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Résultat du sondage :

Les Fintechs une révolution ou de l'esbroufe marketing?


Une révolution de l'intermédiation de conseil financier

23% - 20
Un vernis 'hype' sur un métier vieux comme la bourse

24% - 21
Innovant mais il faut faire le tri parmi les acteurs

43% - 37
Déjà le nom je ne comprends pas

9% - 8

#1 03/05/2015 12h20

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Bonjour,

Je me permets de lancer ce sujet car il m’intéresse. Il y a une partie d’entre nous, pour la totalitė ou pour partie de leur portefeuille qui ne le gère pas en direct (ne peuvent pas ou ne veulent pas). Ils sont donc clients de conseillers financiers sous la forme d’un banquier ou d’un conseiller financier personnel voire d’une plate-forme Internet. Ils ont des mandats de gestion gérés par Lazard ou autres Rotschild (je n’ai jamais su l’écrire ce nom!). Morningstar et Quantalys proposent aussi des allocations de portefeuilles.

Des initiatives entrepreneuriales comme SmartPortfolio initiées par des forumeurs (Fructif, PP & Co) voient le jour.

C’est dans cette dernière catégorie qu’apparaissent les Fintechs. Ce sont des start-ups qui proposent sous une forme ou une autre un rôle de conseil.

Comme le disait Vibe sur la file de MathieuHamel, le 1er mai l’émission ’c’est votre argent’ de BFM présentait 3 de ces sociétés: Fundshop, Advize et Marie Quantier.

Fundshop ressemble beaucoup à SmartPortfolio. Je serais intéressé de savoir lequel à une base scientifique plus solide que l’autre dans les modèles d’allocation de portefeuilles.

Advize est à mon avis le moins innovant puisqu’il joue en fait le rôle d’un courtier en assurance vie qui se rémunère sur les frais de gestion du contrat (0,85%, pas de frais d’entrée ou d’arbitrage) et propose 5 allocations de portefeuille selon votre sensibilité au risque (très classique en fait).

Marie Quantier me semble être celui qui est le plus ’péchu’ en terme d’outils d’analyse et de diversification dans sa proposition d’allocation. Il vous laisse aussi libre de vos choix ou de vos optimisations.
Mais leurs outils sont-ils meilleurs que ceux de Morningstar qui font l’allocation de Advize ou les choix de Rotschild qui gère le mandat ING Vie par exemple?

Les Fintechs ont la caractéristique d’être des entités très marketing. Comparées aux conseillers financiers physiques ou même aux vénérables sociétés de gestion (Lazard…) leur approche marketing (communication, vente) est probablement ce qu’il y a de plus révolutionnaire.

Justement derrière le vernis marketing Internet, quelle est la force de leur proposition?

Un aspect intéressant est l’approche frais: Advize est complètement dans ce qui se fait chez d’autres comme Linxea, la transparence en moins, et se rémunère comme courtier en assurance (il se partage les frais de gestion avec l’assureur).
Fundshop et MQ prennent un abonnement mensuel très raisonnable et donc ne sont pas liés aux produits qu’ils proposent dans leurs allocations. MQ ajoute une commission sur vos performances (étonnant d’ailleurs car que vous suiviez ou pas leurs conseils ils se rémunèrent pour 5% sur votre succès) mais travaille avec des ETFs qui sont les véhicules actuels d’investissement les moins chargés en frais.

Sans publicité pour respecter la charte de l’IH, j’aimerais en savoir plus sur ces Fintechs ou d’autres que je n’ai pas citées et en particulier la ’’puissance’ de leurs modèles/algorithmes d’allocation.

IH : ceux qui participent à la file, soyez précis et concret, pas d’opinion non étayée, svp !

Mots-clés : conseiller financier, fintechs, société financière


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#2 03/05/2015 18h19

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Le sujet est en effet très à la mode. Ma vision des choses est que le contexte s’y prête très bien.

Historiquement le monde de la gestion d’actif vivait bien pour deux raisons :
1 - une difficulté d’accès à l’information et une population moins formée.
2 - un environnement de taux où prélever plus de 1% de frais était acceptable

Le point 1 est dépassé même si en France l’éducation financière n’est pas encore bien mise en avant. Ce forum fait d’ailleurs sa part pour travailler sur ce point. Conséquence, un conseiller en gestion n’a plus le monopole de la connaissance.

Le point 2 commence à être réellement impactant. Les intermédiaires se rémunèrent principalement sur un pourcentage des volumes (frais d’entrée, frais de gestion). Si 1% (supposons) de frais est acceptable dans un environnement de taux à 8% comme jusqu’au année 1990, ce n’est plus acceptable quand on aura des fonds en euro qui rapporteront du 2%. Mais la structure de coûts de l’intermédiation ne peux pas baisser ses coûts pour atteindre le 0,2% (hypothèse) qui ferait sens aujourd’hui. On ne peut pas diviser par 5 le salaires des commerciaux.

C’est donc un changement de paradigme où comme on ne pourra plus fonctionner avec des humains devenus relativement trop cher, il faudra passer par l’automatisation des systèmes informatiques. On a eu une première vague avec les banques (e.g. Boursorama) et les courtiers en ligne (e.g. Linxea). On remarque néanmoins que même si tout le monde dit du bien de Linxea depuis au moins 2007, ils n’ont que 20 000 clients (c’est certes déjà pas mal, mais peu si on compare à la qualité de la boite). De même la banque en ligne avance, mais reste très minoritaire. Le marché n’est pas encore prêt à dématérialiser la relation avec le banquier et le courtier en assurance.

La vague actuelle des fintech va à mon avis régler ce problème en cherchant à résoudre des problématiques des clients plus qu’à proposer des produits. S’il devient plus simple et plus performant de gérer son épargne en ligne plutôt que chez un banquier/courtier/conseiller, la proposition de valeur devient imparable. Pour l’instant, c’est surtout moins cher mais un peu plus complexe car il faut faire beaucoup de travail soit même (remplir les formulaires, envoyer des courriers).

Votre post finit sur la question de la puissance des modèles d’allocation. A mon avis, ce ne sera pas le critère principal. Sinon tout le monde serait chez les courtiers les moins chers (or je suis chez Boursorama principalement) et les plus ouverts (type Interactive Brokers). Je pense que l’allocation d’actif n’est pas le problème le plus dur (mais c’est le plus intéressant). Aux USA, ni Betterment ni Wealthfront ne proposent une allocation optimale dans leur proposition de valeur. C’est optimal pour le reste du monde, mais pour le niveau de ce forum c’est simpliste. Il est quasi sur que de nombreuses start-up avaient des modèles plus optimaux à proposer, sauf qu’elles n’ont pas survécu.

A partir d’un point, l’expérience client prime sur une meilleure performance.

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#3 03/05/2015 18h36

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En ligne avec JesterInvest. La façon de s’adresser et d’adresser un client est clé plus que le modèle derrière qui est plus une condition nécessaire pour exister qu’autre chose.

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[+1]    #4 03/05/2015 18h47

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Je ne sais pas si c’est délibéré ou pas, mais vous ne parlez que des Fintech qui concurrencent les banques / sociétés de gestion sur le volet "conseil", mais vous en trouverez autant si ce n’est plus dans les paiements, l’investissement, le prêt en direct aux particuliers / entreprises, le courtage etc etc.

Pour répondre sur le volet conseil / gestion d’actifs, j’avais regardé ce que faisait Fundshop, c’est bien fait, facile à utiliser, malin sur le concept. Mais le moteur d’allocation n’est pas très poussé.
A mon avis, l’intérêt de cet acteur est de dire, "vous êtes chez Bourso, vous vous placez à tel horizon de placement, avec tel niveau de risque, voilà quels fonds prendre, en quelle proportion". Et vous pouvez rebalancer en disant ce fonds j’en veux absolument pas.

Certains acteurs de la gestion "traditionnelle" sont en train de se pencher sérieusement sur le sujet.
Par exemple Charles Schwab avec ses portefeuilles intelligents :

Schwab Intelligent Portfolios - Automated Investment Advisory Service
Schwab Intelligent Portfolios – Online Robo Advisor

(j’espère que ça ne sera pas considéré comme de la pub par la modération)

Ce qui est fou d’ailleurs, c’est qu’une partie du marketing insiste sur l’absence de frais de gestion (un comble pour une sdg)

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#5 03/05/2015 19h21

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Sur Fundshop, ce qui est intéressant c’est la fonctionnalité d’import du portefeuille. Ils s’attaquent à la problématique de la plomberie entre le service de conseil de gestion et le courtier où sont les fonds. MQ traite ce point en travaillant sur Interactive Brokers.

Sauf qu’il faut saisir ses identifiants et que je ne me sens pas prêt à donner mes identifiants à boursorama à quelqu’un, peu importe la société (qui n’est pas fundshop mais un prestataire tiers). Même Boursorama ne doit pas connaître mon mot de passe. Donc leur idée est bonne mais elle dépasse l’acceptable pour moi.

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#6 03/05/2015 20h26

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Bonjour,

J’ajouterai à ce qui a été dit que le moment est propice également parce que :
- les flux de données existent tous aujourd’hui sur internet (payants pour la plupart mais les flux existent)
- les technologies open source autour du big data permettent à des start up de relativement facilement innover dans l’analyse des flux de données financières
- le grand public commence à sérieusement comprendre que les banquiers ne sont plus de bons conseillers mais des vendeurs de lessive
- les banques ne comprennent plus trop ce qui leur arrive (paypal, google wallet, apple pay, ..). Ils ont besoin de relais de croissance et sont prêt à investir dans une fintech pour éviter qu’un concurrent ne le fasse à leur place.
- les banques/assurances sont pour la plupart encore sur des vieux systèmes qui datent des années 70-80 (internet?)

Par rapport à votre point sur les frais, je pense que le grand public (au moins en France) n’a pas encore bien compris a quel point les frais sur les assurances vies ou sur les produits financiers en général sont trop élevés donc je ne sais pas si pour une clientèle française l’argument est véritablement différenciant.

Aujourd’hui j’aimerais bien avoir un système qui intègre tous mes comptes (relevés de cb, assurance vie, pea, fiscalité, ..) et pouvoir déclencher des arbitrages inter-comptes ; mais sans une API publique pour accéder à chacun des prestataire, il faut le mot de passe personnel de chaque compte.
c’est un peu ce que fait (en lecture seule) une boite comme linxo - Linxo, L’application pour gérer son budget, gestion compte bancaire . en terme de sécurité ils ont beau faire des belles phrases sur Linxo, L’application pour gérer son budget, gestion compte bancairesecurite/ çà reste un peu stressant de devoir leur donner les mots de passe. d’ailleurs je ne l’ai pas fait.

Pourquoi dois-je saisir les identifiants de connexion à mon site bancaire pour ajouter ma banque dans mon espace Linxo ?

Linxo fonctionne comme si c’était vous qui vous connectiez à votre banque pour aller chercher vos opérations et les catégoriser. Le service Linxo en a besoin pour établir une connexion automatique sécurisée avec votre banque.

Dernière modification par tikou (03/05/2015 20h29)

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#7 04/05/2015 03h13

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JesterInvest a écrit :

Sur Fundshop, ce qui est intéressant c’est la fonctionnalité d’import du portefeuille.

Le pionnier dans ce domaine est SigFig, aux USA.

Personnellement, je ne connais pas bien les acteurs de la fintech autres que les robo-advisors, donc je confinerai mon analyse aux gestionnaires d’épargne en ligne.

A mon sens, les robo-advisors vont être à la gestion de patrimoine ce que les PC ont été aux ordinateurs centraux. Je pense que si la gestion d’épargne en ligne se développe, c’est la promesse de la démocratisation des modèles et bonnes pratiques de la finance institutionelle.

Comme dit plus haut, Internet est aujourd’hui suffisamment mature et puissant pour coordonner les flux de données. Surtout, Internet et les Web Applications permettent d’offrir une prestation de qualité à Mr Tout-le-Monde, tout en étant rentable, grâce au volume et à l’automation.

C’est une vraie révolution dans la cible traitée, pas dans la prestation. Par exemple, les modèles d’allocation ne sont pas nouveaux. Si je ne m’abuse, Marie Quantier était deja un Hedge Fund avant d’avoir leur plate-forme en ligne, FundShop dit s’appuyer sur les travaux de Markowitz, et nous utiliserons un Black-Litterman. La différence majeure, c’est que ces modèles étaient auparavant réservés aux personnes qui avaient beaucoup d’argent (et à la finance institutionnelle bien évidemment).

La technique, aussi bonne soit-elle, ne suffira pas à assurer le succès de ces start-ups. Le facteur-clé, à mon avis, sera plutôt la manière d’aborder le client, et surtout de maitriser l’adéquation entre le risque que le client peut supporter et la recommandation.


SmartPortfolio.org : outil gratuit pour se constituer un portefeuille de trackers personnalisé

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#8 04/05/2015 09h39

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@PP

Je pense aussi que la qualité du passage de la prochaine crise boursière sera déterminante car si les abonnés au fintech prennent le bouillon; ils n’hésiteront pas à le dire sur la toile. Si le modèle préserve leurs avoirs, cela sera moins dit mais les clients ne fuiront pas.

Carpediem


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#9 05/05/2015 20h01

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INTP

Bonjour,

Je suis évidemment favorable aux innovations mais je me méfie aussi des produits (trop) bien emballés dans de jolies enveloppes marketing.

Je me souviens avoir eu un jour un rendez-vous avec un conseiller financier. Il m’a posé pas mal de questions sur mon profil, mes revenus, ma tolérance au risque, etc. En fait ce conseiller consultait un logiciel sur son écran, il me lisait un questionnaire et notait mes réponses. A la fin il me lit le résultat et me dit : "voila nos recommandations d’investissement pour votre profil, je vous conseille tel et tel produit, etc." En fait, il me proposait un assemblage de fonds chargés de frais divers…

Je me suis dit que finalement, c’est quasiment le logiciel, plus que le conseiller, qui m’a répondu.
Techniquement, ce type de logiciel peut tout à fait devenir une application sur le web.
Les ingrédients sont bien là : finance + technologie, avec un peu de jargon scientifique et de marketing on pourrait même parler de "Fintech".

Pour moi il donc faut voir ces services au cas par cas et s’en tenir aux fondamentaux en se posant les bonnes questions :
- Quel est le produit ?  Quel est le service réellement apporté ?
- En quoi est-ce innovant ? Peut-on l’évaluer rationellement ?
- Quels sont les gains ? Quels sont les coûts ? Sont-ils justifiés ?
- Finalement, ne pourrais-je pas faire plus ou moins la même chose pour un coût bien moindre ?

Après si le service rendu vous semble valoir réellement le prix demandé, pourquoi pas?
Mais Fintech ou pas, au-delà du discours marketing, ces points restent à vérifier.

Cordialement,

Eric

Dernière modification par EricB (06/05/2015 09h42)


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#10 28/08/2015 18h12

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bonjour, est-ce que quelqu’un a déjà testé fundshop ?
pour un objectif de 5% de rendement sur 8 ans il me propose 70% AV EUR, 20% Russie et 11% Afrique/Moyen-Orient j’avoue être un peu surpris


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#11 28/08/2015 18h19

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C’est très très étrange en effet. J’ai un compte chez eux (virtuel pour suivre), je n’y ais plus accès mais aujourd’hui j’ai eu un mail pour vendre une partie des lignes d’après un algorithme momentum je pense.

J’ai fait une simulation, je trouve comme vous. A mon avis ça bug à cause de la correction récente des marchés. Personne ne peut conseiller une telle allocation, ça n’a pas de sens.

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#12 29/08/2015 01h26

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Bonjour Jesterinvest,

je vois sur votre site que "Smart Investing n’est pas (pas encore) conseiller en investissement financiers.". Vous êtes en train de passer une formation CIF ? CGP ? (ça m’interesse car à titre personnel je suis en train d’étudier la question)

Dernière modification par Geronimo (29/08/2015 01h27)

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#13 29/08/2015 10h03

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Pas une formation spécifique CIF mais un diplôme comptabilité et gestion. J’avais déjà commencé le second qui de plus est plus intéressant et plus large avec néanmoins un coût et surtout un investissement temps supérieur.

PS : Je vous remercie, j’ai pu voir que mon site était encore en rade (l’application après la page d’accueil). Du coup j’ai corrigé pour que cela n’arrive plus. Pas spécialement que ce soit utile mais bon.

Dernière modification par JesterInvest (29/08/2015 10h05)

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#14 29/08/2015 11h12

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@Jesterinvest

J’ai regardé votre site. Le principe de fournir un conseil sur une allocation d’actif entre dans le cadre du CIF et votre mention légale, même si elle est très honnête, ne vous exempte pas des obligations légales.

Je vous conseille de vous assurer auprès des autorités compétentes de la validité de votre modèle avant que celles-ci ne viennent le vérifier par elle-même (avec tous les risques de poursuites).

Je précise, qu’il ne s’agit pas là pour moi d’une quelconque défense des intérêts des CIF mais bien pour vous de vous éviter des problèmes.

Carpediem
Note: je suis CIF


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#15 29/08/2015 11h40

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En effet, pour faire ce qui est sur la page, il faut être CIF pas de soucis là dessus, le service n’existe pas encore et ne sera accessible qu’après les formalité juridiques effectuées. La page n’a qu’un but de test.

Dans l’intervalle, il y aura probablement autre chose qui n’implique pas de conseil. Il y a de quoi faire.

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#16 09/12/2015 12h51

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quelques entreprises découvertes récemment :

Lendix : une plate forme de prêts, créée par Olivier Goy (fondateur en 2000 de 123venture)
Finexcap : Cédric Teissier et Arthur de Catheu, affacturage
comptenickel : pour ouvrir un compte sans banque dans les bureaux de tabac
Yomoni : société de gestion de fortune 100% numérique
Leetchi : plate forme de financement participatif

citation intéressante de Hughes Le Bret (ancien président de Bourso)

Payer et être payé, ce n’est plus un métier de banquier, mais un métier de technologies. Le métier historique de la Banque remonte au Moyen Age et consistait à avoir un coffre fort sécurisé, un transport sécurisé et des écritures justes. Dorénavant, le coffre fort c’est un serveur, le transport c’est du réseau, et les écritures ce sont les technologies de l’information et communication et ce, en temps réel


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#17 11/12/2015 17h36

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Vous avez oublié la meilleure de toutes : Aston i trade élue fintech de l’année :

Le Journal des entreprises - Alsace /  Lorraine - Lorraine. Aston iTrade Finance est la FinTech de l’année

(Comment ça je ne suis pas objectif ?)

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#18 21/03/2016 16h38

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Bonjour à vous,

Je ne sais pas si je pose dans la bonne section, merci de me rediriger au cas où.

Les cas Yomoni et Marie Quantier ont déjà été évoqués plusieurs fois sur les fils de ce forum, et de nouvelles offres viennent d’apparaître:
- Yomoni ouvre un PEA et un compte titres (avec toujours 1,6% de frais) --> Gestion pilotée sous mandat
- Marie Quantier ouvre une assurance vie à 100% sur des ETF

Ainsi, ces deux sociétés offrent dorénavant les mêmes produits.

Yomoni proposait déjà une assurance vie dont le profil le plus agressif était concentré à 100% sur des ETF. De plus, le nouveau PEA qu’ils viennent d’ouvrir propose ces mêmes ETF.

Pensez-vous, malgré les frais importants (1,6% chez Yomoni et X% + 5,90 euros par mois chez Marie Quantier), que ces offres présentent un quelconque intérêt ou nous mettons-nous d’accord tout de suite sur le fait que les frais soient trop exorbitants ?

Dans le cadre d’un portefeuille à 20% sur une assurance vie en fonds euro et 80% sur un PEA uniquement investi en ETF.
En somme, vaut-il mieux gérer son PEA en ETF soit-même sur Binck / Bourso / autre PEA ou envisager les offres de Yomoni et/ou Marie Quantier ?

Merci !

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[+1]    #19 21/03/2016 20h37

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Fructif a déjà dit ce qu’il pensait de Yomoni avec lesquels il a déjà collaboré.

Je suis client satisfait chez MQ pour leur offre compte titres ETFs.
Leur offre assurance vie n’apporte pas d’avantage prix (c’est le même prix que les moins chers + 5,9€ par mois + 5% de la performance annuelle avec cliquet marée haute). Donc il faut voir pour ce prix l’offre d’ETFs. Si c’est la même que sur le compte titres elle est très diversifiée avec plus de 200 ETFs sans surcoût.

L’avantage de MQ et de Yomoni est qu’ils vous accompagnent (si vous le voulez seulement pour MQ qui vous laisse entièrement libre). Ils vous font bénéficier tous les 2 de leurs capacités et outils d’analyse des marchés et de la répartition idéale sur les différents secteurs/classes d’actifs/marchés géographiques selon vos objectifs et votre profil de risque.
Un smartportfolio en plus pêchu normalement!

Je ne connais pas Yomoni mais j’aime bien la transparence de MQ et l’entière liberté qu’ils laissent à leurs clients; vos conseils? Si je veux!


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[+1]    #20 10/07/2016 18h44

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Bonjour,

par curiosité et pour suivre à la fois leurs allocations et leurs performances, j’ai ouvert en fin d’année dernière un contrat chez Yomoni et chez Marie Quantier, avec des profils de risques différents mais la comparaison est intéressante.

Chez Marie Quantier j’ai mis un profil Dynamique, donc 5 sur une échelle du risque de 1 à 6.
Chez Yomoni, j’ai choisi le profil Equilibré, soit chez eux le niveau 5 sur une échelle du risque de 1 à 10.

Au 7 juillet nous avons l’allocation suivante :
Yomoni : 37% d’actions mais 54% d’actifs risqués, avec en complément des ETF obligations risquées ainsi que matières premières.
Marie Quantier : 57% d’actifs risqués, que des actions

Donc un poids des actifs risqués similaires, mais moins d’actions chez Yomoni.

En nombre de ligne nous avons une granularité / finesse d’investissement bien supérieure chez Yomoni :
Yomoni : 18 lignes, y compris le fonds euro récemment introduit (qui ne pèse que 20% dans mon profil)
Marie Quantier : 6 lignes (2 en actions et 4 en obligations)

En actions, Yomomi ne se contente pas d’être présent sur "europe" et "usa" mais également sépare Europe petites et grandes valeurs, et a des ETF asie-pacifique, japon et émergents. Sur les matières premières, il s’agit d’or et de pétrole.

En performance à date, avec une date d’ouverture quasi similaire (novembre 2015):
Yomoni : +0,65%
Marie Quantier : -7,7%


Donc après 6/7 mois d’activité dans un marché à forte volatilité et plutôt baissier en Europe où le S&P 500 est depuis le 1er janvier à +3%, l’eurostoxx 50 à -13% et les émergents à +5,5%, nous avons une nette surperformance de Yomoni avec certes moins d’actions en portefeuille et un profil de risque plus conservateur.

Dernière modification par Longterm (10/07/2016 22h09)

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#21 10/07/2016 20h05

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Merci Longterm pour ce retour intéressant.

J’ai l’impression à la lecture des commentaires sur Yomoni depuis leurs débuts que c’est un acteur très sérieux dans le paysage fintechs.

C’est du full lazy (vous n’avez pas la main) ce qui certainement correspond à leur clientèle mais ne me correspondrait pas par exemple (pas pour 100% de mes avoirs en tout cas).
Marie Quantier par contre vous laisse entièrement libre de vos investissements, ce qui peut-être les destinerait à des clients moins lazy.

J’ai l’impression que Yomoni gère très activement leurs portefeuilles avec de nombreuses opérations, ce qui me semble normal et plutôt positif pour capter l’alpha là où il apparaît (par exemple des allers retours sur les commodities).
Chez MQ, il y a très peu de modifications de leur suggestion (2 fois pas an?) mais c’est au client de valider les ordres (tout est automatique mais ils ne le font pas pour vous, c’est vous qui appuyez sur le bouton).

Je pense que MQ a beaucoup à gagner dans l’exploitation de leur météo des marchés pour suggérer des arbitrages plus nombreux que ce qu’ils font actuellement.
S’ils avaient de bons résultats sans modifier leur allocation initiale, pourquoi pas, mais il semble qu’ils gagneraient à être plus actifs.
Cela doit être un dilemme pour eux car ils communiquent sur ’15 min par an’ pour s’occuper de son portefeuille alors que c’est le client qui valide les arbitrages.
Donc finalement ils laissent la main au client mais lui disent qu’il est en full lazy s’il veut sauf qu’ils ne peuvent pas multiplier les arbitrages sinon ce n’est plus du lazy et le client y passe plus que 15 min par an… bref je pense qu’ils ont un petit problème de positionnement/communication que Yomoni semble mieux gérer.


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#22 10/07/2016 22h06

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Effectivement MQ est moins full lazy, mais à quoi bon rémunérer quelqu’un si c’est pour ne pas suivre ses conseils… Dans ce contexte l’automatisation des ordres est cohérente.

Moi non plus je ne laisserai pas tous mes actifs financiers gérés en full lazy, mais sur une certaine enveloppe cela me va bien, surtout si le partenaire apporte des résultats tangibles !

Je pense aussi que MQ pourrait exploiter davantage la volatilité actuelle, mais bon, le contexte est compliqué.

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#23 19/07/2016 21h49

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Quelques nouvelles de ma fintech préférée MQ (je suis partial, je ne connais pas les autres!).

Il n’est toujours pas possible d’avoir des suggestions lorsqu’on est sur marge mais on peut si on le souhaite partitioner son compte IB pour avoir une partie hors marge et donc pouvoir suivre les suggestions du conseiller.
Leur univers d’ETFs (150) privilégie toujours les ETFs distribuants alors que fiscalement en tant qu’expatrié sans convention fiscale avec les US, je privilégie les ETFs capitalisants.
Voilà toujours pour les réserves, mais ils travaillent le sujet.

Dans les bonnes nouvelles ils avancent sur la mise à disposition d’outils de gestion grâce à leur météo des marchés et proposent maintenant (ou bientôt, je crois que c’est encore une version beta), un tableau de bord météorologique qu’ils appellent Minibloom (je ne connais pas la référence à laquelle rattacher ce nom bizarre… peut être l’éclosion d’une fleur, bloom en anglais?).

Cette représentation permet en un coup d’oeil de voir la situation des marchés à travers leurs dizaines d’indicateurs économiques hard (en bleu) et soft (en orange, indicateurs dits émotionnels).
On peut cliquer sur chaque indicateur pour avoir une représentation de son évolution sur les 10 dernières années.

Je trouve ce type d’outil très intéressant pour me guider, pour ne pas rester seulement dans un sentiment imparfait obtenu après la lecture de la presse ou de ce forum mais d’avoir une synthèse objective. Cela me permet d’avoir plus confiance dans mes investissements (j’investis plutôt sur des tendances macro que micro) et de piloter le niveau de risque que je prends.

Ci-dessous un exemple de la météo en février de cette année et actuellement.




P.S.: je n’ai pas d’actions MQ et il n’y a pas de parrainage. Mais je suis séduis par leur service.
Si c’est ouvertement trop publicitaire, je laisse libre la modération de supprimer le message.
P.P.S.: j’espère que MQ ne m’en veut pas de discourir sur leurs projets, qu’ils le disent le cas échéant et je m’abstiendrai à l’avenir.


Le train de la vie ne s'arrête jamais deux fois à la même gare.

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#24 10/09/2016 19h00

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Les grands esprits se rencontrent (je ne suis malheureusement pas conseil en communication de MQ) car MQ a changé de positionnement dans sa communication.

Comme je l’indiquais au message #21, MQ avait à mon avis un problème de communication par rapport au contenu de leur offre et ils ont en effet changé récemment leur communication.
Ils sont maintenant la ’1ère plateforme de technologies pour gestion de portefeuille personnel’ et cela leur correspond tout à fait et est bien plus parlant que leur positionnement précédent ’full lazy’.

Je suis toujours partial (client satisfait) mais j’aime beaucoup l’agilité de cette fintech.

Ils ont récemment modifié leur profil de conseil chez IB pour permettre à leurs clients qui le souhaitent de pouvoir trader les futures comme le VIX par exemple; il suffisait de le leur demander.

Nouveauté aussi dans leur plan de com, ils sortent une newsletter dont la tagline est ’investir est un art de vivre’… tout un programme.


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#25 27/10/2016 19h23

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Je m’intéresse fortement à la Fintech MQ qui pourrait correspondre à mes souhaits :

- d’avoir une aide à la décision dans mes choix d’ETF : acheter, vendre, conserver. Cet exercice est pour moi beaucoup plus compliqué pour un ETF que pour une société.

- d’avoir un socle relativement stable d’ETF sur un compte T-Margin IB afin d’utiliser la marge de manière conservatrice (et limiter le risque d’appel de marge) pour investir en B&Y principalement sur des sociétés US.

Au niveau de la gestion du compte IB avec marge, Jef56 parlait de la possibilité de la partitionner, mais concrètement, comment cela fonctionne?
Est ce que cela veut dire que les 5% de frais MQ sur la performance concerneront uniquement la partie ETF conseillée par MQ ou sur la totalité du portefeuille?

Merci à vous pour vos retours

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