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[+3]    #1 05/08/2015 14h47

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Bonjour,

Le lancement de ce sujet me trotte depuis un moment (j’ai acheté une ligne en décembre, à toutes fins utiles je suis un portefeuille buy&hold) et cette société n’est que très peu discutée sur nos forums (en fait seulement évoquée ça et là).

La publication hier des résultats me fait dire qu’une discussion serait donc intéressante et changerait un peu des traditionnels échanges.
Une des premières pistes de cette faible appétence serait peut-être à chercher du côté du dividende qui tourne autour de 1% et un prix sans doute jugé cher comme l’est souvent un leader.
Bien sûr, à ne pas confondre avec Disneyland Paris et les affres des investisseurs depuis 25 ans dans Eurodisney Sca, dont les derniers rebondissements de l’année que je mets délibérément de côté dans cette file.

The Walt Disney Co, tout le monde connaît, le business peu paraître simple à comprendre car dans notre quotidien et sans grande technicité dans les produits.

J’aborderai d’ailleurs cette file sous cet aspect empirique, n’ayant pas les qualités d’analyste pour faire plus technique. J’avais cru lire une analyse xlsValorisation dans une file, mais je ne remets pas la main dessus…

Pour ma part, lors de mon achat en décembre dernier, au delà des qualités indéniables de l’univers Disney, d’une place de leader mondial difficilement contestable j’avais mis en avant ceci:

Pour Walt Disney, j’ai une vision tel un labo médical pour le coup, ils ont un pipe à venir qui est juste énorme et devrait dérouler tel un rouleau compresseur, les franchises Marvel Phase 2 et 3, la nouvelle trilogie Star Wars et les Pixar. Même si ce n’est pas la division la plus grosse en CA ou profit, les autres divisions bénéficieront, selon moi, du rayonnement de cette stratégie.
La partie parcs (notamment DLP) est un peu boulet, mais sur le reste cela roule plutôt bien depuis le redressement. Les performances passées ne présagent pas du futur mais sur 3 ans l’action a pris 140% et le meilleur reste à venir !

DIS c’est donc dans les grandes lignes en 2014 49md$ de CA pour 13md$ de résultat net sur 5 grandes divisions:
- Media Networks: ABC, ESPN, Walt Disney Television
CA 21.1md$ (43%) +4% Vs ’13 - R 7.3md$ (56%)

- Parks and Resorts: 5 resorts -33 hôtels + 1 ouverture à Shanghai en 2016 + parcs immobiliers locatifs - ex villages nature à DLP + agence de voyages + 4 bateaux de croisière et 1 île privée !
CA 15.1md$ (31%) +7% Vs ’13 - R 2.7md$ (21%)

- Studio Entertainment - ex buena Vista: production et distribution ciné, musique etc Miramax, Pixar, Marvel, Lucasfilm
CA 7.3md$ (15%) +21% Vs ’13 - R 1.5md$ (12%)

- Consumer Products: gestion des produits dérivés et licences
CA 4md$ (8%) +4% Vs ’13 - R 1.4md$ (10%)
Les ventes réelles des produits sous licence Disney représentent un business de 41md$ !

- Interactive Media Group: Internet, jeux vidéos, numérique
CA 1.3md$ (3%) +18% Vs ’13 - R 0.1md$ (1%)

En répartition géographique la partie media et park oriente forcément vers l’US:
- North America 75.3%
- Europe 13.3%
- Asia Pacific 8.1%
- LATAM 3.3%

Morgningstar lui attribue un wide moat A+ et 2 étoiles contre 4 étoiles et BBB+ pour son concurrent Time Warner.

Pour revenir à des chiffres récents, lors du précédent quarter le consensus avait été battu et le titre s’était offert une séance à +8%.
Jusqu’à hier soir le titre cotait 121.74$ soit +29% depuis le 01/01 (meilleure perf du Dow30) et 43% depuis 1an.

Walt Disney Co. earnings: 5 things to know

Hier soir, les résultats du 3ème trimestre ont été annoncés avec une croissance mais en deçà du consensus ce qui donne un cours qui s’enfonce de 9% en après-bourse, qui va sans aucun doute se concrétiser à l’ouverture dans 1h. Ce ratage de consensus est une 1ère en 8 trimestres.

Le résultat net est en hausse de 11% à 2,5 md$, soit 1,45$/action.
Les revenus du groupe se sont également appréciés sur la période de 5% à 13,1 md$.
Le consensus Thomson Reuters attendaient respectivement 1,42$/action et 13,23 md$.

Au sein des divisions, la croissance est au RDV pour les 4 premières, media +5%, park +4%, studio +13%, consumer products +6% et -22% dans l’interactif (-58m$).

Les parcs ont tout de même vu leur affluence baisser notamment à Hong Kong (le plus récent) et Disneyland Paris a vu ses charges d’exploitation augmentées (bien qu’ayant publié aussi hier soir avec un CA en hausse de 5.9% avec hausse de fréquentation).

Ce qui aide en partie le global, c’est la sur-performance des studios notamment grâce au Avengers.
Selon moi ce point est crucial car c’est le "fuel" pour tout le reste (surtout consumer products - cf les 3mios de robes de la reine des neiges vendu entre 50 et 100$ !).
Un article paru hier mets en avant que Star Wars VII devrait générer 2.2Md$ et 2ème film plus rentable de l’histoire après Avatar, chacun y va dans la surenchère, sans doute plus ou moins piloté par les studios mais il y a de quoi dérouler tout de même !

Walt Disney n’a pas fourni de prévisions chiffrées, mais a  indiqué que ses comptes 2016 pâtiront de la fin de ses couvertures de change et prévenu que l’effet dollar pèsera rétroactivement sur ses résultats.

Au plaisir de lire des commentaires sur ce leader !

Mots-clés : disney, entertainment, média


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#2 05/08/2015 17h06

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C’est une de mes valeurs de fond de portefeuille favorite.

On peut considérer Disney comme une pétrolière. Toutes ses franchises et personnages (les princesses, mickey, marvel etc) sont autant de puits de pétrole qu’ils pompent à chaque évolution technologique puis qu’ils laissent reposer quelques décennies avant de repomper. Ce sont des puits de pétrole auto régénérant à chaque génération.

Par ailleurs, Disney semble corriger fortement aujourd’hui. Une occasion de se placer pour l’investisseur long terme.

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#3 06/08/2015 12h38

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swantonbomb a écrit :

On peut considérer Disney comme une pétrolière. Toutes ses franchises et personnages (les princesses, mickey, marvel etc) sont autant de puits de pétrole qu’ils pompent à chaque évolution technologique puis qu’ils laissent reposer quelques décennies avant de repomper. Ce sont des puits de pétrole auto régénérant à chaque génération.

Il y a de ça !

Notons que Walt Disney avait de nombreuses fois été cité par le gérant canadien François Rochon en 2011 et 2012. La thèse était simple : une entreprise de croissance à moins de 15 fois les profits :

François Rochon, en 2012 a écrit :

FRANÇOIS ROCHON

Président de Giverny Capital

«Être créatif, c’est posséder la capacité de voir les choses avec un esprit indépendant et maîtriser la nature profonde du modèle d’une entreprise.»

Walt Disney & Co. (NY, DIS)

Tout le monde croit connaître le géant du divertissement, mais en fait, bien peu saisissent la réelle force de son mode de fonctionnement, estime M. Rochon.

«En surface, ses parcs thématiques semblent sujets aux aléas du tourisme ; mais saviez-vous que Walt Disney & Co. a accru ses tarifs d’entrée tous les ans, depuis 1971 ? La force d’attraction de sa marque lui donne le pouvoir d’imposer ses prix. Disney module aussi le cycle de vente et les prix de ses films. Cette capacité lui confère un avantage concurrentiel unique, qui enrichit ses actionnaires», explique le gestionnaire.

Disney est aussi moins une «otage» des changements technologiques que bien des entreprises du secteur de la technologie, qui doivent mettre sur le marché de nouveaux gadgets à un rythme effarant, fait valoir M Rochon.

«Chaque nouvelle technologie devient pour l’entreprise un nouveau canal de distribution pour ses films et ses émissions. Contrairement à d’autres distributeurs, Disney n’a pas à payer de redevances élevées à des créateurs de contenu pour les diffuser», ajoute le gestionnaire.

La qualité des dirigeants pèse aussi lourd dans le jugement que porte M. Rochon sur ses candidates de placement. À ce titre, il estime que les qualités de visionnaire et de rassembleur de Robert A. Iger, chef de la direction, sont celles qu’il faut pour mettre les forces de Disney à profit.

De surcroît, les investisseurs peuvent «acheter» ce modèle d’entreprise à bon prix, l’action de Disney se négociant à un multiple tout à fait «raisonnable» de 14,3 fois ses bénéfices prévus en 2013.

Source : L’art d’investir différemment | LesAffaires.com

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#4 06/08/2015 22h58

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Bonsoir,

Près de 11% de baisse en 2 jours, c’est tout de même une rude correction !

Petit complément par rapport à hier.

WALT DISNEY paye sa surperformance depuis le 1er janvier

Mais l’explication de la baisse est sans doute à chercher dans la forte progression du titre Walt Disney depuis le début de l’année. En effet, la valeur a bondi de 18,24% depuis le 1er janvier, alors que le Dow Jones reste sur une perte de 1,06% sur la même période. Le point d’étape trimestriel est donc une bonne occasion pour les investisseurs de prendre leurs profits.

La prudence des opérateurs s’explique aussi par les perspectives prudentes détaillées par le management de Walt Disney lors du call avec les analystes. En effet, les dirigeants de la firme ont indiqué que la croissance initialement attendue des revenus et du résultat opérationnel de l’activité Cable, qui recouvre notamment les chaines de télévision comme ESPN, serait un peu plus faible que prévu en 2016.

Cette activité de diffusion a représenté à elle seule plus de 30% du chiffre d’affaires de Walt Disney au troisième trimestre et 50% de son résultat opérationnel. La petite baisse de rythme de cette division s’ajouterait à un impact négatif des changes à hauteur de 500 millions de dollars sur le prochain exercice, ont ajouté les patrons du créateur de Mickey.

L’annonce par Walt Disney d’une accélération de ses rachats d’actions l’an prochain, qui seront désormais compris entre 6 et 8 milliards de dollars, n’a donc pas suffi à faire oublier cette ultime réserve sur les perspectives.

Pourtant, JPMorgan considère que ce n’est qu’un mauvais moment à passer pour le titre Walt Disney. Le broker rappelle que le groupe va profiter de la sortie prochaine du nouveau Star Wars et de l’ouverture de son parc à Shanghai. JPMorgan voit même la vague de ventes d’aujourd’hui comme une opportunité pour revenir sur le titre : l’opinion du broker est d’ailleurs restée inchangée à Surperformer et son objectif de cours a été relevé de 121 à 130 dollars.

En revanche de son côté Jefferies n’est plus à l’achat.

Jefferies dégrade sa recommandation sur Walt Disney de ’achat’ à ’conserver’, avec un objectif de cours ramené de 125 à 112 dollars.

Jefferies voit dans le ralentissement de la croissance des abonnés une tendance sectorielle, mais il pense qu’elle devrait impacter son profit opérationnel un peu plus que ses pairs, compte tenu de la base de programmation largement fixe d’ESPN (droits sportifs).

’Si la direction demeure très optimiste pour les perspectives de la franchise Star Wars, elle a prévenu le marché qu’il ne doit pas trop s’avancer au-delà d’elle-même en termes d’estimations’, note par ailleurs le courtier.


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#5 06/08/2015 23h10

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Viacom perdait 23% à l’ouverture!
Le secteur média pas en forme


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#6 05/11/2015 23h24

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Bonsoir,

Résultats après séance du Q4 et année fiscale pour Walt Disney qui termine en beauté.

Disney Earnings Beat Expectation On Strong Results At Cable Networks

- Revenues for the year increased 7% to a record $52.5 billion.
- Net income for the year increased 12% to a record $8.4 billion.
- EPS for the year increased 15% to a record $4.90.

Results from the firm’s cable networks were especially strong, with 12 percent revenue growth and a 27 percent improvement in operating income.

Publication officielle





Franchement j’attends avec impatience, l’effet bazooka que pourra produire Star Wars 7 !

Edit 06/11: Le titre a pris 2.38% le lendemain de l’annonce


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#7 07/11/2015 10h57

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Bonjour Ledep.
Merci pour votre suivi régulier et votre présentation interessante de cette valeur que j’aime beaucoup en raison des "licences/grands noms" dont elle est propriétaire et dont je suis particuliérement fan pour certains: Star Wars et à un degré moindre la chaine sportive ESPN.

A ce sujet, on dit qu’ESPN générerait pour 10 milliards de CA annuel soit quasiment la moitié du CA de la division média.
J’aime d’autant plus cette chaine en raison de la richesse de son catalogue sportif et de la qualité de ces programmes.

Je suis justement tombé sur un article il y a quelque jours dans le Monde qui pointait du doigt le fait que le CA de la chaine stagnait et qu’elle devait faire face à un gros défi de réduction des couts, mais m’apprenait surtout la manière dont elle gagnait de l’argent.
Je m’explique, ESPN perçoit une très grande partie de ses recettes grâce à des commissions reversées par les cablo opérateurs sur chaque abonnement.
BeinSport en france suit le même process

Le journal cite le cabinet SNL Kagan qui avance le chiffre de 6.61$ par mois et par abonné, que ce dernier regarde ou non la chaine. Soit 4 fois plus que n’importe quelle autre antenne."

Mais là où son moat joue à fond son role, c’est que les cablo operateurs ne peuvent pas se passer de la chaine car son immense catalogue de sport qu’elle diffuse (foot us, nba, baseball etc … ) rend sa diffusion "obligatoire".
Et c’est justement ce coté "must have" qui lui permet de négocier de telles commissions.

En contrepartie, l’écueil qui se profile c’est la hausse continue des prix des droits sportifs. A coté la Ligue 1 ou le Top14 c’est peanuts…
1.5 milliards $ pour la diffusion de la NBA (basket pro US) par an.
1.9 milliards $ pour 1 seul match de foot US par semaine (le sport le plus suivi et apprécié aux USA).

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#8 07/11/2015 15h41

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Bonjour,

Oui c’est vrai qu’aujourd’hui c’est principalement ESPN qui fait la valeur, le CA et la marge de Disney.

La chaîne sportive américain ESPN cherche un nouveau rebond

Chez Disney, la poule aux œufs d’or ne s’appelle pas Mickey. Il ne s’agit pas non plus des superhéros de l’univers Marvel, ni même de la franchise Star Wars, rachetée en 2012 pour 4 milliards de dollars, mais bien d’ESPN, la grande chaîne sportive, filiale du groupe et reine des audiences du câble aux Etats-Unis. Derrière ces quatre lettres se cache une véritable machine à cash. D’après les analystes, ESPN générerait plus de 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel et environ le quart des profits du géant américain du divertissement.

Dans un environnement en pleine mutation, avec la concurrence accrue d’Internet, la chaîne traverse pourtant une période de turbulences. Pour maintenir la rentabilité élevée de sa filiale, Disney aurait exigé d’importantes coupes budgétaires, selon les informations du Hollywood Reporter parues en juillet. Objectif : 100 millions de dollars d’économies en 2016 et 250 millions en 2017.

Leur moat est assez énorme car la seule chaine ESPN (il y a des dizaines d’autres dans le réseau) serait présente dans plus de 96 millions de foyers aux US (il y en aurait 105 en tout). En France une chaîne comme BeIN c’est 2.5M de foyers soit +/- 10%.

Pour le top 14, c’est sûr que c’est "confidentiel", par contre si on compare le foot, c’est bien plus cher chez nous:

Ligue 1 + ligue 2 = 748.5M€ pour 66M habitants soit 11.34M€/M habitant
Foot US = 1.9 mds$ pour 319M habitants soit 5.96M$/M habitant soit en € à peine la moitié de la ligue 1.
Et encore pour les US on pourrait rajouter le Canada et un peu de Mexique finalement ça laisse de bonne perspective de hausse des droits et donc d’augmentation des prix d’abonnement smile

Pour même comparer et allez plus loin, au UK pour la premier league c’est 2.3 mds€ par an ! Soit pour 64M habitants près de 36M€/M habitant !

Il a été question par un temps de faire des abonnements directs par internet et donc de se passer des câblo-opérateurs qui sont eux-même assez dépendant d’ESPN.

Pour quelqu’un comme moi qui n’aime pas plus que cela le sport, je suis bien obligé de m’y mettre smile


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#9 07/11/2015 19h13

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Attention le montant des droits TV du foot US n’est pas complet. Je ne faisais allusion qu’au montant dépensé par ESPN.
Pour le reste de votre message, on est d’accord :)

Pour la L1/L2: 749M€/an soit 11.3M€/M habitant.
Pour le champ’ anglais: 1 730M€/an soit 27M€/M habitant.

Pour la NFL (foot US), le chiffre de 1.9 milliard ne comprend que la somme versée par ESPN aux USA.
Le montant global incluant ESPN donc, mais aussi les diffuseurs tels que la FOX, CBS, NBC (les 3 grandes chaines nationales) Direct TV etc… devrait atteindre 7 000 M$ par an soit sur votre base habitants: 22M$/M hab.

M = Millions

Sports.fr a écrit :

Selon le Sports Business Journal, les droits télévisuels liant la ligue aux différents médias télé devraient être renouvelés dans les jours ou semaines à venir. Et la note va être salée. L’actuel contrat expire à la fin de la saison 2013.

Dans le prochaine accord, chaque chaine devrait payer en moyenne 1 milliard (!) de dollars par an pour diffuser la NFL. En tout, CBS, la FOX et NBC vont devoir allonger à eux trois 24 milliards de dollars sur 8 ans pour un contrat qui se terminera donc après la saison 2021.

En ajoutant les contrats des grosses chaines à ceux d’ESPN, Direct TV et quelques autres, les NFL devrait amasser près de 7 milliards de droits par an !

Dernière modification par Elias (07/11/2015 19h14)

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#10 07/11/2015 20h55

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OK au temps pour moi, je croyais que c’était la totale !

Je plaide donc complétement coupable pour mon j’enfoutisme du sport ! smile


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#11 07/11/2015 21h16

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Vous serez excusés tant que vous continuerez de tenir à jour ce topic (et les autres sociétés que vous suivez) ;)

Dernière modification par Elias (07/11/2015 21h16)

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[+1]    #12 10/02/2016 10h48

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Bonjour,

Publication du Q1 pour Disney avec les mêmes variables que précédemment et un sentiment très contrasté mais le pessimisme l’emporte avec un nouveau retrait d’ESPN.

Disney explose ses bénéfices grâce à Star Wars

Disney-Les résultats déçoivent à cause d’ESPN

CEO Bob Iger a écrit :

Soutenus par le succès phénoménal de +Star Wars+, nous avons enregistré les bénéfices trimestriels les plus élevés de l’histoire de notre groupe

Et pour cause le bénéfice a donc pris 32% à 2.9md$ pour un CA en hausse de 14% à 15.2md$ (le consensus en attendait 14.75md$).

L’EPS est à 1.73$ alors que le consensus attendait 1.45$.

L’effet Star Wars (2md$ de recettes et 3md$ de produits dérivés !) se voit dans le CA de la branche studios en hausse de 46% à 2.7md$ et dans le bénéfice d’exploitation à +86%.

La tache noire sur ce beau tableau est encore ESPN, bien que la branche télévision voit son CA progressé de 8%, son bénéfice d’exploitation a baissé de 6%.
Le triptyque habituel ressort:
- Baisse du nombre d’abonnés Vs augmentation internet (VOD, Streaming)
- Coût de programmation en hausse
- Baisse des recettes publicitaires

"Sur les deux derniers mois, nous avons en réalité vu une reprise des abonnements à ESPN, ce qui est encourageant", a tenté de nuancer Bob Iger

Une des solutions passe par de nouveaux partenariats en proposant des services allégés avec des packages moins importants (offre Sling TV par internet).

Le titre a perdu 3.3% en échange après-bourse, les acteurs des groupes de TV prennent depuis quelques trimestres en pleine face la défiance des investisseurs sur leurs capacités à bien prendre le virage numérique.
Disney s’en sort toutefois un peu mieux que certains de ses concurrents comme Viacom (bien que plus petit) qui a encore perdu 20% hier après ses trimestriels.


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#13 10/02/2016 20h11

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L’effet Star Wars est exceptionnel, à tous les sens du termes. Aussi bon soit il, à raison d’une sortie d’un film tous les 02 ans, j’ai peur qu’à terme l’effet merchandising diminue et par conséquent les recettes.
Je doute qu’à chaque sortie, on tape des records du monde. Sans tomber dans le pessimiste, la magie va (malheureusement) finir par s’estomper.

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#14 11/02/2016 12h04

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Bonjour,

Pour sûr, tout comme les résultats de la précédente trilogie qui ont été decrescendo, il ne faut pas oublier qu’à chaque épisode le merchandising "recrute" de nouveaux clients (l’âge des enfants avançant !).

C’est entre autres pour cette raison que Disney a choisi de densifier le calendrier en mettant des spin-off en intermédiaire car là nous aurons un épisode en 2016-2017-2018-2019.
A cela se rajoute l’univers Marvel avec 2 films cette année et ensuite 3 films par an jusqu’en 2020 puis une petit couche de Frozen 2 en 2017-2018 et pour compléter le tout un Pixar par an !

Mais tout cela n’est rien puisque seul ESPN est sous la loupe des investisseurs pour juger de Walt Disney !
La branche networks représente toujours 44% (Vs 43% en 14) du CA et 53% (vs 56% en 14) du résultat net donc ceci justifie cela smile


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#15 13/02/2016 23h31

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Bonsoir Ledep,

Etez vous sûr de vos dates de sortie des prochains épisodes de S.Wars ?
Il me semblait que le prochain épisode n’était pas prévu avant dec.2017.

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#16 14/02/2016 00h02

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Bonsoir,

Oui, 1 SW par an mais pas forcément de la trilogie tel que précisé, donc pour cette année c’est un spin-off.

Rogue One: A Star Wars Story ? Wikipédia


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#17 01/12/2016 11h28

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INTJ

Bonjour.

Hausse du dividende Disney de + 8,8%.

Source : Wall Street Journal

Dernière modification par MisterVix (01/12/2016 11h29)


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#18 12/04/2019 15h30

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Gros boom à l’ouverture sur cette belle valeur.
Pre-Market:$128.45 11.82 (10.14%)
Hier soir = Disney présente Disney+

Dernière modification par langoisse (12/04/2019 15h31)

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[+1]    #19 12/04/2019 15h54

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Ce qui fait surtout le boom, c’est que Disney attaque dur en pétant littéralement les prix pour contrer Netflix qui lui a annoncé une hausse de ses prix. Disney+ sera donc à 6,99$ quand Netflix a annoncé une hausse entre 1 et 2€ en ce début d’année l’amenant à 8,99$ et 13$.
C’est ce qui s’appelle avoir le sens du timing en terme de communication.

Derrière la forme, il faudra que le fond suive afin de ne pas voir cette hausse du cours s’évaporer.

Disney casse les prix avec sa future offre de streaming vidéo, face à Netflix

Pour ma part je reprendrais ce que j’avais pu dire à l’ouverture ma ligne en décembre 2014 et j’y crois d’autant plus fort avec ce qui a pu se passer depuis.

j’ai une vision tel un labo médical pour le coup, ils ont un pipe à venir qui est juste énorme et devrait dérouler tel un rouleau compresseur, les franchises Marvel Phase 2 et 3, la nouvelle trilogie Star Wars et les Pixar. Même si ce n’est pas la division la plus grosse en CA ou profit, les autres divisions bénéficieront, selon moi, du rayonnement de cette stratégie.

La souris remue encore bien pour son âge !

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.


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#20 07/08/2019 23h36

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Bonsoir,

Publication hier soir en clôture des résultats du 3ème trimestre de Disney (année fiscale fin septembre).

La société continue son virage et paye ses choix d’avenir, Mr Marché ne tenant pas compte de cela et voit uniquement le décrochage Vs les attentes.

Les finances de Disney impactées par son grand plongeon dans le streaming

Certes le bénéfice net est en baisse de 51%, fruit de l’intégration de 21st Century Fox et de l’investissement dans le streaming Disney+ mais je dirais pour la bonne cause tout de même.
Cette chute du bénéfice est à tempérer par une hausse du CA de 33%.

Les changements ne se font pas sans investir lourdement ce qu’ose faire Disney. Le titre perds donc 4.94%.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.


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#21 08/08/2019 09h26

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Disney+ me semble prometteur !
Et fera surtout très mal à Netflix, dont l’avantage technique va très vite s’égrainer. Face à un mastodonte tel que Disney, Netflix ne peut que miser sur ses studios pour créer du contenu de valeur, et là Disney a clairement l’avantage.
Bull Disney, Bear Netflix.

01Net a écrit :

En plus des productions Disney, Pixar et Star Wars, une formule d’abonnement du service de vidéo à la demande inclura aussi des contenus sportifs et ceux de Hulu. Pour le même prix que l’abonnement standard de Netflix.
Le service de SVOD de Disney risque de faire très mal à la concurrence. La société a annoncé ce 6 août qu’un pack serait proposé au lancement, incluant non seulement ses contenus, mais aussi ceux d’ESPN+ et de Hulu pour un prix de 12,99 dollars (11,50 euros).

Un prix de base à seulement 6,99 dollars
Pour le même prix que l’abonnement standard de Netflix (13 dollars aux Etats-Unis), Disney+ offrira donc ses propres films et séries, ceux de Hulu (un service SVOD déjà très populaire aux Etats-Unis), mais aussi les événements sportifs de la chaîne ESPN. Ce « bundle » permet d’économiser environ 5 dollars par mois par rapport à une souscription séparée de tous ces services.

En avril dernier, Disney avait annoncé que son offre de base serait disponible le 12 novembre prochain aux U.S.A. au prix plancher de 6,99 dollars. Elle proposera évidemment les productions de Disney, mais aussi celles des univers lui appartenant désormais, tels que Pixar, Marvel ou Star Wars. Le service devrait arriver en France au cours du premier semestre 2020, sans que l’on en connaisse le prix ou le contenu exact.

Pour le même prix que l’abonnement standard de Netflix (13 dollars aux Etats-Unis), Disney+ offrira donc ses propres films et séries, ceux de Hulu (un service SVOD déjà très populaire aux Etats-Unis), mais aussi les événements sportifs de la chaîne ESPN. Ce « bundle » permet d’économiser environ 5 dollars par mois par rapport à une souscription séparée de tous ces services.

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#22 08/08/2019 12h08

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Je suis Disney et je pense que Disney+ va obtenir un grand succès et que Disney suit la bonne stratégie. ESPN+ est également un atout majeur car il permet de trouver un accès a des sports ou équipes de niche.

Néanmoins la valorisation actuelle ne prend pas en compte les pertes a venir causées par Disney+ et Hulu. Il pourrait y avoir du chahutage du cours de bourse avant que la stratégie ne porte ses fruits.
Il est également compliqué de mesurer les pertes de profits a venir sur le câble avec le changement de modèle.

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#23 08/08/2019 16h06

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Bonjour,

Je pense bien au contraire que les pertes à venir sont prises en compte car tous les éléments sont assez connus (coût acquisition clients + développement Disney+, 21st century, perte sur le câble depuis x années) et il n’y a pas de mauvaises surprises sous le tapis, à moins que l’offre ne rencontre pas le succès espéré.

La perte est d’ailleurs déjà bien enregistrée pour le quarter. Les revenues sur ce segment sont passés de 827 à 3858 +366% quand la perte est passée de 168 à 553 +229%
THE WALT DISNEY COMPANY REPORTS THIRD QUARTER AND NINE MONTHS EARNINGS FOR FISCAL 2019

Tout comme au total segments sur les 9 premiers mois, les revenus ont grimpé de 12% quand les résultats ont baissé de 8%.

Je ne pense donc vraiment pas qu’il y a une découverte du marché ou qu’il aura plus à découvrir, des déconvenues à chaque quarter certes mais on se parle d’une entreprise qui fait de la croissance tout de même et pas qui accroît ses pertes tout en perdant du CA.

Le titre en perdait 5% hier, il en reprends 1,5% pour le moment.

Comme le souligne chlorate, l’offre Disney + semble convaincre sur le papier énormément de monde avec de nombreuses commentaires positifs avant même d’avoir vu !
Disney vs. Netflix, les derniers seront peut-être les premiers

Hasard du calendrier ou pas Netflix annonce avoir engager (piquer à HBO) les créateurs de Game Of Thrones pour écrire des séries, le montant non dévoilé évoque 200 Millions !
Les créateurs de "Game of Thrones" signent un accord avec Netflix

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#24 23/08/2019 08h14

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Bonjour,

Possible problème à venir pour la souris, une lanceuse d’alerte évoque des gonflages de comptes pendant plusieurs années. Très peu d’info en France sur le sujet, sans doute monopoliser par Disney+ et la brouille avec Sony sur Spiderman.
Article original de MarketWatch : Disney whistleblower told SEC the company inflated revenue for years - MarketWatch
Seul article en français trouvé : Possible scandale : Disney accusé d’avoir menti sur sa santé financière pendant plusieurs années - Actualité Film - EcranLarge.com

Un article y relate le témoignage de Sandra Kuba, qui accuse son ex-employeur d’avoir menti sur ses résultats et gonflé ses bénéfices, jusqu’à les doper artificiellement à hauteur de six milliards de dollars pour la seule année fiscale 2008/2009. Si ces faits étaient avérés, ils pourraient mettre à mal une partie de la puissance de Disney.

Sandra Kuba, formerly a senior financial analyst in Disney’s revenue-operations department who worked for the company for 18 years, alleges that employees working in the parks-and-resorts business segment systematically overstated revenue by billions of dollars by exploiting weaknesses in the company’s accounting software.

Kuba said she has met with officials from the SEC on several occasions to discuss the allegations.

A spokeswoman for the SEC declined to comment.

Réaction de Disney :

Cette ancienne employée a été licenciée pour avoir déposé plusieurs plaintes fallacieuses au fil des années. Les situations qu’elle a pointées du doigt ont été sérieusement investiguées et se sont révélées absolument fausses. Il est regrettable que MarketWatch, qui a connaissance de ces éléments depuis des mois, ait choisi délibérément d’offrir à Madame Kuba un portevoix.

À lire l’article de MarketWatch on a l’impression de voir un petit commerçant faire du black mais à l’envers. Faire 6mds de pipeau à coups de 500$, il faut que l’organisation soit sacrément vérolée pour cela.

Another alleged action Kuba described in her SEC filing involved recording revenue for $500 gift cards at their face value even when guests paid a discounted rate of $395.

Kuba has also alleged that employees sometimes recorded revenue twice for gift cards, both when guests bought the gift card and when it was used at a resort. Sometimes, revenue was recorded even though a gift card was given to a guest for free following a customer complaint, for instance, according to the whistleblower’s allegations.

Elle parle également d’arnaques aux taxes.

The most recent tip alleges some Disney employees reclassified guest revenue from high-sales-tax items such as hotel rooms to lower-taxed items such as food and beverages with the purpose of significantly reducing sales tax liabilities in Florida, California and Hawaii.

Le titre a perdu 2,6% sur cette annonce du 19/08.
Disney shares fall after MarketWatch story reports accusations company overstated revenue

Sensationnalisme ou scandale, à suivre de près…

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#25 26/02/2020 09h29

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Annonce surprenante hier: le CEO Bob Iger devient Executive Chairman et se fait remplacer, avec effet immédiat, par Bob Chapek actuellement en charge des parcs. Cela alors qu’il lui restait presque 2 ans de mandat de CEO à exécuter.

La raison invoquée lors d’un conf call extraordinaire est de pouvoir permettre à Iger de passer plus de temps à développer la créativité de Disney, en laissant de côté la gestion quotidienne à Chapek.

Iger est très respecté dans l’industrie étant donné son track-record chez Disney (dont l’acquisition de Fox et le lancement de Disney+).

En outre, le coronavirus aura un impact sur la performance du parc de Shangai (8ème parc le plus visité du monde). Le gouvernement Chinois a ordoné la fermeture du parc en janvier alors que les festivités du nouvel an Chinois du 13 janvier au 9 février devaient contribuer fortement au résultat annuel de ce parc.

Disney coûte actuellement environ 21x ses bénéfices.

AMF: pas actionnaire mais si la conjonction des 2 évènements (changement de CEO + Coronavirus) entraine une baisse du cours autour de 95-100$, je passerai probablement à l’achat.

Dernière modification par capital (26/02/2020 09h31)

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