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#26 01/05/2016 09h21

Membre (2013)
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Bonjour,

Effectivement, la valorisation est très élevée, mais comparer les ratios d’amazon à ceux de wallmart ne reflète que partiellement la réalité de l’entreprise: on parle tout de même
- d’un CA plus grand que celui de Carrefour, mais un rythme de croissance supérieur à 20%
- d’une activité retail dont une grande partie des profits vient de la marketplace, avec un modèle de commissionnement sur les ventes, et de prestation de service logistique, qui plus et de plus en plus mondialisée.
Bien sûr, il y a des diversifications hasardeuses, elles restent très souvent en lien avec l’activité historique (Amazon vend du média, les tablettes étaient une extension du Kindle et une possible porte d’entrée pour l’écosystème Amazon, etc, etc…)

La culture d’entreprise est tellement forte que l’héritage du fondateur perdurera, même si celui ci passe sous doute maintenant plus de temps à jouer avec des fusées.

En bref, le pari (qui n’en est plus un) sur la croissance est toujours présent, et ne regarder que l’EPS n’a pas de sens, alors que les investissements restent encore énormes ne serait-ce que pour maintenir cette croissance (entrepôts, etc).
Les 2 interrogations sont plutôt de savoir ce qu’il se passera quand la croissance ralentira (effet ciseau?) et si la fiscalité adoucie ne permet plus de soutenir la profitabilité.

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#27 01/05/2016 09h48

Admin (2009)
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INTJ

Betcour a écrit :

Surtout que sorti de la vente en ligne il n’y a pas beaucoup de moat : sur le cloud la concurrence est féroce et Google et Microsoft ont largement les moyens de faire front, sur le streaming il y aussi Apple et Netflix qui sont des poids lourds, les tentatives en matière de tablettes/smartphones ont été des échecs… sans parler de tentatives diverses et variées dans la pub, la presse, etc.

Et même sur la vente en ligne, le moat est relatif.

Un temps grand fan d’Amazon (en milliers d’Euros par an !), hormis les livres, je n’y achète quasiment plus rien.

Il s’avère que lorsque l’on cherche un peu, énormément de produits "tiers" (marketplace) sont en fait bien plus chers (+10, +20, voir même +30% plus cher) sur Amazon (en tout cas Amazon.fr) qu’ailleurs, spécialement quand on y a joute les FDP.

Au final, de plus en plus, j’achète simplement… dans les hypermarchés : un temps on les a enterrés, mais in fine il n’y a rien de plus pratique et moins cher !

Ebay avait aussi une marketplace énorme… Qui s’en souvient ?

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#28 01/05/2016 14h16

Banni
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Bonjour,

Philippe Je suis entièrement d’accord avec vous sur le moat relatif et la forte valorisation de l’action.

Peut être pour aider à une meilleure compréhension, j’ai écouté 2 émissions sur amazon ( dont une sur BFM ) :

Point de vue entreprise :
- AWS offre du cloud mais une force de calcul pour le big data aux entreprises.
De ce que j’ai compris, ils sont dans les premiers en terme de nombre de client.
2 mots à la mode fortement valorisé aujourd’hui.

Pour les sociétés alimentaires, amazon propose de louer ses services ( marketplace, logistique, big data) pour toutes les sociétés agroalimentaire.
Cela permet pour ces sociétés une alternative à la grande distribution, de rester maître de sa distribution et de son image de marque, d’avoir une meilleure marge et d’avoir une variable d’ajustement assez grande.
Par exemple en France, Michel et Augustin propose avec amazon une offre de market place.

Amazon a développé aux usa une offre autour de leur service premium : Livraison rapide et plus on consomme plus on a du cashback ou des avantages. ( Une sorte de shop your way mais qui marche big_smile)

Encore une fois je pense que c’est trop fortement valorisée mais amazon à un potentiel de croissance assez grand.
D’autre part je n’arrive pas à mettre la main sur un rapport de internet retailler montrant que amazon a été le grand vainqueur des soldes d’hiver et du cyber monday
(40% des ventes et a pris des parts de marché sur sears en particulier)

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#29 01/05/2016 15h40

Membre (2015)
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FastHand a écrit :

Bonjour,

Effectivement, la valorisation est très élevée, mais comparer les ratios d’amazon à ceux de wallmart ne reflète que partiellement la réalité de l’entreprise: on parle tout de même
- d’un CA plus grand que celui de Carrefour, mais un rythme de croissance supérieur à 20%
- d’une activité retail dont une grande partie des profits vient de la marketplace, avec un modèle de commissionnement sur les ventes, et de prestation de service logistique, qui plus et de plus en plus mondialisée.
Bien sûr, il y a des diversifications hasardeuses, elles restent très souvent en lien avec l’activité historique (Amazon vend du média, les tablettes étaient une extension du Kindle et une possible porte d’entrée pour l’écosystème Amazon, etc, etc…)

La culture d’entreprise est tellement forte que l’héritage du fondateur perdurera, même si celui ci passe sous doute maintenant plus de temps à jouer avec des fusées.

En bref, le pari (qui n’en est plus un) sur la croissance est toujours présent, et ne regarder que l’EPS n’a pas de sens, alors que les investissements restent encore énormes ne serait-ce que pour maintenir cette croissance (entrepôts, etc).
Les 2 interrogations sont plutôt de savoir ce qu’il se passera quand la croissance ralentira (effet ciseau?) et si la fiscalité adoucie ne permet plus de soutenir la profitabilité.

Walmart c’est 4x le CA d’Amazon et est dans le même secteur général donc ça fait sens de comparer.

Bien sûr que l’EPS ne suffit pas, mais pour un investisseur la part qui lui revient pour 100$ investi est tout ce qui compte in fine à risque égal.   Que cela vienne des earnings (via le payout ratio) ou de la croissance du cours est irrelevant.

Quand à la valeur de la croissance du CA, s’il s’agissait de progression à périmètre constant ça serait admirable et vaudrait un beau multiple (mais pas 550), mais là on parle de croissance due majoritairement à la création d’activités nouvelles à BFR négatif (Amazon est un marchand, et est donc payé par ses clients avant les fournisseurs).

Ce type de croissance ne vaux rien du tout s’il n’y a pas de rentabilité associée, et le fait est que l’E%$ (Earnings pour 100$) reflète bien que la rentabilité des nouvelles activité est faible, ou que les anciennes voient leur rentabilité diminuer.

Si on regarde rapidement le bilan, s’il y a bien une croissance de CA de 20% sur 3 ans pour une croissance des COGS de seulement 14%, donc avec une marge brute en hausse, d’autres points sont nettement moins reluisants :

- Les SG&A progressent de 30% annuellement, donc si on les ajoute aux COGS, la marge opérationnelle en fait diminue.
- 1/3 des SG&A est annoncé en R&D ce qui hallucinant pour un commerçant.
- les couts financiers (intérêts) explosent de 50%/an et quasi 120% l’année dernière. Comme ça ne peut venir des ventes (BFR négatif), ca vient probablement de l’investissement.

Le mirage commun est qu’Amazon pourra augmenter les prix au moment où la croissance ralentira, mais comme IH le souligne, ils sont déjà aujourd’hui loin d’être les moins chers (c’est aussi vrai aux USA, d’après ce que j’ai entendu).

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#30 01/05/2016 16h28

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Amazon est méga-cher et n’est pas dans une situation de winner takes all comme Facebook, AirBNB, UBER, Google ou BlablaCar donc tout petit moat pour moi.
Personnellement, acheter sur Amazon, la FNAC, Darty, LDLC ne change pas grand chose pour moi. Je n’ai pas le réflexe d’acheter sur Amazon comme de taper mes recherches sur Google. J’aurais même une petite préférence pour un spécialiste avec un bon service client qu’un généraliste à prix équivalent.
Le site est devenu assez bordélique avec tous les vendeurs externes ; on ne sait plus très bien si on achète à Amazon ou à un autre. Du coup, on finit par recevoir divers colis de différents endroits à chaque commande.
Il risque le même problème d’autocanabilisation qu’Ebay qui était très bon quand il se limitait aux enchères entre particuliers et est devenu une vulgaire place de marché pour vendeurs professionnels.


“prediction is very difficult—especially if it is about the future.” Niels Bohr

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#31 01/05/2016 19h15

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De mon point de vue, la véritable richesse d’Amazon, au moins aujourd’hui, n’est pas sona ctivité de distribution ni sa place de marché.

Pour moi, la vraie valeur d’Amazon, c’est AWS. Un seul concurrent en face : Microsoft Azure. Ces 2 solutions vont se partager le marché mondial du Cloud Public dans les prochaines années.

A+
Zeb


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#32 02/05/2016 05h27

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Google est aussi sur le marché du cloud, et dispose d’économies d’échelle encore plus considérables. Et puis il y a tous les acteurs plus petits et spécialisés (OVH, DigitalOcean, Linode, Rackspace, etc.). Le soucis étant que c’est un marché de commodité : stocker des fichiers ou faire tourner des machines virtuelles ici ou là, ça fait peu de différence, on change de prestataire assez aisément, et les prix ont massivement baissés.

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#33 02/05/2016 07h49

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Betcour a écrit :

Et puis il y a tous les acteurs plus petits et spécialisés (OVH, DigitalOcean, Linode, Rackspace, etc.). Le soucis étant que c’est un marché de commodité : stocker des fichiers ou faire tourner des machines virtuelles ici ou là, ça fait peu de différence, on change de prestataire assez aisément, et les prix ont massivement baissés.

Ce que vous dites est valable pour les particuliers et les pme : stockage des fichiers fait manuellement ou besoins assez faible avec une equipe de prod interne.

Ce n’est pas le cas d’une delegation de service, avec replication de données et sauvegarde à chaud.
Sans parler d’accroissements spontanés de l’equivalent de 1000serveurs pendant quelques heures la nuit.

Pour les grosses boites, c’est plutot des contrats annuels ou pluri annuels

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#34 02/05/2016 09h46

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InvestisseurHeureux a écrit :

Et même sur la vente en ligne, le moat est relatif.

Un temps grand fan d’Amazon (en milliers d’Euros par an !), hormis les livres, je n’y achète quasiment plus rien.

Il s’avère que lorsque l’on cherche un peu, énormément de produits "tiers" (marketplace) sont en fait bien plus chers (+10, +20, voir même +30% plus cher) sur Amazon (en tout cas Amazon.fr) qu’ailleurs, spécialement quand on y a joute les FDP.

Au final, de plus en plus, j’achète simplement… dans les hypermarchés : un temps on les a enterrés, mais in fine il n’y a rien de plus pratique et moins cher !

Ebay avait aussi une marketplace énorme… Qui s’en souvient ?

Perso, je ne trouve pas les hypermarchés "pratique". Ils sont pratiques pour ceux qui ont le temps ou qui sont en vadrouille mais perso, je ne vois rien de plus pratique que la vente en ligne. Je me fais livrer chez moi ou à mon boulot et sans me déplacer.
Le prix, mouais, je suis pas trop convaincu, ceci dit j’achète peu sur les marketplaces. Les frais d’envoi sont chers et le prix pas à la hauteur. Perso, je n’hésite même plus à regarder sur Amazon.de / Amazon.uk (vs Amazon.fr) qui est souvent moins cher et dont les produits partent d’Orléans…
Je ne fais même plus mes courses en hyper. J’ai économisé des sous en le faisant en ligne alors que je paie la livraison. Je suis moins tenté par ce que peuvent m’offrir les rayons.

Après, je suis d’accord avec vous. Si un concurrent d’Amazon arrive avec une qualité de service identique pour des prix attractifs, je change direct de crèmerie.

Dernière modification par Kabal (02/05/2016 09h47)

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#35 02/05/2016 10h26

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Un article qui tombe à pic sur le sujet : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016 … ionnel.php

Setanta

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#36 02/05/2016 11h31

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Bonjour,

C’est toujours l’éternel débat entre le verre à moitié vide et le verre à moitié plein.

A ce jour ma perception d’Amazon des points forts et points faibles est la suivante:

points forts
Logistique
culture de la satisfaction client
politique de prix ultra précise

neutre
position dans le cloud

points faibles
place de marché qui brouille l’image d’Amazon
stratégie d’optimisation fiscale qui ne pourra probablement pas être prolongée encore longtemps
déploiement click and mortar des acteurs traditionnels de la distribution qui devrait rebattre les cartes du jeu.

conclusion:
A ce jour, je préfére jouer la vente sur Amazon plutôt que l’achat.
Je n’ai pas encore pris de position pour l’instant car il ne sert à rien de jouer contre le marché, je préfère l’accompagner quitte à louper quelques %.

cf Twitter et gopro

Dernière modification par corsaire00 (02/05/2016 14h20)

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#37 04/05/2016 10h59

Membre (2013)
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Le commerce en ligne progresse davantage que la consommation et Amazon progresse plus vite que son marché.

A Noël, Amazon a pesé 40% de l’e-commerce américain - JDN

A mon sens, la vrai moat d’amazon c’est le prime / premium. La clientèle devient captive.

Une chose est certaine à mon sens et qu’il est préférable de ne pas être investi dans les entreprises présentes sur les marchés ou Amazon se positionne:

- Vidéo en ligne et neflix pour ne pas le citer. Amazon investit davantage sur les droits vidéo suir la zone US

- Logistique. Fedex et autre UPS ont du soucis a se faire à mon sens. Jusqu’ici Amazon se contentait d’investir sur la logistique du dernier kilomètre (consigne auto, entrepôt, livreur type uber…). On voit qu’ils bougent de se coter là. Achat / leasing de camion, d’avion, acquisition de licences maritimes…

Le concept est puissant. Posséder un réseau à cout fixe amortit par des tiers comme ils le font sur le cloud pour avoir un avantage compétitif durable en offrant la livraison express. Cela réponds à la demande du consommateur; être livrer au plus vite sur des petites commandes.

- La grande distribution. C’est beaucoup moins tranché mais Amazon leur fait peur et a raison.

- Le bouton dash ( Amazon.com: Dash Button )
- Amazon fresh


La France est le pays du supermarché. Nos distributeurs sont particulièrement agiles. Rappelons que le drive est une invention française et à commencer a se déployer en 2006. Wallmart a expérimenté en 2014. Cdiscount est prêt à répondre à Amazon fresh en lançant son offre avant l’arrivée d’amazon. Le consommateur est très attentif au prix; ce qui n’est pas vrai partout. Toutefois, Amazon continue a creusé l’écart.

Sur le cloud, malgré les propos de la direction d’IBM qui insinuait que le cloud public ne créait pas de valeur, il y a une certaine valeur de créer. D’après un analyste de deutch bank, qui reprend les multiples sectorielles, AWS aura crée l’équivalent de la capitalisation d’IBM.

Personnellement, je n’utilise guère Amazon. Uniquement par obligation, il y a des produits qu’on ne trouve que chez Amazon. Conséquence de leur ancienne stratégie qui consistaient à multiplier les référence.

On peut être dubitatif face à leur stratégie de diversification tout azimut. Leur méthode est toutefois des plus rationnels. Ils testent et arrêtent si les résultats ne sont pas probants.

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#38 10/05/2016 22h20

Membre (2013)
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Bonjour,

Certains analystes voient la profitabilité d’amazon augmenter, car sa taille ne lui permettrait pas d’investir tout ses profits.

Is Amazon Really a $1,000 Stock? - Bloomberg

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#39 20/05/2016 18h39

Membre (2010)
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InvestisseurHeureux a écrit :

Betcour a écrit :

Surtout que sorti de la vente en ligne il n’y a pas beaucoup de moat : sur le cloud la concurrence est féroce et Google et Microsoft ont largement les moyens de faire front, sur le streaming il y aussi Apple et Netflix qui sont des poids lourds, les tentatives en matière de tablettes/smartphones ont été des échecs… sans parler de tentatives diverses et variées dans la pub, la presse, etc.

Et même sur la vente en ligne, le moat est relatif.

Un temps grand fan d’Amazon (en milliers d’Euros par an !), hormis les livres, je n’y achète quasiment plus rien.

Il s’avère que lorsque l’on cherche un peu, énormément de produits "tiers" (marketplace) sont en fait bien plus chers (+10, +20, voir même +30% plus cher) sur Amazon (en tout cas Amazon.fr) qu’ailleurs, spécialement quand on y a joute les FDP.

Au final, de plus en plus, j’achète simplement… dans les hypermarchés : un temps on les a enterrés, mais in fine il n’y a rien de plus pratique et moins cher !

Ebay avait aussi une marketplace énorme… Qui s’en souvient ?

Bonjour,

parcours strictement identique. J’étais grand fan d’amazon et je faisais toutes mes courses dessus. Plusieurs milliers d’euros par an. Et puis, avec les market place, entre autre, les prix amazon sont devenus beaucoup moins compétitifs que les hyper traditionnels. Je n’y commande que des bouquins que je ne trouve pas ailleurs, donc vraiment de façon très ponctuelle.

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#40 08/06/2016 09h11

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Bonjour,
Concernant le retail américain (je pense notamment aux lignes Gap, Walmart, …) un article intéressant sur le marché US du retail et sa résistance (ou non) face à l’ogre Amazon.
Between Bentonville and Bezos | The Economist


A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.

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#41 28/07/2016 23h03

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Bonjour,

Les résultats q2 viennent de tomber et ils sont bons: +31% de croissance et un profit en forte hausse (les esprits chagrins diront que c’est facile en partant de 0!)

En after market, pas d’étincelles sur le titre cependant.

http://phx.corporate-ir.net/External.Fi … ==&t=1

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#42 29/07/2016 10h14

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Jeff Bezos est un très bon financier , ce qu’il sait faire par dessus tout c’est plaire aux analystes .

La lubie du moment c’est le cloud ça vous le savez mais ce que vous savez moins c’est comment Amazon finance ses serveurs  par exemple .. Amazon à trouvé comment améliorer ses  flux de trésorerie en finançant ses investissements conséquents  avec des contrats de location :

Understanding How Amazon’s Use Of Capital Leases Overstates Its Cash Flow Metrics - Amazon.com, Inc. (NASDAQ:AMZN) | Seeking Alpha

Un proche de mon entourage à une petite entreprise de Btp et il existe pour les achats de machines des contrats de location hors bilan du même genre , je sais que ceux-là peuvent soit gonfler les résultats si la machine s’use plus vite que les traites , soit le diminuer si les traites sont plus importantes que la perte de valeur de la machine .Je sais aussi qu’il y’a meilleur "gardien de valeur" que le matériel informatique .

Pour plus d’infos note 6 et 7 du rapport 2015 : 10-K

Personnellement je suis pour le retour sur investissement et je me fiche de la croissance du chiffre d’affaire d’une entreprise .Je pense qu’Amazon est un géant du e-commerce extraordinaire avec plein d’avenir mais les investissements conséquents  d’AWS me laisse perplexe .

Dernière modification par vbvaleur (29/07/2016 10h41)

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#43 29/07/2016 10h46

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Avec Amazon en tout cas, on ne peut pas dire que les investisseurs ont une vision court-termiste…

L’entreprise n’a quasiment jamais rapporté un sous, mais Amazon a une des plus grosses capitalisation boursière de la planète et Jeff Bezos est multi-multi-milliardaire !

Et on peut dire exactement la même chose de Tesla.

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#44 29/07/2016 10h53

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Oui c’est un beau contre exemple à ceux qui affirment que "la bourse ne pense qu’au prochain trimestre". Les actionnaires savent attendre des décennies si on sait leur expliquer pourquoi.

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#45 29/07/2016 11h50

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à première vu la croissance du free cash flow est impressionnante et les investisseurs et autres analystes se nourrissent de ça d’ailleurs la société les encourage à se concentrer sur le FCF plutôt que sur le bénéfice .
Donc les investisseurs ne se base pas sur du vent , Le problème c’est que Amazon arrange son FCF avec ses contrats de location , sans ça il n’y aurai pratiquement pas de croissance de FCF .

Réduire ses bénéfices et ses cashflows pour augmenter son avantage concurrentielle comme l’ont fait Youtube et Facebook par ex est une stratégie de LT efficace mais manipuler les investisseurs c’est limite …

Dernière modification par vbvaleur (29/07/2016 12h03)

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#46 29/07/2016 15h21

Membre (2015)
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Betcour a écrit :

Oui c’est un beau contre exemple à ceux qui affirment que "la bourse ne pense qu’au prochain trimestre". Les actionnaires savent attendre des décennies si on sait leur expliquer pourquoi.

Sauf que dans les 2 cas, on peut argumenter que les investisseurs voient un mirage basé sur la croissance et créent une bulle sur la valeur. C’est pas nouveau et fait partie de l’irrationalité des marchés.

Le cas Amazon est cependant plus préoccupant parce que la présentation des résultats est biaisée et la limite de la fraude. Certes, toutes les données nécessaires sont là, mais bien cachées sous un discours optimiste.

Le cas Tesla est un peu différent, parce que le discours est qu’il faut investir à perte du capital aujourd’hui pour obtenir du résultat demain. C’est une attitude capitalistique standard et on croit ou pas (personnellement, j’ai de très gros doutes) à la vision d’E Musk, mais son plan est clair et la présentation des risques et résultats est faite sans artifice. Les milestones sont optimistes et à peu près jamais respectées au niveau délai, mais correspondent quand même à la réalité.


pour Amazon, l’article date de 2014 et j’ai la flemme de vérifier les données + récentes, mais le point où la charge de la dette cachée peut devenir insupportable semble proche.

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#47 29/07/2016 15h50

Membre (2012)
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La grosse différence que je vois entre Tesla et Amazon, est que Amazon délivre…. au moins techniquement.
Tesla, pour le moment, n’a pas montré sa capacité à délivrer…

Les GAFAs sont sur des stratégies de domination. Voyez Facebook, après des années de vache maigre, ils commencent à la traire…

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#48 28/10/2016 01h00

Membre (2013)
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Bonjour,

Amazon plongé de plus de 5% en after hours, suite à l’annonce de résultats Q3 moins bons que prévus concernant la profitabilité.

Amazon earnings: Q3 2016 - Business Insider

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[+1]    #49 08/11/2016 18h40

Membre (2013)
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Gaspode a écrit :

Sauf que dans les 2 cas, on peut argumenter que les investisseurs voient un mirage basé sur la croissance et créent une bulle sur la valeur. C’est pas nouveau et fait partie de l’irrationalité des marchés.

Le cas Amazon est cependant plus préoccupant parce que la présentation des résultats est biaisée et la limite de la fraude. Certes, toutes les données nécessaires sont là, mais bien cachées sous un discours optimiste.

pour Amazon, l’article date de 2014 et j’ai la flemme de vérifier les données + récentes, mais le point où la charge de la dette cachée peut devenir insupportable semble proche.

Le point clé de vos propos ce sont les leasing. Dans la compta française, on passe uniquement en charges d’exploitation le loyer mensuel (et hors bian l’engagement). Dans les normes IFRS, on immobilise l’actif au bilan et on passe l’ensemble des redevances due en dettes puis on pratique l’amortissement de l’actif immobilisé qu’on passe en charge d’exploitation puis on passe l’intérêt en dette financière. Il n’y a pas de dissimulation et encore moins de fraude… Amazon, au contraire est particulièrement transparent depuis. Il suffit de regarder les 2 premières pages de présentation des résultats; on a le cash flow avec et sans leasing

En 2014, une certaine presse a publiée des doutes sur la rentabilité des investissements d’amazon. Cela concernanait en particulier du cloud, le contenu prime… Force est de constater que la rentabilité est la et Amazon en séparant AWS dans ses publications l’a démontré.

Sur la bulle, la hausse d’amazon corresponds à de la création de valeur. L’actif clé qui justifé reste AWS. Le CA projeté 2017 avec un multiple de CA à 10 conformément au secteur on arrive à 150 milliards. Le e commerce aux US et les comptes primes… D’une manière général, la stratégie d’Amazon ne sucite plus de doute

Si on regarde le Q3, les comptes sont plutôt bons. Amazon rate le consensus de BNA certe mais l’essentiel reste et demeure la pertinence des investissements. La surprise vient:

- superbe catalogue média et à priori sur un an glissant ils vont devenir le premeir investisseur mondial. Ca sent le raz de marée, ils lancent des séries à tout va et débauche tout le monde (Woody Allen, De niro…), rachète les droits mondiaux sur la partie film désertée par netflix et songe aux sports.

- investissement massif en Inde pour devenir numéro 1. Raté un marché appellé à devenir un marché à 1000 milliards de $ ca serait idiot non ?

Les investisseurs laissent du temps à Amazon parce qu’Amazon délivre. On a tellement d’entreprise incapable d’investir de manière pertinente voir d’investir tout court… Les BNA, rachat d’action, montagne de cash … ce n’est qu’illusoire si au final on peine à conserver et développe son buisness sur la durée.

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#50 05/12/2016 22h49

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Lancement de Amazon GO avec une technologie vraiment incroyable qui permet de faire ses courses sans aucune contrainte au moment du paiement.

Bon par contre cela risque de mettre au chômage des centaines de milliers de caissiers mais c’est la dure loi de l’évolution
présentation d’Amazon GO


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