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#1 24/06/2015 15h39

Membre (2013)
Réputation :   11  

Dans le cadre de la revalorisation des locaux commerciaux et biens divers, j’ai reçu récemment un courrier de l’administration fiscale me demandant de remplir un formulaire CBD6660- Declaration pour l’évaluation des locaux et biens divers-.
Je précise que mon activité est de faire du LMNP dans une petite ville thermale avec la location d’une dizaine de studios. Par conséquent je ne pensais pas que mes studios meublés étaient considérés par l’administration fiscale comme des locaux commerciaux alors je me suis permis de les contacter.
D’après eux mon activité s’apparente à une activité commerciale (Location saisonnière)  même si je ne suis pas gérant d’une sarl ou Eurl   donc mes studios doivent être considérés comme des locaux professionnels.
Je voulais savoir si quelqu’un a déja rencontré ce cas, car en aucun cas dans tous les textes lus sur le site des impôts-gouv je ne vois aucun lien entre location saisonnière et local professionnel.
J’imagine très bien que les surfaces ont changés depuis une quarantaine d’années et qu’il est nécessaire de refaire une revalorisation mais je ne comprends pas pour mon cas pourquoi elle intervient dans les locaux professionnels et non pas dans les locaux d’habitation.

Par avance merci

Mots-clés : cbd 6660, lmnp, lmnp-cbd6660- revalorisation- location saisonniere

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#2 24/06/2015 17h01

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Le texte de l’ANIL qui se trouve sur www.anil.org/publications-et-etudes/etu … -pratique/ vous éclairera peut-être :

ANIL a écrit :

Locations meublées de courte durée : le point sur la pratique
Mai 2011

La location meublée a longtemps présenté de réels avantages par rapport à la location vide, grâce notamment aux dispositions du Code civil auxquelles elle était soumise. Cela donnait plus de liberté aux propriétaires qui pouvaient choisir librement la durée du bail ou les conditions de reprise du logement.
Depuis la loi du 18 janvier 2005, cette liberté est limitée, puisque si le logement meublé est affecté à la résidence principale du locataire, le bail est obligatoirement soumis à des règles strictes, proches de celles de la loi du 6 juillet 1989, applicable aux logements vides.
Pour écarter ces contraintes, la solution est d’éviter la location meublée à titre de résidence principale et de s’orienter vers la location meublée de courte durée. En effet, n’étant soumise à aucune législation particulière et relevant essentiellement du Code civil, cette formule laisse une grande marge de manœuvre.
De fait, l’attrait pour les locations de courte durée est manifeste, d’autant qu’il existe une forte demande pour ce mode d’hébergement. Mais si la location saisonnière et le meublé de tourisme ont toujours existé, notamment dans les stations balnéaires ou de sports d’hiver, désormais la location de courte durée se développe aussi dans les grandes agglomérations. Une telle pratique constitue « une concurrence embarrassante ». Outre que la clientèle est potentiellement celle destinée au secteur hôtelier, le nombre de locations offertes à la résidence principale s’en trouve d’autant diminué.
Le régime fiscal explique aussi cet engouement. La location meublée fait partie des activités « fiscalement » commerciales. Elle est donc taxée au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et dans la plupart des cas, elle est imposée selon le régime de la micro-entreprise, un dispositif fiscal simple prévoyant un abattement forfaitaire qui ne nécessite aucun justificatif.
Les pouvoirs publics s’inquiétant du phénomène, disposent de moyens pour réglementer et contrôler ces locations. Pratiquer la location meublée de courte durée implique en effet un changement d’usage des logements, soumis à une autorisation préalable, prévue aux articles L.631-7 et L.631-7-1 du Code de la construction et de l’habitation. D’autres règles, comme en matière d’urbanisme ou de copropriété, peuvent aussi permettre d’exercer un contrôle de la location meublée de courte durée.
Avant de faire le point sur la procédure administrative, ainsi que sur la fiscalité applicable, il est nécessaire de préciser le champ d’application des locations de courte durée.

Téléchargez l’étude au format pdf - 16 pages taille : 184 Ko

La location meublée de courte durée (par ex. saisonnière) est une activité commerciale, d’où le fait que le fisc veuille considérer les locaux qui y sont consacrés comme des locaux commerciaux.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#3 24/06/2015 17h41

Membre (2013)
Réputation :   11  

Merci GoodbyLenine pour ce texte et pour l’étude de l’ANIL.
Effectivement je savais que j’étais taxée sur les bénéfices industriels et commerciaux mais je ne pensais pas que la l’immeuble était considéré comme un local commercial.

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