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#1 13/02/2012 19h18

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Je pense qu’il pourrait être intéressant que chacun fasse part de son expérience personnelle sur le démarrage de son propre patrimoine, en particulier s’il est parti de zéro, c’est-à-dire sans donation ou aide familiale.

Qu’avez-vous fait pour véritablement lancer votre "boule de neige"  ? Y a-t-il eu une décision, ou une action fondatrice, particulièrement intelligente ou avisée à vos débuts, qui pourrait servir d’exemple aux débutants d’aujourd’hui ?

Avez-vous en tête une erreur à ne pas reproduire ?

A vos plumes …

Dernière modification par stephane (13/02/2012 21h07)

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#2 13/02/2012 19h30

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Personnellement, j’ai commencé par acheter ma résidence principale en bas de cycle de l’immobilier afin de m’enrichir chaque mois du loyer que je ne payais plus.
L’erreur aurait été d’acheter en haut de cycle.


Travailler moins pour vivre mieux

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#3 13/02/2012 20h08

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Hello,

Pour commencer ma boule de neige, j’ai commencé par ne pas écouter les autres et à lire, entre les "j’achète la voiture avant la maison" et les "on devient riche en arnaquant ou en volant", il fallait faire le trie!

Par la suite, à mon humble avis, le plus important est de définir l’objectif: il n’est de vent favorable à celui qui ne sait pas ou il va! J’aime bien prendre l’exemple d’un religieux: s’il veut aller au paradis, il n’ira pas en boite et priera tous les jours; les gens autour diront qu’il se sacrifie, mais lui sera heureux d’agir pour atteindre son but.

Au final, the last but not the least: passer à l’action. dans mon cas, achat actions puis appartements. Pas encore remboursés,  pas encore dans le vert, mais A L’ACTION!

Voila, et merci à vous!


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#4 13/02/2012 20h49

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Je me souviens que la première chose que j’ai faite lorsque j’ai décidé de passer à l’action dans la constitution d’un patrimoine hors résidence principale, (après avoir expliqué la stratégie à ma femme) est de prendre un prêt à la consommation de 8000 euros chez Banque accord, à un taux "promotionnel".

Avec cet argent (je n’avais pas de liquidités disponibles car j’avais acheté un petit appartement à crédit pour me loger), j’ai pu verser le dépôt de garantie nécessaire à l’acquisition de mes trois premières affaires dans l’immobilier locatif, que j’ai fait financer, en prix et frais, par trois prêts de longues durées.

Les loyers successifs ont autofinancés ces projets, jusqu’à ce que je décide de revendre une partie de ce portefeuille…

Je suis d’accord avec vous : le passage à l’acte est l’étape n°1 de la réussite future. 100% de ceux qui sont restés passifs n’ont rien bâtis …

Dernière modification par stephane (04/03/2012 20h52)

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#5 13/02/2012 20h56

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De mémoire :

- un PEL démarré dès que j’ai travaillé (1983) et achat de mon studio quelques années après (1989) ,
- capacité d’épargne sur un petit portefeuille titres après le PEL (années 90),
- mariage et capacité d’épargne qui se poursuit aussi…
- portefeuille d’actions qui s’étoffe vers 1998,
- autre appartement acheté en 1998 emprunt 100 % au CSF, revendu en 2005,
- j’ai toujours pu épargner car je suis plutôt cigale que fourmi,
- héritage en 2009

La vie continue !

Dernière modification par Job (13/02/2012 20h58)


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#6 13/02/2012 21h02

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Je pense qu’un facteur intéressant est de ne pas accepter de payer de loyers.

Je connais une personne qui, lorsqu’il a commencé à travailler, a décidé de faire une cagnotte en restant chez ses parents pendant 18 mois, pour se constituer un apport suffisant pour acheter un premier appartement à usage de résidence principale, dès le départ.

Je pense que c’est une bonne façon de démarrer, mais il y en a bien d’autres !

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#7 13/02/2012 21h05

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Quand j’ai commencé à bosser (à 23 ans), mon père m’a offert - pour démarrer dans la vie - une 205 neuve.

La première chose que j’ai faite, c’est mettre de côté - en un an - de quoi acheter une nouvelle voiture quand la première lâchera…

Bref, c’est d’abord une histoire d’état d’esprit. (sans tomber dans le type ’"Radins.com")


Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave…   Friedrich Nietzsche.

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#8 13/02/2012 23h26

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INTJ

Une erreur à ne pas reproduire ?

Agir sans réfléchir.

Réfléchir, cela veut dire prendre le temps de la recherche, de la compréhension, de l’analyse personnelle, de la prise de décision et de la mise en pratique.

Si un investissement a un rendement supérieur au taux sans risque, c’est qu’il est risqué. Ce n’est pas parce que le risque n’est pas compris, visible ou évident qu’il n’existe pas.

Pour l’anecdote, j’ai rencontré un jour un milliardaire pas très malin. Il me dit qu’il avait du 12% de rendement «garanti». Pendant la discussion, j’ai compris qu’il s’agissait d’obligations perpétuelles bancaires achetées en 2007 avec effectivement un rendement actuariel de 12% à l’époque. J’ai tenté tant bien que mal d’expliquer où se situait le risque mais la personne en question ne voulait pas en démordre et a conclu sur un ton péremptoire : «C’est garanti, je vous dis, sauf en cas hautement improbable de faillite de l’émetteur». Pour information, la valeur du portefeuille (plusieurs centaines de millions de dollars, tout de même) avait fondu de 60% en 2008 avant de se reprendre en 2009 et 2010. Et la personne en question de revenir à la charge : «Vous voyez, je vous avais bien dit : c’est garanti.»

Le résultat a posteriori ne donne pas d’information sur la causalité a priori. Voir par exemple le livre Fooled By Randomness de Nassim Taleb sur le sujet. Pour reprendre le slogan publicitaire de l’impôt sur la bêtise, « 100% des gagnants ont tenté leur chance » ne change en rien la probabilité infinitésimale des joueurs du loto de gagner le gros lot.

Dernière modification par Candide (13/02/2012 23h29)

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#9 14/02/2012 01h06

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MichelPlatini a écrit :

Quand j’ai commencé à bosser (à 23 ans), mon père m’a offert - pour démarrer dans la vie - une 205 neuve.

La première chose que j’ai faite, c’est mettre de côté - en un an - de quoi acheter une nouvelle voiture quand la première lâchera…

Bref, c’est d’abord une histoire d’état d’esprit. (sans tomber dans le type ’"Radins.com")

Je me suis mal exprimé concernant la voiture; je pensais aux personnes voulant se payer une berline neuve avant un actif.

Je pense bien que vous ne remplaceriez pas votre 205 par une Porsche (si elle vous lâchait), et de toutes façons, tout achat se vaut s’il est justifié: une voiture qui ne décote pas est un achat judicieux par exemple.

@stephane: je suis d’accord avec vous pour le fait de ne pas payer de loyer.

Je pense aussi qu’une grande étape consiste à la connaissance de soi même: nos forces, nos faiblesses, ce que peut on supporter, pouvons nous entretenir la motivation, quels sont précisément les choses qui nous plaisent dans ce que l’on fait?

Autre chose, l’esprit positif, injustement qualifiée de "naïveté", et le travail, sur la durée ferait la différence.

Bravo à tous.


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[+2]    #10 14/02/2012 03h57

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stephane a écrit :

Avez-vous en tête une erreur à ne pas reproduire ?

Vers 1993-94, j’achetais des obligations convertibles ou des actions nouvelles lors d’émissions sur le marché primaire (à titre non prioritaire). Il fallait demander 100 pour obtenir parfois 2 ou 3 seulement. En général, on pouvait revendre vite (parfois même avant d’avoir payé les titres) avec 5 ou 10 voire 15% de profit. Un de mes collègues était plus téméraire que moi, et demandais parfois pour 500 k€….. jusqu’à la fois où on a été servi à 100%, et où il a fallu encaisser une perte de 10%.  (gourmandise…..)

J’ai croisé (vers 2000) des personnes qui avaient 50% ou même 90% de leur patrimoine sur leur PEE en actions de leur employeur : VIV, FTE, ALU… Quand ces titres ont ensuite vu leur valeur divisée par 10 ou 100, ça a du être très dur (J’avais aussi ces 3 titres en portefeuille, mais pour moins de 10% de mes actifs).       (diversifier…..)

Quand la start-up dans laquelle je travaillais a été rachetée, j’ai pu échanger mes actions (et mes stock-options, sous forme d’un revenu assimilé à un salaire, donc lourdement fiscalisé) contre des actions du racheteur. J’ai conservé la moitié en titre du racheteur et le reste en cash a servi à rembourser tous mes emprunts, a gonfler mon PEA, et à démarrer des contrats d’AV. Les titres valaient 20 quand on les a reçu, sont montés jusque vers 60, puis descendu … jusqu’à 0. Je me souviens en avoir vendu un peu vers 40 et 50 dans le sens montée et dans le sens descente, puis pas mal (un peu en panique) à 18, à 8, et le solde vers 3. Certains collègues ont tout conservé en titres, jamais vendu, et eu une longue négociation avec le fisc quand celui-ci a demandé  le paiement de l’IR (des années de salaire pour certains !) sur les titres obtenus en échange de stock-options (qui ne valaient plus rien).


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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[+1]    #11 14/02/2012 09h38

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stephane a écrit :

Je pense qu’il pourrait être intéressant que chacun fasse part de son expérience personnelle sur le démarrage de son propre patrimoine, en particulier s’il est parti de zéro, c’est-à-dire sans donation ou aide familiale.

je rentre dans vos critères : monté à paris de ma bretagne en 1995 après le bac, aucune donation ni depuis d’ailleurs, j’ai eu la chance d’identifier qu’une de mes compétences était très rare et serait très recherchée quelques années plus tard. Toujours étudiant, j’ai enchaîné les missions d’interim dans l’informatique le soir & weekend pour obtenir en 1999 les 50 000 francs nécessaires à la constitution d’une SARL.
Après quelques premières années aux coquillettes et knackys tous les soirs (crise 2000-2003), je travaille toujours pour cette société, dont j’ai 50% des parts. Elle m’assure un flux de revenus très confortable me plaçant dans les 1%, mais aussi un patrimoine que je pourrai assez facilement liquider un jour par revente. Pour l’heure, à 34 ans, malgré le foyer qui s’agrandit et les inconvénients (déplacements moyen-orient, asie, afrique, pacifique tous les mois, parfois 24h d’avion pour 3 heures de rdv), je n’ai absolument aucunement l’intention de m’arrêter.
Concernant l’aspect placements, ces derniers sont pour moi quasiment un jeu - dans le bon sens du terme, où je mets par ailleurs à profit certaines compétences pro, notamment pour du trading automatique, devenu au fil du temps une part prépondérante de mes activités financières.

Pas de mystère, l’entreprenariat me semble quasiment le seul moyen de décoller quand on fait partie de ceux qui n’ont pas reçu de patrimoine familial. J’ai quand même reçu de mes parents beaucoup mieux qu’un patrimoine tel qu’on l’entend ici : des frères, une éducation, des valeurs, le coup de pied au c.. salvateur lorsque nécessaire.

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#12 14/02/2012 10h52

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INTJ

Lector, j’ai un grand intérêt à lire votre retour d’expérience sur le trading automatique.
Avez-vous déjà communiqué sur le forum (ou ailleurs) à ce propos ? Sinon, pourquoi ne pas initier une nouvelle file ?

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#13 14/02/2012 11h03

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Bonjour, je me lance à peine (j’ai 27 ans)

J’ai commencé à travailler à 22 ans en alternance et je touche depuis 3 ans seulement un vrai salaire (2000€)

En étant malin et en vivant modestement, je place environ 1000€ de coté par mois

En 2 ans j’ai remplis mon LDD et Liv A

J’ai donc pris date sur 2 ass. vie + PEA + PEL + CEL

Puis je me suis servi de 50% de cette épargne en apport pour acheter un studio à mettre en location qui tourne bien pour le moment 8% de rentabilité

Dans la foulée je me suis servi de 50% du reste de mon épargne en apport pour acheter un lot de caves à mettre en location qui tourne très bien pour le moment 12% de rentabilité

Depuis 9 mois je reconstruis mon épargne de sécurité un mois je mets 1000€ sur Liv A, un mois je mets 1000€ sur le PEA.
   
Avec mon jeune âge, je n’ai pas encore eu de coup dur, je touche du bois


La liberté, c'est avoir d'autres solutions possibles, à peine moins bonnes que la premiere.
Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles.

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#14 14/02/2012 11h17

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Se constituer un patrimoine en partant de zero $2150 en achetant les compagnies maritimes grecques?



Du cash et du courage.

DRYS, EXM, NBG, etc.

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[+4]    #15 14/02/2012 17h43

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Si je dois remonter aux sources, ce sont sans doute paradoxalement les conseils pressants et répétés depuis l’enfance par ma famille de « devenir fonctionnaire, pour la sécurité que ça représente » qui m’ont poussé, quand j’ai fait ce qui me chantait et lancé mon entreprise, à épargner massivement les revenus rapidement conséquents qui se dégageaient de mon activité.
S’y ajoute un désintérêt quasi-total pour la plupart des dépenses de « luxe », si ce n’est pour le luxe suprême : avoir la maîtrise totale de son emploi du temps. Je me souviens, fier de mes premiers dividendes, être passé chez le concessionnaire Audi et avoir lorgné sur une TT resplendissante que je pouvais me payer cash. La lubie aura duré une demi-heure, et je suis reparti avec une Peugeot d’occasion. La différence de prix entre les deux véhicules me rapporte des revenus depuis.

J’ai pratiqué des taux d’épargne extrêmes depuis 2007 (jusqu’à 80% de mes revenus) sans chercher à en optimiser la fiscalité (outre les habituels PEA et AV), car l’optimisation impliquait des montages de long terme et que ma seule et unique préoccupation consistait à être libre de mes mouvements lorsque je le déciderais (y compris de m’établir à l’étranger et de tout envoyer balader). J’ai maintenant un flux de revenus passifs qui couvre 125% de mes dépenses mensuelles courantes (soyons clairs : j’habite en province, à Paris ce serait sensiblement plus difficile sauf à opter pour une allocation beaucoup plus agressive et risquée, ce que je ne souhaite pas). C’est encore un peu juste si on prend en compte l’instabilité économique et fiscale actuelle, à fortiori si on se projette dans le très long terme.

J’ai l’impression, cependant, d’être arrivé au bout de la première partie de l’aventure. Isolé dans cette démarche, je ne m’étais pas rendu compte que des gens (notamment américains, le site Early Retirement Extreme en étant l’illustration principale) avaient théorisé ce que j’avais fait de mon côté en tâtonnant (pour ce qui est des moyens, la fin elle était claire très rapidement à mon esprit). Me confronter à leurs expériences m’a été très précieux, même rétrospectivement.
Découvrir le forum de Philippe m’a aussi appris énormément de choses concernant l’investissement en actions en direct. Sans lui, et certains des intervenants ici, je n’aurais sans doute pas pris certaines des positions qui sont les miennes actuellement et mon patrimoine serait beaucoup plus déséquilibré. Plus important : cela aura déclenché la prise de conscience qu’un particulier français a accès à des classes d’actifs d’une grande diversité. J’explore en ce moment l’univers US des closed-end funds, c’est passionnant. Les US sont un pays qui assume son capitalisme, et les possibilités d’épargne, de générer des flux par des produits d’une variété insoupçonnée pour un français, reflètent cet état de fait.

Pour en revenir au sujet, je retire de mon expérience la leçon suivante : mon parcours n’est pas transposable universellement mais était plutôt adapté à ma situation (revenus incertains mais élevés pendant un temps indéfini supposé limité) et à mon caractère (déterminé et indifférent à la réprobation éventuelle de tierces personnes).
On pourrait dire que mon approche, celle que j’ai pu retrouver sur les différents sites affiliés-ERE, consiste en un sprint et pas en un marathon, et que le risque de burn-out n’est pas qu’une vue de l’esprit. Il y a des satisfactions au minimalisme, et même une harmonie, mais prétendre qu’on ne se sent jamais à l’étroit serait inexact.
J’éprouve le besoin de faire maintenant d’autres expériences, notamment professionnelles, de changer d’air de manière générale. Mais je ne regrette rien : j’ai atteint les buts que je m’étais fixé et il me reste maintenant à définir la prochaine étape, sans contraintes financières immédiates.

Reste la leçon principale à mes yeux qui est, elle, universelle : se définir un objectif ambitieux mais réaliste, en accord avec ses aspirations les plus profondes, puis s’y tenir avec discipline.

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#16 24/02/2012 17h09

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J’ai fais plein d’erreurs à mes débuts car je n’avais aucune connaissance en finances personnelles et l’avenir semblait assuré niveau boulot il y a quinze ans en informatique. Depuis cela a bien changé.

Je crois que le meilleur conseil que l’on puisse donner à quelqu’un qui démarre est de se créer un petit capital de départ en épargnant régulièrement pour principalement deux raisons :

1) On a moins peur de changer de boulot quand on a un petit filet de sécurité, sinon on a tendance à accepter tout et n’importe quoi.

2) Les banques aiment les gens qui épargnent et les banques connaissent le profil de leur client (tout est sur informatique …). Donc une fourmi obtiendra un prêt plus facilement qu’une cigale.

Pour ma part j’ai simplement placé l’argent sur les livrets d’épargne et découvert la bourse (en faisant pas mal d’erreurs à l’époque). Je suis passé à coté de l’immobilier pas cher, pourtant j’ai été à deux doigts d’acheter (dommage !). J’ai tout de même réussi à économiser car mon salaire était correct. Mais il faut savoir que c’est de l’échec que nait souvent la réussite pour celui qui ne se décourage pas.

Dernière modification par gillesf (24/02/2012 17h09)


Gilles (Objectifs Liberté) - http://www.objectifsliberte.fr
Mon placement favori : http://www.objectifsliberte.fr/scpi

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#17 25/02/2012 10h31

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Je retrouve parmi les commentaires précédents, plusieurs critères qui me semblent essentiels pour investir et qui caractérisent une partie de mon parcours.
Etre plutôt fourmi que cigale. Il est effectivement plus facile de convaincre le banquier (indispensable pour profiter de l’effet levier du crédit) avec une épargne régulière et une maitrise de ses dépenses.
La deuxième est d’essayer de réfléchir à ses objectifs et son horizon de placement. Pour ma part, j’ai opté en grande partie pour l’immobilier, mais que j’ai essayé de diversifier dans le type (résidentiel, commercial, SCPI) et en zone géographique.
Ayant travaillé quelques années à l’étranger, j’ai ainsi pu économiser et avoir un apport important pour mon premier placement résidentiel locatif. Après avoir démarché diverses banques (la fidélité ne paie pas) pour obtenir un prêt, j’ai achevé ce 1er remboursement au bout de 4 ans sans accroc. Les loyers finançant le crédit. Ce qui en plus d’avoir un bien immobilier payé, m’a aussi donné un historique de crédit pour convaincre d’autres banques pour d’autres placements.
Ce qui a été fait 2 ans après, en 2010, avec un local commercial et des bureaux financés en intégralité, frais de notaire inclus, par une autre banque (la fidélité ne paie vraiment pas). Il me reste 14 ans à payer, mais c’est mon investissement "retraite", donc pour ne pas dépendre d’une pension dont les règles et montants ne cesse de changer".
Pour chacun de ces investissements, la finalité est que les remboursements de prêts soient essentiellement couverts par les loyers afin de garder une liberté de mouvement. c’est à dire, de pouvoir tout plaquer pour bouger sans être pris à la gorge par des crédits me contraignant à conserver mon travail ou me limitant dans mes projets. Les imprévus et impôts étant couverts désormais par le 1er investissement locatif quand nécessaire.
Parallèlement, je poursuis mon épargne personnelle que je place en partie sur des SCPI (commercial et bureaux) et en bourse. Pour cette dernière, je ne me suis pas encore remis de l’été 2011, mais j’y travaille en m’aidant des conseils et lectures sur Internet et sur des forums comme celui-ci. L’expérience passée étant aussi primordiale pour ne pas refaire les mêmes erreurs (pour tous les placements d’ailleurs).
Il est en effet important de mûrir un projet avant de se lancer et de ne pas hésiter à se documenter, se renseigner, poser des questions sur Internet ou à des professionnels (immobilier, Conseiller en gestion de Patrimoine, sites spécialisés…) pour limiter les risques et se forger son opinion. Même si le risque 0 n’existe pas, il y a toujours possibilité de le réduire.
Par contre, j’ai toujours fui tout ce qui est investissement défiscalisé. De mon point de vue, on en paie le prix à l’achat et seul le promoteur est gagnant. Idem pour les Scellier… Avec la fiscalité changeante en France, il vaut mieux ne pas faire de projections en prenant cela pour acquis.
Après, il y a une partie de "feeling". C’est subjectif, mais personnellement, quand je ne sens pas certaines "affaires", je préfère m’abstenir.
Pour résumer, au jour d’aujourd’hui, en ayant commencé à épargner sérieusement à partir de 2002, j’ai pu investir dans mon premier placement immobilier en 2006 (payé, valeur env 170kf), dans des locaux commerciaux en 2010 (crédit en cours, valeur env 360kf), des SCPI (val. env 60kf payés), bourse (env 90kf).
Comme l’écureuil, je construis petit à petit.
Je précise que je n’ai pas de loyers à payer.
Rien n’étant immuable, il ne faut pas hésiter à revoir régulièrement ses placements et éventuellement à les replacer pour en améliorer la rentabilité et/ou le risque vu l’environnement économique changeant.
en ce qui me concerne, j’envisage de vendre mon 1er bien immobilier pour peut-être acheter un bien immobilier aux USA où les prix sont revenus à leurs plus bas depuis deux décennies. Ce qui me permettrait en plus de mieux diversifier géographiquement mes placements et dans une autre devise.
Quoi qu’il en soit, dans mon cas, mon accroissement de patrimoine a surtout été rendu possible par le crédit, d’où la nécessité de soigner son profil d’investisseur pour convaincre le banquier et bien ficeler son projet avant de le voir. Si vous êtes convaincant et sérieux dans votre montage financier, vous avez déjà fait le plus dur.


Apprenez comme si vous deviez vivre toujours, vivez comme si vous deviez mourir demain.

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#18 25/02/2012 12h42

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ISTJ

Bonjour,

Partis de 17 000 francs en 1996 (plan epargne jeunesse financé par mes parents), j’ai acheté une 205 d’occasion. Le but premier etait de pouvoir aller travailler.
J’ai decroché mon premier vrai job en 97 apres l’armée.

Ensuite, je me suis dit que preparer la retraite (que l’on aura jamais par le système par répartition) devait se faire très tôt, car le temps est mon allié, et l’effort sera plus doux si étalé dans le temps. J’ai souscris une AV chez AGF en 97.

Les premières années, j’ai bien profité de mon status de célibataire et de cadre dans une multinationale (véhicule de fonction, weekends au ski, restaurants, plusieurs sorties par semaine avec les potes). Je pense qu’il est important de claquer tout son fric la première année. Il faut en profiter (sans faire n’importe quoi bien sur), et satisfaire les "envies" qui ne pouvaient l’être pendant la période étudiante (ricrac en permanence, même si je travaillais tous mes été pour payer mes extras de l’année).

En 2000, l’explosion de la bulle des technos … Mon entreprise fait partir des personnes (moyennant gros chèque). Je ne suis pas concerné mais cela m’interpel. Je m’interroge. Mince, mais qu’est ce que "gaspille" comme fric. Abonnement GSM, assurances inutiles, aucune attention aux remboursements de mutuelle santé, pas d’optimisation de mes achats. Comme décris dans le livre de IH, je réagis, j’optimise. Je clos le contrat AGF (4% de frais d’entree, 1.5% de gestion et un rendement ridicule deja pour l’apoque). Je part du principe que je ne ferai pas plus mal qu’eux, et que le pigeon je je suis volera maintenant de ses propres ailes. Merci AGF de me l’avoir fait comprendre en me prenant pour un imbécile. J’ouvre un contrat Linxea Vie, un PEA, un CTO (fermé depuis), j’épargne mensuellement, c’est décidé quand j’en aurais l’opportunité (stabilisation professionelle et personelle) j’achète mon appart. J’ouvre PEL et alimente mon CEL au cas ou.

Ensuite, je rencontre ma future épouse qui avait la même approche. S’acheter son appart. Naturellement quelques années après il nous a paru naturel d’acheter note RP. Une maison avec terrain, proche commoditées et transports en commun. Et oui, ne sachant pas de quoi sera fait le futur,la maison doit conserver de la valeur en cas de coup dur (revente précipitée). Et donc, il y a eus plusieurs critères : emplacement, emplacement, emplacement, possibilité de vivre de plein pieds (santé pour nous même après une experience très difficile, revente à des personnes plus agées etc …) et calme.

Donc pour résumé :

- Claquer sa paie la première année. Il faut en profiter et savoir ce qu’est l’excès au moins une fois dans sa vie. Bien, sur, le faire comme un experience, pas une philosophie de vie.
- Préparer le futur (retraite, cessation anticipée d’activité volontaire ou subie).
- Rationaliser ses dépenses.
- Acheter sa RP lorsque l’on a stabiliser sa situation personnelle et professionelle.
- Bien savoir ou se trouve sa source de richesse et la protéger :
   * Employabilité : bien y veiller. Si ma boite ferme, est ce que je vaux quelquechose sur le marché de l’emploi ? Si non, alors je dois y remédier par des formations, changement de job au sein de l’entreprise ou ailleurs.
   * Quels sont les moyens indispensables pour obtenir ces revenus ? Tout bête, pour beaucoup, c’est la voiture. Sans voiture, pas de boulot. Alors, on peut épargner et conserver en permanence de quoi se payer une voiture très rapidement pour aller au boulot. Il y a aussi le permis de conduire (je pense aux amateurs de sensation forte qui font les fous le weekend).

Et puis dans les conseils de vieux con :

- Bien se former sur les règles de la consommation : crédits, vente comptant, recours, délais de résiliation, devis etc …. C’est plein de pièges et de gens véreux. On se fait toujours avoir pas ces margoulins, mais quand on débute, c’est plus dure à assumer et cela peut prendre des proportions très domageables. Un truc simple, pas parfait, mais simple. Et bien pour votre premier Noel en tant que salarié (par exemple), faites vous offrir un abonnement à 60 millions de consommateurs ou UFC que choisir entre autres. Après 1, 2 ou 3 ans d’abonnement et de lecture, le bisounours que nous sommes tous un peu rejoindra le pays des rêves merveilleux et votre portefeuille et votre esprit seront plus tranquilles.

Dernier truc. Pour la majorité, notre richesse, c’est notre capacité à travailler. Il faut transformer cette capacité en monnaie sonnante et trébuchante. Pour cela, il faut travailler. Mais comme une journée de travail a un nombre d’heure fixe, il faut maximiser le revenu pas heure de travail. Notre ami IH  l’explique très bien dans son livre, je n’en dirai pas plus.

A+
Zeb

PS : En ce qui concerne l’achat de la RP, il ne me semble pas innoportun de prévoir 5000 euros dans le budget pour prendre un avocat spécialisé qui décortique le contrat, conseil sur les differents vices potentiels et arnaques (oups, incompétences pour rester politiquement corrcte) des promoteurs, constructueurs et notaires. Si tout ce passe bien, et bien on recupère 3500 euros sur les 5000 au budget, si ca se passe mal, cette somme pourrait être un excellent investissement.

Dernière modification par zeb (25/02/2012 14h09)


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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[+1]    #19 25/02/2012 15h22

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Je crois me souvenir que tout a commencé quand j’avais 19 ans (vers 2000), je sortais avec une fille plus âgée de quelques années. De part son âge, elle avait quelques revenus et m’incitait à la dépense, à des sorties… Suite à cette période de dépenses "forcées" de mes petites économies (peut-être 1000 ou 2000€ de petits boulots, cadeaux et argent de poche) je me suis rapidement retrouvé à 0, chose que je vivais assez mal, ayant toujours eu une nature économe. Je crois que cela a été le déclic pour ne plus jamais être à découvert, ainsi qu’à savoir refuser de dépenser malgré l’incitation d’une tierce personne (sans faire le radin non plus).

Maintenant, je n’ai jamais à lutter contre moi-même pour éviter une dépense compulsive ; au contraire je dois lutter contre moi-même pour me forcer à dépenser pour quelque chose dont j’ai besoin ! Je ressens un réel déplaisir et malaise à faire une dépense que je considère non réellement justifiée. Qu’on ne me comprenne pas de travers : un resto peut être une dépense justifiée, justifiée par le plaisir (j’évite par exemple le cocktail hors de prix, dépense que je considère sans intérêt).

Arrêt sur image, 5 ans plus tard (donc à mi-chemin de maintenant).
24 ans, encore étudiant, j’avais accumulé environ 30k€ les 5 années d’avant, mes ressources ayant été à base d’allocations, de bourses d’étudiant, de petits boulots. Ma mère me versait un peu d’argent mais ça ne couvrait qu’à peine mon loyer au départ et chaque année on réduisait de 100€ la mensualité (que cela me suffise ou non). Ce qui est pour moi un autre point important : savoir gérer son budget le plus tôt possible (sans attendre la vie active !). Trop de gens prennent un flux d’argent entrant comme un "droit de dépenser". J’ai au contraire très tôt eu une approche totalement indépendante des "entrées" et des "sorties" : je m’assure juste que E dépasse S en moyenne, et j’achète quand j’ai besoin de quelque chose (et pas quand j’ai l’argent pour le faire !). Petite parenthèse, l’Etat Français ne semble pas avoir compris cela : il superpose des dizaines de taxes dont certaines sont censées financer TELLE chose particulière ; ça n’a aucun sens, la seule chose qui compte c’est de confronter le bilan passif et actif total (chose que curieusement ils étaient dispensés de faire… jusque-là !).

Cette même année, j’ai aussi fait une expérience très intéressante : le poker (j’y consacrerai peut-être une file dédiée car il y a dans la psychologie du poker et de la bourse d’énormes points communs). Durant cette année d’étude, je passais beaucoup de mon temps libre à jouer et apprendre le poker en ligne (hold’em, principalement). Peut-être n’êtes-vous pas tous familiarisés avec ce jeu mais contrairement à des jeux de hasard (que Candide a très justement qualifié d’impôt sur la bêtise, un peu plus haut), le poker est un jeu où à long terme le hasard s’efface devant le talent du joueur. Mais attention, le long terme au poker se mesure en dizaine de milliers de mains (au minimum) ; absolument pas en un tournoi (soit peut-être 500 à 2000 mains), que n’importe quel abruti peut gagner par hasard. En l’occurrence, je faisais partie du petit % de joueurs gagnants à long terme car je m’en étais donné les moyens (je ne prétends plus l’être encore aujourd’hui, le niveau change, les frais et taxes aussi…).
Cela m’a apporté plusieurs choses : environ 8000€ de gains purs en une année (net de toute dépense associée) et surtout une capacité à prendre les décisions les plus rationnelles en toutes circonstances en dépit d’une pression psychologique forte. Note pour ceux qui ne connaissent pas bien le poker et qui pensent qu’un jeu rationnel est un jeu sans bluff : un bluff est une action toute aussi rationnelle qu’une autre, un joueur qui ne bluffe jamais est un joueur perdant.
Au bout d’un an, j’ai eu l’intelligence d’arrêter, notamment car je supportais en fait assez mal l’impact psychologique des fortes variations de mon "capital poker" (variation qui est peut-être de l’ordre d’un NASDAQ en levier 3 smile ).

Voilà, pour le passé plus récent, lire ma présentation !

Dernière modification par Golliwogg (26/02/2012 00h40)


Mon portefeuille "momentum" : 175k€ investis

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#20 03/03/2012 14h29

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randle a écrit :

L’erreur aurait été d’acheter en haut de cycle.

Malheureusement, on ne maîtrise pas sa date de naissance, les cylcles immobiliers sont relativement longs…

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#21 03/03/2012 19h41

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J’ai fait ce qu’il ne faut pas faire…

Ne connaissant rien ni a l’économie ni à la bourse (mais ayant toujours été persuadé que c’était le seul endroit pour gagner de l’argent) j’ai pris la seule épargne que j’avais (6000 euros sur un pel), j’ai emprunté 9000 euros de crédit à la consommation et tout sur des fonds russes, indiens et chinois ! Un peu de SRD et de trading sur futures aussi… La chance du débutant, mais j’ai vite compris qu’il valait mieux ne pas trop tirer sur la corde.

Heureusement c’était en 2005 et en 2007 ou j’ai commencé à investir uniquement en direct j’avais assez gagné pour supporter les pertes et j’avais un peu plus de rentrées pour en remettre au pot…

Maintenant j’en ai presque 10 fois plus, et c’est devenu beaucoup plus facile…


Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre

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