agrément, le CECEI prend en compte notamment :
- le programme d’activité de l’entreprise requérante ;
- les moyens techniques et financiers que l’entreprise prévoit de mettre en oeuvre ;
- la qualité des apporteurs de capitaux et le cas échéant de leurs garants ;
- l’aptitude de l’entreprise à réaliser ses objectifs de développement dans des conditions compatibles avec le bon fonctionnement du système bancaire.

Les établissements de crédit dont le siège est situé dans un Etat membre de l’Union européenne ou dans un Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen et y ayant été agréés n’ont pas besoin de l’agrément du CECEI pour
exercer leur activité en France.

Pour délivrer l’agrément autorisant la fourniture d’un ou plusieurs services d’investissement, le CECEI vérifie notamment le programme d’activité de chaque service proposé. Ce programme doit préciser les conditions dans lesquelles
l’établissement de crédit fournit les services d’investissement, le type d’opération envisagée et la structure de l’organisation (C. mon. fin., art. L. 532-3).

L’établissement de crédit doit satisfaire à tout moment aux conditions de cet agrément.
Le Conseil d’Etat est compétent en premier et dernier ressort pour les agréments ou les refus d’agrément d’entreprises en tant qu’établissement de crédit.

Par la suite, une fois ton établissement créé, il doit respecter de nombreuses législations particulières au secteur bancaire que le CECEI et la Commission Bancaire vérifient régulièrement.

Il n’est pas simple de créer une banque et il faut une certaine mise de fonds qui n’est pas à la portée de tous.
Le problématique des banques est surtout que lorsque l’on va les voir pour un crédit , c’est un peu leur métier il ne semble et pourtant c’est pas toujours simple , il faut montrer patte blanche , fournir un dossier énorme et être contraint de souscrire à des services , des assurances PNO , des assurances impayés etc ….
Les banques sont devenues trop commerciales et l’on a l’impression qu’elles perdent de l’argent en vous prêtant , ce que j’essayais d’expliquer même si cela peux être un peu bancal , c’est le principe de création monétaire par les banques lorsqu’elles octroient un crédit  et non par d’aller chercher dans le coffre l’argent en dépôt.
Beaucoup pensent que les banques ne prêtent que ce qu’elles possèdent mais ce n’est pas le cas.

Philippe


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#15 22/04/2012 19h22

Membre (2011)
Réputation :   81  

Décidément je n’arrive pas à comprendre cette histoire d’intérêt.

Quelqu’un pourrait exprimer par des mots sur quoi se fonde ce taux d’intérêt et le coût total du crédit car bien qu’ayant le calcul, cela n’est pas clair pour moi.

Est ce quelquechose du genre:

" 3.5% de la somme empruntée que l’on paie chaque année, mais de manière mensuelle, le temps du prêt?" Ou est-ce un autre raisonnement?

Dernière modification par BorderLine (22/04/2012 19h23)

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[+1]    #16 22/04/2012 19h53

Membre (2012)
Réputation :   1  

Bonjour,

@GoodbyLenine, je crois que vous vous méprenez sur mes propos. Je n’ai jamais écrit qu’il était scandaleux de payer 4.05 % d’intérêts, au contraire, la conclusion de mes propos était tout autre, expliquant que l’inflation en faisait une bonne affaire pour l’emprunteur. Quant à s’en mettre plein les poches… peut être est-ce vous qui estimez cela scandaleux ? Pour ma part, je ne juge pas, j’explique.

@BorderLine, 3,5% d’intérêts par an sur le capital restant dû, soit 3,5 / 12 = 0.291666.. % par mois. Pour une somme empruntée de 150.000 € sur 20 ans avec 0.36 % d’assurances, cela fait des mensualités de 914.94 € par mois. Ainsi le premier mois, la mensualité sera décomposée comme suit :

437.5 € d’intérêts (0.29667 x 150.000)
45 € d’assurances (sur la base d’une assurance sur le capital initial, cas le plus courant)
432.44 € de remboursement de capital (soit le complément de 437.5 + 45 jusqu’à 914.94)

La deuxième mensualité sera, elle aussi, de 915 € décomposée comme suit :

436.24 € d’intérêts sur le capital restant dû (0.29667 x (150.000 – 432.44))
45 € d’assurances
433.70 € de remboursement de capital.

Et ainsi de suite…
Vous constaterez qu’au fil du temps, le capital restant dû diminue, diminuant d’autant les intérêts à payer, permettant ainsi des remboursements de capital de plus en plus important, tout ceci en ayant une mensualité constante. D’où la complexité de la formule.

En espérant vous avoir éclairé.


A un problème, il y a des tas de solutions.

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[+1]    #17 22/04/2012 22h46

Membre (2011)
Réputation :   97  

ENTJ

@borderline: c’est bien 3,5% du capital restant du par an payé mensuellement, mais sur un capital qui diminue un peu tous les mois.
@aux autres : Merci a gbl pour sa remise au point. Cette file de discussion est complètement partie en quenouille. À partir d’une question simple qui méritait une réponse un peu complexe, on en est arrivé à un flot d’inexactitudes et d’erreurs qu’il est peu commun de lire sur ce forum de qualité. La solvabilité et la gestion de la liquidité d’une banque sont des sujets complexes, que j’avoue ne pas complètement maîtriser, bien qu’étant employé de banque depuis plus de dix ans.


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#18 22/04/2012 23h01

Membre (2011)
Réputation :   81  

Merci aux deux dernières interventions pour leur clarté smile C’est de fait bien plus clair pour moi.

Dernière modification par BorderLine (22/04/2012 23h02)

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#19 07/10/2015 17h29

Membre (2010)
Top 20 Dvpt perso.
Réputation :   190  

Bonjour,
merci d’être attentifs à ce que je viens de découvrir sur le site de Bourso
Une faille juridique détectée dans certains crédits immobiliers

cdt  job


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#20 08/10/2015 05h42

Membre (2014)
Top 20 Entreprendre
Réputation :   98  

Bonjour, 

Cela fait déjà quelques années que les avocats ont ouvert ce marché. 
Voir ce sujet:
Expertiseurs du Crédit : votre avis sur les Expertiseurs du Crédit ?


Parrainage Bourse Direct et Fortuneo (code 12583139)

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#21 08/10/2015 10h55

Membre (2013)
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Sur Excel, il y a VPM(taux;nombre de périodes;-montant emprunté).

Pour calculer la mensualité : VPM((1+taux)^(1/12)-1;années d’emprunt*12;-montant)

PMT en anglais.

Dernière modification par Nann (08/10/2015 10h57)

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#22 08/10/2015 12h14

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Bonjour,

quelqu’un sait-il comment calculer (la formule mathématique, pas que excel) non seulement la mensualité, mais aussi son split entre capital remboursé et intérêt payé ?

Chaque mois la mensualité est composée d’une part d’intérêts et d’autre part de capital. Il existe plein de site avec la formule pour calculer la mensualité. Cependant, je n’arrive pas à trouver la formule qui la décompose en intérêt et capital pour chacun des mois.

Je serais très intéressé par cela, si quelqu’un pouvait me fournir la formule et/ou un lien.

Merci.
Christophe

Dernière modification par Christof (08/10/2015 12h15)

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#23 08/10/2015 13h59

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Christof a écrit :

Bonjour,

quelqu’un sait-il comment calculer (la formule mathématique, pas que excel) non seulement la mensualité, mais aussi son split entre capital remboursé et intérêt payé ?

Le montant d’intérêt est égal au CRD (Capital Restant Dû) x Taux/12. Le reste, c’est du capital.

Dernière modification par dangarcia (08/10/2015 14h00)

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