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#1 29/01/2012 20h44

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Et hop 15,5% de prélèvement sociaux sur les produits financiers (actions, av,..) j’étais passé de 600k à 650k puis 700k de patrimoine pour générer 2 smic/mois  à ce rythme je vais encore devoir revoir tout ça ;-)  je sais pas encore à combien gloups!

Pour la taxe tobin je rejoins goodbylenine sur le fait que pour un investisseur long terme cela changera pas grand chose..pour le trading ça calme par contre .reste à voir l impact sur les actions françaises…qui risque d’en pâtir en valeur et en liquidité…

Dernière modification par Romain (29/01/2012 20h49)

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#2 29/01/2012 21h27

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Romain écrit "Et hop 15,5% de prélèvement sociaux sur les produits financiers (actions, av,..)", mais comme il est indiqué que ça ne serait applicable qu’en août… j’ai tendance à assimiler ceci ( et le reste) à une promesse de campagne, et rien d’autre.

Autrement dit :   "Tant que je ne suis pas candidat, je n’annonce pas un programme de candidat, mais j’annonce les décisions et mesures qui seront mises en application dans quelques mois (si c’est encore moi qui décide)". J’imagine que les "snipers" (et les journalistes) vont ensuite comparer ces annonces au(x) programme(s) d’en face (de ceux qui s’annoncent "candidats"). Un nouveau "parler vrai" ?


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#3 29/01/2012 21h39

Membre (2011)
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Le passage à 15.5% de la CSG sur les placements financiers représentent quand même une augmentation de près de 15% !

Ensuite, concernant la taxe sur les transactions financières, j’ai trouvé que cela n’a pas été assez développé, je ne pense pas que l’on sache exactement comment cela entrerait en application et pour quelles transactions.

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#4 29/01/2012 21h42

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INTP

Nicolas Sarkozy vient d’annoncer une hausse de la CSG:

Le Monde a écrit :

Le chef de l’Etat a annoncé {…}"une hausse de 2 points de la CSG sur les revenus financiers".

Pas de précisions sur les "revenus financiers" en questions…

Sur les transactions financières:

Le Monde a écrit :

Il a annoncé une mesure pour "le mois d’août" : une taxe de 0,1 % sur les transactions financières pour les "entreprises cotées en France". Les CDS ("credit default swap") seront également taxés, ainsi que "les achats spéculatifs par ordinateur", a ajouté le président de la République, sans plus de précision.

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#5 29/01/2012 21h43

Membre (2011)
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en effet on peux le voir ainsi mais j’avais compris loi votée en février, applicable en août…
si c’est le cas sauf à l’abroger (ce dont je doute même s’il n’est pas réélu les autres candidats seront trop content de l’avoir laissé faire le "sale boulot") cette augmentation sera bien effective…
Reste à voir la loi exacte pour en voir les contours et modalités ;-)

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#6 29/01/2012 22h19

Membre (2011)
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vivement le mois de mai….



…la taxe sera acquittée par les personnes qui achètent un produit financier, et non par celles qui le vendent. Comme l’a indiqué dimanche le chef de l’Etat, elle s’élèvera à 0,1 % quelle que soit la nature du produit acheté (actions, dérivés) et s’appliquera au 1er août, ce qui laisse quelques mois à l’Allemagne pour éventuellement se rallier au mouvement. Elle doit rapporter 1 milliard d’euros chaque année, soit quatre fois plus que l’impôt de Bourse supprimé en 2008. Le gouvernement, qui avait envisagé de consacrer ce produit à l’allégement du coût du travail, a finalement changé d’avis : Il sera consacré à la réduction du déficit.
Le texte de loi vise en fait les « acquisitions à titre onéreux de titres admis sur les marchés réglementés » d’entreprises dont le siège social est en France. Seules les entreprises françaises seront donc concernées. Bercy veut ainsi éviter de décourager les groupes étrangers de se coter à Paris et préserver sa place financière. Cette décision ne fait pas perdre beaucoup d’argent à l’Etat : les entreprises étrangères cotées à Paris sont moins d’une cinquantaine. C’est néanmoins une mauvaise nouvelle pour les entreprises françaises, seules à être pénalisées. Le risque est que cette taxe en incite à se faire coter ailleurs -une tendance déjà observée ces dernières années, L’Occitane (cosmétiques) en étant l’un des exemples récents.

Trois types de produits visés :

L’article de loi évoque en fait trois taxes, permettant de viser trois types de produits différents : les actions, les dérivés (notamment les fameux « credit default swaps », CDS) et le trading haute fréquence -c’est-à-dire l’exécution en quelques microsecondes d’opérations financières par la seule voie de l’informatique. Cette activité représente une part immense des transactions (environ le tiers). Mais la plupart des ordinateurs étant localisés à Londres, le gouvernement aura bien du mal à toucher cette activité. Il n’empêche : il veut montrer qu’il s’attaque aux opérations les plus spéculatives et les plus virtuelles.
Comme prévu, le gouvernement épargne les obligations d’Etat et d’entreprise. Dans les deux cas, il s’agit de ne pas brider leur capacité d’emprunt. La taxe sera donc plus étroite que celle envisagée au sein de l’Union européenne : celle-ci doit viser autant les actions que les obligations et tous les dérivés.

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#7 30/01/2012 07h59

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VerbalKint a écrit :

Nicolas Sarkozy vient d’annoncer une hausse de la CSG:

Le Monde a écrit :

Le chef de l’Etat a annoncé {…}"une hausse de 2 points de la CSG sur les revenus financiers".

Pas de précisions sur les "revenus financiers" en questions…

Encore ! Tjs plus de prélèvements, la solution aux pbs français.

C’est pathétique. Et on peut même pas se dire, vivement Mai que je fasse mon devoir de citoyen, l’autre est pire. Ils n’ont que ce mot à la bouche : hausse des impôts, hausse des prélèvements, hausse des taxes.

Sinon zParisien avait donné une "solution" pour les gros patrimoines : actions sans dividendes capitalisant ou en nue-propriété. Le moment venu, partir 1 ou 2 ans en Belgique et liquider tout ou parti du portefeuille.

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#8 30/01/2012 08h10

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INTP

C’est vrai qu’il nous manque un vrai parti libéral en France… Nous n’avons que des hommes politiques nourris à Alternatives Economiques et à Keynes, qu’ils soient de gauche comme de droite…

Si un jour je suis président, ma première décision sera de nommer un ministre d’Etat (genre un mec qui a du pouvoir), et de le coller rue Cambon, chargé de mettre en application toutes les conclusions du la cour des Comptes…

C’est tellement simple de vouloir augmenter les impots, alors qu’il y a de très nombreuse dépenses qu’on pourrait éliminer sans que quasiment personne ne s’en rende compte…

InvestisseurHeureux a écrit :

partir 1 ou 2 ans en Belgique et liquider tout ou parti du portefeuille.

…partir 1 ou 2 ans pour payer moins d’impots et revenir, je connais un joueur de tennis socialiste à qui ça n’a pas réussi… et qui a le fisc qui lui court après.

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#9 30/01/2012 09h37

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Christian,
je ne suis pas vraiment sur qu’il s’agisse d’un problème du président actuel (François Hollande ne fera pas mieux et même surement pire en la matière) et la politique des 35 dernières années le montre. Sans rentrer dans le débat politique je dirai qu’il s’agit d’un problème français…
Quand on aura compris qu’un actionnaire n’est pas la pour exploiter aveuglement les salariés mais investir dans un projet d’entreprise auquel il croit
Quand on comprendra qu’un chef d’entreprise n’est pas la pour exploiter ses salariés et se faire ponctionner par l’État mais pour créer de l’emploi
Quand on arrêtera de penser que la dette publique est la faute des méchants banquiers qui spéculent
Quand on arrêtera de demander toujours plus d’aides sociales à l’État plutôt que d’essayer de se sortir les doigts 
Qaund on aura compris que l’on est dans une économie mondialisé et que toujours plus de taxes et toujours plus de dépenses n’est pas la solution

Alors là la France redeviendra un grand pays et une grande puissance économique…

En attendant on à les hommes politiques qu’on mérite…il ne sont pas plus mauvais que les autres… ils sont comme la majorité des français les veulent…hélas…

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[+3]    #10 02/02/2012 03h09

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Voilà ce que ça donne en 5ans

=> +40% pour les cotisations sociales sur les produits financiers (de 11 à 15.5) ;
=> +50% pour le PFL intérêts de placements (16 à 24) ;
=> +30% pour le PFL dividendes (16 à 21).

Ce qui donne au total pour ceux qui optent pour le PFL :
=> +50% sur les intérêts issus des placements financiers (de 27 à 39.5) ;
=> +35% sur les dividendes (de 27 à 36.5).

J’imagine que ça illustre à merveille ce dont je parlais dans une autre discussion, que l’État ajuste toujours les recettes aux dépenses et non l’inverse. C’est sans fin, et c’est toujours comme cela quand on utilise l’argent des autres.

Je n’ai pas été élu pour augmenter les impôts. — Auteur inconnu

Indice : c’est censé être un président "libéral". Qu’est ce que ça doit être un non-libéral !

Je vous propose donc la citation d’un vrai libéral :

L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. — Frédéric Bastiat

Dernière modification par OilDrum (02/02/2012 03h19)

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#11 02/02/2012 10h35

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Romain a écrit :

Quand on aura compris qu’un actionnaire n’est pas la pour exploiter aveuglement les salariés mais investir dans un projet d’entreprise auquel il croit
Quand on comprendra qu’un chef d’entreprise n’est pas la pour exploiter ses salariés et se faire ponctionner par l’État mais pour créer de l’emploi
Quand on arrêtera de penser que la dette publique est la faute des méchants banquiers qui spéculent
Quand on arrêtera de demander toujours plus d’aides sociales à l’État plutôt que d’essayer de se sortir les doigts 
Qaund on aura compris que l’on est dans une économie mondialisé et que toujours plus de taxes et toujours plus de dépenses n’est pas la solution.

Si tu te présentes je pourrais peut être voter pour toi! wink

OilDrum a écrit :

J’imagine que ça illustre à merveille ce dont je parlais dans une autre discussion, que l’État ajuste toujours les recettes aux dépenses et non l’inverse.

C’est ce que je reproche au plan d’austérité du gouvernement : plus de recette, mais pas moins de dépense…
Ce serait marrant, que les élus soit payé aux résultats : la dette à progresser de 5% donc vous ne toucherez pas de salaire. smile (je sais je suis un peu utopiste)

OilDrum a écrit :

Voilà ce que ça donne en 5ans

=> +40% pour les cotisations sociales sur les produits financiers (de 11 à 15.5) ;
=> +50% pour le PFL intérêts de placements (16 à 24) ;
=> +30% pour le PFL dividendes (16 à 21).

Et dire, qu’il y en a qui se plaignent de l’augmentation du couts de la vie de quelques % par an…

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#12 02/02/2012 10h43

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Merci OilDrum, cela remet les choses dans leur contexte et permet de se rendre compte de la réelle augmentation et fait vraiment réfléchir !

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#13 02/02/2012 11h20

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Ce qui est génial, c’est que malgré cela, la dette de la France a augmenté de près de 500 Md€.

2007 --> 1211 Md€
2008 --> 1318 Md€
2009 --> 1492 Md€
2010 --> 1591 Md€
2011 --> 1685 Md€ (chiffre de sept 2011, on doit être encore nettement au-dessus aujourd’hui)

Belle performance ! A M. Hollande de faire mieux !

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#14 02/02/2012 11h41

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INTP

…et encore, vous ne tenez compte que de la dette "officielle"… il y a pleins d’autres lignes de passif à rajouter, comme les retraites des fonctionnaires par exemple…

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#15 02/02/2012 11h51

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OilDrum a écrit :

l’État ajuste toujours les recettes aux dépenses et non l’inverse. C’est sans fin, et c’est toujours comme cela quand on utilise l’argent des autres.

Sur cette question, il y a quelques mois sur BFM Patrick Artus citait une étude réalisée sur une centaine de pays dans l’histoire, montrant, je cite, que "on n’a jamais vu un état réussir à réduire sa dette sans toucher aux dépenses, donc seulement par les hausses d’impôts."

Hier sur BFM j’ai entendu que le FMI faisait son mea culpa pour avoir mal conseillé la Grèce, c’est à dire de l’avoir poussé à trop agir sur le levier de la hausse de prélèvements et pas assez sur celui de la baisse de la dépense.

Alors, la hausse de la dépense en France peut-elle vraiment être sans fin?

Et le levier de la hausse de prélèvements est-il moins, ou plus récessif en terme de contraction de l’activité? (ou y-a-il en gros équivalence?)

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#16 02/02/2012 11h54

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VerbalKint a écrit :

…et encore, vous ne tenez compte que de la dette "officielle"… il y a pleins d’autres lignes de passif à rajouter, comme les retraites des fonctionnaires par exemple…

Hé oui, le fameux "hors bilan"!

A ce sujet, et au sujet des "droits acquis" en général, est-il normal qu’un droit à la retraite soit assis en quelque sur une productivité passée et non actuelle?…

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#17 02/02/2012 12h54

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pourtant le mode de calcul des nantis que nous sommes, est bel et bien basé sur les six derniers mois de traitements…

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#18 02/02/2012 19h52

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InvestisseurHeureux a écrit :

Ce qui est génial, c’est que malgré cela, la dette de la France a augmenté de près de 500 Md€.

1. Fraîchement élu, le nouveau président augmente les dépenses pour relancer la croissance.
2. La croissance n’arrivant pas, le déficit est sur une mauvaise voie : on réduit l’augmentation des dépenses (les fameux "ajustements").
3. On se fait taper dessus par Bruxelles à cause du déficit : on augmente donc les impôts pour équilibrer les dépenses.
4. La croissance est encore plus freinée. Retour au 1, en passant par la case "Merci Keynes".

En clair, pour l’instant, la seule chose que l’on a jamais vu un gouvernement faire, c’est réduire l’augmentation des dépenses.

Il y aurait aussi beaucoup à dire sur l’utilisation à outrance de dépenses fiscales qui permettent à certains de passer pour de bons gestionnaires en "tenant les dépenses". C’est tous les jours la fête du crédit d’impôt.

Dernière modification par OilDrum (02/02/2012 19h57)

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#19 02/02/2012 21h17

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OilDrum a écrit :

Il y aurait aussi beaucoup à dire sur l’utilisation à outrance de dépenses fiscales qui permettent à certains de passer pour de bons gestionnaires en "tenant les dépenses". C’est tous les jours la fête du crédit d’impôt.

Je ne comprends pas bien ce que vous voulez dire.

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#20 02/02/2012 21h29

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Supposons que les recettes de l’État sont de 100 (R=100) et les dépenses de 150 (D=150), donc le solde est S=-50

Quelle est la différence entre une subvention de 10 et un crédit d’impôt de 10 ?

La première catégorie, ce sont des dépenses. R=100 et D=160.
La deuxième catégorie, ce sont des recettes en moins. R=90 et D=150.

Dans les deux cas, le solde final est le même (S=-60), mais dans le deuxième cas, on est bon gestionnaire car on a "tenu les dépenses".

Par exemple :
http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/ … scales.pdf

Les dépenses fiscales sont souvent substituables à des dépenses
budgétaires, d’où leur appellation, cette substituabilité étant plus ou
moins forte selon leur forme. Un crédit d’impôt est ainsi largement
équivalent à une subvention budgétaire, car l’avantage procuré au
bénéficiaire est indépendant du montant de l’impôt qu’il devrait payer si
ce dispositif n’existait pas (si le crédit d’impôt dépasse ce montant, l’Etat
verse le complément au contribuable).

La forte croissance des dépenses fiscales à partir de 2004 coïncide
avec la mise en oeuvre d’une norme de croissance « zéro volume » des
dépenses budgétaires, et ce sont les dépenses fiscales les plus
substituables à des dépenses budgétaires qui ont le plus augmenté (cf. ci-après).
Il est donc probable que la création et l’extension de certaines
dépenses fiscales aient permis de contourner cette norme budgétaire.

Dernière modification par OilDrum (02/02/2012 21h38)

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#21 03/02/2012 01h13

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Romain a écrit :

Quand on aura compris qu’un actionnaire n’est pas la pour exploiter aveuglement les salariés mais investir dans un projet d’entreprise auquel il croit

Bonjour,

personnellement je ne suis pas spécialement favorable à des augmentations d’impôts et comme de nombreuses personnes du Forum , je cherche à accroitre mon patrimoine et les impôts ne favorise pas ma quête.

Mais je trouve ce genre de propos naïfs ou hypocrites, pensez vous sérieusement que la majorité des actionnaires sont plus sensible aux "projets d’entreprise" qu’a la rentabilité de celle ci ?
Malheureusement, un moyen, simple d’augmenter la rentabilité est de diminuer la masse salariale.

Et bizarrement les société qui licencient à tour de bras sans forcement mettre en avant de "projet" voient grimper le cour de leurs actions (ce qui est une preuve que "les gens" s’y intéresse)

De la même manière je doute fort qu’un robot qui envoie 1000 ordres la seconde ai un quelconque intérêt pour un "projet" , ou que Mr Michu avec son Assurance vie avec UC dynamique 70 connaisse bien les "projets" des entreprises dont les actions sont contenues dans son UC. (si d’ailleurs il connait ces sociétés)

Je ne jette évidement pas la pierre à personne car malheureusement je me conduit plus en Mr Michu qu’en actionnaire "responsable". Des actionnaires qui existent, mais qui , je pense, ne forme pas la majorité du marché.

Cdt

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#22 03/02/2012 08h28

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Bien évidemment le but d’une entreprise est d’être rentable, de se développer et de gagner dès parts de marché. Les réductions de masse salariale sont un moyen d’y arriver mais il ne suffit pas de licencier pour être compétitifs ;-)
Je disais surtout pour l’image de la bourse en général…quand je regarde autour de moi la bourse est considéré comme au mieux un casino…les enquêtes d opinion montre qu’une immense majorité dès français considère la bourse comme profondément immoral. Pourquoi ? Les entreprises ne sont pas plus immorals que les entreprises allemandes ou us…c’est le mépris de l actionnaire y compris le petit porteur qui est ancré dans la culture française..

Pire autour de moi (ce sont pourtant dès csp+) eux aussi considère comme immoral et nantis le fait que je " joue" 30k en bourse (le joue n’est pas de moi…) par contre eux mettent 300k à crédit pour louer un appart c’est normal…
pour les sicavs c’est pire! On arrive à me dire que c’est moins immoral d’investir dans dès fond "mesgenouxretraite2035" que directement dans le vilain fte qui fait suicider ses employés..si si je vous jure!"c’est le banquier qui à dit que c’était pour ma retraite"
Imaginez alors le français moyen…

Pour appuyer mes propos regarder la baisse actuelle dès charges patronales vous entendrez partout tva tva tva..je mets au défi de trouver un politique qui à critiquer la nieme hausse de la csg sur les revenus financiers..ce serait un suicide politique…hausse appréciée par 80% dès français

Dernière modification par Romain (03/02/2012 08h38)

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#23 03/02/2012 08h56

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Bonjour,

J’ai du mal à faire la part des choses : vous n’appréciez pas la hausse de la CSG parce que c’est mauvais pour vous, ou c’est mauvais pour la France. Pour ma part, évidemment que tout ce dont vous parlez est mauvais pour moi (plu s d’impôts), mais je trouve que c’est bon pour l’intérêt général.
A propos des actionnaires oeuvrant dans l’intérêt des entreprises, je croyais que c’était du second degré !

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#24 03/02/2012 09h08

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crosby a écrit :

c’est mauvais pour vous, ou c’est mauvais pour la France. Pour ma part, évidemment que tout ce dont vous parlez est mauvais pour moi (plu s d’impôts), mais je trouve que c’est bon pour l’intérêt général

Faîtes un don au trésor public, pour l’intérêt général. :-)

Sur le principe, c’est surtout :
- c’est une énième hausse des prélèvements sociaux en quelques mois, qui montre qu’il n’y a aucune logique
- la CSG & co était sensée être un impôt temporaire, on se retrouve avec un machin durable qui ne fait qu’augmenter
- en tenant compte du prélèvement libératoire, on est passé de 12,1+16=28,1% à 15,5%+24%=39,5% d’imposition sur les revenus financiers en moins de 5 ans (vive l’instabilité fiscale)

MAIS SURTOUT :
Tous ces impôts ne financent pas des dépenses d’avenir (ie d’investissement) mais des dépenses structurelles !

Et c’est cela qui est affligeant. On verse dans un tonneau des Danaïdes.

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#25 03/02/2012 09h15

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IH je suis d’accord avec vous, mais la volatilité fiscale (qui est qque chose de très mauvais) peut être vue aussi du point de vue inverse : c’est parce que les politiques ont eu trop peur d’augmenter les impôts quand il fallait, qu’on se retrouve avec des systèmes mal fichus truffés de niches et qui ne fonctionnent pas comme on l’aurait voulu au départ.

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