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#176 28/01/2016 20h09

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Exact, cependant, l’épuisement d’un puits est très rapide. Si ma mémoire est bonne, moins de six mois après sa mise en service le puits a passé son pic de production et cette dernière décline, ce qui oblige à forer constamment…
Du reste la production de pétrole de schiste décline depuis l’été dernier aux USA :
Baisse record du pétrole de schiste US
Pétrole: l’Arabie saoudite en passe de gagner son pari

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#177 29/01/2016 17h23

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Quelque chose dont je me mesure pas l’ampleur, mais que je n’ai rarement vu retranscrit dans les discussions, c’est l’impact du manque d’acheteur sur la chute brutale des prix.

Mais je ne parle pas ici d’un manque d’acheteur qui serait lié à l’équilibre offre-demande, mais plutôt à des problématiques financières.

Je m’explique. Les acheteurs intéressés par un pétrole bas (ex : compagnie d’aviation) peuvent freiner la chute des cours s’ils achètent des couvertures. Mais ces acheteurs ont très bien pu commencer à prendre des couvertures à 50 $ (c’était déjà bien mieux pour eux que les années précédentes après tout).

Or, dans un schéma classique de couvertures en matières premières par des produits à terme, les risques de contreparties sont couverts par des appels de marge. Donc à 28 $, l’acheteur qui serait intéressé pour augmenter sa couverture peut potentiellement déjà avoir un montant en appel de marge qui commence à lui faire mal, et ne pas être capable d’augmenter sa position de couverture acheteuse pour des simples raisons de ligne de crédit.

Vu l’ampleur et la vitesse de la baisse, ce n’est pas impossible (avec des appels de marge en cash, la tréso mobilisée peut vite être significative, et surtout mal anticipée car en achetant à 50$, ils n’ont peut-être pas imaginé que ça pouvait être 28 $ 3 mois après).

Du coup, les seules contreparties qui souhaiteraient acheter ne sont plus en mesure de le faire, et la baisse violente s’autoalimente ainsi.

Dernière modification par julien (29/01/2016 17h24)

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#178 11/04/2016 18h46

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InvestisseurHeureux, 18 août 2015 a écrit :

Un récapitulatif des cours des principales pétrolières vs estimés de valorisation d’après Morningstar et RBC Capital Markets :
https://www.investisseurs-heureux.fr/up … 150818.gif
Sources : Morningstar, RBC Capital Markets, Bloomberg, xlsPortfolio

Je mets pas le détail car cela en est presque ridicule. Mais depuis, aussi bien Morningstar que RBC Capital Markets ont abaissé leur estimé de 10-25%.

Typiquement, MS donne maintenant comme fair value pour Royal Dutch Shell : 1300 GBp vs 2000 GBp auparavant !

Même la star des majors, Exxon Mobil passe de $79 vs $98 auparavant.

Quant à RBC Capital Markets, leur fair value de Royal Dutch Shell (leur major préférée il y a six mois) était 2250 GBp, elle est aujourd’hui de 1900 GBp !

-

Le plus "drôle" concerne les para-pétrolières : l’ancienne star des équipementiers National Oilwell Varco classé Wide Moat par MorningStar en 2013 est maintenant une No Moat avec une fair value à seulement $22.

On pourra soit considérer que cela montre les difficultés de valorisation des sociétés qui dépendent directement ou indirectement des MPs, soit que les analystes font un peu ce qu’ils veulent… Sans doute un peu des deux.

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#179 11/04/2016 19h27

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J’ai toujours pris avec beaucoup de pincettes les analyses. Elles dépendent trop des avis d’une équipe, qui a ses propres intérêts (et contraintes).
Quand on voit que l’abaissement d’un objectif peut faire dévisser un titre de plusieurs pourcents lors d’une journée boursière "classique", j’imagine qu’il est facile de parier dessus… De là à dire que certains sont plus informés que d’autres, certes, cela s’appelle un délit d’initié, mais on ne peut pas prouver toutes les mauvaises intentions de chacun…

J’y vois donc essentiellement un résumé des chiffres clés, qu’il faut analyser personnellement, avec sa propre grille.
Cette dernière n’est peut être pas plus valable qu’une autre, mais au moins, on suit des critères personnels et objectifs (ce que fait l’IH avec son IH score par exemple).

A tout cela s’ajoute la difficulté inhérente d’une valorisation. Dans le cas du pétrole, comment valoriser précisément une société :
- dont les entrées dépendent de spéculations sur des prix de MP
- dont la production/perspective dépend essentiellement d’un endettement massif

Bien malin qui peut prévoir la valeur d’Exxon d’ici 5 ans… Ou même de l’existence ou non d’un quelconque moat…

Par contre, on peut se dire qu’en diversifiant correctement, qu’en évitant de parier sur des entreprises aux actifs douteux, les entreprises bien gérées ont fait le dos rond dans des périodes troubles précédentes, et sont toujours bien là, avec leurs profits…

En ce qui me concerne, je crois beaucoup aux effets de cascades cycliques (ce n’est plus rentable d’investir dans de nouveaux puits => ce n’est plus rentable d’investir dans des technologies coûteuses plus ou moins green => les prix continuent de tomber => c’est encore moins rentable => les plus faibles disparaissent => les prix commencent à monter => on se rend compte qu’il faut rattraper le retard => les prix montent violemment => on annonce le pétrole à 300 $ => les prix chutent … etc).
Même si tôt ou tard, la réalité (stocks, demande internationale, tension dans les pays producteurs, etc) finissent par rattraper la spéculation…

Peut-on vivre dans un monde sans pétrole d’ici 20 ou 30 ans… Certainement pas.
J’ai donc du RDSA, du Exxon et du Statoil (+Technip) en PF pour du long terme (ou jusqu’au prochain pic de spéculation effréné)…

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#180 17/04/2016 18h46

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Les dernières nouvelles pour le pétrole: Les tensions Iran-Arabie menacent un accord sur le pétrole

On peut donc s’attendre à une baisse sur le cours demain (logiquement). Ce qui pourrait nous permettre de se renforcer sur certaines valeurs.

Dernière modification par Jeff33 (17/04/2016 18h47)

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#181 17/04/2016 22h19

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Pas d’accord à Doha. La clé reste la relation Iran / Arabie. Cela va t’ il renvoyer le pétrole sur les plus bas ? Cette chute si elle a lieu va t’ elle à nouveau impacter tout les marchés ? Réponse bientôt.

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#182 18/04/2016 09h18

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Bargeo , il y’a de grandes chances car la remontée du baril de ces derniers jours  était purement spéculative et pas fondamentale . Les espoirs des investisseurs reposaient sur un hypothétique accord entres des participants aux objectifs contraires . Seul l’Arabie Saoudite peut limiter sa production sans se mettre en danger et pousser les producteurs de l’OPEP  à la suivre un minimum , elle détient la clef des négociations mais sa stratégie actuel n’a pas pour but d’augmenter le prix du baril , elle rejette la faute sur les autres participants avec des "si l’Iran" "si les producteurs hors OPEP" pour ne pas passer comme responsable des crises provoquées par la chute du baril .
L’Arabie Saoudite est un pays corrompu qui ne défend pas avant tout ses intérêts nationaux , c’est une dictature maintenu au pouvoir parce qu’elle respecte des intérêts supranationaux . C’est donc une erreur de penser qu’elle n’est pas responsable car son peuple et son économie en souffrent  .

Limiter sa production pétrolière lorsqu’on en à les moyens c’est un investissement à très long terme pour un pays producteur  car il est logique de penser qu’à l’avenir grâce à l’épuisement du baril et l’augmentation du coût de production de celui-ci , les bénéfices d’un pays qui a reporter la production de sa matière première non renouvelable  seront je le pense bien plus conséquents , surtout ou même si celui-ci se sert de sa manne pétrolière pour faire des investissements dans le "Paris Saint-Germain Football Club" ^^

Dernière modification par vbvaleur (18/04/2016 09h20)

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#183 18/04/2016 09h58

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vbvaleur a écrit :

Limiter sa production pétrolière lorsqu’on en à les moyens c’est un investissement à très long terme pour un pays producteur  car il est logique de penser qu’à l’avenir grâce à l’épuisement du baril et l’augmentation du coût de production de celui-ci

L’inconvénient des investissements à très long terme, c’est qu’ils sont plus incertains.
La transition énergétique, dont l’élan s’est hélas essoufflé avec la baisse du pétrole, laisse planer des doutes sur la nécessité du pétrole sur ce très long terme.

Un simple exemple: les transports automatisés électriques (voitures personnelles, bien sur, mais aussi taxis et pourquoi pas camions) pourraient représenter un "game-changer" pour le marché du pétrole.


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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[+1]    #184 18/04/2016 11h47

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Je pense que l’on deviendra indépendant du pétrole et du gaz que lorsque leurs coûts d’extractions et leurs prix auront atteint un tel niveau que les énergies de transition seront viables à grande échelle et sans subvention . C’est  grâce aux pics pétroliers qu’on a pu accélérer la transition et les investissements nécessaires.

Les centrales thermiques tournent généralement soit au gaz soit au fioul soit au charbon . Le thermique à flamme est de loin la 1ère source de production d’électricité dans le monde donc il est évident que les transports automatisés électriques auront du mal à changer quoique ce soit à la dépendance énergétique actuel aux énergies non renouvelables , seul les avancées technologiques peuvent nous sortir de l’ornière et pour le moment elles ne font que compenser légèrement  l’extinction des énergies fossiles . Le nucléaire est un allié de taille dans cette guerre énergétique mais il a trop mauvaise réputation et c’est bien dommage…

Conduire une voiture qui roule grâce à de l’énergie électrique produite par des centrales au charbon ce n’est pas très écolo ^^

J’investis actuellement dans le charbon en partie car je pense que l’on en aura toujours besoin pour faire tourner toutes ces voitures électriques , et entre le charbon et le gaz de schiste écologiquement parlant je trouve qu’il n’y pas tant que ça de différence .

Dernière modification par vbvaleur (18/04/2016 12h05)

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#185 18/04/2016 14h11

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vbvaleur a écrit :

leurs coûts d’extractions et leurs prix auront atteint un tel niveau que les énergies de transition seront viables à grande échelle et sans subvention .

C’est presque une évidence. Mais il se trouve que la transition a déjà bien été amorcée lors de cette décennie.
La voiture autonome arrive, c’est une certitude, et elle change grandement le concept de transport.

De plus le véhicule autonome semble être en général électrique:

Les centrales thermiques tournent généralement soit au gaz soit au fioul soit au charbon

Certes, mais un parc de voiture électrique constitue une brique capitale d’un réseau électrique intermittent: le stockage.
Les transports voient donc se multiplier les sources énergétiques primaires: vent, solaire, nucléaire, gaz, charbon, pétrole. Alors qu’actuellement seul le pétrole y joue un rôle important.

Ceci juste pour dire que si le pétrole tarde trop à remonter, on entrera quand même dans un marché de l’énergie diversifié où le pétrole sera moins central. Donc retarder trop longtemps la hausse de son prix n’est pas forcément un pari gagnant (c’est le point sur lequel je suis intervenu initialement)

J’investis actuellement dans le charbon en partie

Vous même constatez que le pétrole va avoir de la concurrence.


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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#186 18/04/2016 14h23

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Le plus grand concurrent au pétrole n’est pas le nucléaire ou l’éolien ou tout autre énergie renouvelable. C’est le charbon dont les réserves disponibles sont juste immenses.

Lien:

Les réserves prouvées* de charbon à fin 2008 sont estimées par le World Energy Council (WEC) à près de 826 Gt, représentant environ 120 années de production au rythme actuel d’extraction, soit beaucoup plus que le pétrole (40 ans) ou le gaz naturel (65 ans).

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#187 18/04/2016 14h31

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Stibbons a écrit :

Le plus grand concurrent au pétrole n’est pas le nucléaire ou l’éolien ou tout autre énergie renouvelable. C’est le charbon dont les réserves disponibles sont juste immenses.

Les réserves ne sont pas le seul/principal facteur de concurrence.
Le charbon coûte beaucoup en frais annexes (santé/salissures/éventuelle taxe CO2/impact politique)
(et si on comptait seulement en réserves, solaire et éolien sont très loin devant !)

Ceci étant, nous sommes dans le sujet "crise du pétrole", donc il n’est pas utile de détailler les concurrents, juste de remarquer que le transport électrique fait apparaitre des concurrents sérieux au pétrole, et que le transport autonome favorise l’électrique, indépendamment de son coût.

Dernière modification par Faith (18/04/2016 14h34)


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#188 18/04/2016 17h08

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@ vbvaleur
Il me semble qu’investir dans le charbon n’est vraiment pas une bonne idée. Les stocks sont trop abondants et cette énergie est trop polluante. La Chine et les EU sont en train de s’organiser pour diminuer leurs dépendances au charbon. Ce sera la première victime de la transition énergétique.

@ Stibbons
Je ne crois pas que le charbon soit une concurrence pour le pétrole, ce n’est plus les mêmes emplois. Le pétrole reste l’énergie la plus efficiente du monde et n’a pas de concurrent, surtout pour le transport. Il reste très difficile à remplacer, et même impossible à 40$ le baril. Ce n’est pas demain qu’on fera voler un avion de ligne à l’éolien ou au charbon…

Le mix énergétique mondial va rester centrer sur les hydrocarbures pendant encore un bon moment. Les renouvelables vont mettre du temps à s’imposer, et elles ne peuvent faire que de l’électricité.

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#189 18/04/2016 18h07

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Vous avez raison, oui ce n’est pas pour demain et oui c’est beaucoup moins efficace avec un pétrole à 40$. Mais niveau réserve la comparaison est pertinente. Il est tout à fait possible de liquéfier le charbon pour le rendre utilisable dans les véhicules (et notamment, les chars)

Dernière modification par Stibbons (18/04/2016 18h08)

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#190 18/04/2016 20h58

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Le problème du charbon c’est la pollution due aux cendres et poussières.
C’est  réellement catastrophique.

Une des raisons principales est que le charbon est toujours mélé à d’autres choses parfois très toxiques comme le cadmium et il n’y a pas de phase de raffinage pour séparer les fractions. En fait, il y a plus de pollution radioactive (naturelle) due aux fines de minage qu’aux rejets des centrales nucléaires.

Quand aux synfuels le coût de production les rends pas intéressants pour l’avenir prévisible.

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#191 21/04/2016 12h17

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Bonjour,

Ci-dessous un article boursier sur le secteur pétrolier
J’aime bien les analyses de Bernstein

Bernstein a écrit :

(Boursier.com) — Bernstein refuse de céder aux sirènes de la spéculation dans le secteur pétrolier. Ou du moins refuse d’y céder totalement. Je rejette l’idée de miser sur le dossier au plus fort effet de levier dans le secteur au plus fort effet de levier, c’est-à-dire la pire société de services pétroliers qu’il est possible de trouver, explique l’analyste Nicholas J. Green. Après un rebond de 60% des cours du baril depuis janvier, difficile de ne pas céder à la tentation. Mais pour le spécialiste, si les gérants ne peuvent se permettre de rater le wagon, il ne faut pas pour autant faire n’importe quoi. Le compartiment avec le bêta le plus élevé dans le secteur est celui des services pétroliers (il va de 0,5 pour les groupes d’E&P terrestre à 1 fois pour le forage offshore), ce qui en fait la cible privilégiée. Pour autant, le contexte est différent cette fois-ci, car l’analyste s’attend à ce que les acteurs qui émergeront de la crise en cours dans les services pétroliers seront fondamentalement différents de ceux qui sont nés des cycles précédents.

Changement de paradigme

Green préconise d’abord de ne pas jouer les acteurs de début de cycle (forage offshore, sismologie), car il suppute que l’exploration ne jouera qu’un rôle limité lors du prochain cycle et que les majors se concentreront sur leurs réserves actuelles en améliorant leur rentabilité et leur efficacité. L’analyste évite aussi le compartiment offshore, l’ancien paradis perdu, car le marché ne devrait se normaliser qu’environ à la moitié de sa taille antérieure, soit environ 40 projets par an contre 75 sur la décennie précédente. En conséquence, les sociétés de services offshore sont considérées par le spécialiste comme des pièges à valeur. Enfin, il préconise d’éviter les dossiers à fort bêta, sauf si leurs bilans sont vraiment robustes.

Alors sur quoi miser selon Bernstein ? le pétrole de schiste américain, qui a un vrai avenir dans la zone des 50 à 60$ le baril. Les acteurs les plus grands et les plus solides au niveau du bilan sont aussi privilégiés, ainsi que les entreprises qui sont en pleine réflexion sur leur restructuration pour s’habituer aux conditions futures. En Europe, les chouchous du courtier s’appellent Tenaris (objectif 15 euros) et SBM Offshore (objectif 16 euros). Il joue la baisse sur Subsea 7, Aker et Vallourec (une sorte de Tenaris mais avec une instabilité financière, objectif 2 euros). Bernstein est à performance de marché sur Technip avec une valorisation à 40 euros.

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#192 21/04/2016 12h21

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Changement de paradigme

Expression très à la mode, fait toujours son effet dans une présentation, veut tout dire et ne rien dire …


Dif tor heh smusma

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#193 21/04/2016 13h06

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Oui, dans une conversation aussi d’ailleurs !

Dernière modification par Job (21/04/2016 13h07)


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#194 21/04/2016 13h29

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Hier, alors que le Koweit annoncait la fin de la grève des employés et que les stocks de pétrole ont augmenté aux Etats-Unis (certes moins que prévu), le prix du baril continuait sa hausse.

Le monde ne tourne pas rond.

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#195 10/05/2016 16h51

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Comment peux-t-on se positionner via une assurance vie sur ce certif (FR0010511535)?
Je ne le trouve référencer chez personne!
Merci


Parrainage LINXEA, n'hésitez pas à me contacter.

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#196 06/07/2016 09h49

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Après l’énorme rebond sur les pétrolières, ça et là les analystes repassent positifs sur les majors pétrolières et voient des opportunités :

The Street a écrit :

Chevron (CVX) and Royal Dutch Shell (RDS.B) are top picks among the "supermajor" oil and gas companies while BP (BP) , Total (TOT) and Exxon Mobil (XOM) are less desirable, according to a report Tuesday by energy-centric investment bank Tudor, Pickering, Holt & Co.

Source : Chevron, Shell Top Analyst List of ’Supermajor’ Picks - TheStreet

Pour montrer la pertinence du conseil, voici le graphique boursier de Chevron :


Heureusement qu’ils sont payés pour a-n-t-i-c-i-p-e-r…

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#197 06/07/2016 11h08

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Prenez soin de vous, soyez prudent(e)s et sortez masqué(e)s

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#198 06/07/2016 11h40

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Hier, alors que le Koweit annoncait la fin de la grève des employés et que les stocks de pétrole ont augmenté aux Etats-Unis (certes moins que prévu), le prix du baril continuait sa hausse.

Le monde ne tourne pas rond.

En fait, ce sont les commodities qui servent actuellement de valeurs refuges depuis le mois de janvier, comme le montre le cours du CRB commodity index qui est passé de 160 en janvier à 194…
CRB Commodity Index : Analyse technique CRB Commodity Index | Zone bourse

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#199 28/09/2016 21h05

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Bonsoir,

Les membres de l’OPEP se sont finalement mis d’accord pour limiter la production de pétrole à 32.5 millions de barils par jour; soit une petite baisse de 2.2%.

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#200 29/09/2016 09h43

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En tout cas, les pétrolières sont à la fête, tout monte ce matin…

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