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#1 05/03/2012 12h16

Membre (2011)
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Suite au post d’un contributeur parlant de cet homme, j’ai consulté son wikipedia, et j’ai trouvé cette citation

Il n’utilisait pas l’analyse technique pour ses investissements, préférant utiliser l’analyse fondamentale

Mais qu’est ce donc que l’analyse fondamentale plus exactement?

Merci

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#2 05/03/2012 13h23

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L’analyse fondamentale, c’est évaluer le juste prix d’une action d’après des critères rationnels, comptables et des hypothèses de croissance futures et acheter l’action si elle décote par rapport au prix estimé.

Il y a de multiples discussions sur le sujet sur le forum.

Par exemple : Comment choisir une action : l’ABC du stock picking

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#3 05/03/2012 17h38

Membre (2011)
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Merci pour l’explication et le lien, même si, en soi, je ne vois pas trop quelle autre type d’analyse il est intéressant de prendre en compte hormis celle dont on parle.

Si je suis le raisonnement, toute autre analyse est basée sur des éléments subjectifs, parfois irrationnels. C’est spéculer sur de la spéculation donc?

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#4 05/03/2012 17h43

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Absolument, vous avez tout compris.

Le terme "analyse technique" est abusif et oxymorique.

Le terme "analyse fondamentale" est un pléonasme. :-)

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#5 05/03/2012 18h01

Membre (2011)
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Pour distinguer analyse fondamentale et analyse technique je parle en termes d’analyse tout court et d’extrapolation graphique afin de ne pas semer le doute dans la tête du néophyte.
Pour ma part le constat graphique me sert en dernier lieu, afin de conforter une " bonne idée " d’investissement basé sur des élèments rationnels (fondamentaux).

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[+1]    #6 05/03/2012 18h07

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L’analyse technique se concentre sur le prix et la tendance. L’analyse fondamentale se concentre sur l’actif et son rendement.

Sir John Templeton (comme tous les investisseurs "value") allait à l’inverse des tendances et cherchait un retour absolu conséquent sur le long-terme.

Quelqu’un comme Stan Weinstein (typiquement issue de l’école du trading) cherchait à identifier les tendances pour mieux les suivre, à la recherche d’un profit moindre mais immédiat.

Mais tout ça n’a pas grand chose à voir avec John Templeton. Lui-même confessait l’absolue simplicité de sa méthode. Le "coup" qui l’illustre le mieux, c’est quand il acheta 100 titres de chaque compagnie cotée sur le Dow Jones le 1er septembre 1939, funeste jour.

Sir John était un contrarian passioné qui disait vouloir "rendre service".

Sir John Templeton a écrit :

Ils veulent tous vendre… Alors je leur rends service, j’achète.

Ce qui est vraiment remarquable dans l’approche de Monsieur Templeton, c’est le rôle attribué à la spiritualité dans la démarche. Mais il faut un caractère bien particulier - et plusieurs années d’expérience - pour pleinement comprendre sa stratégie à sa juste valeur.

Dernière modification par thomz (02/08/2013 02h53)

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#7 05/03/2012 19h44

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Merci pour tous les éclaircissements.

Je vais traîner un peu plus sur les forums d’actions pour essayer de comprendre tout cela. Cela me parait trés trés compliqué…peut-être autant que l’immobilier pour un novice cela dit.

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#8 06/03/2012 11h22

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Borderline,

Évitez les forums, c’est plein de zozos. Privilégiez les bouquins.

Je vais vous expliquer le value investing comme j’ai l’habitude de le faire quand je suis au bar - donc en compagnie d’un public nettement moins averti :-)

Imaginez que tous les jours, sur le chemin du bureau, vous passiez devant la vitrine d’un concessionnaire en voiture de luxe.

Il y a une magnifique Ferrari en vitrine, a vendre pour un million d’euro (c’est le prix "juste").

Simplement voila, le gérant de la concession est un malade mental; un maniaco-depressif incurable et compulsif.

Un jour il est euphorique et annonce sa Ferrari a deux millions d’euros!

Le lendemain, il s’engueule avec sa femme et, completement despespere, il pense a tout plaquer et met la Ferrari a vendre pour 500 000 euros!

Un jour ou il est vraiment au fond du trou, il décide de se passer la corde au cou (avant de se raviser, comme d’habitude) mais avant de partir il décide de brader la Ferrari pour 1000 euros.

Coup de bol, vous passez devant la vitrine ce jour la.

Allez-vous rater l’occasion?

C’est ca le value investing. Le concessionaire maniaco-depressif c’est le marche, la Ferrari c’est la superbe entreprise (Nokia, Phillip Morris, etc) et vous, c’est vous!

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[+1]    #9 06/03/2012 11h48

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Histoire sympathique :-)

J’en connais une autre, qui est peut-être vraie ou non, mais qui illustre bien le propos.

Un professeur d’économie arrive dans sa classe en début d’année, et sort de sa poche un billet de 100 $.

Il le trempe dans l’eau, le froisse, le déchire à moitié, puis le roule en boule et le jette dans la classe comme un vulgaire papier gras. Evidemment les élèves se précipitent pour le ramasser.

Le professeur leur explique : "ce billet peut être froissé, malmené, abîmé, vous en voudrez toujours. Parce que vous savez que sa valeur est de 100 $. C’est pareil pour les sociétés cotées : leurs actions peuvent être torturées et massacrées, cela n’enlève rien de leur valeur."

Il y a plusieurs variantes, notamment une où le professeur s’approche de la table de l’élève qui a réussi à attraper le billet :

" - Ce billet est trop abîmé, personne ne vous le prendra. Je vous le rachète 50 $
  - S’il ne vaut plus rien, pourquoi vous me le rachèteriez ?
  - Parce qu’il y a une petite chance que je trouve, dans plus ou moins longtemps, un commerçant peu regardant qui me l’acceptera, mais rien n’est moins sûr. Toutefois je prends le risque, je gagne déjà bien ma vie, et je peux attendre des années avec ce billet en portefeuille s’il le faut. Quant à vous, je vous donne la possibilité de gagner 50 $ immédiatement et d’aller le dépenser avec vos amis sans avoir à attendre quoi que ce soit d’autre."

Le professeur échange alors avec succès un billet de 50 $ flambant neuf contre le billet de 100 $ usé avec l’élève.

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#10 06/03/2012 11h53

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Disons que l’analyse technique me semble plus adaptée au court terme, voire au très court terme. On profite d’un bref moment d’euphorie pour acheter et revendre une heure après, ou d’un bref moment de panique pour vendre à découvert et racheter dans les minutes qui suivent.

L’analyse fondamentale, c’est plus adapté au long terme : on ne cède pas aux mouvements d’humeur du marché, comme le rappelle Thomz, mais on se focalise sur l’actif en lui-même. Si un actif est bon marché, on l’achète. Le prix va peut-être mettre très longtemps à remonter, mais ça finira très probablement par arriver.

Pour comprendre la différence entre les deux approches, prenons un exemple inspiré de l’actualité : un bateau de croisière d’une compagnie célèbre fait naufrage. Les propriétaires de la compagnie paniquent : l’image de la société est écornée, le CA risque bien évidemment d’en pâtir. Ils revendent en masse. Passe alors un analyste technique qui se dit "on est clairement dans une tendance baissière, il y a de fortes chances qu’elle se poursuive au moins quelques heures, je vends à découvert". Les cours continuent de baisser fortement, l’action est "massacrée", et notre ATiste rachète les actions qu’il a vendues et fait rapidement un petit profit. Passe alors un analyste fondamental qui se dit "ma foi, cette entreprise a un bilan sain, un business simple à comprendre, une grosse part de marché et son prix a tellement baissé que, même si elle était mise en liquidation aujourd’hui, sa trésorerie couvrirait largement mon prix d’achat". Il achète, les cours finissent par se redresser quelques mois plus tard et notre investisseur s’est clairement enrichi.

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